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Une nouvelle division en trente-deux départements a été décrétée, mais non exécutée.

Nonobstant les nombreuses modifications qu’a subies la constitution bolivienne depuis 1825, voici les principales bases du- pacte social de cet État : le gouvernement est une république démocratique ; la souveraineté réside dans le peuple et est exercée par un corps électoral, un corps législatif, un corps exécutif et un corps judiciaire-, le pouvoir exécutif fest confié a un président à vie, à un viceprésident et à trois secrétaires d’État. Le corps législatif est formé de députés nommés par les collèges électoraux, dont les membres sont choisis par le peuple. Il se compose de trois chambres, celle des tribuns, celle des censeurs et celle des sénateurs ; chaque chambre compte trente membres, qui siègent annuellement pendant deux mois, et chaque législature dure quatre ans. La constitution garantit à tous les citoyens la liberté, l’inviolabilité des personnes et des propriétés, et la liberté de la presse sans censure préalable. L’exercice des cultes est libre ; la religion catholique est celle de la grande majorité des Boliviens, dont le territoire est, au point de vue religieux, divisé en quatre diocèses : l’archevêché de Chuquisaca et les évêchés de La Paz, de Santa-Cruz et de Cochabamba. Quoique la Bolivie possède une université à Chuquisaca, des facultés de médecine et de droit, des collèges et des écoles primaires, l’instruction publique laisse encore beaucoup à désirer. Cependant, dans ces dernières années, le gouvernement de la république, en multipliant les écoles, en encourageant les instituteurs, en faisant traduire en espagnol les livres de notre enseignement universitaire, a fait de louables efforts pour propager l’instruction dans ce pays si arriéré. L armée permanente, composée de trois régiments d’infanterie et deux régiments de cavalerie, s’élève à cinq mille hommes. Les finances sont en mauvais état. Le monopole du quinquina et. du coca, la vente du guano, les douanes forment les principaux revenus de l’État et n’atteignent pas 2 millions de piastres, absorbés et au delà par les dépenses. La dette publique s’élève a 5,850,000 piastres. Au point de vue administratif, on peut dire que les organisateurs de la Bolivie ont pris pour modèle l’administration française. Ils ont importé chez eux nos préfets, nos sous-préfets et nos municipalités ; le code Santa-Cruz, qui régit ce pays, n’est qu’une traduction de notre code civil.,

Histoire. Les peuples indigènes de la Bolivie, comme ceux du Pérou, dont elle faisait partie, vivaient jadis dans l’état le plus sauvage ; nomades, anthropophages, ils n’avaient d’autre industrie que la chasse et la pêche, et d’autre culte que le fétichisme le plus grossier. Le règne de Manco-Capac, dont on ne peut exactement fixer la date, fut pour eux un commencement de civilisation ; ce prince leur apprit à cultiver la terre, à filer la laine, leur donna des lois basées sur le culte du soleil et fonda la dynastie des Incas. Cette dynastie gouverna le bas et le haut Pérou pendant plusieurs siècles ; elle créa un certain nombre de grandes routes, ouvrit des canaux, construisit des forteresses et des temples, mais conserva les sacrifices humains. On sait comment une poignée d’Espagnols fit la conquête de tout le Pérou, et força la population d’embrasser le christianisme. Sous la domination tristement mémorable des Espagnols, la Bolivie dépendit d’aborjl de la vice-royauté de Buenos-Ayres, puis de celle du Pérou. Elle ne se mêla que tard au mouvement insurrectionnel des colonies espagnoles contre le gouvernement métropolitain. Ce ne fut qu’en 1824 que Sucre, jeune général colombien, lieutenant du Libérateur Bolivar, affranchit le Pérou par la victoire d’Ayacueho, remportée SU.’ le vice-roi espagnol La Sema, et fit la conquête du haut Pérou, dont il proclama aussitôt l’indépendance (11 mars 1825), et auquel il donna le nom de Bolivie, en l’honneur du Libérateur.

La Bolivie, qui devait tout au grand homme dont elle s’était donné le nom, fit bientôt preuve d’ingratitude en brisant sa constitution, en renvoyant les troupes colombiennes et en déclarant la guerre à la patrie de ses libérateurs. Ce fut Te commencement de cette longue anarchie qui a travaillé ce malheureux pays et ne lui a permis ni développement industriel ni progrès social. En 1831, le maréchal Santa-Cruz, élu président, promulgua le code qui porte son nom, mit de l’ordre dans les finances, et conclut un traité de paix et do commerce avec le Pérou. Pendant quelque temps, on put croire que la Bolivie allait entrer dans une voie de prospérité, lorsque l’ambition de Santa-Cruz remit tout en question. Le 8 août 1835, le président de la Bolivie battit, près de Cusco, le général péruvien Gamarra, lit la conquête du Pérou, dont il se déclara le Protecteur, et donna à tout le pays une nouvelle constitution qui, laissant à chaque État son indépendance, les soumettait l’un et l’autre au gouvernement central de Santa-Cruz. Cet arrangement fit des mécontents dans les deux pays et éveilla la jalousie des États voisins, surtout du Chili. En 1836, les hostilités éclatèrent entre le Chili et Santa-Cruz, qui, après plusieurs combats indécis, perdit la sanglante bataille de Yungay. Abandonné des siens, le Protecteur fut obligé de se retirer, cédant la place a des hommes d’une ambition aussi effrénée et d’une incapacité plus notoire. Sous l’administration éphémère de Velasco, qui revint plusieurs fois au pou BOLL

voir, de Ballivian, do Belza, l’anarchie continua et le pays gémit sous une égale oppression. Cependant, sous la présidence du général Bclzu, la question irritante et interminable dos limites du haut et du bas Pérou a été résolue (1855) ; le port d’Arica est désormais commun aux deux républiques ; les eaux de Bolivie sont déclarées libres pour toutes les nations. En 1858, à la suite d’une nouvelle révolution, J. Linarës a été élevé a la présidence. Il appartient au parti libéral, parait avoir su rallier autour de lui l’opinion publique, et tout le monde rend justice à ses bonnes intentions, qui se sont manifestées, malgré quelques fautes, par de bonnes mesures d’ordre et de sages réformes.

BOLIVIEN, IENNE s. et adi. (bo-li-vi-ain, i-è-ne). Gôogr. Habitant de la Bolivie ; qui appartient à ce pays ou à ses habitants : Un Bolivien. La population bolivienne. Le gouvernement BOLIVIEN.

BOI.KENIIAIN, ville de Prusse, province de Silésie, ch.-l. du cercle de son nom, gouvernement et à 30 kil. S. de Liegnitz ; 2,025 h. Fabrication de rubans, toiles et draps ; commerce de fils. Cette ville, située sur laNeisse, dans une riante vallée, est dominée par les ruines du Bolkoburg, l’un des plus anciens châteaux de la Silésie. La tour de cette antique forteresse féodale, haute de 50 m., existait déjà, dit-on, en 807. Les hussites s’emparèrent de ce château en 1428, les Bohèmes en 1403, et les Suédois pendant la guerre deTrente ans. En 1724, il fut incendié par la foudre.

BOLKOF, ville de la Russie d’Europe, ch.-l. du district de son nom, gouvernement et à 54 kil. N. d’Orel, sur le Nougra ; 15,400 hab. Fabrication et commerce de cuirs ; chanvre et suifs.

BOLL, ville de Suisse. V. Bulle.

DOLLA (Barthélémy), poète italien, né à Bergame au xvic siècle. Il alla se fixer en Allemagne et devint, vers 1570, conseiller à la cour de Heidelberg. Il a publié, sous le titre de Nooa novorum novissima, des poésies macaroniques qui manquent, en générât, de verve et de goût, et un Thesaures praverbiorum italo-bergamascorum, deux ouvrages aujourd’hui presque introuvables. On trouve quelques pièces de Bolla dans le Stamp, in stampatura stampatorum, d’Ant. Arena (1G70), et. son éloge burlesque du fromage dans le Tlteatrum sapientics Socraticce de Dornavius (1619).

BOLLADE S. f. V. BOLADE.

BOLLAND ou BOLLANDUS (Jean), jésuite, hagiographe, né à Tirlemont (Pays-Bas), en 1596, mort en 1665. Ce fut lui qui commença le vaste travail des vies des saints connu sous le titre A’Acta sanctorum. Ceux qui continuèrent ce recueil après lui furent nommés de son nom boilandistes. V, l’article suivant.

BOLLANDISTE s. m. (bol-lan-di-sto — de Bolland ou Bollandus, n. pi). Membre d’une société de jésuites d’Anvers qui ont travaillé a la collection des actes ot des vies des saints, commencéo vers le milieu du xvne siècle.

— Encycl. Un des caractères qui distinguent la religion chrétienne du polythéisme et de toutes les autres religions, c’est la place importante qu’elle a donnée à l’homme dans les cérémonies de son culte public, et non pas seulement à l’homme élevé en puissance, en dignité, ou supérieur à la foule par l’éclat de ses lumières, mais à celui que la fortune a placé dans les rangs les plus infimes de la société. Le plus pauvre paysan, l’artisan le plus obscur, le mendiant lui-même peut devenir un saint, s’il pratique tous ses devoirs religieux avec un zèle soutenu par la grâce divine ; et quand Dieu aura mis fin à son pèlerinage sur la terre, cet homme, qui n’était rien aux yeux du monde, peut être canonisé ; on lui élèvera des autels ; on donnera son nom a de magnifiques basiliques ; on chantera ses louanges, avec toute la pompe du culte ; les orateurs chrétiens raconteront en chaire ses vertus ; en un motjJl n’y a pas un seul chrétien, quelque abjecte que soit sa position sociale, qui ne puisse, quand il s’abandonne aux élans de cette vertu théologale qu’on appelle l’espérance, dire comme la mère de Jésus : Beatum me dicent omîtesgénéraliones. Les philosophes peuvent rire de la simplicité du croyant ; mais ils ne peuvent nier qu’il n’y ait dans ces magnifiques espérances, proposées à tous les fidèles sans distinction de rang, quelque chose de sublime qu’il est impossible de remplacer quand on ferme à l’homme la perspective d’une vie extraterrestre. L’erreur, sans doute, ne doit pas être admise par cela seul qu’elle peut nous être avantageuse ; mais ceux qui ne croient plus aux joies du paradis doivent au moins reconnaître qu’ils ont perdu de belles illusions en perdant cette croyance, et qu’elle a été une arme puissante entre les mains des fondateurs du christianisme, qu’elle est encore aujourd’hui la principale force qui soutient cette vieille religion contre les assauts sans cesse renaissants que lui livre l’esprit moderne.

Il n’est donc pas étonnant que, dès les premiers siècles du christianisme, les hauts dignitaires de l’Église aient attaché une grande importance a conserver le souvenir des faits qui avaient signalé la vie et la mort des saints. Le soin de recueillir ces faits fut d’abord une tache officielle conférée par lesévê BOLL

ques ; ils voyaient dans la publicité de ces actes un moyen efficace d’édifier les fidèles et de les encourager aux vertus chrétiennes. Dans la, primitive Église, les pasteurs s’envoyaient les uns aux autres les récits de la vie et de la mort des athlètes de la foi. Plus tard, quand les barbares se jetèrent sur l’empire romain, ces communications devinrent plus difficiles ; mais alors des hommes zélés se chargèrent du soin de recueillir les vies des saints. Dans chaque couvent, dans chaque église, on ajouta au martyrologe universel le nom des saints qu’on honorait spécialement ; et durant tout le moyen âge, la littérature hagiographique fut l’occupation principale des monastères. Un peu plus tard, les érudits et les savants eurent l’idée de réunir tous ces actes et d’en former des collections. Parmi les nombreux recueils dus à ces premiers travaux, il suffira de citer celui de Rugger, composé vers 1156, celui de Vincent deBeauvais dans le Spéculum majus, et enfin la Légende dorée de Jacques de Voragine, reproduite dans toutes les langues et sous toutes les formes. Nous ne ferons point mention non plus des collections savantes publiées pendant les deux premiers siècles de l’imprimerie ; celle des boilandistes les a toutes effacées. C’est à la Belgique qu’appartient l’honneur de cette gigantesque entreprise. La première idée en fut conçue vers le commencement du xvnc siècle, par le P. Herbert Rosweyd, d’Utrecht, de la compagnie de Jésus. Il avait déjà rassemblé une grande quantité de matériaux, et le plan de l’ouvrage était tracé au moment où la mort surprit ce religieux à Anvers, le 5 octobre 1G29. Les supérieurs do la Société chargèrent alors Jean Bolland ou Bollandus du soin d’exécuter l’œuvre conçue par le P. Rosweyd, et Bollandus eut la gloire de donner son nom au recueil. Voici le mode de publication adopté dès l’origine, et tous les continuateurs Vont suivi scrupuleusement : les monuments relatifs à la vie des saints sont, comme dans le martyrologe romain, classés par mois et pur jours, et ainsi sous chaque jour se trouve la série complète des saints dont l’Église célèbre la fête, et pour chacun de ces saints, tous tes documents manuscrits ou imprimés qu’il a été possible de recueillir ont été consultés. C’était la une œuvre immense ; elle embrassait, non pas seulement l’Europe, mais le monde chrétien pendant dix-sept siècles. Bollandus, dans sa piété et dans son ardeur scientifique, ne recula pas devant les difficultés de cette entreprise ; il se mit au travail avec un acharnement incroyable, et, par les seules ressources de son zèle, il parvint à former un musée hagiographique (cest le mot qu’emploient ses biographes) d’une richesse incomparable. Le premier volume des Acta sanctorum parut en 1653 ; le monde chrétien s’en émut vivement. Le pape Alexandre VII adressai Bollandus une lettre de félicitation, lui disant que jamais livre plus utile et plus glorieux pour l’Église n’avait été entrepris. Il pria le jésuite de venir à Rome, et mit à sa disposition les archives pontificales et les richesses de la bibliothèque Vaticane. Le grand âge do Bollandus ne lui permit pas d’accepter cette invitation, et il se fit remplacer par tes PP. Henschen et Papebrock, que ses supérieurs lui avaient associés. Les savants voyageurs revinrent de Rome avec une moisson abondante dé documents ; ils en enrichirent les volumes suivants. Le pape ordonna à tous les provinciaux de la compagnie de Jésus de choisir un religieux chargé de rechercher les documents existant dans sa province, et demanda en outre la coopération de tous les évêques, abbés, moines et savants. Après cela, on ne doit plus s’étonner que la collection de la vie dus saints, devenue l’ouvrage de la société de Jésus, appuyée, encouragée par l’Église, ait atteint un degré de

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perfection qu’on ne trouve point dans les entreprises particulières. Comme preuve du succès des premiers volumes consacrés au mois de janvier.et de février, nous devons dire qu’en 16S8 on parlait déjà de les réimprimer ; les sectes dissidentes applaudirent à ce travail, non moins que les catholiques ; les témoignages de Vossius, de Leibnitz et de Bayle ne laissent aucun doute à cet égard.

11 a été déjà, question du recueil des Acta sanctorum dans ce dictionnaire ; inutile donc de revenir sur ce sujet ; tout le monde apprécie l’importance de cette œuvre. C’est là seulement qu’on peut retrouver la véritable histoire du moyen âge, l’histoire des idées, des usages, des mœurs et des arts ; partout ailleurs, il n’y a qu’une succession aride de faits. La science historique doit être reconnaissante envers les boilandistes d’avoir mis au joui quantité de textes historiques ; de plus, leur recueil est entremêlé de curieuses dissertations, dans lesquelles sont abordées une foule de questions importantes. RillunJus avait pour principe, en publiant des documents, de ne laisser jamais sans les étlaircir les points obscurs d histoire, de géographie et de critique, et s’il accepte quelquefois trop facilement des récits qui nous font aujourd’hui sourire, il n’en a pas moins le mérite de nous avoir conservé de précieux monuments qui portent l’empreinte ineffaçable des mœurs et des croyances de chaque siècle. Tous ses continuateurs ont fait comme lui ; l’imagination s’effraye à l’idée seule des recherches et des travaux que nécessita cette vaste publication. Etudier et mettre en ordre l’histoire générale de l’Église était la moindre partie de leur tâche ; la grande difficulté, pour ces savants religieux, c’était de débrouiller les annales " particulières des cités, des évêchés, des monastères, et les origines des ordres religieux." Les actes des apôtres les ont mis dans Ta nécessité d’étudier à fond les premiers temps du christianisme ; dans les vies des pontifeSj ils ont déroulé les fastes du monde chrétien. Outre les questions d’histoire générale, ils ont traité une foule de points de géographie, de chronologie, de diplomatique, etc. L’archéologie elle-même n’a pas été oubliée ; elle ne doit pas non plus les oublier dans sa gratitude ; le recueil des boilandistes contient de nombreuses gravures ; ces gravures ont cela d’intéressant pour nous, qu’elles représentent des monuments pour la plupart détruits par la main du temps et des révolutions.

Les forces d’un seul homme, on le sent, n’auraient pu ■ suffire à cet immense labeur ; aussi le P, Bollandus s’associa-t-il des ouvriers, et entre autres, comme nous l’avons déjà dit, les PP. Geoffroy Henschen et Daniel Papebrock ; ce dernier est considéré comme un des plus savants critiques de la société de Jésus ; pendant cinquante ans, il prêta son concours au recueil des Acta sanctorum, et il se fit remarquer par une assiduité et une persévérance infatigables. À une érudition immense le-P. Papebrock joignait une grande fortune, et, ce qui n’était pas moins utile pour le bien de l’œuvre, il jouissait d’un grand crédit auprès de la cour d’Autriche. Après Henschen et Papebrock vinrent des hommes non moins laborieux et non moins zélés. Nous reproduisons ici, d’après le prospectus des jésuites de Bruxelles, un tableau présentant les noms des collaborateurs de Bollandus qui ont successivement présidé à la direction du recueil des Acta sanctorum. On y verra le nombre des armées pendant lesquelles chaque collaborateur a pris part a l’entreprise, et le nombre de volumes à la rédaction desquels il a travaillé. N’oublions pas toutefois que, derrière ces hommes illustres, il y avait une armée do travailleurs plus obscurs, qui leur venaient en aide par d’activés communications.

DOMINA.

INGRESSI SOC. JES.

ALl.AROUA-R. UNT

AN- NOS

JOAN. BOLLANUUS.... GODEF. HeNSCHENIUS..

Daniel Papbbrocuius. Conrad Janningus... Franc. Baertius.... Joan.-Bapt. Sollerius

JOAN. PlNlUS

GUIL. CtJPERUS

Petrus Boschius....

JOAN. StH.TINGUS....

Constant. Suyskknus. Joan. Perierus.... Urban. Stickbrus...

Joan. Limpenus

Joan. Veldius

Joan. Cleus

Corn. Byeûs

Jacob. Bueus

Joseph Ghesquibrus.. Ignat. Hubenus....

Joan.-Bapt. Fonsonus. Anselm. Bertuodus..

SlARDUS DïCKIUS. ’...

Cyprian. Goorius... ’ m.vtth. stalzius....

Prima séries. Julii-Mnnte (Limburg) 1536,13aug. Venradii (Geldria) 1GO0, 21 januar. Antverpiœ, 1628, 16 aprilis.... Groningœ, 1650, 16 novembris..

Ypris, 1651

In Herseau (Fland. J, 1669, 28 febr. Gandavi, 1678, 13 decembris...

Antverpiœ, 1686, 1er mait

Bruxellis, 1686, 19 octobris.... Vico-Duri(prov. Ultraj.),1703,24f. Silvœ-Ducis, 1714, 20 augusti...

Cortraci, 1711, 29 augusti

Dunkercse,1717, 25 septembris..

Secunda séries. In Aalbeke (Limburg.), 1709...

Antverpise

Antverpiœ, 1722

In Elverdinghe (Fland.), 1727...

Hallis, 1728, il martii

Cortraci, 1731, 27 februarii.... Antverpiœ, 1737, 12 decembri...

Tertia séries. Bruxellis, 1757, 27 februarii.... In Rupt (Sequan.), 1733, 21 febr.. Tongerloœ (Brabant.),1759, l(inov. Turnholti, 1759,17 decembris... In Mae seyck, 17P1, 12 oct

1012 1619 164G 1070 1670 1GS7 1690 1704 1705 1722 1732 1732 1733

1726 1727 1740 1745 1743 1750 1755

1605, 1681, 1714, 1723, 1719, 1740, 1749, 1741, 173S, 1702, 1771, 1762, 1753,

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