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sexe, entre les pieds emplumés des pigeons et la membrane qui relie les doigts externes, entre la quantité plus ou moins grande du duvet des oisillons nouvellement éclos et la couleur future de leur plumage, entre les poils et les dents du chien glabre de Turquie ? Les exemples de phénomènes où s’applique la loi de corrélation de croissance sont nombreux ; un des plus frappants est la différence si marquée que l’on observe entre les fleurs extérieures et les fleurs centrales de quelques plantes composées ou ombellifères. M. Darwin ne croit pas que cette différence puisse être expliquée d’une manière satisfaisante par d’autres causes. « Chacun sait, dit-il, la différence qui existe, chez la pâquerette par exempie, entre les fleurons de la circonférence et les (leurs du’centre. Cette différence est souvent accompagnée de l’avortement de quelques-uns des organes floraux. Chez quelques composées, les graines aussi diffèrent en forme et en structure ; et l’ovaire lui-même, avec ses parties accessoires, estdifférent, ainsi que l’a constaté Cassini. Quelques auteurs ont attribué ces différences à la pression, et la forme des graines produites par les fleurons complets de quelques composées semble appuyer cette supposition. Mais, à l’égard de la corolle des ombellifères, le docteur Hooker a constaté que ce n’est nullement chez les espèces où les ombelles sont le plus serrées que lec fleurs du pourtour diffèrent le plus fréquemment de celles du centre. On pourrait penser que le grand développement des pétales extérieurs, en détournant la nourriture destinée à d’autres parties de la même fleur, en cause l’avortement ; mais, chez certaines composées, il y a une différence entre les graines du pourtour et du centre, sans aucune différence entre les corolles... À l’égard des différences qu’on observe dans les capitules ou les ombelles, entre la corolle des fleurs centrales et celle des fleurs extérieures, Spengel a émis l’opinion que les fleurons du pourtour servent a attirer les insectes, dont l’intervention est avantageuse à la fécondation des plantes de ces deux ordres. Une pareille supposition ne me semble pas éloignée de la vraisemblance ; et si une telle particularité de structure est en effet de quelque avantage à ces plantes, l’élection naturelle peut être intervenue pour la rendre permanente. Mais quant aux différences dans la structure interne ou externe des graines, différences qui ne semblent pas toujours en rapport direct avec la différence des fleurs, il me parait impossible qu’elles soient de quelque avantage à ia plante. Cependant, parmi les ombellifères, ces différences sont si apparentes, que les graines sont quelquefois orthospermes dans les fleurs extérieures, et cœlospermes dans les fleurs centrales ; de sorte qu’Augnste-Pyrame de Çandolle a établi sur ces différences les principales subdivisions de l’ordre. Il suit de !k que des modifications de structure, considérées par les classiflcateurs méthodistes comme étant d’une haute valeur, peuvent être entièrement dues aux lois de la corrélation de croissance, sans être, autant du moins que nous en pouvons juger, du plus léger service à l’espèce. •

Toutefois on doit, selon l’éminent naturaliste que nous venons de citer, se montrer scrupuleux dans l’application de cette loi mystérieuse de corrélation de croissance. Souvent, en effet, on peut être tenté de lui rapporter certaines modifications que l’animal ou la plante a simplement héritées de ses ancêtres. Il peut arriver, par exemple, qu’un individu transmette à ses descendants une certaine particularité qui deviendra constante par voie d’élection naturelle. Après quelques milliers de générations une nouvelle particularité, tout à fait indépendante de la première, deviendra à son tour 1 apanage de cette race. On aurait tort en ce cas de chercher une certaine corrélation entre les deux particularités, qui sont en réalité entièrement étrangères l’une a l’autre. Ainsi M. Alphonse de Çandolle a remarqué qu’on ne trouve jamais de semences ailées dans un fruit indéhiscent. M. Darwin montre qu’il n’y a sans doute pas là de corrélation de croissance. En effet, si les semences ailées ont été formées par voie d’élection naturelle, elles ne pouvaient évidemment se former que dans les fruits déhiscents.

Compensation et économie de croissance. Le principe de la compensation de croissance ou du balancement des organes a été introduit dans la philosophie zoologique par Goethe et Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, dans la philosophie botanique par Pyrame de Çandolle. Réuni au principe des connexions, il constitue la grande théorie dite des analogues. Le principe de la compensation de croissance est le complément du principe de connexion ; tandis que celui-ci, s attachant à ce qu’il y a de plus fixe et de plus constant dans les organes, montre l’unité conservée au milieu de toutes les diversités apparentes, celui-là, s’appliquant à ces diversités elles-mêmes, nous révèle, sinon leurs causes, du moins leurs relations de coexistence. Voici en quelstermes Goethe a exposé le principe de a compensation ou du balancement de croissance : « En considérant avec la notion d’un type, ne fût-il qu’ébauché, les animaux supérieurs appelés mammifères, on trouve que la nature est circonscrite dans son pouvoir créateur, quoique les variétés de forme soient à l’infini a cause du grand nombre des parties et de

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leur extrême modiftcabilité. Si nous examinons attentivement un animal, nous verrons que la diversité des formes qui le caractérisent provient uniquement de ce que l’une de ses parties devient prédominante sur l’autre. Ainsi, dans la girafe, le cou et les extrémités sont favorisés aux dépens du corps, tandis que Je contraire a lieu dans la taupe. Il existe donc une loi en vertu de laquelle une partie ne saurait augmenter de volume qu’aux dépens d’une autre, et vice versa. Telles sont les barrières dans l’enceinte desquelles la force plastique se joue de la manière la plus bizarre et la plus arbitraire sans pouvoir jamais les dépasser ; cette force plastique règne en souveraine dans ces limites, peu étendues, mais suffisantes à son développement. Le total général au budget de la nature est fixé ; mais eile est libre d’affecter les sommes partielles a. telle dépense qu’il lui plaît. Pour dépenser d’un côté, elle est forcée d’économiser de l’autre... Pour rendre palpable en quelque sorte l’idée de la balance parfaite qui existe entre les additions et les soustractions de la nature, nous rapporterons quelques exemples. Les serpents occupent une place très-élevée parmi les êtres organisés : ils ont uno tête distincte, munie d’un organe appendiculaire parfait, c’est-à-dire d’une mâchoire réunie sur la ligne médiane ; mais leur corps se prolonge pour ainsi dire à l’infini, parce qu’il n’y a ni matière ni force employée par les organes accessoires. Du moment que ceux-ci apparaissent dans le lézard, qui n’a que des jambes et des bras très-courts, ce prolongement indéfini du tronc s’arrête, et le corps se raccourcit. Le développement des membres postérieurs de la grenouille réduit son corps à une longueur proportionnelle très-petite, et celui du crapaud difforme s’élargit en vertu de la même loi. ■

M. ; barwin pense que les cas de compensation de croissance ordinairement cités peuvent être ramenés à une loi plus générale qu’il appelle loi à’économie de croissance., et qu’il formule de la manière suivante : ■ L’élection naturelle essaye continuellement d’économiser sur chaque partie de l’organisation. Lorsque, sous des conditions de vie changeantes, un organe autrefois utile devient d’une moins grande utilité, l’élection naturelle s’empare des tendances de résorption, si légères qu’elles soient, qu’il manifeste, parce qu’il doit être avantageux à chaque individu de l’espèce de ne plus perdre autant de forces nutritives à construire un organe inutile. »Ainsi, selon le naturaliste anglais, l’élection naturelle réussira toujours dans la longue suite des temps à réduire et à épargner tout organe, ou toute partie d’organe, aussitôt qu’il aura cessé d’être nécessaire ou utile, sans que pour cela d’autres parties ou organes se développent en un degré correspondant, si ce développement est sans aucune utilité. Réciproquement, l’élection naturelle peut fort

bien développer considérablement un organe quelconque, sans nécessiter en compensation la réduction de quelque autre partie de l’organisme.

CROISSANT S. m. (kroi-san — rad. Croitre). Astr. Temps qui s’écoule de la nouvelle à la pleine lune, et pendant lequel la partie éclairée, visible pour nous, croit d’une manière continue : La lune est à son croissant. !l Forme apparente de la lune, lorsqu’elle nous présente moins de la moitié de son hémisphère éclairé : Les yeux attachés au ciel, oùle croissant de l’a lune errait dans les nuages, je réfléchissais sur ma destinée. (Chateaub.) tl Chacun des quartiers de la lune :

Au front des cieux le troisième croissant Arrondissait Bon disque palissant.

Millevoye.

Il Chacun des jours d’une lunaison : Au dixième croissant de la lune nouvelle, On peut du fier taureau dompter le front rebelle.

Delille.

— Par anal. Objet ayant la forme du croissant de la lune : Des cornes courbées en croissant. Memmo, ambassadeur des arts à Florence, se croyait aussi noble que les Strozzi, dont les armes sont ornées de trois croissants d’or. (Mèry.)

— Par plaisant. Cornes dont on est convenu d’affubler les époux trahis : Jl porte le croissant. Il io^er au croissant, Appartenir à la classe des maris trompés :

Son ascendant

Toujours l’entraîne à loger au croissant.

Leroux.

— Hist. Armes et étendard de l’empire turc, parce qu’ils sont décorés d’un croissant : Arborer le croissant. On croyait déjà voir les temples changés en mosquées, le croissant arboré où la croix était adorée. (Boss.)

’ Du prophète imposteur les tribus insolentes Arboraient te croissant sur vingt cités tremblantes.

Aknault.

Il Empire turc : Le croissant a vaincu. Ils humilièrent le croissant. C’est Coron ; le croissant en dépeupla l’enceinte ; Le Turc y règne en paix au milieu des tombeaux. C. Délavions.

Ordres du Croissant, Ordres de chevalerie fondés par Charles et René d’Anjou, il Autre ordre fondé par Sélim III en 1799 : II a mérité que le Grand Seigneur le décorât de l’ordre du Croissant. (Dupin.)

— Blas. Figure de croissant. U Croissant

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montant, Celui dont les pointes sont tournées vers le chef ou partie supérieure de l’écu, ce qui est le cas le plus ordinaire. Il Croissant renversé ou versé, Celui dont les pointes sont tournées vers la partie inférieure de l’écu. li Croissant tourné ou couché, Celui dont les pointes regardent le flanc dextre. Il Croissant couché-contourné, Celui dont les pointes sont dirigées vers le flanc sénestre.

— Mar. Massif de bois dur établi a l’arrière des affûts, et servant au pointage des canons.

Il Sorte de grosse tringle courbée en demicercle qui supporte la mâchoire du gui en arrière du mât d’artimon, il Chacune des diverses tringles destinées à détourner les eaux le long du bord, au-dessus de chaque sabord.

Il Nom donné à diverses autres tringles courbées. Il Arc de cercle décrit par la barre du gouvernail.

— Fortif. Sorte d’ouvrage de défense.

— Techn. Pièce de métal analogue à un crochet de portemanteau, mais placée horizontalement, soit pour retenir les divers ustensiles du feu sous une cheminée, soit pour servir comme d’embrasse à un rideau. 1 ! Evidement dans une platine de serrurerie. Il Outil dont les forgerons se servent pour parer les congés des pièces cylindriques, et qui consiste en une pièce plate, à couteau émoussé et cintré intérieurement, dont la forme varie avec celle de la pièce. Il Petit pain dont la forme est celle d’un croissant : Les croissants se font avec de la farine de première qualité travaillée avec une eau qui contient des œufs battus.

— Comm. Papier dont le filigrane porte trois croissants.

— Mus. Chacune des ouvertures semi-circulaires pratiquées dans une tuble d’harmonie.

— Art vétér. Tumeur en forme de croissant qui se produit sur la sole, et qui est causée par la fourbure chronique : Le croissant guérit rarement.

— Arboric. Instrument à fer recourbé et tranchant, placé au bout d’un long manche : Le croissant est employé pour la toute et l’élagage des arbres de haut jet, et aussi pour la toute des haies vives. (A. Du Breuil.)

— Bot. Nom vulgaire de plusieurs champignons.

— Ichthyol. Nom donné à un poisson du genre labre et à un autre du genre tétroclori.

— Encycl. Hist. Le croissant est un ornement qui tire sa forme et son nom de la première phase de la lune. Les anciens en décoraient le front d’Astarté, la Vénus syrienne, et de Phébé ou Diane, sœur du Soleil. Les daines romaines l’entrelaçaient dans leur chevelure. De toute antiquité, il avait été le symbole de Byzanee, comme l’attestent de nombreuses médailles. Maîtres de Constantinople, les Turcs le conservèrent, peut-être comme emblème de leur empire naissant, et ils en décorèrent leurs enseignes militaires, le pavillon de leurs flottes et les minarets de leurs mosquées.

« Deux ordres du Croissant furent créés, l’un au xmc siècle, l’autre au xvo siècle, par deux princes de la maison d’Anjou.’Le premier fut institué à Messine, en 1268, par Charles d’Anjou, frère de saint Lojis, en mémoire de la victoire qu’il venait de remporter à Tagliacozzo sur Conradin, son compétiteur au royaume de Naples. Cet ordre dut son nom à un croissant d’or qui ornait le collier et qui était entouré de la devise : Donec impleat orbem (jusqu’à ce qu’il remplisse l’univers), laquelle faisait allusion aux projets ambitieux de soc fondateur. Il eut une très-courte existence.

Le second ordre du Croissant fut établi à Angers, en 1448, par René d’Anjou, duc de Lorraine, comte de Provence et roi de Naples. Il dut également son nom à la forme de ses insignes ; mais ceux-ci n’avaient plus la même signification. Ils étaient accompagnés de la devise : Los en croissant, qui en fixait le sens, et qui apprenait « que tous les nobles cueurs, doibvent de jour en jour accroistre et augmenter leur bienfaire, tant en courtoisie et débonnaireté que en vaillance et glorieux faicts d’armes. » Cette institution disparut avec la maison d’Anjou.

Dans les temps modernes, on a donné le nom d’ordre du Croissant à une espèce de décoration créée, en 1799, par Sélim III, empereur des Turcs, et qui consistait en un médaillon portant au centre le chiffre du padisoluih et entouré d’une garniture de diamants. Cette décoration fut supprimée en 1831 par Mahmoud II, qui établit, pour la remplacer, le Nicham ifftihar. L’amiral Nelson fut le premier chevalier de l’ordre du Croissant.

— Blas. Dans les armoiries, le croissant est considéré par quelques héraldistes, le P. de Varennes en particulier, comme l’un des plus nobles symboles dont on puisse charger un écu, quoique l’usage en soit très-répandu, en France surtout. Quelques croisés adoptèrent ce signe en mémoire de leurs exploits pendantles croisades. Voici les armes des familles qui portent un croissant sur leur écu : Kcraugnr, en Bretagne : d’azur, à un croissant d’or.

— Moutnigu, en Franche-Comté : de gueules, au croissant d’argent. — Mauny-Miniac : d’urgent, au croissant de gueules. — Gourinnli de Paasac, en Bretagne : de gueules, à un croissant d’argent. — Mordellea, en Bretagne : de gueules, a un croissant d’or. — Le Vicomte,

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en Bretagne : d’azur, à un croissant d’or.-Gui» ; , en Bretagne : d’azur, à un croissant d’or. — Bourgeois, en Normandie : d’hermines, au croissant de gueules. — Gnr.aler de Lu Vaquerie : d’argent, au croissant de gueules.

— Paiiicblirau, en Bretagne : de vair, au croissant de gueules. — Maure, en Bretagne : de gueules, au croissant de vair. — Gaze, en Bourgogne : de gueules, au croissant d’uryent, accompagné de sept billettes en orle du même.

— Bociian, en Bourgogne : d’azur, au croissant d’or, abaissé sous une étoile du même.

— Ango, en Poitou : d’azur, au croissant d’urgent, surmonté d’une étoile d’or. — Jaunis, en Bourgogne : d’azur, au croissant d’argent, surmonté d’une flamme d’or. — Meamea, en Guyenne ; écartelè, au 1er d’or, au croissant de sable ; aux 2 et 3 d’argent, à deux lions léopardés de gueules posés l’un sur l’autre ; au 4 d’or, k une étoile de sable, au chef de gueules et en pointe, coupé et onde d’azur.-Lcnrani, en Normandie : d’azur, au croissant d’or, à un lambel d’argent. — Lenirio, en Normandie : de gueules, au croissant d’or, a un lambel d’argent. — Jouffrcy, en Dauphiné : d’azur, au croissant montant d’argent, au chef d’or, chargé de trois étoiles de sable. — Andcjor : d’argent, à un croissant de gueules, au chef d’azur, chargé de trois étoiles en fasce d’or. — Allorgi, en Normandie : d’or, au croissant d’azur, au chef de sable, chargé d’une étoile du champ. — JUenc, en Provence : d’azur, au croissant d’argent, parsemé de cinq hermines, au chef cousu de gueules, chargé de cinq étoiles d’or. — Jaunmi, en Provence : d’azur, au croissant d’argent, au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d’or. — Ailamani, en Lorraine : de gueules, au croissant d’argent, au chef du même, chargé d’un lambel de trois pièces d’azur. — Varin : d’or, au croissant de gueules et au chef d’azur, chargé de trois étoiles d’or. — Tillia, dans le comtat Venaissin : d’azur, au croissant d’argent, et au chef du même, chargé de trois croix potencées de sable. — La Cbaaaagne, en l’Ile-de-France : d’azur au croissant d’argent, au chef cousu de gueules, chargé de deux étoiles d’or. — Pereiire, en Berry : d’azur, au croissant montant d’argent, au chef d’or, chargé de trois tourteaux de gueules.-Du Boia, en Normandie : d’azur, au croissant d’argent, abaissé sous deux étoiles du même.

— Lealiltory, alias Leablldry, en Bretagne : d’azur, à un croissa ?it d’argent, accompHgné de trois besants du même, deux en chef et un en pointe. — Balle, en Dauphiné : d’or, à un croissant d’azur, accompagné de trois roses de gueules. — Honnoi, en Normandie : de gueules, au croissant d’argent, accompagné de trois étoiles d’or. — Fom, en Normandie : d’argent, an croissant de gueules, accompagné de trois merlettes de sable. — Ckeane, en Normandie : d’azur, au croissant d’argent, accompagné de trois molettes d’éperon, alias de trois étoiles d’or. — Trac, en Champagne : d’azur, au croissant d’argent, surmonté d’une étoile d’or, accompagné de trois palmes du même.— Kelnmercn, en Bretagne : d’argent, au croissant montant de gueules, surmonté d’un écu d’or, à trois tourteaux de gueules.

— Vay, en Bretagne : de gueules, au croissant d’hermine, surmonté d’une croisette d’argent.

— Aaaalène La Gardeiie, en Dauphiné : d’azur, au croissant d’argent, surmonté d’une étoile ou comète k sept rais, le plus long aboutissant au centre du croissant. — Gourmom, en Normandie : d’argent, au croissant de sable, au chef de gueules, chargé de trois roses d’or.

— Fevre, en Normandie : d’azur, au croissant d’argent mantelé d’or, chargé de deux ombres de soleil de gueules. — Bcrcenr, en Normandie : d’azur, au croissant d’argent, abaissé sous une fleur de lis d’or. — Le Blanc, en Provence : écartelè, aux 1" et 4 d’azur, au croissant d’argent, surmonté d’une massue du même, accostée de deux palmes d’or ; aux 2 et 3 de sinople à la bande d’argent. — BolEiéan, en Forez : de gueules, au croissant d’argent, au chef d’or. — Marion, en Nivernais : d’azur, au croissant d’argent, surmonté d’une étoile d’or. — Lange, en Nivernais et Lyonnais : d’azur, au croissant d’argent, surmonté d’une étoile du même. — Cnovoir, en Bretagne : de gueules, au croissant d’argent, surmonté de trois macles de même. — Sorijoy, en Lorraine : d’azur, au croissant d’argent, surmonté d’une étoile du même. — Vauchnuaaade, en Auvergne : d’azur, à un croissant et une étoile d’argent en pal. — Ancel, en l’Ilede-France : d’azur, au croissant d’argent, surmonté d’une étoile du même- — Cadoule, en Languedoc : de gueules, au croissant renversé d’argent en chef et une étoile d’or en pointe,

— Leaplnay, en Bretagne : d’argent, au croîs sant de gueules, accompagné de six billettes de sable. — Bueil, en Touraine : d’azur, au croissant d’argent, accompagné de six croix recroisettées au pied fiché d’or : trois en chef, trois en pointe. — Tertre, en Normandie : d’azur, au croissant d’or, soutenant deux colombes, et surmonté de trois étoiles, le tout du même. — Hemery, en Normandie : de sable, au croissant d’or, posé au point d’honneur et accompagné de cinq croissants du même. — Cauchaiz, en Normandie : d’azur, au croissant d’or, accompagné de six étoiles du même. — lîmery, en Normandie : de sable, au croissant d’or, accompagné de cinq molettes d’éperon du même : deux en chef, deux en flanc et une en pointe. — Courioïa, en Normandie : d’argent, au croissant de gueules, surmonté de cinq mouchetures de sable.-