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nommé d’abord membre du Conservatoire de Prague, puis, en 1870, professeur de théorie et d’histoire de la musique a l’université de la même ville. En 187 !, l’empereur lui donna la même chaire à l’université de Vienne, et en même temps qu’il lui confiait un poste au ministère de la justice à le chargeait d’instruire dans son art le prince héritier Rodolphe, alors âgé de quatorze ans. Les compositions les plus appréciées de M. Ambros sont la partition d’Othello, un Stabat, des lieder, des ouvertures, des symphonies, etc. ; il s’inspire en général de Mendelssohn et de Schumann. Mais il est surtout apprécié comme musicographe ; il a dit de lui-même : « En Allemagne on ne connaît guère que mes travaux historiques, et pas du tout mes compositions.» Ces travaux sont ; tes Limites de ta poésie et de la musique (1856) ; le Conservatoire de Prague(1858) ; De rinterdiction des quintes (1859) ; la Musique considérée comme élément de civilisation dans l’histoire (1860) ; Tableaux de et’otit’saJt’on historique ; Histoire de la musique (1862-1868, 3 vol.) ; Variétés (1872-1874, 2 vol.).

, AHBROS1E. — Astr. Planète télescopique, faisant partie du groupe des Hyades, découverte par Coggia. V. PLANÈTE,

AMBROSINE s. f. (an-bro-zi-ne — rad, ambre). Miuér. Résine fossile contenant de l’acide succinique, trouvée dans la Caroline du Sud, près de Charleston, au milieu de phosphates fossiles du terrain éocène. C’est une variété de rétinite.

" AMBULANCE s. f. — Encyel. Art militaire. Un règlement du 25 août 1884 a réorganisé le service de santé de 1’urmée. Ce service comprend : 1<> des postes de secours installés sur le champ de bataille même et au contact des troupes en ligne ; 2° les ambulances, qui, établies soit sur le champ de batailla, soit aussi près que possible, prennent position en arrière des postes de secours ; 3° les hôpitaux de campagne, qui forment la. troisième ligne ; 4» l’hôpital d’évacuation, qui est installé en quatrième ligne sur la limite de la tête d’étapes de la route ; 5» enfin une série d’hôpitaux auxiliaires ou d’infirmeries de gare, éiablis entre cette dernière ligne et la ligne du chemin de fer qui sert de base d’opération et à l’aide de laquelle on pourra définitivement diriger les blessés sur les hôpitaux militaires ou civils, permanents ou temporairement établis en vue de faire face aux besoins du corps d’armée.

Nous ne traiterons ici que du service des ambulances. Les règlements antérieurs à celui que nous allons analyser attribuaient deux rôles aux ambulances : elles étaient destinées à donner les premiers secours aux blessés et à fonctionner comme hôpitaux. Ces doubles attributions présentaient le grave inconvénient de les immobiliser et de les détourner de leur mission principale qui est d’accompagner partout le corps d’armée et d’assurer le service pendant le combat. Grâce au développement du service régimentaire et à l’organisation des hôpitaux de campagne et des services de l’arrière (hôpitaux mobiles, infirmeries de gare, etc.), les ambulances peuvent aujourd’hui reprendre la mobilité dont elles ont besoin. Durant les périodes de marche et de séjour, elles reçoivent les malades jusqu’au moment où une destination leur est assignée. Pendant le combat, les ambulances, installées aussi près que possible du champ de bataille, se tiennent en contact avec les postes de secours, envoient en avant leurs moyens de transport et recueillent les blessés, soit directement sur le lieu du combat, soit aux postes de secours. Les chirurgiens d’ambulance ne devant pratiquer sur place que les opérations les plus urgentes, les blessés sont promptement évacués sur les hôpitaux de campagne, où ils reçoivent les soins complémentaires que réclame leur état. Ceux des hommes atteints qui peuvent encore marcher partent, sous la conduite du plus ancien d’entre eux, et se dirigent vers le commandement d’étape le plus voisin ; ceux qui sont hors d’état de marcher sont transportés soit sur des brancards, soit à dos de mulet aux hôpitaux de campagne. Ce fonctionnement du service d’ambulance a pour résultat d’établir, depuis la zone où tombent les blessés jusqu’aux hôpitaux de campagne installés dans les localités du voisinage, un courant continu d’évacuation et de permettre de placer rapidement les blessés dans les conditions de repos relatif que réclame leur état.

Le service de santé en campagne se subdivise en service de l’avant et en service de l’arrière. Le service de l’avant comprend le service régimentaire, celui des ambulances et celui des hôpitaux de campagne. Le service des ambulances est organisé comme il suit. Chaque corps d’armée comprend quatre ambulances, savoir : une ambulance du quartier général destinée aux troupes non endivisionnées, deux ambulances de division, une ambulance de brigade de cavalerie. Chaque division de cavalerie indépendante possède une ambulance formée de trois sections correspondant aux trois brigades de la division. Les ambulances font partie du train de combat des colonnes. L’ambulance du quartier fénéral marche en tête du train régimentaire u corps d’armée. Il existe trois types d’ambulance. L’ambulance destinée aux divisions

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d’infanterie, celle qui est réservée aux brigades de cavalerie, enfin, l’ambulance des corps de troupes manœuvrant en Algérie ou en pays de montagnes. À l’ambulance du quartier général de corps d’armée sont attachés 6 médecins, 3 officiers d’administration, 3 aumôniers, 12 infirmiers de visite et 115 infirmiers d’exploitation. L’ambulance de division d’infanterie compte un personnel exactement semblable au précédent. L’ambulance de brigade de cavalerie compte 2 médecins, l aumônier et 15 infirmiers. L’ambulance de division de cavalerie possède 6 médecins, 1 aumônier, 8 officiers d’administration et 28 infirmiers.

Les ambulances spécialement organisées pour le service du combat doivent être constamment disponibles et prêtes à marcher. Elles doivent, en cas de mouvement après le combat, être en mesure de suivre la division ou le corps d’armée auxquels elles sont attachées. Elles ne peuvent donc être employées aux transports a grande distance des malades ou blessés. Il n’est fait d’exception à cette règle qu’en cas de stationnement prolongé, de siège ou d’investissement ou de suspension des hostilités. En ces derniers cas, le personnel des ambulances peut être temporairement affecté, à titre auxiliaire, aux hôpitaux de campagne qui sont installés à proximité.

Le service des ambulances fonctionne pendant les périodes de marche ou de séjour, pendant le combat et après. Le service en marche est réglé comme il suit. En marche et en station, les ambulances accompagnent toujours les unités de commandement qu’elles desservent. Elles occupent dans les colonnes la place qui leur est assignée par le règlement sur le service des armées en campagne. Un détachement d’ambulance marche à l’avant-garde ; il est formé d’une section d’ambulance. Les voitures à quatre roues de

l’ambulance sont mises tous les jours, par les soins du médecin chef de la division, kla disposition des régiments d’infanterie da la division. Sur la proposition du directeur du service de santé, le général commandant le corps d’armée fixe les conditions dans lesquelles les voitures appartenant à l’ambulance du quartier général doivent concourir au service des marches et des évacuations de malades. Les ambulances reçoivent journellement les malades et les éclopés des corps de troupe, elles leur donnent les premiers soins. Si l’ordre de mouvement prévoit les conditions de l’évacuation journalière, les éclopés ou malades sont dirigés, les premiers sur les dépôts de convalescents qui ont pu être ouverts sur la route suivie par le corps d’armée, les seconds Soit sur un hôpital d’évacuation, soit sur un hôpital permanent du pays traversé, soit encore sur une localité où le service est fait par un hôpital de campagne. Si l’ordre de mouvement ne prévoit pas les conditions de l’évacuation journalière, les évacués sont dirigés sur le commandement d’étapes qui, sur les instructions du médecin-chef du service de santé des étapes, leur donne la destination que comporte leur état. Ce convoi d’évacuation est organisé par le médecin-chef de l’ambulance. Les voitures nécessaires au transport des malades sont obtenues par réquisition, s’il n’est pas possible de recourir aux voitures des autres services. Les voitures d’ambulances ne peuvent être employées pour les transports en arrière que si la distance à franchir leur permet de rejoindre au plus tard dans la soirée. Le convoi ainsi formé est placé socs les ordres d’un médecin si l’état des blessés ou malades exige sa présence. Dans le cas contraire, un sous-ofticier est chargé de sa conduite. L’ambulance assure l’alimentation du convoi. Les hommes qui n’ont point été évacués en raison de l’amélioration de leur état marchent alors avec l’ambulance.

Lorsqu’un corps d’armée ou une division séjourne dans un cantonnement, les malades qui paraissent devoir se rétablir assez promptement sont soignés à l’ambulance. Au jour du départ, ils sont, suivant leur état, ou évacués en arrière ou renvoyés à leur corps. Pendant les intervalles de repos, le médecin chef exerce le personnel à la manœuvre des diverses voitures d’ambulance.

Un médecin de l’ambulance divisionnaire marche chaque jour avec le campement de la division pour la préparation du cantonnement ou du bivouac. Le chef du campement de l’ambulance se préoccupe des installations nécessaires pour recevoir dans la soirée les malades et les éclopés. Il recherche, en vue des évacuations du lendemain, les moyens de transport disponibles et requiert immédiatement les voitures suspendues qui doivent être réservées au service de santé. La chef de campement du service de santé reconnaît les locaux qui peuvent être affectés aux ambulances ; il les propose pour cette destination au chef du campement. Dès qu’elles sont installées, les ambulances arborent leurs drapeaux de façon a les mettre bien en évidence, puis elles installent leurs lanternes pour la nuit.

Le service durant le combat est réglé comme il suit. Lorsque le combat devient imminent, le médecin chef de la division, après avoir pris les ordres du général commandant, fixe remplacement que devra occuper l’ambdiàuoè divisionnaire. L’iuubuUiic» du quar»

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tier général entre en action sur l’ordre du général commandant le corps d’armée ou, en cas d’urgence, sur l’ordre du médecin directeur du corps d’armée. L’une des sections de cette ambulance peut être employée à renforcer celle des ambulances divisionnaires dont le service serait surchargé ; mais la seconde section doit être gardée disponible le plus longtemps possible. Le choix de l’emplacement de l’ambulance dépend d’un certain nombre de conditions très variables et, par suite, ne saurait être rigoureusement déterminé à l’avance. Le règlement se contente, sur ce point, de recommander de les installer autant que possible à proximité des réserves de la division, afin de les soustraire aux oscillations de la lutte. Le point choisi doit être de facile accès, abrité du feu, abondamment pourvu d’eau, voisin d’une route qui se relie par des chemins praticables et aux postes de secours établis en avant et aux hôpitaux de campagne installés à l’arrière. Les constructions couvertes ne sont bonnes à utiliser que lorsqu’elles sont absolument à l’abri du feu. L’emplacement de l’ambulance est indiqué pendant le jour par le fanion de la Convention de Genève placé a côté d’un fanion aux couleurs nationales, pendant la nuit par deux lanternes, l’une a verre rouge, l’autre à verre blanc.

Dès que l’action va s’engager, le médecin chef organise des groupes composés de brancardiers, d’infirmiers, de cacolets, de litières et de voitures pour le transport des blessés. Ces groupes sont autant que possible dirigés sur le terrain par un médecin qui a reçu de son chef l’indication des postes de secours à desservir et des divers endroits où seront établies les voitures. Le matériel roulant des ambulances est disposé en dehors des chemins et de telle sorte qu’il puisse être mis en œuvre san3 confusion ; une section de l’ambulance doit seule être mise en service dès le début, l’autre se tient prête à partir au cas où l’ambulance serait sectionnée. Si l’ambulance est installée dans une construction, des locaux séparés doivent être affectés à la visite des blessés dès leur arrivée, aux pansements et applications d’appareils, aux opérations, aux services accessoires (cuisines, lingerie). Les locaux sont immédiatement aménagés par les infirmiers d’exploitation. Ils se procurent l’eau, le bois nécessaire et préparent les boissons alimentaires et réconfortantes. Dès que l’ambulance est installée, le médecin chef rend compte au médecin directeur. Les brancardiers d’ambulance se mettent en rapport avec les postes de secours, y relayent les brancardiers régimentaires ou, en cas de besoin, vont jusqu’à la zone où sont tombés les blessés. Ces brancardiers portent les hommes atteints soit jusqu’aux voitures mises en station sur plusieurs points, soit jusqu’à l’ambulance si elle n’est pas trop éloignée.

Le personnel médical est divisé en trois groupes : le premier est chargé de la réception et du triage des blessés, ainsi que des pansements simples ; le second, des opérations à faire d’urgence ; le troisième, des Pansements ou appareils importants et dont application réclame le concours de plusieurs personnes.

Les médecins du premier groupe vérifient les fiches de diagnostic établies aux postes de secours, pratiquent, s’il y a iieu, un nouvel examen des blessures, appliquent des pansements simples et classent les blessés dans l’une des trois catégories : pansés, à panser, à opérer. Les hommes sont remis, suivant leur état, entre les mains des médecins chargés des pansements ou des opérations. Le règlement interdit, toutefois, d’exécuter à l’ambulance d’autres opérations que celles qui sont d’une urgence absolue. Les pansements sont faits et les appareils appliqués de façon à permettre le transport des blessés. Aussitôt après le pansement ou l’opération, le médecin revise la fiche de diagnostic qui est fixée au vêtement du blessé et qui mentionne la nature de la blessure et les soins dont elle a été l’objet. Cette fiche est une heureuse innovation ; elle évite au malade, qui peut en quelques jours changer deux ou trois fois de médecin, la répétition d’examens inutiles et pénibles. Elle présente enfin cet avantage de permettre le classement rapide des blessés dans les hôpitaux de campagne et d’évacuation. La couieur de la fiche indique si le malade est transportable ou non. La fiche rouge est attribuée aux blessés transportables, la bleue à ceux qui doivent être hospitalisés sur place. Les hommes atteints de blessures légères et qui peuvent sans danger faire quelques kilomètres ne séjournent pas à l’ambulance ; on les panse, puis on les réunit en un lieu convenable voisin du campement, où ils demeurent jusqu’à ta fin du combat. En cas de mouvement en avant, de nouveaux postes de secours sont créés et le médecin chef de la division rapproche l’une des sections de l’ambulance de ces nouveaux postes. La section d’ambulance laissée en arrière est relevée, s’il y a lieu, soit par une section disponible de l’ambulance du quartier général, soit même par un hôpital de campagne. En cas de mouvement rétrograde, les brancardiers, cacolets, litières et voitures se replient avec les troupes et emportent les blessés, en commençant par ceux qui sont les moins gravement atteints. Les blessés qu’on sa

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peut transporter restent sous la garde d’un personnel désigné par le médecin chef. Le matériel laissé en arrière, bien que protégé par la Convention de Genève, doit être réduit au strict nécessaire.

Le service, après le combat, comprend l’évacuation des blessés et l’installation des hôpitaux de campagne sur les points où se trouvent des blessés non transportables.

Dès que le médecin chef de la division a pu aviser ses subordonnés du point où ils doivent évacuer les blessés, ceux-ci continuent leurs convois d’évacuation, qui sont généralement de deux sortes, l’un comprenant les hommes qui peuvent marcher, l’autre ceux qui doivent être transportés. Ce second convoi est accompugné d’un ou plusieurs médecins, pourvus de tout Ce qui est nécessaire pour donner en route les soins indispensables. Ces malades sont dirigés soit sur les hôpitaux de campagne installés en arrière, soit, si leur état le permet, Sur les hôpitaux d’évacuation. Les hommes gravement blessés sont conservés à l’ambulance jusqu’à l’arrivée des hôpitaux de campagne qui, en prévision du combat, ont été désignés pour marcher immédiatement après l’ambulance du quartier général. Lorsqu’une ambulance contient trop de blessés gravement atteints pour pouvoir être complètement relevée par un hôpital de campagne, le médecin directeur doit prendre les dispositions nécessaires pour rendre libre une section au moins de l’ambulance.

Le médecin chef de chaque ambulance tient un carnet médical sur lequel il prend les notes qui lui permettront, après chaque engagement, d’adresser au médecin directeur du service de santé du corps d’armée un rapport détaillé sur. le fonctionnement de l’ambulance et un compte rendu sommaire du mouvement des blessés.

Ambulances en Allemagne. L’organisation du service de santé en Allemagne, d’après le règlement du lOjanviar 1878, est la même qu’en France, sauf quelques légères différences. A nos ambulances correspondent, chez les Allemands, les détachements sanitaires (Sanitaets-Détachements), au nombre de 3 par corps d’armée, comprenant chacun 7 médecins, 3 officiers, 200 hommes de troupe (brancardiers et infirmiers)^ 31 soldats du train avec 43 chevaux et 12 voitures pour le transport des blessés gravement atteints. Il y a 12 hôpitaux de campagne, appelés lazarets de campagne (Feldlazarett), par corps d’armée, et chaque hôpital peut recevoir 200 malades. Les hôpitaux de campagne, temporairement immobilisés, sont appelés par les Allemands lazarets de guerre [Eriegslazarett) ; enfin, leurs commissions de transport, qui répondent au service de nos hôpitaux d’évacuation, sont composées d’un médecin en chef du grade de major, de 6 aides-majors et du personnel correspondant. L’évacuation des blessés par les voies ferrées se fait en Allemagne, comme en France, à l’aide des trains sanitaires, de trois sortes : les trains de lazarets (Lazaretteuge), les trains de malades (Krankenzuge) et les trains sanitaires auxiliaires. Les premiers grands transports de blessés militaires par les chemins de fer ont eu lieu pendant la guerre de Crimée. En 1859, après les batailles de Magenta et de Solferino, les blessés furent aussi rapatriés de cette façon, mais dans d’assez mauvaises conditions. Plus tard seulement on donna aux wagons des dispositions spéciales. À la fin de la guerre de sécession (1861-1663), les Américains employèrent pour la première fois des wagons aménagés suivant un système particulier, avec communications intérieures. L’Allemagne fit de rapides progrè» dans l’organisation du transport des blessés, et, en 1870, vingt et un trains sanitaires transportèrent par Nancy plus de 150.000 malades ou blessés militaires dans leur pays. Les trains sanitaires de la première catégorie (Lasarettzuge) sont composés de voitures construites pour ce service spécial et ne servent qu’au transport des blessés que leur état oblige à rester couchés. Ceux-ci sont étendus sur des brancards suspendus à l’intérieur des voitures à l’aide de crochets fixés aux murs et de poutres dressées. De chaque côté, 6 brancards peuvent prendre place, dans le sens de la longueur et superposés deux k deux. Mais chaque voiture ne contient que 10 brancards ; les £ brancards intermédiaires de l’un des côtés sont supprimés pour faire place à un baquet d’eau, au fourneau dans la saison froide, etc. Les voitures communiquant entre elles à l’intérieur, un couloir central permet de circuler d’une extrémité du train à l’autre. Chacun da ces convois sanitaires se compose de 41 voitures, dont 30 pour les malades ; les 11 autres sont occupées par des services spéciaux. Le service médical y est fait par 1 médecin chef, 3 aides-majors et Je personnel nécessaire de surveillants et d’infirmiers. Les convois sanitaires de la deuxième catégorie (Krankenzuge) sont formés de voitures ordinaires de voyageurs et destinés à transporter les malades pouvant supporter d’être assis. L’encombrement des blessés est si considérable, après une action importante, que les trains sanitaires spécialement organisés pour leur transport <se trouvent bientôt en nombre insuffisant, ûd est alors forcé de les suppléer en aménageant des wagons de marchandises