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CHAS

à l’exercice de la chasse, il En poésie, on dit

CHASSERESSE.

— Entom. Araignée qui ne file pas de toile, et qui prend sa proie à la course ou par embuscade.

CHAS5EZAC, rivière torrentielle de France, prend sa source dans le département de la Lozère, arrond. de Mende, entre dans celui de l’Ardèche après un cours de 40 Uilom., passe près des Vans et se jette dans l’Ardèche, au-dessous du village do Ruons. Cours de 85 kilom.

CHASSEZ-DÉCHASSEZ ou CHASSÉ-DÉ-CHASSÉ s. m. Chorégr. Pas figuré qui so compose d’un chassé à droite suivi d’un déchassé à gauche. U On l’appelle aussi À uroitb

ET k GAUCHE,

CHASSEZ-HUIT OU CHASSÉ-HUIT S. m.

Chorégr. Chassé-croisé exécuté par les quatre couples à la fois, et dans lequel, par conséquent, huit personnes exécutent des chassés.

CHASSIj démon qui a lo pouvoir de tourmenter quiconque tombe entre ses mains. Il habite l’enfer, appelé par certains démonographes Maison du chassi.

CHASSIE s. f. {cha-sl— du lat. cœcutio, je suis aveugle). Humeur gluante et jaunâtre, qui s’amasse et se durcit sur le bord des paupières : Avoir toujours de la chassie aux yeux. (Acad.) Madame Panache, avec ses yeux pleins de chassie, ne voyait pas au bout de son nez. (St-Sim.)

; — Homonyme. Châssis.

CHASSIEUX, EUSE adj, (cha-si-eu, eu-ze — rad. chassie). Qui a de la chassie, dont les yeux ont de la chassie : Des yeux chassieux. Une vieille sale et chassieuse. C’est une sanie qui fait que les paupières se glutinent de nuit ensemble, et qui les rend chassieuses. (Amb. Paré.)

— Par anal. Qui a l’apparence de la chassie : Une humidité chassieuse suintait sur les murs* (V. Hugo.) ! ! Imis,

— Substantiv. Personne chassieuse ; œil chassieux : Les chassieux ont la vue tendre.

Ce qui plaît à l’œil sain, offense un chassieux.

KÉGN1ER.

CHASSIGNET (Jean-Baptiste), poète français, né à Besançon, mort en 1635. Il fut avocat fiscal au bailliage de Gray, et consacra ses loisirs à la poésie. Ses principales compositions poétiques sont : le Mépris de la vie et consolations contre la mort (Besançon, 1594), et Paraphrases sur les cent cinquante psaumes de David (1613). On y trouve de l’harmonie, un certain art dans la coupe des périodes, mais peu de goût dans le choix des mots et des images.

CHASSIGNET (François, baron de), homme d’État, né à Besançon en 1651, mort vers 1716. 11 entra au service de l’Autriche, y parvint au grade de général, et fut chargé par l’empereur Léopold de l’éducation de son fils aîné, depuis Joseph Ier, Ayant cherché à exciter une révolte à Naples, en 1701, contre les Espagnols et les Français, leurs alliés, il fut arrêté, conduit en France et mis à la Bastille. L’empereur Charles VI le nomma, dans la suite, conseiller d’État. ’ CHASSIN (Jean-Simon), brave officier de marine, né à Vile-Dieu en 1754, tué en mer le 1G nivôse an VI (5 janvier 1798). Capitaine de frégate et chargé d’escorter un convoi sur la corvette le Chéry, il se lit tuer sur son bord pour remplir sa mission. Son équipage, électrisé par son exemple, continua le comtat jusqu’il ce que les batteries du navire fussent submergées. Cette défense héroïque permit au convoi d’échapper à l’ennemi. Les Anglais, frappés d’admiration, recueillirent l’équipage et rendirent la liberté à tous les hommes. Chassin a laissé sur la science navale plusieurs ouvrages estimés.

CHASSIN (Charles-Louis), publiciste français, né à Nantes le 11 février 1831. Après avoir terminé ses études au collège Bourbon, à Paris, il revint dans sa ville natale, qu’il no quitta qu’à la fin de IS48, pour entrer dans une importante maison de commerce de la capitale. Mais cette carrière convenait peu à. ses aspirations, et, de 1849 à 1852, on le trouve au Quartier latin faisant ses études de droit, et organisant avec cet esprit ardent, cette volonté tenace, cette énergie persistante qui le caractérisent, diverses manifestations, notamment celles qui suivirent la fermeture des cours de Michelet. Il rédigea même contre cette violation de la liberté d’enseignement une protestation qui fut portée, le 13 mars 1S51, à l’Assemblée nationale. S’improvisant journaliste, à propos du récit mensonger que les journaux du pouvoir publièrent sur des faits dans lesquels il avait joué un rôle actif, M. Chassin publia ses deux premiers article : ? dans VEvénement d’alors. Pour avoir participé à ces faits, réputés complot contre la sûreté de l’État, il fut arrêté, retenu deux semaines à Mazas, puis relâché par ordonnance de nonlieu. Ûe ce jour, sa nouvelle carrière était décidée, et la liberté comptait un champion de plus, un champion décidé à tous les sacrifices et à tous les dévouements. Tour à tour, M. Chassin collabora à Y Athenœum français, à l’Illustration, à la Libre recherche et à la Bévue de Paris ; on le retrouve un des rédacteurs les plus assidus du Courrier de Paris, pendant les premiers mois qui suivirent sa

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fondation ; il ne fait que traverser l’Opinion nationale, la Presse et le Siècle, mais reste au Courrier du dimanche, tant que, dans ce journal, la démocratie radicale conserve une tribune. Faute de pouvoir déployer toute son aptitude de polémiste dans le journalisme, courbé sous le régime discrétionnaire, M. Chassin se réfugie dans l’histoire. Dès 1854, il publie un volume fort estimé sur Jean de Hunyade, le sauveur de l’Europe orientale au xve siècle. En 1858 et. en 1859, il fait paraître, chez Pagnerre, l’Histoire de la révolution de Hongrie (1848-1S49), en collaboration avec M. Daniel Iranyi, député à la diète nationale hongroise ; peu après, laromanesquo biographie d’Alexandre Petoefi, le poëte républicain de la révolution hongroise, et consacre une brochure à Ladislas Teleki, qui, pour ne pas voir s’accomplir la honteuse réconciliation de la Hongrie avec l’Autriche, s’était donné la mort. Dans l’intervalle de ces différents écrits, M. Chassin avait étudié l’œuvre d’un des plus grands esprits du siècle. Les puissantes conceptions, l’imagination originale et grandiose d’Edgar Quinet l’avaient séduit, et son ouvrage : Edgar Quinet, sa vie et son œuvre, est une précieuse et indispensable introduction, comme un péristyle magnifique, à l’œuvre du maître. Un autre grand homme, qui était en relations d’amitié avec M. Chassin, et que l’Italie pleure encore aujourd’hui, fut apprécié pac lui dans une brochure publiée en 1859 sous ce titre : Manin et l’Italie.

Peu après la circulaire de M. de Persigny (novembre 1860) ; dans laquelle le ministre se disait prêt àafavoriser sans cesse davantage, dans notre pays, l’acclimatation des habitudes de libre discussion, » M. Chassin adressa une lettre au ministre de l’intérieur pour réclamer, en usant purement et simplement de ses droits de citoyen, tels qu’ils se trouvent établis par les principes de 1789, la faculté de créer un journal intitulé la Nation. Cette lettre resta sans réponse ; une seconde, par laquelle M. Chassin insistait pour que le ministre lui concédât • le privilège de se soumettre à la loi, « eut le même sort. Les deux furent publiées en brochure : Lettres à M. de Persigny (février 1861). La question, posée ainsi devant le public, ne tarda pas à être produite au Corps législatif, et ce fut la voix éloquente de M. Jules Eavre qui mit le gouvernement en demeure de donner des explications. M. Baroche, président du conseil d’État, ministre sans portefeuille, répondit que l’autorisation avait été refusée à M. Chassin « pour des raisons que le ministre avait appréciées, et sur lesquelles il ne croyait pas devoir s’expliquer. » M. Chassin répliqua par une lettre publiée par la presse entière, et prétendit que i les réticences ministérielles étant de nature à faire planer sur son honorabilité des soupçons dont il ne pouvait permettre à personne de fournir le prétexte, il estimait qu’il était de son droit et de son devoir d’exiger que l’on s’expliquât clairement et franchement à son égard. » M. Jules Kavre revint à la charge à la Chambre, et alors M. Billauit, autre ministre sans portefeuille, déclara que « la personne qui avait demandé à fonder la Nation avait collaboré au Père Duchêne, à Y Aimable faubourien et à la Vraie république, en 1848. » Et il ajoutait : « De deux choses l’une, ou cette personne a abjuré, où elle est encore dans les mêmes idées. Dans aucun de ces deux cas, elle ne mérite l’autorisation. » M. Chassin prouva par pièces authentiques et légalisées que, jusqu’en octobre 1848, il avait vécu h Nantes, et y avait préparé son baccalauréat, et qu’avant les 13 et 21 mars 1851 il n’avait jamais publié un article. Le Siècle et tes autres journaux qui reproduisirent cette lettre reçurent un communiqué affirmant encore que « le gouvernement avait puisé ses renseignements à des sources officielles. » Cette fois, la réplique de M. Chassin ne trouva plus de place que dans les journaux do province ; la presse parisienne craignait de s’exposer à des rigueurs funestes.

La position des journaux vis-k-vis du pouvoir ne leur permettait plus guère d’aecepter la collaboration de M. Chassin. Le jeune publiciste sans publicité se trouva donc réduit à attendre l’avenir, en s’enfermant de plus en plus dans l’étude du passé. C’est alors qu’il entreprit la publication du Génie de la Ilëvolution, dont deux volumes déjà ont paru (a la Librairie internationale), ouvrage st considérable qu’il a suscité toute une série de publications, de documents, par lesquels l’histoire de la Révolution française se refait dans un esprit nouveau. L’auteur du Génie de la Révolution a, dans une introduction aussi brève que solide, prouvé que le récit des événements révolutionnaires et des luttes de partis nous intéresse infiniment moins que l’exposé des principes et des institutions dont la France de 1789 tout entière a revendiqué la déclaration et rétablissement dans ses immenses cahiers, et qui se sont de plus en plus nettement dégagés des discussions de la Constituante, de la Législative et de la Convention. Le but politique de ce travail monumental est la reconstitution de la tradition démocratique.

Bien qu’absorbé par le Génie de ta llécolution, M. Chassin est, au fond, trop journaliste et trop homme d’action pour ne pas intervenir, chaque fois que le devoir le lui commande, dans le mouvement des faits actuels. C’est ainsi que nous le voyons, en 1863, se mêler ardemment à l’agitation électorale ; c’est ainsi que nous l’entendons prononcer de no CHAS

Mes et courageuses paroles sur la tombe de | Charras ou de Flocon. A lui appartient l’ini- ’ tiative de la souscription Lincoln, par laquelle 50,000 démocrates français ont rendu un digne hommage au martyr de la démocratie améri- j caine, et renoué entre la France révolutionnaire et la république des États-Unis la vieille amitié que l’expédition du Mexique était précisément en train de rompre. L’inscription de la médaille d’or offerte à la veuve d’Abraham Lincoln est due à M. Chassin ; elle mérite d’être conservée ici :

LIBERTÉ. — ÉGALITÉ. — FRATERNITÉ.

À LINCOLN, PRÉSIDENT DEUX FOIS ÉLU DES

ÉTATS-UNIS,

LA DÉMOCRATIE FRANÇAISE.

LINCOLN, L’HONNÊTE HOMME,

ABOLIT l’eSCLAVASB, — RÉTABLIT L’UNION,

SAUVA LA RÉPUBLIQUE

SANS VOILER LA STATUE DE LA LIBERTÉ.

IL FUT ASSASSINÉ LE 14 AVRIL 1865.

M. Chassin a été l’un des fondateurs de l’Association, premier bulletin des sociétés coopératives en France. Il y a publié d’importants articles sur le crédit intellectuel et l’organisation du travail littéraire. Cette revue, imprimée à Bruxelles, s’étant attiré le mauvais vouloir de l’administration, qui en arrêtait la distribution trois fois coup sur coup, dut disparaître après dix-huit mois d’existence. C’est naturellement M. Chassin qui se chargea de prononcer son oraison funèbre et d’expliquer pourquoi elle préférait se suicider que de sacrifier les hommes d’une couleur trop franche qui présidaient à cette tentative de rapprochement du peuple socialiste avec la bourgeoisie démocratique radicale.

Dans le journal de sa ville natale, qui est d’ailleurs le plus avancé et le plus ferme des journaux français, M. Chassin écrit d’importants articles, qui prouvent qu’il est loin d’avoir renoncé au journalisme militant, et que les sévères études auxquelles il se livre n’ont point refroidi son ardeur juvénile. La collection du Phare de la Loire contient, signée de son nom, une longue et très-remarquable polémique contre la publicité mercantile, l’asservissement de la presse à la finance, la loi du 17 février 1852 et les nouveaux projets de loi de 1867. Il s’est aussi beaucoup occupé, dans ces derniers temps, de la question militaire, et a fait paraître un volume (chez Le Chevalier), l’Armée de la Révolution, qui rappelle avec une irréfutable autorité l’antipathie de 1789 pour la guerre et les armées permanentes, l’héroïsme de 1792, qui savait sauver la patrie sans s’asservir au militarisme à perpétuité. Nous ne devons pas non plus oublier de signaler son Paris place de guerre, qui donne, dans le grand Paris-Guide de la Librairie internationale, le seul tableau complet et sûr de la double défense de la capitale visà-vis de l’étranger et de la population.

Au mois de septembre 1867, M. Chassin était à Genève, auprès de Garibaldi. Il a été élu l’un des secrétaires de l’assemblée et du comité directeur du congrès de la paix. Il y a joué un rôle actif, dans le but d’amener une entente entre les diverses opinions et d’empêcher le succès d’une intrigue des partis genevois, coalisés contre la démocratie européenne, contre cette fière démocratie que M. le ministre Rouher a qualifiée de « bandes révolutionnaires, » expression malheureuse, qui n’entre pas dans les habitudes oratoires du ministre d’État, et que l’auteur du Grand Dictionnaire ; dans une Lettre a son voisin de campagne a relevée, comme elle le méritait.

CIIASS1POL (François de), antiquaire et écrivain français. V. CiiASSurOL%

CHASSIPOLERIE s. f. (cha-si-po-le-rî). Féod. Redevance minime que l’on payait au concierge du château, pour avoir le droit de s’y retirer avec ses meubles et ses bestiaux, en cas de danger.

CHASSIRON, hameau de France (Charente-Inférieure), à la pointe N.-O. de l’Ile d’Oleron, commune de Saint-Denis ; 122 hab. Phare avec un feu fixe de premier ordre, dont l’altitude est de 50 mètres et la portée de 18 milles.

CHASSIRON (Pierre-Matthieu-Martin de), littérateur et trésorier de France, né a l’Ile d’Oleron. en 1704, mort à La Rochelle en 1767. Il a publié, sous le titre de : Réflexions sur le comique larmoyant (Paris, 1749), un ouvrage qui rit quelque sensation, et dans lequel il attaque le genre de sujets dramatiques introduit sur la scène par La Chaussée et ses imitateurs.

CHASS1BON (Pierre-Charles-Martin, baron j de), homme politique et agronome français, fils du précédent, né à La Rochelle en 1753, mort en 1825. Il lit partie du conseil des Anciens et du Tribunat, où il marqua par ses connaissances en matière de finances et d’agriculture. Il a perfectionné les races d’animaux domestiques, défriché beaucoup de terres incultes entre la Loire et la Gironde, et publié da nombreux mémoires sur les dessèchements, les irrigations et autres branches de l’agronomie et de l’économie rurale.

CHASSHION (Alexandre-Charles-Gustave, baron dk), homme politique français, fils du précédent, né à La Rojludle eu 1791, mort en 1808. Auditeur au conseil d’État, nommé

CHAS

préfet au commencement de la Restauration, M. de Chassiron quitta l’administration en 1817, et ne rentra dans la vie publique qu’en 1831. Depuis cette époque jusqu’en 1848, il siégea à la Chambre des députés, où il vota avec le parti conservateur. En 1854, après s’être tenu quatre ans à l’écart des affaires, M. de Chassiron a été appelé à faire partie du Sénat. — Son fils, Charles -de Chassiron, né en 1818, a été d’abord attaché d’ambassade, puis on l’a nommé, en 1852, maître des requêtes au conseil d’État.

CHÂSSIS H. m. (châ-si — rad. châsse). Cadre de bois préparé pour être rempli avec un panneau ou quelque objet tendu et fixé sur les bords : Châssis à coulisse. Châssis à fiche. Châssis de chêne, de sapin, u Même app» reil, avec panneau, toile ou tout autre objet tendu pour remplir l’intervalle : Châssis de bois, de verre, de toile, de papier. Les châssis d’une croisée. Un châssis de paravent. Un châssis de tableau. Placer un châssis dans son cadre.

— Fermeture fixe, à claire-voie, que l’on place au-devant d’une croisée pour garantir les vitres : Châssis d’osier, de fil de fer, de toile métallique.

— Argot. Œil, parce que les châssis des croisées sont comme les yeux de l’appartement.

— Teehn. Assemblage des montants et des traverses d’une porte do fer. Il Bâti d’une rampe d’escalier. Il Bordure d’une table à couler le plomb." il Moule dans lequel on coule les plaques avec lesquelles on fait les fian3 des monnaies, il Bâti sur lequel est montée la porte d’un poêle. Il Sorte de coffre sur lequel le cirier place son fourneau, et qui porte la bassinoire mise, par une ouverture circulaire, en communication avec le foyer. Il Sorte de métier formé de traverses que l’on peut écarter à volonté, et entre lesquelles on tend, l’étoffe sur laquelle on veut travailler : Chas-* sis de brodeuse, de matelassier. Il Cadre garni d’une toile de crin ou d’un tissu métallique, qui fait partie des piles d’une papeterie, et qui sert a retenir la pâte, a en laisser couler l’eau.

Il Planche à coulisse qui fait partie des machines à raffiner, et qui a pour objet de retenir l’eau quand on blanchit la pâte du papier.

Il Pièce dans laquelle est enchâssée l’aire d’un

sommier d’orgue. Il Partie d’un clavier sur laquelle sont montées les touches. Il Châssis dormant, Assemblage de montants et de traverses qui encadre les parties mobiles d’une fenêtre et, qui est fixé dans la feuillure de la baie, il Châssis à fiches, Châssis de croisée qui, étant fixé sur le châssis dormant, s’ouvre comme une porte.

— Typogr. Cadre rectangulaire dans lequel on impose les pages dont l’ensemble constitue une forme. Il llarre de châssis, Barre de fer qui divise le châssis en deux parties égales, soit dans la hauteur, soit dans la largeur, selon le format. Il Cotés du châssis, Chacun des deux compartiments formés pur le châssis, il Châssis hollandais, Celui dont la barre est placée aux deux tiers de la hauteur.

— Cryptogr. Papier découpé, par les ouvertures duquel on écrit des mots qui se trouvent dispersés, et dont l’ordre se retrouve sans peine au moyen d’un autre papier découpé de la même façon.

— Constr. Encadrement d’une ouverture rectangulaire. Il Châssis de pierre, Dalle de pierre qui en reçoit une autre on feuillure. Il ’ Châssis à tabatière, Châssis de fenêtre qui s’ouvre de bas en haut au moyen de charnières, et qui est particulièrement usité pour les fenêtres ménagées dans les pentes de toit. || Châssis à guillotine, Châssis de fenêtre qui s’ouvre de bas en haut, en glissant dans une coulisse : On ne voit plus de châssis à guillotine que dans les vieilles maisons, et, en Angleterre, à beaucoup de maisons modernes. (Bachelet.)

— Chem. de fer. Cadre rectangulaire en bois, en fonte ou en fer, monté sur des roues, qui porte la chaudière d’une locomotive et ses accessoires, ou la caisse d’un w»gon. || Châssis intérieur, Celui qui est placé en dedans des roues, il Châssis extérieur, Celui qui est placé en dehors des roues.

— Mécaii. Système d’arrêt en glissières, qui ne permet à une pièce mobile qu’un mouvement longitudinal de va-et-vient : Châssis de scies parallèles.

— Théâtr. Coulisse : Des châssis admira-, blement peints, u Fig. Personnel d’un théâtre : On dit a’un homme qui appartient à tel ordre de société : il est de ce monde, il est de cette coterie, il est de cette bande, il est de la muison ; le châssis de décor, -jardin, palais, chuumière, c’est le domuine, c’est le monde du théâtre ; de là cette expression usitée pour signifier qu’un individu appartient à la famille dramatique : il est du châssis. (Nestor Roqueplan.)

— Mar. Partie de l’affût d’une caronade, sur laquelle se place la semelle.

— Fortif. Châssis de barrière, Assemblago de montants et de traversws formant le vantail d’une barrière de fortification.

— Chass. Sorte de piège,

— Hortic. Panneau dont la charpente en bois ou en fer reçoit des carreaux de verre, de papier huilé, etc., et qui sert, dans le jardinage, à abriter les plantes jeunes ou délicates : Les cnÀssis à melons se placent sur les