tion, etc.). En outre, il a suivi de près le mouvement pédagogique et consigné les progrès réalisés depuis 1875 dans l’enseignement public à tous les degrés.
M. Maurice Maindron, qui a exploré en naturaliste l’archipel Malais et la Nouvelle-Guinée, a traité dans ce Supplément presque tous les sujets d’histoire naturelle.
M. Maxime Maresquelle, traducteur, a extrait des recueils allemands et anglais les documents nécessaires pour la mise à jour des biographies étrangères et de certains articles spéciaux.
M. Roger Marx, inspecteur général des musées, continuant la tâche laissée en suspens par la mort d’un collaborateur éminent, M. René Ménard, a donné au deuxième Supplément des biographies d’artistes, la description d’un grand nombre des œuvres les plus admirées de nos Salons annuels et de nos expositions, les comptes rendus des principaux ouvrages de critique d’art ou d’esthétique, enfin, dïimportantes études sur les beaux-arts et les arts décoratifs.
M. Maxime Petit a pris à la rédaction de cet ouvrage une part très active. Nous lui sommes redevables de tout ce qui concerne l’histoire politique et diplomatique de ces dix dernières années, en France et à l’étranger. De plus, il a écrit nombre de biographies et rendu compte des ouvrages historiques.
M. Élie Poirée est l’auteur de la plupart des comptes rendus des œuvres musicales représentées sur les principales scènes lyriques (opéras, opéras-comiques, opérettes, symphonies, etc.). Il nous a donné également l’analyso de quelques ouvrages techniques se rapportant à sa spécialité, ainsi que la biographie des compositeurs arrivés à la notoriété.
M. Philippe Poirrier s’est entièrement cantonné dans le domaine des sciences mathématiques, physiques et chimiques, qu’il a surtout envisagées au point de vue théorique, laissant à M. Georges Dumont le soin de développer tout ce qui concerne les applications de ces sciences à l’industrie, aux constructions civiles, aux travaux publics, aux arts et manufactures.
À cette énumération nous devons ajouter la nomenclature des collaborateurs qui ne nous ont apporté qu’un nombre restreint d’articles sur des sujets variés qu’il serait trop long de spécifier :
Citons MM. Achkinasi (Mikhaël), Auge (Claude), Barrai (Georges), Boscowitz (Arnold), Boudin (Ed.), Brézol (H.), Burdo (A.), Dr Camboulives, Champ-Rigot, Clerc (Alexis), Colonna (Césari), Grimaux (G.), Grindelle, Haurigot (Georges), La Blanchère (G. de), Larbalétrier (Albert), Le Cointe (René), Liard (Louis), Dr Manouvrier, Marre, Ménard (René), Mercier (Achille), Dr Michalski, Risler (Jean), Troncet (Louis), Van Keymeulen, Vibert (Paul), Wierzeyski.
Enfin, nommons aussi M. L. Grimblot, reviseur des épreuves, dont la tâche ingrate a demandé des soins minutieux, des connaissances variées, un sens critique très développé, et MM. Ruffray, Fernand Petit et Morlot, correcteurs, qui ont également contribué à la bonne exécution du travail.
Si la valeur des documents recueillis se mesurait au zèle des collaborateurs, à la somme d’efforts mis en commun pour arriver au résultat obtenu, nous poumons affirmer que l’œuvre est excellente. À coup sûr, elle est imposante et sérieuse. Le 2° Supplément, qui ne comprend pas moins de 25.000 articles, rendra d’immenses services aux travailleurs, et à ce titre il sera, croyons-nous, digne du Grand Dictionnaire universel de P. Larousse.
Aussi considérable que soit n^sre travail, il serait insuffisant et ne porterait pas tous ses fruits si, nous tenant comme entièrement satisfaits, nous rentrions dans l’inaction.
Le Grand Dictionnaire universel est un organisme puissamment constitué, dont la vitalité s’affirme sans cesse, et dont l’évolution se fait normalement :
Le corps de l’ouvrage, vaste compendium des mots et des choses, renferme dans ses 16 volumes tous les faits de Y Histoire universelle, depuis les origines jusqu’en 1875. L’Encyclopédie des faits contemporains (17e volume) retrace l’Histoire contemporaine, depuis 1875 jusqu’en 1890.
11 nous reste maintenant à suivre pas à pas le mouvement actuel.
Ainsi que nous l’avons fait pressentir dans notre Avant-propos, « ce Supplément doit être considéré comme le point de départ d’une série encyclopédique nouvelle, essentiellement vivante, dans laquelle seront consignés, au fur et à mesure qu’ils se produiront, tous les événements de notre temps». Le moment est venu de reprendre cette
