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garde du cabinet des médailles et des antiques., C’est lui qui a fait le classement de cette col— I lectlon et qui en a rédigé le catalogue. De Boze à enrichi les Mémoires de l’Académie de ( dissertations curieuses, parmi lesquelles on | remarque l’Histoire de l’empereur Tetricus éclaircie par les médailles. On a, en outre, de ; lui : Traité historique sur le jubilé des juifs (Paris, 1702) ; Médailles sur les principaux événements du règne de Louis le Grand (1723, 2 « édit.) ; Dissertation sur le Janus des anciens et sur la déesse Santé (1705) ; Histoire de l’Académie des inscriptions (en collaboration avec l’abbé l’allemand et l’abbé Goujet) ; la plupart des Éloges qui se trouvent dans les quinze premiers volumes des Mémoires de l’Académie des inscriptions, etc.

BOZE (Joseph), peintre français, né vers 1746, mort en 1828. Il avait fait le portrait de Louis XVI, montra quelque dévouement à la famille royale pendant la Révolution, fut l’intermédiaire d’une négociation politique peu connue entre les girondins et la cour, et fut emprisonné pour sa déposition courageuse dans le procès de la reine. Sous la Restauration, il devint peintre de Louis XVUI.

BOZE (Jean-Jacques), historien français, né à Apt en 1760, mort en 1840. Il embrassal’état ecclésiastique ; mais une grande timidité naturelle l’éloigna toujours de la chaire, et lui fit refuser les postes avantageux que lui offrit l’évêque d’Avignon lors de la réorganisation du clergé. En revanche, il partagea son temps entre les études historiques et les soins religieux qu’il prodiguait gratuitement aux pauvres de l’hospice de sa ville natale. On a de lui : Histoire d’Apt (1 vol. in-8° de 384 pages) ; Histoire de l’Église d’Apt (l vol. iri-8 » de 440 pages) ; Histoire de saint Elir.éar et de sainte Delphine, suivie de leur éloge (l vol. in-12 de 277 pages) ; les Dialogues du livre de Job, mis en vers français, traduction libre, avec Quelques autres poésies. (1 vol. in-12 de 176 pages).

BOZEL s. ni. (bo-zèl). Archit. Tore. V. bo- sEL, qui est 1’orih.ographe généralement adoptée.

BOZEL, ch.-l. de cant. (Savoie), arrond, de Moutiers ; pop. aggl. 496 hab. — pop. tôt. 1, 422 hab. C’est une des localités de la Savoie ou le nombre des goitreux est le plus considérable. On remarque a l’O. de ce village la roche pyramidale de la Dent, appuyée sur des contre-forts couverts de forêts de sapins.

BOZIA s. f. (bo-zi-a). Métrol. Mesure de capacité pour les liquides usitée à Cérigo, l’une des îles Ioniennes, et valant environ 2 litres.

BOZIO (Thomas), théologien et écrivain italien, né à Eugubio, mort à Rome en 1610. Prêtre de l’Oratoire de la congrégation de Saint-Philippe de Néri, il publia, pour réfuter Machiavel : De imperio virlutis et De robore bellico (1593). On lui doit, en outre : De signis Ecclesiœ Dei UbriXXIV (1591, 2 vol. in-fol.) ; De ruinis gentium et regnorum ; De antiquo et novo Itnliœ statu (1594) ; De jure divino(1600), et les deux premiers volumes d’un grand ouvrage ayant’pour titre : Annales antiqtiitatum. — Son frère François Bozio, de la même congrégation, défendit les doctrines ultramontaines les plus exaltées en publiant : De temporali Ecclesiœ monarchia (Cologne, 1602).

BOZO s. m. (bo-zo). Sorte de machine de guerre usitée au moyen âge.

BOZOULS, bourg de France (Aveyron)j ch.-l. de cant., arrond. et a 23 kilom. N.-E. de Rodez, sur la rive droite du Dourdou ; pop. aggl. Gâl hab. — pop. tôt. 2, 612 hab. Mine de fer ; église appartenant à la première période de l’art roman.

BOZUÉ s. m. (ho-zu-é). Moll. Nom vulgaire de l’ampullaire ovale.

BOZYGHITE s. m. (bo-zi-ghi-te). Hist. relig. Membre d’une secte de mahométans schyites, appelés aussi chottabites, et qui reconnaissent l’iman Mohammed Aboul-Chottab.

BOZZA s. f. (bod-za). Métrol. Mesure de capacité pour les liquides, en usage dans l’ancien royaume lombardo-vénitien, et valant 949 litres.

BOZZELLI (le chevalier Francesco-Paolo), publiciste italien, né en 1786 à Manfredoma (royaume de Naples), mort en 1864, fit d’excellentes études de droit, exerça quelque temps la profession d’avocat, entra ensuite dans l’administration, et devint conseiller d’État en 1820. Compromis dans des mouvements politiques, il fut emprisonné, puis proscrit en 1822, et ne rentra aNaples qu en 1837, pour reprendre sa profession d’avocat. Emprisonné de nouveau en 1S44, comme suspect de conspiration, il obtint sa mise en liberté, et, de plus, il fut élu associé ordinaire de l’Académie royale des sciences de Naples. En janvier 1848, Bozzelli, que ses ouvrages philosophiques avaient signalé depuis longtemps aux suffrages de l’opinion libérale, fut appelé a faire partie du ministère constitutionnel et rédigea le statut fondamental du royaume. Mais 1 àçe et le pouvoir avaient d’ailleurs bien attiédi ses opinions, et W ne tarda pas à renonc ir a ia vie publique. Le chevalier Bozzelli est un des publicistes les plus remarquables de l’Italie contemporaine. Dans sa jeunesse, en 1815, il avait publié un recueil de poésies choisies ; il cultivait, du reste, avec succès, l’art vraiment

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italien de l’improvisation ; mais le poète fil bientôt place au publiciste philosophe. Durant son exil à Paris, en 1825, il publia en français ses Essais sur les rapports primitifs qui lient ensemble la philosophie et la morale. Lanjuinais, dans le 26e volume de la Bévue encyclopédique, consacra une analyse à ce livre, qu’il prit pour l’œuvre d’un littérateur français. Son Esquisse politique sur l’action des forces sociales dans les différentes espèces de gouvernements (1826) ne fut pas moins bien accueillie. L’académicien Daunou et le comte de Tracy payèrent k ce livre un tribut de justes éloges dans le Journal des savants. En 1832, Bozzelli, décidément épris de la langue française, lit paraître un’ouvrage de critique littéraire : De l’esprit de la comédie et de l’insuffisance du ridicule pour corriger les travers des caractères. Le critique moraliste y soutient cette idée que le ridicule exagéré, dépassant son but, ne redresse pas les mœurs. En 1838, il publia à Lugano un travail plein de recherches sur l’Imitation de la tragédie chez les anciens et chez les modernes. Il a fourni, en outre, plus de soixante articles politiques ou littéraires aux. revues françaises et anglaises, ainsi que des études sur la poésie hébraïque, sur le théâtre italien, sur la philosophie du droit, etc. On imprime actuellement à Naples une traduction italienne des Hapports de la philosophie et de la morale.

BOZZOLI (Joseph), littérateur italien, né à Mantoue en 1724, mort à la fin du xvine siècle. Il entra chez les jésuites, professa la physique, puis le droit canonique et l’histoire ecclésiastique au séminaire de Rome, et, plus tard, les langues orientales à Mantoue. Il traduisit en vers italiens l’Iliade (1769-1770, 4 vol.) et l’Odyssée d’Homère (1778-1779, 4 vol.), ainsi que l’Enéide de Virgile (1782-1783, 2 vol.).

BOZZOLO, ville du royaume d’Italie, province et à 50 kilom. S.-E. de Brescia, près de la rive droite de l’Oglio ; 4, 000 hab. Château fort. Cette ville fit partie de la république crémonaise et jouit du privilège de battre monnaie. En 1416, elle se donna volontairement au marquis de Mantoue. L’empereur Charles-Quint confirma la seigneurie de Bozzolo aux Gonzagues et lai donna le titre de principauté.

BB. Chim. Abréviation du mot bkomb.

BRA, ville du royaume d’Italie, province et à 20 kilom. O. d’Alba, ch.-l. de mandement, près de la rive gauche de la Stura ; 12 ; 500 h. Commerce de soie ; aux environs, on visite le sanctuaire dit la Madonna dei Fiori, qui est en

Frande vénération, et le château de Pollenzo, antique municipium de Pollentia, dont on voit encore de nombreux vestiges.

BRA (Henri de), médecin hollandais, né à Dockum (Frise) en 1555. Il étudia surtout les maladies épidémiques et publia : De novo quodam morbi génère Frisiis et Westphalis peculiari, etc. ; Medicamentorum simplicium et facile parabilium, ad calculum, enumeratio ; De curandis venenis ver medicamenta simplicia et facile parabitia (1603, in-8<>).

BRA (Théophile), sculpteur français, né à Douai en 1797, mort vers 1840. Il eut pour maîtres Story et Bridan, et débuta au Salon de 1819 par le modèle d’un groupe représentant Aristodème au tombeau de sa fille. Ce groupe, qu’il exécuta ensuite en marbre et pour lequel il obtint une médaille d’or, fut acheté par Louis XVIII et donné à la ville de Douai. La réputation de Th. Bra, commencée par cet ouvrage, grandit rapidement. Il fut chargé de nombreuses commandes et reçut en 1825 la croix de la Légion d’honneur. Il a pris part à presque toutes les expositions qui ont eu lieu de 1819 à 1839. Ses productions les plus importantes sont : les statues de Saint Pierre et de Saint Paul (église de Saint-Louis en l’Ile) ; Saint Marc (église de Saint-Philippe du Roule) ; le Christ enfant dans les bras de sa mère (Salon de 1833) ; Sainte Amélie (marbre, 1839) ; Ulysse dans Vile de Calypso (marbre, 1833) ; la statue du dauphin, destinée au Louvre (1824) ; la statue en bronze du duc de Berry, exécutée pour la ville de Lille (1827) ; celiedu maréchal Mortier, pour la ville de Cateau-Cambrésis(1837) ; celle de Benjamin Constant, pour le monument funèbre élevé au Père-Lachaise (1833) ; les statues de Jean de Bologne, de Pierre de FranqueviUe, de Philippe de Commines, du sire de Jomville, du Régent, etc. Théophile Bra a exécuté en outre une foule de bustes-portraits, notamment ceux de Charles X, du duc d’Angoulème, de la reine Marie-Amélie, du baron Méchin, du professeur Broussais, du général Ballesteros, de Jouy, de M. Guizot, etc. L’exécution de ces portraits se recommande généralement par un modelé précis et énergique, surtout dans les tètes de vieillard. Bra a été moins heureux dans ses figures en pied : le style n’en est pas toujours très-élevé, et les attitudes manquent parfois de naturel et de souplesse. Quoi qu’il en soit, cet artiste ne mérite pas l’oubli dans lequel son nom est tombé.

BRAA ou BRAHB, rivière de Prusse, prend sa source au N.-E. de Rummelsbourg, province de Poméranie, baigne Zieten, Rittel, Koronowo, Bromberg, et se jette dans la Vistule à l’E. de Bromberg, après un cours de 175 kilom. Elle forme dans sa partie : upérieure un grand nombre de lacs, dont les principaux sont ceux de Zieten et de Muskendorf, et communique à la Netze par le canal de

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Bromberg k Nakel, qui réunit l’Oder a la VLstule.

BRAALIER, 1ÈRE s. (bra-a-lié, iè-reraà.braie). Nom que l’on donnait, au xme siècle, à des ouvriers qui faisaient les braies ou hauts-de-chausses en fil.

BRAAM-VAN-HOUCK-GEEST (André-Everard van), voyageur hollandais du xvme siècle. Après avoir servi dans la marine, il fît un voyage en Chine comme subrécargue de la compagnie des Indes. Plus tard, il alla s’établir en Amérique, dans la Caroline méridioT nale, puis il retourna encore une fois en Chine et revint aux États-Unis, où il remit ses journaux et ses notes k Moreau de Saint-Méry, qui les publia en français sous ce titre : Voyage de l’ambassade de la compagnie des Indes hollandaises vers l’empereur de la Chine, en 1794 et 1795 (Philadelphie, 1797-1798, 2 vol. in-4°).

BRABANÇON, ONNE s. et adj. (bra-banson, o-ne — rad. Brabant). Géogr. Habitant du Brabant ; qui appartient au Brabant ou & ses habitants : Les Brabançons. One Brabançonne. La population brabançonne. C’était un homme remarquable de l’aristocratie brabançonne. (Balz.) il On dit aussi Bbaban-

TIN, LNE.

— s. m. pi. Mercenaires redoutables do moyen âge, dont la plupart étaient sans doute originaires du Brabant, et qui n’étaient pas moins fameux par leurs brigandages que les routiers, les malandrins et les escorcheurs, avec lesquels ils sont d’ailleurs confondus.

Brabançonne (la), chant national de la Belgique, paroles de Jenneval, musique de Campenhout. Presque tous les peuples ont leurs chants nationaux ; le plus souvent, ces hymnes patriotiques sont nés à une époque d’effervescence. La révolution de 1830 a été le 89 de la Belgique ; or, comme notre grande épopée révolutionnaire avait enfanté 1 immortelle Marseillaise, la Belgique, Adèle k son système de contrefaçon, mais ici dans la bonne acception de ce mot, voulut avoir aussi sa Marseillaise. Elle l’eut… Seulement ce fut une Marseillaise belge. Jenneval, comédien français engagé au théâtre de Bruxelles, et qui devait être bientôt tué à Berchem en poursuivant les Hollandais, improvisa les strophes suivantes, où l’on est loin de retrouver le souffle puissant qui anime le chant immortel de Rouget de l’Isle. M. Van Çampenhout adapta à ces couplets une musique qui ne manque pas d’énergie, mais qui est un peu vulgaire. La révolution terminée, la nation belge récompensa d’une pension de 2, 400 fr., accordée à la mère de Jenneval, l’improvisation poétique du comédien. Quant à M. Van Çampenhout, il obtint la place de maître de chapelle du roi Léopold.

—trai. re Se con • dant les af-freux pro ■ trail-le a bri-sé l’o — ran — ge. Sur

l’ar ■ br « de la li — ber — ta !

DEUXIÈME COUPLET.

Trop généreuse en sa colère, La Belgique, vengeant se9 droits, D’un roi qu’elle appelait son père N’implorait que de justes lois. Mais lui, dans sa fureur étrange. Par le canon, que son âls a pointé, Au sang belge a noyé l’orange Sous l’arbre de ta liberté.

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troisième couplet. Fiers Brabançons, peuple de braves, Qu’on voit combattre sans fléchir, Du sceptre honteux des Bataves Tes balles sauront t’affranchir ! Sur Bruxelle, au pied de l’archange, Ton saint drapeau pour jamais est planté ;’ Et, fier de verdir sans l’orange, Croit l’arbre de la liberté.

QUATRIÈME COUPLET.

Et vous, objets de nobles larme), Braves, morts au feu des canons, Avant que la patrie en armes Ait pu connaître au moins vos noms, Sous l’humble terre où l’on vous range, Dormez, martyrs, bataillon indompté, Dormez en paix, loin de l’orange. Sous l’arbre de la liberté.

CINQUIÈME COUPLET.

(Ajouté par le frère de Jenneval, après la mert de ce dernier, 19 octobre 1830.) Ouvrez vos rangs, ombres des braves ! Il vient, celui qui vous disait : Plutôt mourir que vivre esclaves ! Et, comme il disait, il faisait ! Ouvrez vos rangs, noble phalange ! Place au poète, au chasseur redouté ! Il vient dormir, loin de l’orange, Sous l’arbre de la liberté.

En 1848, alors que la France venait de renverser un trône impopulaire, la Belgique en ressentit le contre-coup, et M, de Lonlay composa les paroles d’une nouvelle Brabançonne, avec de très-légères variantes dans la musique. Voici ces couplets :

PREMIER. COUPLET.

La liberté, si salutaire, Ne craint pas d’user de ses droits ; Le ciel nous donne pour nous plaire L « plus juste et meilleur des rois. Léopold dans son genre unique, Par l’amour seul de son peuple abrité. Fait enfin fleurir en Belgique Le règne de la liberté, (ter.)

DEUXIÈME COUPLET.

Celui qui veut garder l’empire. Réussir dans tous ses projets, N’y doit compter que s’il inspire Vraiment l’amour à ses sujets. Léopold, par la république N’n-t-il pas vu son sceptre respecté ? Car il fait fleurir en Belgique ! Le règne de la liberté. (ter.)

TROISIÈME COUPLET.

Tremblant devant les patriote » Et partout flairant le trépas, De satellites les despotes Ne savent qu’entourer leurs pas. Léopold, et toute sa race, Par le cœur sûr de son peuple est fêté. Car il laisse errer sur sa trace Le rayon de ta liberté, (ter.)

Plus tard, M. Çampenhout voulut, à l’exemple de son maître Apollon, marier le laurier poétique aux palmes de la musique, et composa les couplets suivants :

PREMIER COUPLET.

Après des siècles d’esclavage. Le Belge, sortant du tombeau, A reconquis, par son courage, Son nom, ses droits et son drapeau —, Et ta main souveraine et flère, Peuple désormais indompté, Grava sur ta vieille bannière : Le roi, la loi, la liberté !

DEUXIÈME COUPLET.

Marche de ton pas énergique, Marche de progrès en progrès ; Dieu, qui protège la Belgique, Sourit & tes mates succès. Travaillons ! notre labeur donne A dos champs la fécondité. Et la splendeur des arts couronne Le roi, la loi, la liberté.

TROISIÈME COUPLET.

Ouvrons nos rangs à d’anciens frères. De nous trop longtemps désunis. Belges, Bataves, plus de guerre ! Les peuples libres sont unis ! A jamais resserrons ensemble Les liens de fraternité, Et qu’un même cri nous rassemble Le roi, la loi, la liberté !

QUATRIÈME COUPLET.

O Belgique ! 6 mère chérie ! A toi nos cœurs, à toi nos bras ! A toi notre sang, 6 patrie ! Nous le jurons-tous, tu vivras ! Tu vivras toujours grande et belle, Et ton invincible unité Aura pour devise immortelle : Le roi, la loi, la liberté !

Enfin, en 1852, quand se fondait chez nous le second empire français, la Belgique sentit le besoin de produire sa petite manifestation patriotique, etun jeune poète, M. Louis Hymans, composa de nouvelles paroles sur la Brabançonne. Ici, du moins, il y a progrès, comme dans le refrain qui couronne chaque couplet :

PREMIER COUPLET

Flamands,’Wallons, race de braves. Serrons’les rangs, marchons unis ! Ne crions plus : Mort aux Bataves S Les peuples libres sont amis.