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COLT

cra h des œuvres de bienfaisance la plus grande jmrtie H’ur.c immense fortune qu’il avait acquise dans le commerce ; fonda diins sa ville natale des hospices et des écoles, et dota richement plusieurs établissements du même genre dans différentes cités. Chaque année, on prononce son oraison funèbre dans une église de Bristol, où on lui a élevé une statue.

COLT (Samuel), inventeur américain, né à Hartford en 1S14, dans le Connecticut, mort en 1862. Il s’est rendu célèbre dans les deux inondes par l’invention du pistolet revolver, dont il eut la première idée dès 1S29. Voulant exploiter son invention, il créa, en 1835, une fabrique d’armes de ce genre ; mais ses efforts ne furent couronnés d’aucun succès. Le colonel Coït imagina ensuite une tortue explosive sous-marine, dont il a été fait usage dans la récente guerre d’Amérique ; puis il établit une petite ligne télégraphique de New-York à Montauk, mais sans obtenir les résultats qu’il espérait. Il reprit alors, k Hartford, sa fabrication de revolvers, mais cette fois avec un tel succès, qu’il réalisa promptement une fortune évaluée k 15 millions de francs. Le revolver, imité ou perfectionné, est aujourd’hui une arme de réserve indispensable à l’officier en campagne.

COLTAR s, m. (kol-tar). Mot employé par corruption pour coaltar, dans quelques contrées de la France.

COLTARER v. a. ou tr. (kol-ta-ré^. Mot employé par corruption pour coaltarer.

COLTELLINI (Agostino), poëte italien, né à Florence en 1613, mort en 1G93. Il fit ses études de droit, entra dans le barreau, réunit autour de lut des jeunes gens qui venaient s’exercer a la poésie et à l’éloquence, et fonda la célèbre Académie des Apntisti (lG3l), qui, après la mort du fondateur, reçut des règlements particuliers, et fut placée, par Le grand-duc Cosme m, dans l’université de Florence. Coltellini publia des poésies dans le genre badin, sous le titre à& :Iîime piacevole (1640) ; puis donna Endecasillabi /"ïdciixiaM^Florence, 1041), et Mantissa Fidenziana (1609), écrits dans le style pédantesque, alors à la mode. Il était membre de l’Académie de la Crusca.

COLTELLINI (Céleste), célèbre cantatrice italienne, née à Livourne en 1764. Elle débuta à Naplesen 1781, et l’empereur Joseph II, qui l’entendit en cette ville, lors de son voyage en Italie, fut tellement émerveillé de cette voix fraîche et passionnée, qu’il la fit immédiatement engager pour Vienne à des appointements très-élevés. Après son séjour à Vienne, Mme Coltellini retourna en Italie, et se retira du théâtre en 1795, pour épouser un négociant de Marseille. La voix de M'ac Coltellini était un mezzo-soprano d’un timbre moelleux, fondu, pastoso, comme disent les Italiens, doux comme velours. C’est pour elle que Paisielto écrivit sa Nina o la Pazza per ainore. Son expression était ai déchirante, son timbre de voix si peignant dans la romance : II mio ben guando verra, qu’une spectatrice, fondant en larmes, s’écria, dit-on, à une représentation de la Nina ; Si, si, la rivedrai il tuo Lindorol (Oui, oui, tu le reverras, ton Lindor). M"10 Coltellini, chanteuse d’exprès- j sion avant tout, a laissé une trace ineffaçable dans la grande école italienne du xvmc siècle.

COLTIN s. m. (kol-tain — rad. col). Sorte de gilet de cuir à l’usage des portefaix, destiné à garantir leur cou et leurs épaules. Il Sorte de chapeau de cuir, à l’usage des mêmes ouvriers, dont le bord postérieur est très-prolongé et sert à garantir le cou et les épaules, en même temps qu’il fait participer la tête à la charge qu’ils portent.

— Argot. Force, énergie.

COLTINER v. a. ou tr. (kol-ti-né). Porter a l’aide du coltin ; CoLTisKtt du charbon de terre.

— Absol. : Ces hommes ont coltiné toute la journée.

— Par ext. Traîner une charrette a l’aide d’un licol.

COLTINEUR s. m. (kol-ti-neur). Ouvrier qui décharge le charbon de terre a l’aide du coltin. Il Ouvrier qui traîne une charrette à l’aide d’un licol.

COLTIS s. m. (kol-ti). Mar. Couple dont le pied se trouve a la jonction de l’ètrave avec la quille, au point ou commence la saillie des bossoirs. Il Muraille verticale qu’on élevait autrefois sur le bau qui joint les extrémités des coltis.

COLTON (Calvin), économiste et théologien américain, né k Long-Meado (Massachusetts) vers 1796, mort en 1857. Il entra dans le ministère évangélique en 1815, fut mis à la tête d’une église presbytérienne à Batavia, dans l’État de New-York, puis se rendit en Angleterre, et y resta de 1831 à 1835. Dans cet intervalle, il publia plusieurs ouvrages, et fut correspondant d’un journal religieux de New-York. De retour aux États-Unis, il abandonna le presbytérianisme pour entrer dans l’église épiscopalienne, et écrivit à ce sujet quelques ouvrages, entre autres celui qui a pour titre : Génie et mission de l’Église épiscopale protestante, dans lequel il cherche k démontrer que l’Église épiscopalienne s’est à la fois affranchie du despotisme papal, du contrôle de l’État et des erreurs de la Réforme. Vers la même époque, Colton fit pa COLU

rattre diverses publications sur les questions politiques et sociales, donna, sous le titre de Junius’ Tracts (Traités de Janius), un assez giand nombre de brochures, dont les premières parurent en 1840, et qui eurent un grand succès. Il se fit le défenseur des idées des wighs, tant dans ces derniers écrits que dans des articles de journaux, et prit une part active à l’élection du généralHarrison. Depuis lors, Colton s’adonna d’une façon toute particulière à l’étude de l’économie politique, et professa cette science au collège de la Trinité, à Hartford, dans le Connecticut. Les principaux ouvrages de Colton sont : les Américains, par un Américain à Londres (1833) ; Visite aux lacs de l’Amérique et parmi les Indiens des territoires du Nord-Est ; Quatre ans dans la Grande-Bretagne (1S35) ; le Jésuitisme protestant (1836) ; l’Abolition, c’est ta sédition (1838) ; Contraste de l’abolition et de la colonisation (1838) ; la Vie de Henri Clay (1845, 2 vol. in-8o) ; les Droits du travail (1844), défense du système protecteur ; Économie publique des États-Unis (1848, in-s°), etc.

COLUBÉRIEN, IENNE adj. (ko-lu-héri-ain, i-è-ne — du lat. coluber, couleuvre). Erpét, Qui ressemble à une couleuvre. On dit

aUSSi COLUBRIEN, COLUBRIN, COLUBBRIDE, COLUBROÏDE.

— S. m. pi. Famille de serpents ayant pour type le genre couleuvre.

COLUBRINE s. f. (kû-lu-bri-ne — du lat. coluber, couleuvre). Miner. Syn. de serpentine.

— Ichthyol. Nom vulgaire d’une espèce d’ophisure,

— Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des rhamnées, tribu des phylieées, formé aux dépens des céanothes, et renfermant une seule espèce qui croit dans les régions chaudes de l’ancien continent.

COLUCHE (Jean), soldat français, né a Gastin, canton de Nangis, le 31 mars 1780, mort en 1867. Il est le héros d’une anecdote que la tradition populaire conserve religieusement et qui fait l’admiration du paysan et du soldat. Entré au service, comme conscrit de l’an IX, au 17° régiment d’infanterie légère, il fit toutes les campagnes de Prusse, d’Autriche, d’Espagne, de Portugal, de France en 1814 et de Belgique en 1815, et assista aux batailles d’Iéna, d Eylau, de Varsovie, d’EsSling, de Wagram, d Arcis-sur-Aube (où il fut grièvement blessé d’un coup de feu k la tète), et enfin à celles de Ligny et de Waterloo, En 1809, après le sanglant combat d’Ebersberg, sur la Traun, Coluche fut placé en faction devant la porte de la maison que l’empereur occupait, avec la consigne absolue de n’y laisser pénétrer personne. Vers le soir, lorsque Napoléon se présenta pour entrer, Coluche, qui ne le connaissait pas, l’accueillit par un : On ne passe pas ; et voyant que l’obstiné ne tenait aucun compte de son avertissement, il ajouta énergiquement : Si tu fais un pas de plus, je te plante ma baïonnette dans te ventre. It fallut l’intervention des officiers de l’étatmajor général pour lui faire entendre raison. Quelques instants plus tard, l’opinià’.re factionnaire comparaissait devant l’empereur, qui lui mettait k la boutonnière la croix de la Légion d’honneur. Cet épisode du conscrit croisant sa baïonnette contre son empereur pour faire observer sa consigne a fourni k l’épopée militaire des premières années de ce siècle une tradition que les imagiers d’Epinal et les faïenciers de Montereau ont placardée à l’envi sous toutes les formes dans chaque cabaret du moindre village de France. Ailleurs, beaucoup de ceux à qui elle est racontée la relèguent, le plus souvent, au nombre de ces légendes d’une époque diversement appréciée, dont le peuple, amoureux des batailles, aime à orner sa mémoire. Rien n’est pourtant plus vrai que cet épisode que l’histoire anecdotique n’a pas trop défiguré en s’en emparant. Aux simples mots brefs et énergiques : On ne passe pas, on a seulement substitué ceux-ci : Quand bien même vous seriez le petit caporal, on ne passe pas, qui sont moins vrais et moins en rapport avec la situation. Un soldat n’a pas le temps de faire des phrases quand il s’agit de remplir un devoir ou d’exécuter un ordre, et il faut envoyer celle-ci tenir compagnie au fameux : La garde meurt et ne se rend pas, attribué à Cambronne. Cambronne fut plus bref encore que l’excellent Coluche, on le sait. Quoi qu’il en soit, Jean Coluche est resté le vrai type du soldat pour qui la consigne est sacrée. Retiré dans son pays natal, il exerçait encore, k près de quatre-vingts ans, le métier de batteur en grange, n’ayant point de pension, jouissant seulement de son traitement de la Légion d’honneur. Coluche, âgé de quatre-vingt-trois ans, s’est vu condamner, en 1863, à 1 tr. d’amende et f ux dépens pour avoir appelé âne et malmena le garde champêtre de sa commune, cas iort grave pour un vieux de la vieille aussi esclave de sa consigne qu’il l’avait été dans sa jeunesse, et qui, devenu vieux, aurait dû respecter un peu plus les agents de l’autorité. Mais Coluche se consolait de sa mésaventure en racontant à qui voulait l’entendre sou entrevue avec Napoléon III au château de Fontainebleau : t Qui êtes-vous ? qui m’a dit comme ça. — Sire, que je lui ai répondu, je suis Coluche d’amitié, et y m’a donné une poignée de main. »

COLDCHJS(Lio-Coi.ticcio-PierioSaltjtato, dit), cité souvent aussi sous le nom de Salu COLU

<aio, littérateur et diplomate italien, né au château d’Itignano vers 1330, mort à Florence le 4 juin 1406. Son père, un noble italien, exigea qu’il lit son droit ; mais, dès qu’il l’eut achevé, il se livra à l’étude des lettres, pour lesquelles il avait un goût prononcé. Il posséda bientôt à fond les auteurs latins, rechercha la société des savants et s’appliqua avec ses amis k faire de bonnes copies des meilleurs manuscrits, en rétablissant les textes autant que cela lui était possible. Il prépara ainsi la voie aux éditeurs. Il compte, avec Pétrarque et Boccace, au nombre des précurseurs de la Renaissance. Également distingué comme écrivain latin et comme littérateur italien, il a réagi puissamment contre la barbarie où était alors plongée la science. Sa réputation lui attira des offres avantageuses de la part des républiques et des princes d’Italie. Il accepta d’abord les fonctions de chancelier à Pérouse, puis devint secrétaire apostolique d’Urbain V, à Rome. Lorsque le pape dut se retirer à Avignon, Colucius rentra dans la vie privée, et refusa longtemps toutes les places qu’on lui offrit. En 1375, cependant, il se décida à accepter les propositions de la république de Florence, dont il devint chancelier. 11 déploya dans ce poste une rare capacité diplomatique ; la situation était assez compli

?uée, et les troubles qui agitaient l’Italie ne

aeilitaient pas sa tâche. Jean Galeazzo Visconti disait qu’il craignait la plume de Colucius plus que 10,000 cavaliers florentins. Sa mort fut un deuil public ; la république fit déposer sur sa tête une couronne de laurier, et lui éleva un. tombeau magnifique dans l’église de Santa-Maiia-Novella. On n’a imprimé de lui qu’un seul discours : De nobilitate legum et médicinal (Venise, 1542, in-8o). Ses lettres ont été publiées, mais avec peu de soin, par Melius : Epistolœ ex codietbus manuscriptis, uunc primum in lucem éditas et sckoliis illustrâtes à J. Rigaccio ( Florence, 1741-1742, 2 vol. in-8o). Ce recueil, d’ailleurs incomplet, est cependant fort utile à celui qui veut étudier les origines de la Renaissance. Colucius y recommande chaudement la lecture des auteurs païens, et les défend contre les attaques des esprits étroits et des docteurs chrétiens.

COLUM s. m. (ko-lomm). Antiq. Passoire d’osier ou de jonc tressé, dont on se servait pour l’huile et le vin nouveau, il Passoire en métal qu’on remplissait de neige, et à travers laquelle on passait ensuite le vin au moment de le boire. Il Sorte de panier pour prendre le poisson et les crustacés.

COLCMB (Michel), sculpteur français. V. Colomb.

COLUMBA (saint). V. Colomb.

COLUMBA (Gérard), médecin italien, né à Messine. Il enseignait son art à Padoue dans la seconde moitié du xvie siècle. Son principal ouvrage a pour titre : De febris pestilenlis coynitiane et curatione disputationwn medicinalium libri duo (Messine, 1596, in-4o).

COLUMBAR s. m. (ko-lon-bar — mot lat. imité de columbarium, colombier, par allusion aux trous qui ressemblaient k ceux d’un colombier). Antiq. rom. Instrument de gêne employé contre les esclaves, et qui parait avoir été semblable à la cangue des Chinois.

COLUMBARENS1S AGER, nom latin du pays ( de Coulmier.

COLCMBARIA, nom latin de l’Ile Cervoli et de la ville de Couloinmiers.

COLUMBARIUM s. m. (ko-lon-ba-ri-omm — mot lat.). Antiq. Nom donné par les Romains à leurs caveaux mortuaires. V. COlom-

BAIRB.

— Liturg. Sorte de baldaquin sous lequel était suspendue la colombe qui contenait 1 eucharistie.

COLUMBATE, COLUMB1QUE, COLUM-BIUM. Syn. de tantalate, tantaliqdis, tan-

TAl.U.

COLUMBEA s. m. (kc-lon-bé-a). Bot. Syn.

d’ARAUCARIH.

COLUMBl (Jean), théologien et historien français, né à Manosque (Provence) en 1592, mort à Lyon en 1679. Il entra dans l’ordre des jésuites, et se livra k l’enseignement. On a de lui un certain nombre d’ouvrages, écrits en un style dur et sans élégance, et qui, pour la plupart, ont été réunis et publiés sous le titre de Opuscula varia (1658, in-fol.).

COLUMBIA s. m. (ko-lon-bi-a — de Christophe Colomb). Bot. Genre d’arbres, de la famille des.tifiacées, tribu des grewiées, comprenant trois espèces qui croissent dans l’archipel jndien.

COLUMBIA, fleuve de l’Amérique du Nord. V. Orégon.

COLUMBIA, ville des États-Unis d’Amérique, ch.-l. du district de Richland, siège du gouvernement de l’État de la Caroline du Sud, située à l’E. des bords du Congaree, au-dessous du confluent des rivières Road et Saluda, à ico kilom. N.-N.-O. de Charleston et à 800 kilom. S.-O. de Washington ; 8,000 hab. Columbia est bâtie dans une plaine ; sa situation est très-belle, et c’est une des plus jolies villes de l’État. Elle possède une université, une riche bibliothèque, une école militaire, plusieurs académies, trois banques et l’arsenal de l’État. Elle est très-riche, et fait un com COLU

merce considérable. Sa fondation remonte à 1787.

La gauche de l’armée fédérale, après avoir occupé Branchville, se dirigea au mois de février 1865 sur Columbia, tandis que la cavalerie de Kilpatrick se portait sur Raleigh, où les unionistes caroliniens n’attendaient que son armée pour se déclarer en faveur du rétablissement de l’Union. Le 19, Columbia tombait au pouvoir de Sherman. Beauregard n’avait pas jugé à propos de défendre la ligne de la Santee, pas plus que celle du Congaree, et il évacua Columbia à la première apparition des fédéraux devant cette place.

COLUMBIA (district fédéral de), dans les États-Unis d’Amérique, enclavé entre les États de Virginie au S.-O. et de Maryland au N.-E., sur les deux rives du Potomac. Superficie, 27,700 heet. ; 76,600 hab. C’est la plus petite des divisions politiques et administratives de la confédération. Le district de Columbia était, avant 1746, divisé en deux comtés ; mais depuis cette époque la partie située au sud du Potomac, et comprenant le comté d’Alexandria, a été vendue à ta Virginie.

La Constitution fédérale (art. it’, 8° section, 17« paragraphe) a donné au congrès le droit d’exercer une autorité absolue sur un territoire cédé par un État particulier, et destiné à devenir le siège du gouvernement. Par suite de cette disposition, l’État du Maryland, le 23 décembre 1788, et l’État de Virginie, le 3 décembre 1789, passèrent un acte par lequel ils cédaient au congrès une portion de leurs territoires de 10 milles carrés (25 kilom. carrés). Ces cessions furent acceptées par le congrès. L’acte qui établit le siège du gouvernement porte la date du 16 février 1790. Par une proclamation du 30 mars 1791, le premier président des Eiats-Unis, George Washington, fixa ’ les limites du district de Columbia, et, par décision du 27 février 1801, le congrès en assuma la juridiction absolue. Le district de Columbia se trouve ainsi neutralisé, et ses habitants, au nombre de 75,000, ne jouissent d’aucun droit politique. Il renferme deux villes : Washington, résidence du président et du vice-président de la république, du congrès et des administrations fédérales, située sur une langue de terre formée par le Potomac et la branche orientale de ce fleuve, et Georgetown, bâtie sur le penchant d’une colfine, entre le Potomac et un petit cours d’eau, le Rock-Creek, qui la sépare dé Washington.

COLUMBIA (comté de), dans les États-Unis d’Amérique, situé à l’E.-S.-E. de NVw-York, borné à l’E. par le Massachusetts et a l’O. par la rivière Hudson. Superficie, 620 milles carrés ; 50,391 hab. Cap. Hudson. Dans la partie E., le sol est montagneux ; mais k l’O. et au centre, il est le plus souvent uni. Il est généralement fertile et richement cultivé. Le fer, le plomb, la pierre k chaux, l’ardoise, se rencontrent dans différents endroits. La rivière Hudson et le chemin de fer de Harlem traversent ce comté, organisé en 1786. Il Comté des États-Unis, situé k l’E. de la Pensylvanie, traversé par la branche nord de la Susquehanna, et baigné par les criques Catawissa et Fishing : Superficie, 375 milles carrés ; 18,500 hab. Cap. Blumsburg. Les montagnes de Knob, de Catawissa, et les collines de Muncy, qui traversent le comté, sont des chaînons des Alleghanys. Les vallées situées entre ces montagnes sont très - fertiles. Le fer et la pierre k chaux s’y trouvent en abondance. Les productions consistent en farine, avoine, maïs indien, etc. Ce comté fut organisé en 1813. Il Comté des États-Unis, situé k l’E. de la Géorgie, séparé de la Carofine du Sud par la rivière fcavannah, borné au N.-O. par la rivière Little, et traversé par le chemin de fer de la Géorgie. Superficie, 500 milles carrés ; 11,920 hab. Cap, Appling, Les productions sont le coton, le maïs indien, l’avoine, des patates douces. Ce comté a été formé, en 1790, d’une partie du comté de Richmond. Il Comté des États-Unis, situé au N.-E. de la Floride, bordant la Géorgie. Superficie, 2,560 milles carrés ; 6,000 hab. Cap. Alligator, Il est borné au N.-O. par la rivière Suwanee, au N.-E. par la Sainte-Mary, et au S. par le Santa-Fè. Le sol est en général plat et sablonneux. Les bois de pins en occuf)ent une grande partie. Les productions sont e coton, le sucre, la mélasse, le maïs indien, les patates douces et le riz. Il Comté des États-Unis, situé au S.-O. de l’Arkansas, sur les limites de la Louisiane et du Texas, et arrosé par la rivière Rouge. Superficie, 376 milles carrés ; 6,300 hab. Cap. Oalhoum. Les productions sont : le coton, le mais indien, la farine et l’avoine. Ce comté a été formé, en 1S55, d’une partie du comté de la Fayette. Il Comté des États-Unis, situé au S, du Wisconsin, traversé par les rivières Wisconsin et Neenah. Superficie, 751 milles carrés ; 19,000 hab. Cap. Portage. Les produits sont : le blé, l’avoine, le maïs indien, les patates, le foin, le beurre. Ce comté fut organisé en 1846.

COLUMBITE s. f. (ko-lon-bi-te). Miner. V.

COLOMUITIi.

COLUMBO s. m. (ko-lon-bo). Bot. V. Colombo.

COLDMBRA s. m. (ko-lon-bra — altérât, de Colombo, nom d’une espèce du genre). Bot. Syn. de cocculus.

COLUMBUS, ville des États-Unis, capitale et siège du gouvernement de l’État de l’Ohio,