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CYME

CYMBOCARPE s. m. (sain-bo-kar-pe — du gr, kumbé, nacelle j karpos, fruit). Bot. Genre de plantes, de la famille des ombellifères, tribu des coriandrées, renfermant une seule espèce, qui croit dans le Caucase.

— s. f. Genre de plantes, de la famille des burmanniacèes, comprenant plusieurs espèces, qui croissent au Mexique.

CYMBONOTE s. m. (sain-bo-no-te-au gr. kumbé, nacelle ; notas, dos). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des calendulées, comprenant une seule espèce, qui croît en Australie.

CYMBOPHORE s. f. (sain-bo-fo-re-du gr. kumbé, nacelle ; phoreâ, je porte). Bot. Genre d’algues, de la famille des diatomées, qui doit être réuni aux. cocconèmes.

CYMBOPOGON s. m. (sain-bo-po-gon — du

tr. kumbé, nacelle ; pôgôn, barbe.) Bot. Genre e plantes, de la famille des graminées, tribu des andropogonées, formé aux dépens des andropogons ou barbons : Le ctmbopogon est une herbe odorante de l’Arabie. (F. Hœfer.) CYMBOSTÉMON s. m. (sain-bo-sté-mondu gr. kumbé, nacelle ; stémàn, étamine). Bot. Syn. de dadianh.

CYMBULIDÉ, ÉE adj. (sain-bu-li-dé — de eymbulie, et du gr. eidos, aspect). Moll. Qui ressemble a une eymbulie.

—s. m. pi. Famille de mollusques ptéropodes.

— Encycl. Cette famille a été établie pour de petits ptéropodes assez rares, à coquiile interne, cartilagineuse, non enroulée et symétrique. Elle renferme les deux genres eymbulie et tiedmannie.

CYMBULIE s, f. (sain-bu-11 — dimin. de cymbe). Moll.’Genre de ptéropodes renfermant une seule espèce qui se trouve dans la Méditerranée.

— Encycl, . Ce genre est ainsi caractérisé : corps oblong, gélatineux, transparent ; tête sessile ; bouche munie d’une trompe rétractile ; deux yeux ; deux tentacules rétractilus ; deux ailes ou nageoires opposées, formées à leur base par un appendice intermédiaire en forme de lobe ; coquille oblongue cristalline, transparente, cartilagineuse, en forme de sabot. La seule espèce counue est la eymbulie de Pêron, qui habite la Méditerranée. Sa longueur est de 0 m. 05 à 0 m. 06. Ses ailes portent les branchies. •

CYME s. m. (si-me). Entom. Genre de lygéides, dans l’ordre des hémiptères, voisin du genre lygée.

CYME ou CIME s. f. (si-me — V. i’étym. de cime). Bit. Mode d’inflorescence résultant de l’assemblage de deux ou plusieurs pédoncules qui partent d’un même point, se ramifient et portent des fleurs plus ou moins nombreuses, comme dans le sureau. 1) V. inflorescence.

— Entom. Genre de coléoptères dont l’espèce type habite l’Europe.

— Encycl. Bot, On appelle en général cime, et mieux cyme, toutes les inflorescences définies. Quand la tige d’un végétal se termine par une fleur et ne peut par conséquent se continuer, si de deux feuilles ou bractées placées à sa base naissent des rameaux qui s’élèvent au-dessus d’elle et présentent le même développement que la tige, on a une cyme dichotomique ; s’il y a trois feuilles ou bractées, la cyme est dite trichotomique, La cyme peut être hélicoïde ou scorpioïde, suivant qu’elle affecte la forme d’une hélice, comme dans les alstrœmères, ou d’une queue de scorpion, comme dans les myosotis ; enfin, elle peut être plus ou moins contractée.

CYMENE s. m. (si-mè-ne-rad. cumin). Chim. Hydrocarbure extrait de l’essence de cumin.

— Encycl. Le cymène est appelé aussi cymol, cymure, camphogène, hydrure de cymyle ou de tliymyle ; mais de tous ces noms celui de eymène est aujourd’hui le seul à peu près exclusivement adopté, il sert a désigner un hydrocarbure ou plutôt un groupe d’hydrocarbures répondant a lu formule CûH1*. Nous disons un groupe d’hydrocarbures, car, outre que dès aujourd’hui on connaît deux cymènes qui paraissent être isomères, la théorie laisse prévoir quatorze isomères répondant a la formule CtOH’*.

— I. Modes de formation. 1° Le eymène fait partie de l’essence de cumin (cuminum cyminum), où il se trouve mêlé avec l’aldéhyde cnminique. 2° Suivant Haine, on le rencontrerait aussi dans l’huile volatile de plychotis ajowan. Toutefois ce fait n’est pas certain. Sienhause prétend que l’huile de ptychotis ajowan contient, non du eymène, mais du camphène CJ’1118. 3° Le eymène se produit lorsqu’on déshydrate le camphre par l’anhydride phosphorique ou le chlorure de zinc :

C101118Q — H*0 = CiOHH

Camphre. Eau. Cymène.

4° Le cymê)ie se produit encore lorsqu’on

chauffe 1 alcool cymilique eu présence de la

potasse :

CtOHHKOi

3C">H«0 + Alcool cymilique. Potasse.

ï|o

CYMË

de semen-contra. 6<> Le eymène fait partie des produits liquides de la distillation de la houille. On le trouve dans les.parties qui distillent entre 170° et 180°. 7° On a obtenu le eymène en traitant alternativement l’essence de térébenthine ou l’essence de caoutchouc par le brome et le sodium. Le brome se substitue d’abord à HJ en donnant le composé C101114Br2, et le sodium enlève ensuite le brome et laisse l’hydrocarbure C10H1*. 8<> Le eymène a encore été obtenu par l’action de l’anhydride carbonique sur les vapeurs d’essence de térébenthine chauffées au rouge. CiOHie + CO* = CO + HïO + C»0Hi* Térében- Anhy- Oxyde Ean. Cymène. thlne. drideoar- de

bonique. carbone.

9" Enfin l’huile volatile de bois vermifuge, distillée sur de l’anhydride phosphorique d abord, sur du sodium ensuite, fournit aussi un hydrocarbure qui répond à la formule C^Hi*.

— II. Préparation. i« Au moyen de l’essence de cumin. Pour extraire le cymène de l’essence de cumin, le meilleur procédé est le suivant : l’essence est d’abord divisée en deux parties par la distillation fractionnée, l’une passant au-dessus de 200°, l’autre au-dessous. C’est cette dernière qui renferme le cymène. On l’agite fortement avec une dissolution de bisulfite de sodium marquant au moins 30° à l’aréomètre de Baume, et on l’abandonne ensuite pendant vingt-quatre heures. Au bout de ce temps, la matière est prise en une bouillie de cristaux. On la jette sur un filtre, on lave les cristaux avec de l’éther, et l’on recueille ensemble toutes les liqueurs filtrées. Celles-ci forment deux couches : l’une, inférieure, est une solution aqueuse de bisulfite de sodium ; l’autre, supérieure, est une solution éthérée de cymène. On décante cette dernière au moyen d un entonnoir à robinet, eton la distille ; l’éther passe le premier. Lorsque la température s’élève et atteint le voisinage de 175°, on change de récipient et l’on recueille le cymène. Pourque ce corps soit tout à fait pur, il faut de nouveau l’agiter à plusieurs reprises avec du bisulfite, le dessécher avec du chlorure de calcium, et le chauffer à ?oo° en vase clos avec des morceaux de sodium, pour achever de détruire les substances oxygénées avec lesquelles il peut être mélangé. Une dernière rectification le donne alors d’une pureté parfaite. Le procédé que nous venons de décrire peut également servir à extraire le cymène contenu dans l’eau distillée de semences de ciguB.

20 Au moyen du camphre. On prend une cornue en grès tubulée, spacieuse, au goulot de laquelle on adapte une allonge et un récipient refroidi. Dans la cornue on ajoute une quantité de chlorure de zinc suffisante pour occuper, à l’état de fusion, la dixième partie environ de la capacité de la cornue. On chauffe, et lorsque le chlorure de zinc est en pleine fusion, on ouvre la tubulure et on y introduit quelques grumeaux de camphre, après quoi l’on ferme la tubulure avec un

bouchon de liège. Presque uussitôt il passe

un liquide à la distillation. Quand la distillation s’arrête, on introduit de nouveaux morceaux de camphre, et ainsi de suite jusqu’à ce que l’on ait atteint la quantité de liquide que l’on se proposait d’obtenir. La cornue en grès peut être avantageusement remplacée par une cornue de verre lutée dans les deux tiers inférieurs seulement. La matière se boursouflant en effet beaucoup, il est bon de pouvoir retirer le feu lorsqu’elle s’élève assez haut pour menacer de passer dans le récipient. L’huile recueillie dans cette première opération est loin d’être du cymène pur ; c’est du cymène chargé d’une grande quantité de camphre. Pour le purifier, on le fait tomber goutte à goutte sur du chlorure de zinc fondu, ou mieux on le distille sur de l’anhydride phosphorique. Cela ne suffit cependant point encore, et, si l’on veut obtenir cet hydrocarbure absolument pur, il faut le chauffer pendant plusieurs jours à 200° avec dusodium dans des tubes scellés a la lampe et le rectifier ensuite.

— III. Propriétés. Qu’il soit extrait de l’essence de cumin ou préparé au moyen du camphre, le cymène a des propriétés physiques à peu près identiques, on -pourrait même dire identiques, à l’odeur près, laquelle rappelle le citron dans un cas et le camphre dans l’autre. C’est un liquide incolore, fortement réfringent, d’une densité de 0,857 à 16", de 0.801 à H», de 0,8678 à 12«, et de 0,8778 à 0°. Ces densités ne méritent que peu de confiance, parce que le coefficient de dilatation qu’on en déduit entre 0» et 12» est cinq fois plus fort qu’entre 12°et 14°. Il boutentre 175»etn5«,5 ; sa densité de vapeur expérimentale*est 4,59-4,70, le calcul exigeant 4,64. Le cymène est permanent à i’air, msoiuble dans l’eau et soluble dans l’alcool, l’éther, les huiles et les essences.

— IV. Réactions, lo L’acide sulfurique concentré n’attaque pas le cymène à froid, mais l’acide sulfurique fumant le dissout et le transforme en acide eymylsulfureux

CiOH"S03.

Cuminate de potassu. + 2C»HH + 21150 Cymène. Eau.

50 Le cymène prend aussi naissance lorsqu’on fait agir l’iode ou l’acide azotique sur l’huile

20 L’acide azotique d’une concentration moyenne n’attaque pas le cymène à froid, mais à chaud il se dégage des vapeurs rutilantes, et le cymène se transforme en acide toluique d’abord, et en acide nitrotoluique ensuite. La production d’acide toluique n’a toutefois pas lieu avec le cymène du camphre.

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L’acide azotique fumant agit énergiquement sur le cymène et le convertit en une résine.. Si l’on opère avec de l’acide azotique fumant et avec du cymène, refroidis tous deux dans un mélange réfrigérant, et que l’on ajoute le eymène goutte à goutte à l’acide, on obtient du nitrocymène C101113{AzO2) ; si.au lieu d’acide azotique fumant on emploie un mélange d’acide azotique et d’acide sulfurique, il se produit du dinitrocymène. 3° Le chlore et le brome paraissent se combiner directement au cymène. Les produits qui prennent naissance se détruisent par la distillation. 40 L’acide hypochloreux fait la double décomposition avec le cymène, et donne de l’eau et du cymène chlore (Lippmann et Naquet, expériences inédites). 5° D’après Hoffmann, enfin, l’acide chromique convertirait le cymène en acide insullnique CWrDOO*. Mais nous avons vu que l’existence de l’acide insoliniquo est fort douteuse. 6" La potasse caustique n’exerce aucune action sur le cymène.

— V. Dérivés dtj cymène. io Dérivés nitrés. a. Nitrocymène C’OH’^AzO1). Lorsqu’on verse lentement et goutte à goutte du cymène bien refroidi dans de l’acide azotique fumant également bien refroidi, le mélange devient brun, puis vert, et finalement acquiert une consistance de crème. Celte masse traitée

fiar l’eau d’abord, puis lavée avec une dissoution de carbonate de soude, donne du nitrocymène sous forme d’une huile d’un brun rougeâlre plus pesante que l’eau. Le nitrocymène ne s’altère pas à l’air ; à la distillation il donne une huile qui flotte sur l’eau. Par l’action de l’acétate ferreux 11 se convertit complètement en cymidine.

6. Dinitrocymène ClOHlî(AzOî)*. Pour préparer ce corps, on ajoute goutte à goutte du f cymène à un mélange de 2 parties d’acide sulfurique concentré et de 1 partie d’acide sulfurique fumant. On chauffe ensuite à 50° environ et l’on ajoute de l’eau au mélange après l’avoir abandonné à lui-même pendant une heure ou deux. Il se dépose alors un liquide qui se solidifie au bout de quelque temps. On dissout la masse dans l’alcool bouillant. Par le refroidissement de la solution, tout ce qui est incristailisable se sépare ; on décante l’alcool qui surnage, et on l’abandonne à l’évaporation spontanée. On obtient ainsi le dinitrocymène cristallisé en petites tablettes rhombiques irisées qui fondent a 54°, qui se dissolvent dans l’alcool et l’éther, mais qui sont insolubles dans l’eau. Le dinitrocymène se dépose a l’état huileux de ses dissolutions saturées ; chauffé à l’air, il se décompose avec déflagration et laisse un résidu de charbon.

Dérivés bromes et chlorés, a. Bromure de cymèneCi0Hi»tJr*, ou peuWtre C>°Hi3BrHBr. On obtient ce compose en mettant le cymène en contact avec de l’eau et un léger excès de brome. Lorsque le liquide n’est plus que faiblement coloré, on recueille l’huile formée, on la lave avec une solution alcaline d’abord, avec de l’eau ensuite, et on la dessèche enfin sur du-chlorure de calcium. Ainsi préparé, le bromure de cymène est une huile transparente, incolore, insoluble dans l’etiu, peu soluble dans l’alcool. Abandonné à lui-même, il jaunit en répandant de l’acide bromhydrique. On ne peut pas le distiller sans qu’il se décompose. Distillé avec de la potasse alcoolique, il donne une huile très-semblable au cymène, qui a pour formule C’O1112.

6. Chlorure de cymène CK>rD*Cla ou peut-être C101113C1HC1. Ou le prépare en dirigeant un courant de chlore à travers de l’eau tenant en suspension du cymène, [1 ressemble tout a fait au cymène. L’acide sulfurique fumant le décompose en dégageant de l’acide chlorhydrique. La masse brun rougeâlre qui se produit donne de l’acide eymylsulfureux lorsqu’on l’étend d’eau. Le chlorure de cymène se résinifie lorsqu’on le chauffe avec 1 acétate d’argent (Louguinine, expériences inédites). Lorsqu’on distille à plusieurs reprises le cymène dans un courant de chlore, il Se dégage du gaz acide chlorhydrique et il se produit une huile qui renferme 10,7 pour 100 de chlore, et qui passe a la distillation entre 170° et 230°. Sieveking, à qui est due la connaissance de ce fait, n a pas étudié plus complètement cette huile, qui est certainement un mélange.

CYMETTE s.f. (si-mè-te~ dimin. de cyme). Hort. Rejeton de ehou, qu’on appelle aussi choc de Bruxelles, ti V. chou.

CYMEUX, EUSE adj. {si-meu, eu-ze — rad. cyme). Bot. Qui a ses fleurs disposées en cyme. Il Peu usité.

CYMIDINE s. f. (si-mi-di-ne— rad. cumin). Chim, Alcaloïde qui dérive du cymène.

— Encycl. La même raison qui nous a fait rejeter le nom de cumylamine et conserver celui de cumidine nous oblige h conserver le nom de cymidine, et à rejeter celui de eymylamine. Toutefois comme le radical Cl’1113, qui fonctionne dans ces ulcaloïdes, est probablement le même qui fonctionne aussi dans le thymol, nous préférerions encore au nom de cymidine celui de thymylaiiiine ; mais nous conservons le premier par respect pour l’usage reçu.

L’ammoniaque pourrait échanger l, 2 ou 3 atomes d’hydroyène contre le radical thymyle G’tOHt’ ; de là trois eymidines possibles ; une cymidine primaire C101113H2Az, une cymidine secondaire {Cl’Hi*)*HAz, et une

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cymidine tertiaire (C10HlS}*Az. Une seule de ces trois eymidines est connue : c’est la cymi— ■ dine primaire, plus simplement nommée cymidine.

— I. Préparation. Barlow prépare la cymidine en distillant le nitrocymène avec du fil de fer et de l’acide acétique, jusqu’à ce que le résidu ait la consistance d’une pâte épaisse. On obtient ainsi un produit distillé complexe, dont une partie considérable est insoluble dans l’acide chlorhydrique. De la portion qui se dissout dans cet acide, la potasse précipite la cymidine. Celle-ci, reprise par l’éther, se sépare, lorsqu’on évapore ce dernier, sous la forme d’une huile brune qui ne peut pas être distillée sans s’altérer, si ce n est dans une atmosphère d’hydrogène.

— II. Propriétés, La cymidine est une huile plus légère que l’eau, inodore et sans action sur le papier de tournesol. Elle répand des vapeurs a la température ordinaire et donne lieu à une production de fumées blanches par l’approche d’une bxguette trempée dans l’acide chlorhydrique. Elle bout à 850°, est insoluble dans "l’eau et se dissout facilement duns l’alcool et l’éther. Barlow a préparé le chlorhydrate C«°rH&AzllCl, le chloroiilatinate {GIOH15AzHCI)*PtCi*, le sulfate et l’oxulaie de cymidine.

CYMIND1NÉ, ÉB adj. (si-main-diné). Ornith. Qui ressemble aux cymindis.

— s. m. pi. Tribu de fulconidées, ayant pour type le genre cymindis.

CYMINDIS s. m. (si-muin-diss — duçr. kumittdis, chouette). Ornith. Genre d’oiseaux rapaces, comprenant deux espèces américaines.

— Entom. Genre de coléoptères pentamètbs, de la famille des carabiques.

— Encycl. Ornith. Les cymindis ont le bec grand, presque droit à la buse, à narines presque fermées, semblables à une fente ; les tarses courts et grêles ; les ongles très-aigus. Ce genre est américain. Il a pour type le petit autour de Cayenne, qui est cendré sur la tête, brun rayé de brun foncé sur le manteau, et qui a les pennes noires, le ventre blanc et la queue grise rayée de blanc en dessous, les pieds cendrés.

— Entom. Les cymindis ont pour caractères : tête ovale, peu rétréele en arrière ; dernier article des palpes labiales sécuriforme, plus dilaté dans les mâles ; antennes assez courtes, filiformes ; corselet en cœur ; élytres allongés, aplatis ; articles des tarses presque cylindriques, les articles antérieurs très-iégêreiiient dilatés chez les maies ; crochets des tarses dentelés en dessous, l.eiscymindis sont des insectes de Couleur sombre, de petite taille, d’un brun fauve, passant une grande partie de leur vie sous les pierres ou sous les écorces des arbres. Ils sont répandus sur toute la surface du globe, et l’on en connaît près d’une centaine d’espèces ; lapftis grande partie d’entre elles se rencontrent dans les contrées méridionales de l’Europe ; une seule espèce se trouve près de Paris, c est le cymindis humeratis. Le type est le cymin.dis bisignala du Sénégal.

CYMINDÛDÉE s. t. (si-main-do-dé — rad. cymindis). Kiitom. Genre de coléoptères pentamères, de la famille des carabiques, comprenant une seule espèce, qui habite le Sénégal,

CYMINB s. f. (si-mi-ne). Chim. Syn. de

CVUÉNtt.

CYMINIQUE adj. (si-mi-ni-ke). Chim. Syn.

de CUM1NIQUB.

CYMINOSMA s. m. (si-mi-no-sma — du gr. kuminon, cumin ; osmé, odeur). Bot. Genre d’ambres et d’arbrisseaux aromatiques, de la famille des rutacées, comprenant plusieurs espèces, qui croissent dans l’Asie tropicale,

CYMO s. m. (si-mo). Crust. Genre de décapodes brachyures, comprenant deux espèces.

CYMODÈME s. m. (si-mo-dè-me — du gr. kuma, flot, ondulation ; demas, corps).Entom. Genre d’hémiptères, comprenant une seule espèce, propre à la Sardaigne.

— Crust. Genre de décapodes, dont l’espèce type habite la Méditerranée.

cymodqcee s. f. (si-mo-do-sé — nom mythol.). Crust. Genre de décapodes nageurs, composé de onze espèces.

— Zooph. Genre voisin des sertulaires.

— Bot. Genre de plantes, de la famille des naïadées, renfermant une seule espèce, qui croit dans les étangs et les marais des bords de la Méditerranée.

— Encycl, Zooph. Les eymodocées forment un genre caractérisé par un polypier flexible, phytoïde, à cellules cylindriques, plus ou moins longues, filiformes, portées sur une tige listuleuse, cornée ou cartilagineuse, simple ou ramifiée, et qui, à l’état vivant, est

Îirobablement remplie d une matière animale rrituble, h laquelle aboutissent les nombreux polypes placés à sa surface ; les cellules de la bas» sont annulées, celles du sommet unies

Eour ta plupart et sans cloison intérieure, es eymodocées varient de grandeur ; leur substance est un peu iransparenteNet fragile ; leur couleur, d’un fauve qui passe au rougeâtre ou nu blond vif. Elles adhèrent aux corps solides par une base mince de laquelle sortent les tiges, ou sur laquelle ces tiges rampent et se contournent avant de s’élever. L’espèce la plus connue est la cymodocée ehe-