Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 3, part. 2, Caq-Cel.djvu/340

Cette page n’a pas encore été corrigée

680

CELI

et qu’il s’entretenait devant son logis avec un de ses disciples sur quelque grave sujet philosophique, Xantippe lui jeta sur la tête, par la fenêtre, le contenu d’un vase d’un usage intime. Le philosophe ne fit qu’en rire et dit doucement à son disciple, en s’essuyant : « Il est naturel qu’après l’orage vienne la pluie. »

Ce disciple était peut-être Platon ; quoi qu’il en soit, celui-ci, instruit par l’exemple de son maître, se garda bien du mariage, et voulut rester célibataire toute, sa vie ; ce qui lui permit de nous laisser un grand nombre de volumes, tandis que Socrate ne put jamais trouver un moment pour écrire quoi que ce soit, Aristophane, qui sait nous montrer si bien les côtés grotesques de l’humanité, mourut célibataire, et l’on peut douter que, s’il avait eu une femme, il eut pu railler si amèrement le mariage et les gens mariés ; on nous objectera Molière, mais nous répondrons dans un instant.

Anacréon lui-même, le poète des amours, demeura en dehors des liens matrimoniaux, non qu’il n’aimât le beau sexe, ses odelettes en font foi j mais il l’aimait à ses heures et ne lui sacrifiait que ses moments perdus. Le doux chantre des faciles amours aimait, comme le papillon, à voltiger de fleur en fleur, et ses passions éclectiques, trop éclectiques certainement, étaient plus éloignées du mariage que la virginité elle-même. Bien que nous pussions citer un très-grand nombre d’autres exemples empruntés à la Grèce, bornonsnous, car nous excéderions la mesure que nous nous sommes proposée, et passons au monde romain, héritier de la Grèce, de ses mœurs, de son culte ; son émule en grands hommes et en célibataires.

L’admirable poète, l’admirable philosophe qui s’appelait Lucrèce, malgré l’invocation qui ouvre son poème :

JSneadum genitrix hominum divûmque volvptas. Aima Venus,

n’éprouva jamais le besoin de prendre une femme ; son successeur, qui est parfois son disciple, Virgile, court de Galatée à Amaryllis, dans ses Bucoliques, sans en épouser aucune, et finit par adresser ses vœux impurs au bel Alexis. Le voluptueux Horace est trop ami du sans-gêne et de la volupté commode, pour ne pas suivre l’exemple de son maître Anacréon.

Cette époque de l’histoire romaine, qui fournit à elle seule plus d’hommes de génie que toutes les autres époques, accuse aussi une telle recrudescence de célibataires, qu’Auguste, effrayé des dangers que faisait courir au monde romain cette haine du mariage, porta la loi Julia ou Papia Poppma (noms des deux consuls), qui punissait le célibat de peines sévères, et attachait au mariage et au nombre d’enfants de grands privilèges.

Le christianisme vint, qui prêcha le célibat et hâta ainsi la ruine de la société romaine. Jésus-Christ fit l’éloge du célibat par son exemple et par ses discours. Ses êvangélistesle firent naître d’une vierge, et le célibat de l’homme et de la femme devint ainsi une théorie qui trouve dans saint Paul un prédicateur fougueux. « Je désire, écrivait-il à ses fidèles, que vous soyez semblables a moi. Celui qui se marié fait bien (car il vaut mieux se marier que brûler), mais celui qui ne se marié pas fait encore mieux. » Tertullien, saint Jérôme (dont la jeunesse avait été fort orafeuse), vantèrent le célibat. Constantin, Théoose, Justinien, abrogèrent les lois contre les célibataires, et condamnèrent les époux qui convolaient à de secondes noces. Les grands hommes du christianisme furent célibataires, avant même que les conciles eussent interdit le mariage aux ecclésiastiques.

Luther se maria par principe, et pour donner l’exemple, mais non par goût. Il regrette amèrement de n’avoir pu rester célibataire. « Je me suis rendu vil et méprisable à cause de mes noces, > écrit-il.à Spalatin. Raphaël n’aima que des prostituées ; la Fornarina fut sa plus chère maîtresse, mais il se fût bien gardé d’en vouloir pour femme. Michel-Ange ne se maria pas. Milton trouva dans ses trois mariages autant de déboires que Socrate dans le sien. Shakspeare n’était point marié lorsqu’il écrivit ses chefs-d’œuvre. Le grand Corneille, dans une lettre adressée à Pellisson, dit de l’amour :

J’en devise assez bien, et le fais assez mal,

Bon galant au théâtre, et fort mauvais en ville.

Bacon et Gœthe ne se marièrent qu’après avoir produit leurs plus beaux ouvrages, et les héros favoris de Goethe sont des célibataires. Faust n’aime que la science ; il aimera Marguerite, mais lorsqu’il sera ensorcelé, et il la trahira, bien loin de se marier avec elle ; Werther se fera sauter la cervelle au milieu de son amour avec Charlotte. La Fontaine se sépare de sa femme après quelques mois de mariage, et ne produit ses fables que longtem ps après. Molière qui n’a pas ; comme Aristophane, la sagesse de rester célibataire, devient semblable aux maris de ses pièces, et, plus trompé que Georges Dandin, il voit les infidélités de sa femme abréger ses jours. Lessing raconte qu’un an après son mariage, son esprit « tomba dans la torpeur, » Addison ne se maria qu’à quarante-quatre ans, et épousa une femme insupportable. Sterne avoue que la présence de sa femme neutralisait ses idées. ThacUeray n’est réellement grand ècri-,

CÉLI

■vain que pendant la folie de sa femme, qui le rend virtuellement célibataire. Voltaire ne se inaria jamais, bien qu’il ait fait ironiquement l’apologie du mariage en faisant dire a l’un de ses héros : « Je me mariai, je fus cocu, et je vis que le mariage est l’état Je plus doux de la vie.»

Jean-Jacques Rousseau aime toutes les femmes et n’en épouse aucune. Son héros, Saint-Preux, est malheureux dans ses amours avec Julie et n’épouse point la nouvelle Héloïse ; son cher élève, Emile, qui a toutes les perfections, se marié avec Sophie, qui a toutes les vertus, et, au bout de peu de temps, l’amour et le bonheur des deux époux se brisent d’une manière absurde. Ce n est que vers la fin de sa vie que l’auteur à’Emile se marié • à la face du soleil • avec une fille d’auberge, et cette tardive union n’en est pas plus heureuse, comme on peut le voir dans les Confessions et dans les mémoires du temps. Rousseau se plaint sans cesse de la mère Levasseur, et les contemporains assurent que ; quoi qu’il en dise, la fille ne lui donnait pas moins de sujets de se plaindre.

Mirabeau aima Sophie Monnier, comme homme n’aima jamais peut-être, mais son amour fut malheureux, et Sophie mourut misérablement. Robespierre aimait d’amour platonique Mlle Dupiay, et l’on assure, sans invraisemblance, qu’il mourut vierge. André Chénier, nature anacréontique, mourut célibataire à trente-deux ans, sans avoir jamais manifesté l’intention de contracter d’autre nœud que de frivoles amours. Swift, Pope, Henri Heine, Washington, romancier, poète, critique, général, tous hommes de génie, ne furent jamais mariés. Béranger chanta Madame Grégoire, Frétillon, Julie, Lisette et tant d’autres, donnant son cœur a toutes, sans donner sa main à aucune. M. Sainte-Beuve a vécu et vit célibataire dans son petit nid d’artiste et de poète de la rue Montparnasse.

Byron n’aima que des maitresses et mourut en Grèce après avoir effeuillé son cœur à tous les vents d’amour, comme son héros don Juan,

Alfred de Musset, admirable disciple de ce maître admirable, gémira de ne point aimer, et n’aura guère que des amours d occasion et des affections de ruelle. Il s’écriera, fanfaron du vice, blasé de parti pris :

Amour, fléau du monde, exécrable folie !.

Et ne trouvant, au bout de ses débauches volontaires, que fiel et dégoût, il s’obstinera toujours dans le vice, où "il voudra trouver la vertu ; se comparant lui-même à un pêcheur qui cherche un diamant au fond d’un puits, il finira par accuser son génie, et ses rêveries de poiite, de ses affreuses désillusions, et nous donnera peut-être dans ces vers navrants le secret du célibat des amants de la Muse : Ah ! rêveurs ! ah ! rêveurs ! que nous avez-vous fait T

Pourquoi promenez-vous vos spectres de lumière Devant le rideau noir de nos’nuits sans sommeil, S’il est vrai qu’ici-bas tout songe a son réveil, Et puisque le désir se sent cloué par terre Comme un aigle blessé qui meurt dans la poussière, L’aiie ouverte et les yeux fixés sur le soleil 1

Henri Murger, le peintre de la bohème, est aussi mort célibataire et s’est plaint comme Musset — les yeux humides quand la bouche grimaçait un sourire — d’être en dehors de la loi ordinaire et que la jeunesse n’ait qu’un temps ; car la jeunesse seule leur procure des amours, à ces forçats du génie qui traînent le boulet du célibat t

Si nous nous remettions a fouiller l’histoire pour y prendre une ft une toutes les femmes de lettres, nous verrions de même que le génie s’accommode mal du mariage et de la maternité. Le bonhomme Chrysale a raison ; une femme ne devient célèbre qu’au détriment de son ménage. Si elle n’est pas célibataire, comme la belle et savante Hypathie, veuve de bonne heure comme M""> de Sévigné ou M">e de Lambert, elle rompra elle-même de force les nœuds du mariage ou verra son génie sombrer dans le pot-au-feu. Que le beau Phaon se laisse toucher par les strophes brûlantes qui s’exhalent du cœur de Sapho la Lesbienne, et Sapho ne sera plus Sapho, sa poésie s’envolera bien loin pour faire place aux soins de l’intérieur ; Phaon, en épousant la femme, tuera le poète : il.satisfera sa passion en tuant le génie,

Demandez au plus grand prosateur du siècle, demandez à George Sand, si ceux-là sont heureux en mariage qui ont du génie. M«ie Dudevant vous répondrai Descendons d’un degré. Demandez à M"1* Louise Colet si c’est pendant son mariage qu’elle a fait ses meilleurs ouvrages 1 La solitaire d’Ischia vous répondra. Demandez à M™ Olympe Audouard si le mariage lui fut propice l Guerre aux hommes vous répondra I

Oui, le génie est célibataire, et le simple talent littéraire l’est aussi. Vives, mais passagères, sont les passions des poëtes ; il faut qu’elles soient tourmentées, brisées, pour que ces débris du cœur rendent une musique sonore, et qu’admire en la comprenant à peine le profanum vulgus.

Le littérateur a besoin d’excitations plus fortes que ne pourrait lui en donner la paisible vie du mariage. Semblables h ces fumeurs d’opium auxquels il faut, dès qu’ils ont pris l’habitude de ce poison, en absorber toujours de plus

CÉLI

fortes doses, ceux qui ont bu à la coupe du génie y veulent boire encore et entretiennent soigneusement le feu qui dévore leur cerveau, et qu’ils appellent le feu sacré.

Un jour Baudelaire s’en est allé dans ses Paradis artificiels, et il n’en est pas revenu j et son cadavre, vide d’idées, est resté pendant deux années, montrant à tous le sort fatal de ceux qui soupirent trop après l’inconnu ; M. Moreau (de Tours) nous affirme que nous tous, gens de lettres, petits et grands, nous sommes sur cette route qui, selon lui, mène à Charenton et qui, parfois, selon nos ancêtres, pouvait mener au Panthéon. Abris synonymes, dit M. Moreau. Le génie est une névrose.... Et voilà précisément pourquoi le génie est célibataire. Aux bourgeois la raison, et beaucoup d’enfants.

Dilemme terrible : des livres ou des enfants.

Eh bien I ce dilemme, dont nous venons de démontrer la fatalité, ne guérira personne parmi les faiseurs de livres. Signe évident de folie, répondra M. Moreau, que de ne vouloir point être guéri. Soit, nous acceptons la folie. Allez encore, et parcourez le monde, sublimes insensés, sauvez-le et instruisez-le, fous de génie, célibataires incorrigibles. Bois la eiguS, inari ridiculeI expire sur la croix, homme vierge 1 brûle sur le bûcher, pueelle immortelle ! périssez sous la guillotine, célibataires de 1792 ; vous avez trouvé dans votre sacrifice, dans votre mort prématurée elle-même, une volupté plus délicieuse que l’homme raisonnable de M. Moreau, au sein de sa famille monotone.

Tu goûtas enfin le charme de la mort, dit A. de Musset à la Malibran.

O Mort, vieux capitaine, il est temps, levons l’ancre ! Ce pays nous ennuie, 0 Mort, appareillons ! Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre. Nos cœurs, que tu connais, sont remplis de rayons.

Les hommes de talent meurent célibataires ; ils comprennent la vie autrement que les autres et entendent la mort a leur façon. Lorsqu’il leur arrive de regretter l’obscurité et le bonheur, il est trop tard pour ces rois de la pensée ; il leur faut rester sur le faîte d’où ils aspirent a descendre. « Heureux l’homme inconnu ! • disent-ils tous. Tous, ils répètent les vers de Virgile :

O nimiwm felices, tua si bona norint Agricolat !

Impossible de se soustraire à leur gloire ; ils y retomberaient demain.

Us ressemblent tous, ces grands célibataires, à ce vieux bohème que M. Louis Leroy nous montre sur le point de mourir, seul, dans un litd’hôpital, etaqui il demande : (Voyons, père Gloria, si vous aviez à recommencer la vie, la prendriez-vous du même côté ? — Ma foi non, répondit-il, la vie bourgeoise a du bon, et je vous étonnerais bien si je vous disais mon idéal à l’heure qu’il est. Mon rêve, ajouta-t-il, serait d’être employé à 2,400 fr. dans une bonne administration : aller à son bureau avec son parapluie sous le bras, fricoter son déjeuner avec sa femme et lire son journal après, en fourrant de temps en temps une grosse bûche dans le feu, quelle existence ! »

Trop tardl c’est le mot de toutes les vieilles monarchies tombantes et de tous les gens de lettres mourants l

Célibataire* (les), roman par H. de Balzac. V. Scènes de la vie db province.

Célibataire (le vieux), comédie en cinq actes et en vers, de Collin d’Harleville, représentée en 1792. M. Dubriage a fait une assez fraude fortune dans le commerce ; des tracas omestiques l’ont détourné du mariage. Agé de soixante-cinq ans, il vit retiré, n’ayant pour toute société que ses domestiques. Mais les passions s’agitent autour de lui ; la succession de ce riche vieillard semble assurée au plus adroit. D’un côté, nous vovons la gouvernante du vieux garçon, qui n’aspire à rien moins qu’à profiter de ses charmes pour devenir la femme de son maître. Malheureusement pour elle, l’intendant n’a pu rester insensible a ses attraits et il brûle de l’épouser. À côté de cette domesticité avide et jalouse, nous voyons les parents de M. Dubriage. Voici d’abord un neveu, que certaines folies de jeunesse ont fait chasser naguère, et qui, pour s’introduire dans la maison, ne trouve rien de mieux que de se présenter comme domestique. Afin de rendre le succès plus décisif, il amène avec lui sa propre femme, une femme plus jolie que la gouvernante, qui se trouve ainsi menacée dans ses prétentions. Ce couple, également aimé du maître du logis, retrouvera en lui l’oncle le plus tendre.

Sur cette conception première, l’intrigue se développe et se déroule sans efforts. Armand, le neveu, abuse la gouvernante sur ses véritables intentions, par des mots à double sens ; Mme Evrard, qui veut épouser l’oncle et se ménager un amant dans le jeune homme, devient sa dupe, en dépit de son expérience. Cette gouvernante, impérieuse avec les autres domestiques, est douce et caressante avec Armand ; dure quand elle est éloignée de son maître, elle est bonne et sensible quand elle lui parle. Le rôle de l’intendant est aussi original et amusant ; la scène où il reçoit la jeune Laure, nièce de M. Dubriage, présente une situation neuve et comique. Le personnage du Vieux célibataire est tracé avec un naturel et une vérité qui constituent un véritable tour de force, car il semblait presque impossible

GBLI

d’intéresser le spectateur à oatriste personnage ennuyé et fatigué de lui-rataû. Séthrit par la coquetterie savante de sa gouvernante, qui lui fait une charmante peinture du bonheur domestique, un vrai tableau d’intérieur, il arrive à faire une déclaration, sans s’avilir, et sans se douter qu’en faisant cet aveu il tombe dans le piège tendu à sa faiblesse. Bientôt, oublieux de cette première émotion, à la suite d’une entrevue avec la charmante Laure, il ne répond à la surprise et aux nouvelles instances de sa gouvernante que par les éloges de Laure. Enfui, quand M«"> Evrard, ne pouvantdissimuler son dépit, lui déclare avec éclat qu’il faut choisir entre elle et Laure, le vieillard, désabusé sur le compte de sa femme de charge, se livre a un mouvement de colère qui forme une péripétie dramatique. Le règne de la gouvernante cesse, et la pièce devrait aussi finir à ce moment.

Le caractère de Laure est trop larmoyant ; Georges manque souvent de naturel. Ces défauts et quelques autres encore sont dos taches légères qui ne nuisent en rien au brillant et solide succès de la pièce de Collin d’Harleville. Fabre d’Eglantine accusa l’auteur do plagiat, parce que le sujet avait été traité en 1737 par Avisse.

Céiibatairo (lk vieux), chanson diî Déranger. Après la pièce do Collin d’Harleville, la chanson de Béranger. C’est que ce type éternellement vrai, dupé par les uns, berné par les autres, toujours grognon, couché en joua par toutes les espérances, est une proie toute prête pour tous les genres de satires. Béranger a été moins méchant pour son célibataire que d’Harleville pour le sien. Babet sera plus heureuse que Mme Evrard, elle épousera son vieux maître quintaux et asthmatique. Pauvre Babet !

Allegretto

de com-plal-san - ce ; Un lait de

ë^iiiÉfeS

pou - le et mon bon • net de nuit.

DEUXIÈME COU1-LE1.

Petite bonne, agaçante et jolie. D’un vieux garçon doit être le soutien. Jadis ton maître a fait mainte folie Pour des minois moins friands que le tien. Je veux demain, bravant la médisance, Au Cadran bleu te régaler sans bruit. Allons, Babet, etc.

TROISIÈME COUPLET.

N’expose plus à des travaux pénibles Cette main douce et ce teint des plus frais. Auprès de moi coule des jours paisibles ; Que mille atours relèvent tes attraits ! L’amour, par eux, m’a rendu sa puissance ; Ne vois-tu pas son (lambeau qui me luit ? Allons, Babet, etc.

QUATRIÈME COUPLET.

À mes désirs, quoi ! Babet se refuse 1 Mademoiselle, auriez-vous un amant î De mon neveu le jockey vous amuse ; Mais songez-y. je fais mon testament. Docile, enfin, livre sans résistance À mes baisers ce sein qui m’a séduit. Allons, Babet, etc.

CINQUIÈME ! COUPLET.

Ab I tu te rends, tu cèdes à ma flamme ! Mais la nature, hélas ! trahit mon cœur ! Ne pleure point ; va, tu seras ma femme, Malgré mon fige et le public moqueur. Fais donc si bien quêta douce influence Rende & mes sens la chaleur qui me fuit ! Allons, Babet, etc.

CÉLIBE s. m. (sé-li-be — du lat. ctelebs, célibataire). Entom. Genre d’insectes hétéromères, de la famille des mélasomes ou des taxicornes, comprenant environ douze espèces de la Nouvelle-Hollande.

— Moll, Genre de coquilles multiloculaires,