Rovère, marquis de Fonvielle (Bouches-duRhône).
Roy (Seine-et-Oise).
Royer (Ain).
Ruamps, cultivateur (Charente-Inférieure).
Ruault, bénédictin, puis curé d’Yvetot (Seine-Inférieure).
Rudel, avocat (Puy-de-Dôme).
Ruelle (Indre-et-Loire).
Ruhl, administrateur du dép. du Bas-Rhin.
Saint-Just (Aisne).
Saint-Martin, avocat (Ardèche).
Saint-Martin Valogne (Aveyron).
Saint-Prix (Ardèche).
Saladin, avocat à Amiens (Somme).
Salicetti (Corse).
Sallengros, homme de loi à Maubeuge (Nord).
Sallèles, procureur à Cahors (Lot).
Salles, médecin à Vézelise (Meurthe).
Salmon de Mézières (Sarthe).
Saurine, abbé, ex-constituant (Landes).
Sautereau, homme de loi (Nièvre).
Sautaira de Montélimart (Drôme).
Sauvé (Gervais), marchand d’ardoises à Dôle (Manche).
Savary (Eure).
Savary (Orne).
Savornin (Marc-Antoine), Basses-Alpes.
Scellier, marchand de drap à Amiens (Somme).
Seconds, homme de lettres (Aveyron).
Seguin (Doubs).
Sénadon (Basses-Pyrénées).
Sergent, graveur en taille-douce (Paris).
Serres (Hautes-Alpes).
Serres (Île de France).
Serveau (Mayenne),
Servière (Lozère).
Servonat (Isère).
Sévestre (Achille), Ille-et-Vilaine.
Siblot, médecin (Haute-Saône).
Sieyès, chanoine et vicaire général de l’évêque de Chartres, ex-constituant (Sarthe).
Sillery (Alex. Brulard de Gondis), Somme.
Simon, vicaire général de l’évêque de Strasbourg (Bas-Rhin).
Soloniac, avocat (Tarn).
Soubrany, officier au régiment de Royal-Dragons (Puy-de-Dôme).
Souhait (Julien), Vosges.
Soulignac (Haute-Vienne).
Taillefer, médecin (Dordogne).
Tallien (Seine-et-Oise).
Talot (Maine-et-Loire).
Tavaud (Calvados).
Tavernel (Gard).
Tellier, avocat du roi à Melun, ex-constituant (Seine-et-Marne).
Terral (Tarn).
Texier-Mortegonte (Creuse).
Thabaud (Indre).
Thibaudeau, avocat à Poitiers (Vienne).
Thibault, curé, ex-constituant, évêque constitutionnel du Cantal.
Thirion (Moselle).
Thirriet (Ardennes).
Thomas (Orne).
Thomas (Paris).
Thuriot La Rosière, avocat (Marne).
Tocquot, cultivateur (Meuse).
Topsent (Eure).
Toulouse (Ardèche).
Tournier (Aude).
Tréhouart ([Ile-et-Vilaine).
Treilhard, avocat, ex-constituant (Seine-et-Oise).
Triboulai (Tarn).
Trullard, ingénieur (Côte-rd’Or).
Turreau-Linières (Yonne).
Vadier (Ariége).
Valdruche (Haute-Marne).
Vallée (Eure).
Vardon (Calvados).
Varlet, lieutenant-colonel du génie (Pas-de-Calais).
Vasseur (Somme)
Vaucher (Denis), Jura.
Veau (Indre-et-Loire).
Venaille (Loir-et-Cher).
Vénard (Seine-et-Oise).
Verdollin (Basses-Alpes).
Vergniaud, avocat à Bordeaux. (Gironde).
Vermon (Ardennes).
Vernery, avocat (Doubs).
Vernier, avocat à Lons-le-Saunier (Jura).
Vidal (Basses-Pyrénées).
Vidalin, imprimeur-libraire à Moulins (Allier).
Vidalot, avocat et juge à Valence (Lot-et-Garonne).
Viennet (Hérault).
Vigneron, procureur-syndic du département de la Haute-Saône.
Villars, év. constitutionnel de Laval (Mayenne).
Villers (Loire-Inférieure).
Villetard (Yonne).
Villette (Charles), poète (Oise).
Vincent (Seine-Inférieure).
Vinet (Charente-Inférieure).
Viquy (Seine-et-Marne).
Vitet, médecin (Rhône-et-Loire).
Voulland (Henri), avocat, ex-constituant (Gard).
Waudelincourt, principal au collège de Verdun (Haute-Marne).
Yger, avocat à Cany (Seine-Inférieure). Ysabeau, oratorien (Indre-et-Loire). Yzarn, dit Valady (Aveyron).
Zangiacomi fils (Meurthe).
Convention et le Directoire (MÉMOIRES SUR LA), par A.-C. Thibaudeau (Paris, 1824 ; 2 vol. in-8°) font partie de la collection des Mémoires sur la Révolution, publiés par les frères Baudouin.
Thibaudeau avait été, comme on le sait, membre de la Convention et du conseil des Cinq-Cents, et il joua un rôle assez brillant pendant la réaction thermidorienne, comme un des principaux orateurs de la majorité. Ses mémoires ne sont pas, à proprement parler, une histoire de la Convention et du Directoire, mais bien plutôt des souvenirs, un résumé rapide et un peu décousu, fait au point de vue thermidorien. L’auteur a donné surtout des développements à la période pendant laquelle son rôle, à lui, s’est agrandi, sacrifiant presque complètement celle qui précède le 9 thermidor, et qui cependant est remplie des plus grands événements. Il l’esquisse à grands traits, en 80 pages, comme si ce temps n’était qu’une préparation à la décadence thermidorienne. Les souvenirs personnels tiennent une assez large place dans cet ouvrage qui, d’ailleurs, est intéressant, utile à consulter, malgré son insuffisance et ses nombreuses erreurs. Thibaudeau a joint à la narration, à la suite de chacun des deux volumes, un choix de ses discours et rapports dans les deux Assemblées. Il a écrit aussi une Histoire du Consulat et de l’Empire, qui contient quelques renseignements intéressants.
Convention nationale (HISTOIRE DE LA), par M. de Barante (1851-53 ; 6 vol. in-8°). Cet
ouvrage est une sorte de pamphlet de circonstance.
Hâtons-nous d’expliquer et de justifier
cette proposition, qui pourrait sembler paradoxale.
Au lendemain de la révolution de 1848,
un certain nombre d’hommes des régimes
précédents, qui ne voyaient qu’avec un amer
dépit l’établissement de la démocratie, déversèrent
leurs rancunes en des ouvrages dont
la plupart sont oubliés déjà, mais qui n’en
avaient pas moins pour objet de faire détester
le présent, sous couleur d’étudier le passé.
C’est dans cet esprit que Lerminier écrivit
ses Institutions de la Grèce antique ; c’est sous
l’empire du même sentiment que l’historien
des ducs de Bourgogne entreprit l’histoire de
la grande assemblée révolutionnaire ; et c’est
en constatant ce fait que l’on peut dire, sans
trop d’exagération, que ce livre fut une œuvre
de circonstance et de parti pris.
Dans son histoire des ducs de Bourgogne, l’auteur avait appliqué la devise empruntée à Quintilien : Scribitur ad narrandum, non ad probandum. Ici, comme on l’a déjà fait remarquer à l’article Barante, il écrit non-seulement pour raconter, mais surtout pour prouver, pour prouver contre la démocratie et la Révolution.
On sent ce que doit être un ouvrage entrepris sous l’empire de cette préoccupation exclusive : un livre de parti, un réquisitoire, et, comme nous le disions en commençant, un véritable pamphlet. Ancien fonctionnaire de tous les régimes, né dans cette classe que la toge avait anoblie, et qui était comme la pépinière où se cultivaient les sujets destinés aux fonctions publiques, ayant endossé, jeune encore, l’habit brodé, qu’il conserva fidèlement sous tous les gouvernements et qui ne tomba de ses épaules qu’à la révolution de Février, rejeté décidément à cette époque sur la rive, comme une épave des temps anciens, l’ingénieux historien des ducs de Bourgogne était l’homme le moins propre à l’étude de la grande période révolutionnaire. Peintre souvent heureux des scènes du moyen âge, il était au-dessous d’une telle histoire, dont le sens lui échappe absolument et sous laquelle il demeure comme écrasé. Il l’a racontée sans la comprendre, pour ainsi dire, et ses récits, d’ailleurs ennuyeux et pesants, fourmillent d’erreurs, de contre-sens et de non-sens. Ce sont, en un mot, des thèses où l’esprit du passé exhale son arriéré de rancunes ; c’est histoire de la Révolution, telle à peu près qu’on la racontait sous la Restauration dans les petits salons de M. de Féletz, et dont la formule peut être ainsi résumée : négation du droit, altération des faits, diffamation des hommes.
Il est entendu qu’ici nous n’accusons nullement l’intention, mais les préjugés de race et d’éducation, en un mot ces infirmités acquises dont il est si difficile de guérir.
Quant au style et à la méthode, il ne nous semble pas excessif de classer l’Histoire de la Convention parmi les plus pâles compilations que l’esprit de réaction ait inspirées aux Épiménides de notre temps.
Nous n’avons pas à analyser cet ouvrage dans ses détails ; les faits sont suffisamment connus. Après avoir jeté un coup d’œil sur l’Assemblée législative, l’auteur entre en matière par des récits détaillés du 20 juin, du 10 août et des journées de septembre. Viennent ensuite les luttes de la Gironde et de la Montagne, le procès du roi, la révolution du 31 mai, grandes tragédies qui forment la première période de la Convention. La seconde phase, qui s’étend jusqu’au 9 thermidor, n’est pas moins remplie d’événements mémorables ; la dernière enfin, qui se prolonge jusqu’à la mise en vigueur de la Constitution de l’an III et à l’installation du Directoire, comprend la réaction thermidorienne et les derniers travaux de la Convention.
M. de Barante a inséré dans son récit de longs fragments de discours, des exposés étendus des principales discussions, des rapports, témoignages, pièces justificatives, etc. ; et c’est encore, après tout, cette partie qui donne quelque-intérêt à l’ouvrage. Et encore préférera-t-on toujours pour les recherches la partie correspondante de l’Histoire parlementaire de la Révolution, car le travail de M. de Barante manque de précision, de clarté, pèche par la division des chapitres, qui ne sont pas assez multipliés, et laisse trop souvent le lecteur dans l’incertitude sur les petites dates, qui ne sont pas plus indifférentes que celles des grands événements, quand il s’agit d’une histoire comme celle de la Révolution. Ceci est un détail, sans doute ; mais l’ensemble ne rachète pas ces imperfections secondaires. Il suffira de dire que le systématique historien n’accorde rien à la grande Assemblée ; non-seulement il oublie trop souvent ses créations impérissables, mais encore il méconnaît son rôle dans l’œuvre de la défense nationale, il conteste l’efficacité des énergiques mesures de défense prises par elle, il présente les mesures qu’elle adopta comme des obstacles plutôt que comme un secours utile pour les armées de la République. Les plus violents ennemis de la Révolution n’ont jamais poussé aussi loin l’aveuglement et la passion.
Convention nationale (HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA), par M. Maron, (1860). Ce n’est pas
l’histoire des genres littéraires, de la poésie,
du roman, des œuvres d’imagination sous le
règne de la Convention ; c’est l’histoire de
cette terrible souveraine elle-même, considérée
dans ses rapports avec les lettres ; c’est
la Convention parlant, écrivant, car elle a
une autre voix que celle du canon et elle
écrit autrement qu’avec du sang ; c’est la
Convention discutant ses principes, ses dogmes,
ayant pour écho la voix de cent clubs
et les déclamations de cent journaux. La Convention
a ainsi une double littérature qui lui est
propre, littérature parlée, littérature écrite,
et c’est sous ce point de vue intéressant et
animé que M. Maron a écrit l’histoire d’une
assemblée politique dont les actes sont plus
connus que les paroles et dont l’influence littéraire
se perd dans les destinées révolutionnaires.
Les girondins ont naturellement une
grande place dans la littérature oratoire de la
Convention. Ce sont les vrais et presque les
seuls orateurs de l’époque. Nous les voyons
so»s la pression des violences du dehors, mal
soutenus en dedans par des hommes honnêtes,
mais faibles, « qui les estiment, les applaudissent,
mais ne les suivent pas, » s’épuiser
en efforts d’éloquence, grands, nobles, parfois sublimes, mais toujours impuissants :
« Il est temps, s’écrie Kersaint, d’élever des
échafauds pour les assassins ! » Cette exclamation :
Il est temps ! reviendra à tout moment
dans la bouche des girondins : « Il est
temps, dit Gensonné, que les divisions cessent.
« « Il est temps, redit Louvet, de savoir
s’il existe une faction. » * Il est temps, répète
Gensonné, de signaler cette faction "à la nation
entière. » « Il est temps, reprend Barbaroux,
que l’autorité municipale s’abaisse devant
l’autorité nationale. » Exclamations stériles
qui n’aboutiront qu’à de vains ordres du
jour. Si les girondins ne sont que des orateurs,
ne nou3 en étonnons pas ; l’éloquence est leur
seule arme et leur seule force ; insultés, ils ne
peuvent se venger que par l’ironie ; attaqués,
ils ne peuvent se défendre que par l’invective ;
menacés, ils ne peuvent répondre que
par l’indignation. Ces trois figures reviendront
toujours dans leurs discours ; aussi leur éloquence
sera-t-elle plus passionnée que politique ;
elle abondera en expressions vives, en
images, en apostrophes où se refléteront tour
à tour l’irritation, la colère, la tristesse, le
désespoir d’hommes à la tête d’une armée qui
ne les pousse en avant que pour s’enfuir et
ne les encourage que pour les abandonner. »
Chez les montagnards la parole a un tout
autre caractère ; elle révèle moins d’effort et
elle est plus terrible. Sûrs de l’appui des masses
frémissantes, les orateurs les plus secondaires
parlent avec une impérieuse autorité.
Ils sentent qu’ils s’appellent Légion. Ils abordent
résolument les questions ; ils les tranchent,
Ils parlent au nom du peuple qui est
derrière eux, à leurs ordres, et qui a pour argument
irrésistible deux cent mille piques.
Deux orateurs de la Montagne néanmoins se
donnent beaucoup de mal pour relever la raison
du plus fort par la force de la raison : ce
sont Robespierre et Saint-Just, que M. Maron
qualifie avec justesse ■ des écrivains plutôt
que des orateurs. » Il fait du premier une
étude complète et proportionnée à la grande
place que prit dans les séances de la Convention
le terrible président du comité de Salut
public. Dans toutes ses appréciations, M. Maron
ne s’arrête pas seulement à la forme oratoire
des idées qui se produisent dans la Convention,
il entre dans la discussion des théories
émises, spécialement sur l’instruction
publique et sur les questions économiques. Le
journalisme politique est étudié à fond et soutenu
ou refuté selon que l’auteur approuve
ou désapprouve son attitude. Mais M. Maron
ne réduit pas seulement au journalisme la littérature
écrite sous la Convention, il étudie les
philosophes de ces temps agités, les AnacharsisCloots,
lesCondorcet, les Saint-Martin, etc. ;
il montre l’influence du régime politique sur
les œuvres d’imagination, la comédie, la tragédie,
l’ode, la chanson. Il n’a pas non plus
oublié les fondations scientifiques et littéraires,
CÔNV*
l’École polytechnique, l’École normale ; il nous fait assister aux premiers cours et nous fait connaître les ’professeurs et les élèves. En un mot, M. Maron n’a rien négligé pour que son Histoire de la littérature sous la Convention fût un tableau complet dt la littérature sous la Révolution. Mérite bien rare, il tient plus que son titre ne promettait.
Convention du 23 avril 1814. V. PARIS (traité de).
Convention militaire du 3 juillet 1815, acte de triste mémoire, qui livrait Paris aux Prussiens et aux Anglais après la bataille de Waterloo.
100,000 soldats cependant pouvaient
défendre la capitale ; ils étaient là, frémissant
de honte et de colère, ne demandant
qu’à combattre. Blùcher n’avait pas plus de
50,000 hommes, et Wellington ne s’approchait
de Paris qu’avec une extrême circonspection,
redoutant le désespoir de l’armée française.
Blùcher, k travers ses emportements de soldat,
sut démêler qu’il n’allait pas avoir affaire
aux soldats français, mais à de lâches gouvernants
impatients de vendre leur pays.
Grande leçon, mais méritée, pour tous les
ambitieux et les despotes, pour tous les prétendus
amis de l’ordre qui se croient invincibles
quand ils ont brisé tous les ressorts autour
d’eux, et éteint dans les valets qui les
servent à genoux, sous le titre pompeux de
hauts fonctionnaires, tous les sentiments d’honneur,
de dignité, de désintéressement et de
patriotisme. Les articles de la convention
furent débattus et signés à Saint-Cloud.» Singulière
destinée ! s’écrie Achille de Vaulabelle ;
ce palais, où allait se consommer la
ruine de l’Empire et de la dynastie de Napoléon
avait été le théâtre, quinze ans auparavant,
de ces journées de brumaire qui livrèrent
le pouvoir suprême au général Bonaparte.
» Juste retour des choses d’ici-bas,
dirons-nous à notre tour ; l’homme qui avait
étouffé la liberté trouvait l’expiation de son
crime sur le lieu même où il l’avait commis,
à la façon de ces criminels qu’on exécute devant
la porte de leur maison. Ahl c’est que
le cœur saigne quand on lit une convention
telle que celle qui fut arrêtée le 3 juillet 1815
entre M. Bignon, remplissant les fonctions de
ministre des affaires étrangères ; M. de Bondy,
préfet de la Seine, et le comte Guilleminot,
chef de l’état-major général de.l’armée, d’une
part, et le général Blùcher et le duc de Wellington
de l’autre :
Art. Ie*. Il y aura suspension d’armes entre les urinées alliées commandées par S. A. le prince de Blùcher et S. E. le duc de Wellington, et.l’armée française sous les murs de Taris.
Art. 2. L’armée française se mettra en marche demain pour prendre sa position derrière la Loire. Paris sera entièrement évacué en trois jours, et le mouvement derrière la Loire sera effectué sous huit jours.
Art. 3. L’armée française emportera avec elle tout son matériel, son artillerie de campagne, ses caisses militaires, chevaux et effets de régiments sans exception. Toutes les personnes attachées aux dépôts seront aussi emmenées, ainsi que celles qui appartiennent aux différentes branches de l’administration de l’armée.
Art. 4. Les malades et les blessés, et les officiers de santé qu’il sera nécessaire de laisser avec eux, seront sous la protection spéciale du commandant en chef des armées anglaise et prussienne.
— » Art. 5. Les militaires et employés que l’article précédent concerne auront la liberté, immédiatement après leur guérison, de rejoindre les corps auxquels ils appartiennent.
Art ; 6. Les femmes et enfants de tous les individus appartenant à l’armée française auront la liberté de rester à Paris. Les femmes mariées pourront quitter Paris pour rejoindre l’armée et emporter avec elles leurs propriétés et celles de leurs maris.
Art. 7. Les officiers de la ligne employés avec les fédérés ou avec les tirailleurs de la garde nationale pourront ou rejoindre l’armée ou retourner chez eux ou dans leur pays natal.
Art. 8. Demain 4 juillet, à midi, Saint-Denis, Saint-Ouen, Clichy et Neuilly seront rendus ;
Après-demain 5, à la même heure, Montmartre sera rendu ;
Le troisième jour 6, toutes les barrières seront rendues.
Art. 9. Le service de la ville de Paris continuera d’être fait par la garde nationale et par le corps de la gendarmerie municipale.
Art. 10. Les commandants en chef des armées anglaise et prussienne s’engagent à —respecter et à faire respecter par leurs subordonnés les autorités actuelles aussi longtemps qu’elles existeront.
Art. 11. Les propriétés publiques, à l’exception de celles qui ont rapport à la guerre, soit qu’elles appartiennent au gouvernement ou qu’elles dépendent des autorités municipales, seront respectées, et les puissances alliées n’interviendront en aucune manière dans leur administration et direction.
Art, 12. Les personnes et propriétés individuelles seront également respectées. Les habitants, et en général tous les individus qui seront dans la ville, continueront de jouir de leurs droits et libertés, sans être recherchés, soit en raison des emplois qu’ils occupent ou ont occupés, ou de leur conduite ou opinions politiques.
u Ait, 13. Les troupes étrangères ne met»