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on pu prélever, pour ces œuvres environ un million de francs.

IV. L’Union des aventistes de la vie a étéfondée en 1863. Au point de vue dogmatique,

cette communauté diffère des autres communautés aventistes en ce qu’elle professe l’anéantissement immédiat du pécheur impénitent. Celui-ci ne ressuscite pas après sa mort : tel est son châtiment. Cette communauté compte environ 10.000 membres et a pour organe le Herald of life (Héraut de la vie), journal publié à Springfield.

V. Les aventistes de l’âge futur, forment la secte aventiste la moins nombreuse ; ils sont environ 7.000. Ils croient, comme les autres, que lors de son deuxième avènement le Christ régnera en personne sur la terre pendant une période de mille années ; mais ils ajoutent qu’a cette époque le peuple d’Israël habitera de nouveau la Palestine. Ils enseignent que la vie éternelle n’est donnée qu’aux fidèles et que le châtiment du pécheur n’est pas éternel, le pécheur devant, après.sa résurrection, mourir d’une deuxième mort définitive, c’est-à-dire être anéanti à tout jamais. Cela n’aura pas lieu immédiatement lois du second avènement ; mais après que le Christ aura terminé son régné de mille années sur la terre. À la fin do cette période, la terre elle-même sera détruite par le feu avec tous les méchants. Le principal organe des aventistes de l’âge futur est le journal la Restitution, publié à Plymouth dans l’EtPt d’Indiana.

Aventura de Ladlvlua BoliM (l’), roman, par V.’ Cherbuliez (Paris, 1869, in - 18). « Perfide comme l’onde... «, «Ce que femme veut... • et autres dictons du même genre pourraient servir d’épigraphes au livre de M. Cherbuliez. Les BoLki sont des nobles Polonais qui luttent contre les Russes, oppresseurs de leur patrie ; malheureusement les femmes jouent dans leur existence un rôle fatal. À la veille d’une bataille importante, le père s’est laissé retenir loin de ses compagnons d’armes par une amourette, puis s’est fait tuer en duel. Aussi les Polonais et leur chef, le vieux patriote Tronsko, se défient-ils de son fils Ladislas. Ce dernier cependant ne demande qu’a servir sa patrie. En sortant victorieux des rudes et diverses épreuves auxquelles il se soumet, il réussit à gagner l’estime de Tronsko, qui répond de lui sur sa main droite, et l’on confie au jeune comte une importante mission : il ira en Russie ourdir une vaste conspiration. Pendant plusieurs mois sa conduite est absolument irréprochable ; mais enfin une imprudence le fait découvir, et on le jette en prison. C’est ici qu’intervient la femme, une Russe, la belle comtesse Liewitz, dont Ladislas est amoureux fou et qui paraît l’aimer. Elle vient le trouver dans son cachot et lui offre sa grâce s’il veut la demander par écrit et s’engager à ne plus servir la cause de la Pologne. > Ce serait une infamie ! s’écrie le jeune homme. — Vous aurez votre grâce.-Jamais 1 — Et moi par-dessus le marché... ■ Ladislas signe le papier fatal. On le met en liberté, il court rejoindre la comtesse, et une nuit d’amour le paye de sa trahison. Mais hélas I le jeune homme ne tarde pas à savoir qu’on s’est cruellement joué de lui : la femme qu’il a tenue entre ses bras pendant la fameuse nuit, ce n’était pas la comtesse, c’était sa femme de chambre. D’un autre côté, les Polonais sont furieux ; ils maudissent sa lâcheté, et Tronsko, qui avait répondu de lui, a saisi une hache en apprenant son infamie et s’est abattu la main droite. Ladislas désespéré ne rêve plus que vengeance. Il poursuit la comtesse jusqu’à Genève, la précipite dans le lac et s’y jette après elle. Elle meurt, mais lui, châtiment plus terrible encore, est sauvé et devient fou. Sur ces données, M. Cherbuliez a écrit une belle étude de caractères, dont la finesse s’allié heureusement aux péripéties dramatiques du roman.

Aventure de LadUlae Bolikl (l’), pièce en c’mq actes et six tableaux, par V. Cherbuliez et Auguste Maquet (Vaudeville, janvier 1870). C’est le roman de V. Cherbuliez arrangé pour la scène, avec quelques péripéties nouvelles. Les trois actes du milieu sont à la fois pleins de grandeur et de charme, et le drame fut joué avec succès. On dut seulement modifier le cinquième, qui blessait le public, celui où la femme de chambre avouait s’être substituée à sa maitresse. D’après la dernière version, quand Ladislas, repoussé par la comtesse, lui demande : «Avez-vous oublié notre nuit d’amour ? • elle lui répond simplement : • Je vous aimais persécuté, je vous déteste lâche.» Leur aventure finit ainsi, sous le poids du mépris d’un côté et du désespoir de l’autre. La seconde version est évidemment moins choquante que la première, mais elle est aussi beaucoup plus fade et plus insignifiante, car les auteurs n’ont pas tiré parti d’un dénouement qui n’était point entré d’abord dans leurs prévisions.

Aventure de MllB de Saini-AlnU (t’), roman, par Henri Rabusson (1885, in-18). Edmée de Saint-Alais est une demoiselle du grand monde, de grand air et d’allure royale, avec une longue chevelure blonde et de beaux yeux d’un bleu noir qui miroite. Elevée dans un milieu ultra-parisien, dont la température surchauffée fane vite les jeunes innocences, elle n’a rien gardé d’une ingénue, ou presque rien ; elle est c plus féline que

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virginale. » Dans sa maturité précoce, elle a aimé M. de Preu, porteur d’un grand nom et d’un beau titre, possesseur d’une fortune magnifique ; mais le jeune gentilhomme s’est marié ailleurs, et elle conserve le souvenir de cet amour mort dans sa fleur, comme celui d’un joli songe qu’elle ne recommencera jamais. D’ailleurs, sa dot est fort compromise. Elle demande à ses parents de lui accorder un an pour chercher un mari à travers les salons ; après ce délai, si elle n’a pas réussi, elle se retirera avec eux à la campagne. Elle rencontre le duc de Trièves, et ils éprouvent l’un pour l’autre un penchant très vif. Malheureusement, la fortune du duc est aussi

ébréchée que la dot de M’1» de Saint-Alais, et comme il a passé l’âge des folies sérieuses, ce n’est pas sa femme qu’il voudrait faire d’Edmée ; mais elle est trop flère et trop avisée pour consentir à devenir autre chose. Alors, avec une habileté de mondain sans scrupule, il cherche à dépraver l’imagination de lu jeune fille et à lui faire accepter un plan machiavélique : pourquoi ne se mariéraient-ils pas chacun de leur côté, suivant leurs convenances de fortune, tout en conservant et en satisfaisant leur amour mutuel ? Survient un autre personnage, que son honnêteté nous empêche de nommer le troisième larron, M. de Mauvineux ; il sauve Edmée d’un guet-apens où le duc l’avait attirée, et elle consent à devenir sa femme, moitié par vertu, moitié par intérêt. M11» de Saint-Alais, nous dit l’auteur, a donc commencé par aimer un homme qu’elle ne pouvait pas épouser, elle a été aimée par un autre qui ne voulait pas l’épouser, et elle en a épousé un troisième qui I aimait, et que, peut-être, puisqu’elle n’est ni angélique ni vicieuse, ni un esprit pur ni un corps sans âme, elle aimeou elle aimera. Diable ! dira-t-on, elle a aimé deux hommes avant d’aimer son mari, c’est beaucoup. « Quand on veut épouser une femme qui n’ait jamais aimé personne avant vous, répond M. Rabusson, il faut la prendre à peine nubile ; et encore n’est-ce pas dans le monde qu’il faut l’aller chercher.»

Le psychologue sceptique qui s’est incarné en M. Rabusson se retrouve tout entier dans ces dernières lignes. Son roman, le quatrième qu’il ait produit, nous le montre avec ses qualités et ses défauts habituels. Le plus grave de ces derniers est un trop grand dédai n pour l’allure vive, si nécessaire a l’intérêt d’une narration ; M. Rabusson s’attarde indéfiniment à des réflexions philosophiques, qui sont pleines de charme, à la vérité, mais qui, par leur longueur, nuisent au récit constamment interrompu. Si la mode était aux Pensées, il y aurait de quoi former un gros volume avec des emprunts faits aux quatre romans de M. Rabusson. Voici quelques exemples, forcément abrégés, de ce que nous avançons, et tirés de l’Aventure de J/lle de Saint-Alais. ■ Le monde n’a sa raison d’être qu’avec le luxe et parle luxe ; c’est une association pour le plaisir ou ce n’est rien. » — • Le propre de la grande dame authentique, c’est, non pas, à coup sûr, d’employer des mots crus dans la conversation, ainsi que certains littérateurs qui ont connu trop d’étrangères appartenant à la noblesse d’importation ont essayé de le faire croire, mais de formuler ses vues sans reculer jamais devant l’expression de sa pensée, et de savoir toujours s’acquitter de cette besogne, quelque souci de netteté qu’elle y apporte, avec des termes reçus ou acceptables. »* Il est charmant d’avoir une pointe de vin, ignoble de se soûler : l’amour ne devrait jamais être, pour l’élite, que cette pointe de vin qui réchauffe sans exalter, qui vous met dans le cœur un paradis, quelquefois celui de Mahomet, et vous illumine la cervelle. • Si le penseur attarde le romancier, en revanche l’écrivain étudie curieusement ses personnages, nous les décrit a°ec beaucoup de finesse et ravit son lecteur par un heureux mélange d’art et de sincérité. La tentative de corruption du duc de Trièves, par exemple, est exposée avec une remarquable finesse d’analyse.

Aventures de Tartaria de Taraseon et Aventure* de Tartarin rar les Alpes. V. TARTARIN.

Aventurée de Toni Sawver (LKS, par Mark Twain (1876), traduit, avec l’autorisation de l’auteur, par William L. Hughes (Paris, 1884, in-8<>). Cette œuvre du spirituel conteur américain est charmante d’un bout à l’autre ; il y a une telle verve dans ie récit, un tel humour dans les réflexions, que l’auteur est sûr de voir exaucé le souhait qu’il forme dans sa préface, d’intéresser les lecteurs d’un âge plus avancé que les enfants. Ces aventures, nous dit Mark Twain, t leur rappelleront les entreprises où ils s’engageaient, au bon temps ou l’école buissonmère leur paraissait la meilleure des écoles». Et notre auteur avoue que ces aventures ont été puisées en partie dans son expérience personn’elle : quel enfant terrible ce dut être alors ! et que de malédictions il a dû recevoir de ses malheureux parents 1

Ils sont là deux garnements, Huck Finn et Tom Sawyer, qui passent à travers le récit en faisant des chats, des chiens, et aussi des gens, les victimes de mille larces ; puis, l’imagination les poussant, Us partent pour de lointaines expéditions, se transforment successivement en pirates, en voleurs, pas AVER

sent pour morts, assistent k leurs propres funérailles, et finissent par découvrir un trésor qui les rend riches à jamais : 12.000 dollars qu’ils se partagent et qu’on place pour eux à 6 pour 100. Allez donc prétendre après cela que la vertu n’est jamais récompensée 1 Le principal héros, c’est Tom Sawyer. « Ce n’est pas, dit l’auteur, le portrait d’un seul individu ; trois de3 compagnons de mon enfance revivent en lui ; il appartient donc à ce que les architectes nomment l’ordre composite. » Tantôt nous voyous Tom Sawyer, condamné par sa tante à badigeonner une clôture » ao mètres de planches qui s’élèvent à une hauteur de 9 pieds 1 », manœuvrer si adroitement auprès de ses camarades, que chacun se dispute et achète par des présents fabuleux l’honneur de badigeonner à sa place. Le soir, après avoir flâné tout le jour au lieu de travailler, Tom Sawyer possède : « douze billes, l’embouchure d’un sifflet, un mqrceau de verre bleu, un canon en bois, une clef qui n’ouvrait rien, un bout de craie, un bouchon de carafe, deux soldats d’étuin, un bouton de porte en cuivre, deux têtards, un collier de chien, mais pas de chien ; le manche d’un couteau, un chat borgne, divers fragments de pelure d’orange et un châssis de fenêtre démantibulé. > Tantôt c’est en savant que nous apparaît Tom Sawyer. Il a troqué trois bâtons de réglisse et un hameçon contre un certain nombre de bons points, qui te font placer à l’église au banc des lauréats ; par malheur, un visiteur inattendu se présente, l’avocat Thatcher, qui interroge aveu bienveillance notre Tom Sawyer : « Mon petit homme, rappelez-moi les noms des deux premiers apôtres. • Et Toin Sawyer, un peu troublé, répond ; ■ David et Goliath. • Entre camarades, on joue aux brigands ; Tom Sawyer lutte contre douze archers, puis se laisse choir sur l’herbe, selon le programme, et < serait resté là mort, s’il ne s’était pas assis’sur une ortie, ce qui l’obligea à se relever plus vite qu’il ne convient à un cadavre ». Le récit se poursuit, semé de réflexions humoristiques qui enchantent le lecteur et font regretter que les aventures se terminent si vite ; mais il fallait bien finir. « Quand on compose un roman, nous dit Mark Twain, si les héros sont arrivés à l’âge de raison, le romancier sait où s’arrêter, c’est-à-dire à un mariage ; mais lorsqu’il s’agit d’enfants, on s’arrête où Von peut. ■ Et pour obtenir son pardon, Mark Twain ajoute : La plupart des personnages qui figurent dans ce récit vivent encore. Il sa peut que je sois tenté, un jour ou l’autre, de reprendre l’histoire des plus jeunes d’entre eux et de montrer ce qu’ils sont devenus en vieillissant. » Disons pour finir que ce mauvais sujet de Tora Sawyer a d’ailleurs un cœur excellent et se fait chérir de sa tante Polly, sauf dans les fréquentes occasions où il met à une trop rude épreuve la patience de cette pauvre femme. Le volume est illustré par Achille Sirouy.

Aventurier (L*), par AU. ASSollant {1873, 2 vol. in-18). L’action se passe pendant la Révolution française. Un jeune gentilhomme, Robert de. Fénestrange, aime Clélie Dupuy, fille d’un ardent révolutionnaire. Entre les deux amoureux se dressent des obstacles bien plus terribles encore que ceux qui séparaient "Juliette de Roméo et Rodrigue de Chimène : le père de Clelie a fait guillotiner celui de Robert, et le jeune homme vt-nge l’auteur de ses jours en tuant le père de Clélie dans une rencontre à main armée entre les hommes que chacun d’eux commande. Autre complication : pendant le combat, Clélie s’évanouit, et un misérable, abusant de son état, lui fait subir le dernier outrage. « Vengez-moi, dit-elle à Robert, et tout sera oublié ; vengez-moi et je vous appartiens ! » Voilà le jeune homme lancé k la poursuite du coupable, et on le voit tour à tour en Asie, en Espagne, en Portugal, en Angleterre et en Hollande. Il est à peine besoin de dire que, pendant de si nombreuses et si lointaines pérégrinations, il lui arrive mille et une aventures. Epfin, il atteint le misérable qu’il a tant cherché et le tue.

Tel est le fond de ce roman d’aventures ; mais ce n’en est là que la carcasse, dépouillée de tous les incidents dramatiques, de tous les détails charmants que l’auteur a su grouper d’une main habile. Parmi les œuvres du même genre, l’Aventurier est un des récits les mieux faits et les plus captivants qui se puissent lire, même après les épopées fameuses de Dumas père. Nous terminerons en indiquant au passage, faute de pouvoir nous y étendre, le rôle de Libéria, fille de Clélie et du misérable qui l’a violée, et en faisant remarquer que le titre de l’ouvrage n’est pas très bien choisi, car Robert de Kénestrange est moins un aventurier qu’un

homme auquel il arrive beaucoup d’aventures. L’imprévu de quelques-unes d’entre elles, le parti qu’Assollunt a su en tirer en opposant les situations et les caractères, forment | un des plus grands charmes de ce roman qui, à d’autres singularités heureuses, ajoute celle d’être franchement républicain.

AVÉRONE s. f. (a-vé-ro-ne — corruption de avéneron, dimin. de avoine). C’est le nom que les praticiens appliquent à l’avoine pubescente (avena pubescens), graminée vivace qui présente tous les caractères des avoines, avec cette particularité que les feuilles, cour AVER

tes, molles et planes, sont velues ainsi que les gtumelles. Elle vient dans les sols maigres et fournit, dans les régions sèches et montagneuses, un pâturage un peu grossier, mais précoce, et qui repousse assez rapidement après avoir été brouté. L’avoine pubescente, comme l’avoine des près, n’est jamais semée à l’état isolé, ni même intentionnellement introduite dans le mélange des graines de prairies : on l’utilise là où elle pousse spontanément. Il On dit aussi avénkron et avéron. V. aux tomes I« et XVI du Grand Dictionnaire.

A verve ([, ’), par M. Rapin, • le meilleur paysage du Salon de 1883, dit M. Gaïda. La pluie tombe légère, irradiée par le soleil qui, perçant et dorant les nuages, va bientôt leâ dissiper ; elle tombe doucement, voilant à moitié la rivière et la barque du premier plan, la prairie profonde, les collines et le village qui s’aperçoivent au loin ; malgré l’averse, le paysage reste fin, lumineux, transparent ». — • Excellente peinture, qui ne force point à recourir au livret, dit M. Peladan dans l’<Artiste», La lutte du soleil et des nuages, les zébrures de l’ondée, le morceau d’éclaircie qui s’annonce, le trouble de la rivière et la buée légère qui estompent les tons, tout cela est rendu et dans une unité optique de coloris roux fort remarquable ». — » Ce tableau-là, tout grand qu’il est, nous apprend le « Progrès Artistique » a été pris sur nature et d’un seul coup. C’est l’image exacte de la réalité. Quelle audace il a fallu pour se risquer à traduire un pareil effet, et quel grand talent pour y réussie ainsi que l’a fait M. Rapin !» Actuellement, l Averse fait partie de la galerie de M. Pierre Bardou, à Perpignan.

  • AVERTISSEUR s. m. — Techn. Appareil

électrique employé pour transmettre en certains points un nombre restreint d’avis ou de signaux conventionnels.

— Encycl. Les avertisseurs sont aujourd’hui fort employés dans l’exploitation des chemins de fer : on en distingue des types très nombreux et très variés dont nous citerons quelques exemples :

Appareils de correspondance à guichets. Ce sont des appareils analogues aux tableaux placé3 dans les antichambres des grandes administrations et des hôtels. Le fonctionnement de ces tableaux est basé sur l’action d’un électro-aimant E sur une tiire aimantée l portant un voyant avec inscription (fig.l).

Lorsque le courant envoyé parie poste expéditeur est positif, la tige oscillante est attirée par le pôle de nom contraire de l’électro-aimant ; lorsque le courant est négutif, la tige se meut dans le sens opposé et vice versa, de sorte que la tige oscillante va se fixer à l’un ou l’autre pôle de l’électro-aimant suivant le sens du dernier courant émis. Les deux postes en correspondance sont généraemeni munis d’appareils exactement sein 4o

Fig. 1. — Appareil de correspondance à un guichet, avec sonnerie (vue intérieure).

blables et reliés de telle sorte que l’agent du poste expéditeur, en pressant sur un bouton B, fait apparaître aux deux postes l’inscription voulue, et l’agent du poste averti, comme accusé de réception, fait disparaître les de»x voyants en appuyant sur son propre bouton. L’effet de ces boutons est de presser sur deux ressorts rr réunis par une plaque d’ébonite, lesquels, venant rencontrer des contacts, ferment le circuit d’une pile locale et envoient, par la ligne, un courant à l’appareil en correspondance. Au repos, ils font communiquer

le circuit de ligne avec la sonnerie S et la terre, et par suite sont en état de donner