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— Encycl, h’anlkrachrysone C14H8Û< s’obtient en chauffant d’abord l’acide dioxybenloïque mélangé de quatre fois Bon poids d’acide sulfurique vers 130<>. On a ainsi une masse rouge sang. L’eau en précipite une poudre verte qui, convenablement lavée et traitée en solution alcoolique par le noir animal, est de nouveau précipitée par l’eau. Elle se présente alors en cristaux floconneux d’un beau jaune, fondant a 320°, insolubles ou à peu près dans les dissolvants ordinaires, sauf l’alcool où elle est peu soluble et l’acide acétique qui est son véritable dissoir vant. Réduite par distillation en présence du zinc en poudre, elle donne de l’anthracène. Elle colore en brun les mordants de fer et en beau rouge mat les mordants d’alumine. Sa formule de constitution est celle d’une tètraoxyanthraquinone

(OH)*C«H* <££> C«H2(OH)*.

Elle est donc isomérique avec l’oxypiirpurine et la rufiopine. L’anthraehrysone s’unissant aux bases alcalines et alcalino-terreuses donne de véritables sels colorés.

ANTHRACNOSE s. f. (an-tra-kno-ze — du gr. anthrax, charbon ; nosos, maladie). Vitic. Maladie parasitaire de la vigne, qui reçoit des noms différents suivant les pays : charbon, carbonnat, picontat (Languedoc), peyregade (Bordelais), rouille noire (Isère), tacon (Sologne), etc.

— Encycl. Cette maladie est déjà ancienne dans les vignobles de France et de l’étranger, puisqu’elle a été signalée en 1840, décrite en 1841 par Meyen, puis en 1453 avec beaucoup d’exactitude par Pabre et Dunal, et par M. H. Mares. L’anthracnose a fait des ravages sérieux dans les vignobles du Languedoc, du Roussillon et de la Gironde ; elle a été à cette occasion étudiée par MM.Foex, P. Vialla, Planchon, Prillieux, etc.

Différentes formes et Caractères de l’anthracnose. — On distingue trois formes principales de l’anthracnose ;

îo Uanthraenose maculée, ou èrenner des Allemands, est la plus fréquente et la plus dangereuse. Elle s attaque surtout aux rameaux et se manifeste d’abord par de petits points isolés de teinte brun clair ; ces points ne tardent pas à grandir si le temps est chaud et surtout humide ; ils deviennent noirs, s’allongent, envahissent tout le sarment et forment une couche roussâtre. Puis on voit des chancres se développer, creuser le bois, atrophier les sarments, qui deviennent grêles et rabougris, et dont l’état de souffrance, quand il n’entraîne pas la mort, diminue pendant plusieurs années la production des fruits. Les feuilles sont moins fréquemment attaquées ; cependant la maladie gagne parfois les pétioles et les nervures, sème des taches noires sur le parenchyme et détermine la chute des organes foliacés. Les dégâts sont considérables lorsque les pédicelles de la grappe sont attaqués ; alors celle-ci se dessèche et tombe ; les grains de raisin portent des points noirs ; ils se creusent, éclatent et deviennent impropres a la vinification.

L’anthracnose maculée s’attaque particulièrement aux cépages suivants : Jacques, Carignane, Malbec, Morrastel, Œillade ; elle semble être favorisée plutôt par l’humidité que par la chaleur.

go L’anthracnose ponctuée s’observe particulièrement sur les Riparia, Clinton, Solonis, Rupestris, Clairette^ Malbec, Aramon, Carignane, Grenache. Elle est moins dangereuse que la précédente. Elle occasionne le rabougrissement des sarments, qui se couvrent de petits points noirs isolés (Picontat), sortes de pustules qui souvent font tomber l’écoree, mais sans atteindre le bois.

L’anthracnose ponctuée se manifeste aussi sur les feuilles, qui se boursouffient et jaunissent ; elle occasionne la coulure lorsqu’elle attaque les fleurs de la vigne. Elle semble exiger de la chaleur plutôt que de l’humidité et n’est pas rare sur les coteaux secs.

3o L’anthracnose déformante ou chiffonnée* très fréquente sur la Pauline (genre CËstivalis), affaiblit la fructification sans endommager sérieusement le cep ; elle se développe en effet presque exclusivement sur les feuilles, qu’elle tord et déforme complètement.

Nature de la maladie. Les trois formes de l’anthracnose semblent avoir la même origine ; elles sont dues au développement d’un champignon, encoremal connu et mal défini, qui appartient suivant les uns au groupe des Pyrénomycètes, suivant les autres au groupe des Hypoxylées, et qu’on appelle phoma vitis ou sphaceloma ampelium. Ce champignon développe son mycélium dans l’intérieur des tissus et, de mai à septembre, il émet des spores ou des conidies ui propagent le parasite. C’est dans les sols .’rais et humides, dans les bas-fonds et durant les années pluvieuses et assez chaudes, qu’il exerce les plus grands ravages. Parmi les cépages les plus résistants, nous citerons les Pinot, Petit, Ronselet, Syrah, Sauvignon, Herbemont, Chasselas, Teinturier. La culture du Jacques dans la Gironde, de la Carifnane et de l’Alicante à Aiguës-Mortes a dû tre abandonnée, par suite de la sensibilité de ces cépages aux atteintes du charbon.

Remèdes curatifs et préventifs. On a

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proposé de nombreux modes de traitement sur les vignes atteintes : l’acide sulfureux, le sulfure de calcium, le mélange de sulfite et d’hyposulfite de calcium et de potassium, les sels de potasse en dissolution, les sulfures, les sulfocarbonates, le sulfate de cuivre n’ont donné que des résultats à peine appréciables. L’expérience a démontré que parmi les moyens curatifs le meilleur consiste dans le soufrage des jeunes bourgeons, répété deux ou trois fois à huit jours d’intervalle par la rosée ou après une petite pluie. Quand la maladie est déjà très développée, on la combat avec de la chaux en poudre fine, ou mieux avec un mélange de chaux et de soufre répandu par un temps sec et calme.

Enfin, comme moyen préventif, on répand sur la souche et les sarments taillés, à laide de pinceaux, de tampons de laine, ou d’instruments pulvérisateurs, une dissolution tiède de sulfate de fer acide (50 kilog. de sulfate de fer, l litre d’acide sulfurique à 53° B., 100 litres d’eau). L’ammoniure de cuivre a donné d’excellents résultats dans la Gironde, On doit opérer huit ou quinze jours avant le débourrement, c’est-à-dire avant la.sortie du bourgeon, dans le courant de février.

ANTHRACOMARTIDES S. m. pi. (an-trako-mar-ti-de — du gr. anthrax, charbon ; marptein, saisir). Paléont. Famille d’araignées fossiles, caractérisées par leur abdomen segmenté et leurs palpes visibles de dessous, se trouvant dans l’étage carbonifère. Le genre Anthracomarte, type de cette famille, présente un céphalothorax échancré" sur ses bords, et un abdomen de sept serments portant en dessous deux sillons longitudinaux ; on peut prendre comme type l’A. volkelianus Karsh, du houiller de Silésie. D’autres formes rentrent dans les genres Architarbus, Curculioïdes, etc.

  • ANTHRACOSIS s. f. — Encycl. Méd. Bien

qu’elle soit commune chez les vieillards, sans distinction de profession, X’anlhracosis est surtout une maladie des mineurs, des charbonniers et des chauffeurs de locomotives, caractérisée par la présence de poussières de charbon dans le parenchyme pulmonaire. Les poumons et les ganglions bronchiques ont pris par places une coloration noirâtre prononcée.

Dans cette maladie, le patient ressent des douleurs vives dans la poitrine. Il tousse, a la respiration gênée, crache abondamment, et les crachats qu’il expectore sont noirs. À l’auscultation, on entend des râles muqueux dans les deux poumons. Si le malade continue son travail, l’affection morbide fait des progrès incessants. L’oppression augmente, la toux devient opiniâtre, la face pâlit, le corps maigrit rapidement, les poumons se creusent de vastes cavernes et la mort ne tarde pas a survenir avec tous les symptômes de la phtisie.

11 n’y a aucun traitement à suivre. Il suffit au malade pour guérir d’abandonner assez tôt le métier.

ANTHRACOTYPHUS s. m. (an-tra-ko-tifuss — rad. anthrax et typhus). Art. vétér. Typhus charbonneux. V. charbon.

ANTHRAFIAVIQUE adj. (an-tra-fla-vî-ke — rad. anthracène et du lat. fiavus, jaune). Chim. Se dit d’un acide cristallisable jaune, dérivé de l’anthracène et isomérique avec l’alizarine. il Se dit aussi des éthers de cet acide.

— Encycl. L’acide anthrafiavique a été découvert en 1871, par Schunk, dans les produits accessoires de la fabrication de l’alizarine artificielle. Perkin a établi sa composition, qui répond à la formule C**1180* et qui en fait une isomère de l’alizarine.

L’alizarine commerciale contient une certaine quantité d’acide anthrafiavique ; l’anthraflavone est un mélange où cet acide entre pour les trois quarts. On peut aisément l’extraire de ces produits au moyen de l’eau de baryte à l’ébullition ; l’anthraflavate de baryum presque insoluble à froid se dépose. Quand on se sert de l’anthraflavone, on obtient en même temps le composé barytique d’un isomère, la métabenzdiosyanthraquinone ; mais ce produit est facile à éliminer au moyen de la benzine qui le dissout sans dissoudre l’anthraflavate. On met l’acide anthrafiavique en liberté par l’acide chtorhydrique, et on purifie par cristallisation et par une nouvelle transformation en sel barytique.

Il cristallise anhydre en aiguilles jaunes, brillantes, insolubles dans l’eau et la benzine, très peu solubles dans l’alcool, l’acide sulfurique et l’acide acétique. Il se sublime avec décomposition partielle.

L’acide anthrafiavique est bibastque ; son sel neutre de sodium est très peu soluble dans l’eau froide et facilement cristallisable, ce qui le distingue de ses deux isomères, l’acide iso-anthraflavique et la métabenzdioxyanthraquinone ; le sel de baryum est insoluble dans l’eau froide, soluble dans l’eau bouillante et facilement cristallisable. On a préparé les éthers anthraflaviques de méthyle et d’èthyle, les dérivés diacéty !éCi*HSOï(C*1130S)2, et dibenzoylê CHHBOS(C7H»0*)s et le dérivé de substitution tétrabromé.

Acide iso-anthraflavique. Cet isomère de l’acide anthrafiavique se trouve, comme lui, dans le produit brut de la fabrication de l’alizarine artificielle. Son sel de baryum est

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soluble, mais son sel de chaux est insoluble. Pour le préparer, on précipite l’alizarine brute par l’eau de chaux et on remet l’acide en liberté par l’acide chlorhydrique. On le débarrasse de l’anthraquinone par dissolution dans la soude faible et reprécipitation au moyen de l’acide chlorhydrique ; le nouveau précipité dissous dans Veau de baryte froide donne une solution rouge sang où un acide fait déposer l’acide iso-anthraflavique, à l’état gélatineux ; on achève de purifier par des cristallisations dans l’alcool. Il cristallise avec une molécule d’eau en aiguilles ou en paillettes jaune d’or. Sa solubilité et ses autres propriétés suivent de près celles de son isomère. Ils ne teignent pas les tissus mordancés. Cependant le second se différencie du premier, comme on l’a dit, par son eau de cristallisation et sa solubilité dans l’eau de baryte. En outre le second donne une solution sulfurique rouge, le premier jaune ; le second une solution alcaline orangée, le premier rouge foncé ; le second est transformé parla potasse fondue en anthrapurpurine, le premier en flavopurpurine.

Ces deux acides paraissent dériver de deux acides anthraquinone-disulfoniques isomériques, sous 1 action ménagée des alcalis (Caro).

ANTHRAFLAVONE s. f. (an-tra-fia-vo-ne — rad. anthracène et du lat. fiavus, jaune). Chim. Substance jaune ayant la même composition que l’alizarine et contenant trois corps isomères qui se rattachent à l’anthracène.

— Encycl. L’anthraflavone a été découverte en 1873 par MM. Barth et Senhoferqui chauffaient vers 200", en tubes scellés, l’acide métaoxybenzolque avec l’acide sulfurique ; deux molécules d’acide métaexybenzoïque se soudent avec perte de deux molécules d’eau.

2C711603 = Ct*1180*+2H*0

Ac. m. o. benzolque. Anthraflavone.

L’anthraflavone a été étudiée par M. Rosensthiel et MM. Shuiick et Rœmer ; du travail très complet de ces derniers il résulte que l’anthraflavone est un mélange en proportions différentes de trois corps, isomériques tous trois avec l’alizarine, à savoir :

1» Acide anthrafiavique (anthraflavone ji de Rosensihiel) 80 pour lOO environ.

2« Métabenzdioxyanthraquinone,15 pour 100 environ (Anthraflavone a de Rosensthiel).

30 Anthrarufine, 5 pour 100 environ (Anthraflavone a rie Rosensthiel).

L’acide iso-anthraflavique, qu’on avait d’abord identifié avec l’anthraflavone a de Rosensthiel, ne ferait pas partie du mélange.

On prépare aisément l’anthraflavone en chauffant à 190° pendant * heures, dans un ballon à long col non fermé, 40 grammes d’acide métaoxybenzolque, 180 grammes d’acide sulfurique pur et 20 grammes d’eau. On verse le produit dans l’eau {et il se précipite de l’anthraflavone brute d’un noir verdâtre (Rosensthiel). Le rendement est de 40 pour 100 de l’acide métaoxybenzolque. Les trois corps dont elle est formée sont jaunes à l’état pur. Ils sont étudiés ici, chacun à son rang alphabétique. Ces trois isomères sont les seuls que la théorie puisse prévoir en partant de il’acide métaoxybenzolque.

ANTHRAGAM.OL s. m. (an-tra-gal-Iolde anthracène et de gallol). Chim. Isomère de la purpurine, ainsi appelé parce qu’on peut le considérer comme de l’anthraquinone trihydroxylée, ce qui en fait un phénol triatomique comme le pyrogallol.

— Encycl. L’anthragallol C»1180& a été découvert par Seuberlich en 1877. On le prépare en faisant agir l’acide sulfurique (20 parties) sur l’acide benzolque (2 parties) mélangé à l’acide gallique (1 partie) ; la température doit être portée graduellement à 125°. On l’obtient aussi en faisant agir l’acide sulfurique (50 parties) sur un mélange d’anhydride phtalique (2 parties) et de pyrogallol (1 partie). Le produit de la réaction est versé dans un grand excès d’eau, où l’anthragallol forme des flocons bruns. On recueille ces flocons, on les fait bouillir avec de l’eau et on les épuise par l’alcool acidulé et bouillant qui par refroidissement abandonne des cristaux.

L’anthragallol ainsi cristallisé est brun. Il est peu soluble dans l’eau, le sulfure de carbone, le chloroforme ; soluble en brun dans l’alcool, l’éther et l’acide acétique ; en brun caramel dans l’acide sulfurique ; en vert dans les alcalis caustiques ; en brun verdâtre dans l’ammoniaque : cette dernière solution maintenue k l’abri de l’air devient bleue lentement à froid, rapidement à l’ébullition, et les acides en précipitent des aiguilles noires. L’anthragallol se volatilise sans fondre ; au-dessus de 290’ U se décompose. L’acide azotique le transforme en acide phtalique. L’anhydride acétique fournit un dérivé triacètylè qui cristallise en aiguilles jaune clair qui, saponifiées à chaud par la potasse, régénèrent l’anthragallol. L’amalgame de sodium le réduit et donne une dioxyanthraquinone qui paraît identique à l’alizarine. Les trois hydroxyles de l’anthragallol sont dans le même noyau comme ceux de la purpurine ; ces deux corps sont les seuls isomères possibles présentant cette constitution. On peut

ÀNTH

les représenter par les formules suivantes (Baeyer et Caro) :

Anthragallol. CR CH

CH A, C—C O-C A. C—OH

CH W C-C O-C ’J C—OH CH C—OH

Purpurine. CH C—OH

CH A, C—C O—cA.C—OH

CH ’y' C—C O—C J CH CH C—OH

ANTHRANOL s. m. (nn-tra-nol — de anthracène et terminaison ol de alcool). Chim. Corps jaune cristallisé, l’une des trois formes de I anthracène monooxygéné (Liebermann et Topf).

— Encycl. Uanthranol CWltoQ ou C**1190H est l’un des trois monoxy-anthracènes (v. anthracène) ; par sa composition, il esta l’anthracène ce que le phéuol est à la benzine, l’alcool à l’éthane.

On l’obtient en réduisant l’anthraquinone par l’acide iodhydrique en présence du phosphore ; on le fait cristalliser dans l’alcool. Il se présente en aiguilles jaunes, fusibles vers 170° avec traces d’altération ; à une température plus élevée, il devient vert puis se charbonne sans se sublimer. La poudre de zinc le réduit et régénère l’anthracène ; l’acide azotique ordinaire l’oxyde et ramène à l’anthraquinone ; l’acide fumant donne un dérivé nitré. On attribue k l’anthranol la formule

C6Hi<CHH ;

  • C«H*.

ANTHRAQUINONE s. f. — Encycl. Chim. Constitution de l’anthraquinone. L’anthraquinone CïWO* a été découverte en 1835 par Laurent dans les produits d’oxydation de l’anthracène. Depuis que Graebe et Liebermann ont réalisé la synthèse de l’alizarine (1868) et que la fabrication de l’alizarine artificielle a partir de l’anthraquinone est devenue une industrie importante, l’anthraquinone a été l’objet de nombreuses études qui ont complété son histoire et modifié considérablement l’idée qu’on se faisait de sa constitution.

Grsebe et Liebermann ont choisi le nom d'< anthraquinone > parce que ce corps présente avec l’anthracène le même rapport de composition que la quinone avec la benzine : la benzine étant C6H», la quinone est C6H*0* ; l’anthracène C**H W, l" anthraquinone Ct^HBO*. Ces auteurs croyaient en outre à une analogie de constitution intime entre l’anthraquinone et la quinone, analogie caractérisée, selon eux, par l’existence du groupe O* :

o  o

Quinone C«H* |.Anthraquinone C1*H8 |. ~0 ~"0

Le rapport de composition existe bien réellement, mais l’existence du groupe O* dans l’anthraquinone est infirmée parde nombreux faits qui conduisent à considérer ce corps, ainsi que Fittig l’a fait le premier, comme une diacétone renfermant deux groupes CO distincts : par exemple l’acide benzolque

C«HS—CO.OH, sous l’action d’un déshydratant, perd de l’eau (1120) et double sa molécule pour former l’anthraquinone, ce qui conduit a la formule

C6H* <g° ?C«H».

La formation de l’anthraquinone, par la déshydratation de l’acide p-benzoylbenzoïque

w ^GBH*—CO.OH

(Behr et van Dorp) conduit à la même formule. Il en est de même de la transformation de l’anthraquinone en acide phtalique sous l’action de l’acide sulfurique fumant à 270<> (Weitb et Bindschedler) ; de la formation de l’anthraquinone h partir du chlorure de phtalyle et de la benzine en présence du zinc (Piccard) ou du chlorure d’aluminium (Friedel et Crafts) ; de la formation synthétique des oxyanthraquinones à partir de l’anhydride phtalique chauffé avec du phénol ou de l’anisol ou de l’acide salicylique, etc., en présence de l’acide sulfurique (Baeyer et Caro) ; de la synthèse de l’acide anthraquinone — disulfonique à partir de l’acide £benzoylbeuzoïque (Liebermann), etc.

En adoptant pour la benzine et ses dérivés la formule hexagonale, on aura : Anthracène CH ; CH

CH.’, C - "

CH

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CH

AniAraguiiiGiie CH

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