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ALVÏ

4e corps lors de la guerre entre la Prusse et l’Autriche (1866). Deux ans plus tard, il reçut le grade de général d’infanterie. Lorsque éclata, en 1870, la guerre entre la Prusse et la France, il prit part à l’invasion à la tête du 4a corps, assista à la bataille de Seilan et coopéra à l’investissement de Paris jusqu’à la capitulation. Il quitta le service en 1872. C’était un officier instruit et distingué.

ALVENSLEBEN (Constant d’), général prussien, frère du précédent, né à Eichenbarleben, le 26 août 1809. Après avoir fait partie du corps des cadets, il entra comme officier aux grenadiers de l’empereur Alexandre. Il était major général lorsqu’il prit part à la guerre contre le Danemark en 1864. Deux ans plus tard, il se battit contre les Autrichiens et fut promu lieutenant général. En 1870, lorsque la guerre éclata entre la France et la Prusse, Te général Constant d’Alvensleben commanda le 3^ corps de l’armée du prince Frédéric-Charles, qui assiégea Metz. 11 se distingua à Vionville, Mars-la-Tour, Gravelotte, puis il prit part aux opérations de "/armée allemande sur la Loire et assista aux. batailles de Beaune-la-Rolande, d’Orléans et du Mans. De retour en Allemagne, il fut chargé de commander à Posen la 5e division du 5° corps. Il fut mis en disponibilité en 1873, après avoir été nommé général d’infanterie.

ALVÉOLARIE s. f. (al-vé-o-la-rl, — rad. alvéole). Paléont. Genre de bryozoaires fossiles du terrain tertiaire, ainsi caractérisés par Zittel-Barrois : colonies massives, sphériques, a surface divisée par des lignes proéminentes, en espaces à six faces ou polygonaux entièrement garnis d’ouvertures cellulaires. Les alvéolaries (alveolaria) se rencontrent dans le crag ; on en connaît une espèce du crétacé inférieur d’Orgon (Bouches-du-Rhône).

ALVÉOLO DENTAIRE adj. (al-vé-o-Io-dentè-re). Anat. Qui intéresse les dents et leurs alvéoles. Se dit des canaux sanguins et des filets nerveux qui se ramifient dans les parois des alvéoles et dans les dents, du périoste sur lequel est implanté le bulbe dentaire.

Périostite alvéolo-dentaire. V. dent, au tome VI du Grand Dictionnaire.

ALVÉOPOBE s. m. (al-vé-o-po-re — du latin alveus, canal ; parus, pore). Zool. Genre de madrépores de la famille des Poritides, dont les représentants vivants habitent les mers chaudes ; les formes fossiles ont commencé à paraître dès l’époque tertiaire. Les alvéopores ont un polypier massif, à calices polygonaux, petits, profonds, les murailles présentant de grands pores. Le cœnenchyme est rudimentaire ou nul. Les cloisons sont remplacées par des épines espacées se rencontrant parfois au centre, ou elles forment quelquefois une fausse colutnelle. Les planchers, peu nombreux, espacés, sont horizontaux. L’alveopora dxdalea de Blainville habite la mer Rou^e ; de nombreuses espèces fossiles ont formé les grands récifs miocènes de certaines lies de la Méditerranée, de Java, etc.

Al.VERCA, ville du Portugal (Estramadure), district et à 20 kilom. N.-E. de Lisbonne, sur la rive droite du Tage.lpar 38» 53’ de lat. N. et il" 22’de long. O. ; 860 hab. Alverca est assise sur la ligne ferrée de Lisbonne à AbraDtès, au point où le Taga commence à s’élargir pour former l’estuaire de Lisbonne.

ALVERD1SSEN, ville d’Allemagne, principauté de Lippe-Detmold, a 20 ktlom. N, -E. de Iletmold et à 11 kilom, E. de Lemgo, sur l’Ester, affluent du Weser ; 1.100 hab. Atverdissen, qui a donné son nom à une branche des princes de Lippe-Schaumburg, a été cédé en 1S30 à Detmoid.

ALV1GNANO, ville d’Italie, province de Caserte ou de la Terre de Labour, à 18 kilom. N.-E. de Capoue et à 43 kilom. N.-E. de Naples ; 4.140 hab. ALVIN (Louis-Joseph), littérateur belge, né à Cambrai le 18 mats 1806.— Depuis 18G4 il a publié : Catalogue raisonné de l’œuvre des trois frètes Wierix (1866, iu-so) ; Entretiens sur les met/iodes d’enseignement du dessin (1867, in-S°) ; les Académies et tes autres écoles de dessin de la Belgique (1867, in-8°) ; Eugène liobin (1867, in-l2J ; Louis Gruyer, sa vie et ses écrits (1S67, ii)-18) ; F.-J. Naves (1870, in-12) ; Rapport sur VExposition universelle de Vienne (1S74, in-8<>) ; Souvenir du quatrième centenaire de Michel-Ange (1875, in-8°) ; André van Hasselt, sa vie, ses travaux (1877, in-8°) ; etc.

ALV1NCZ, bourg d’Autriche-Hongrie (Transylvanie), a 9 kilom. de Carlsbourg, sur le Maros ; 1.607 hab. Coutellerie. Château historique dans lequel le général espagnol Castaldo assassina, en 1551, le cardir.al Martinuzzi.

ALVITE s. f. Miner. Variété du zircon.

ALV1TO, ville du Portugal (Alemtejo), district et a 26 kilom. N. de Beja, à no kilom. S.-E. de Lisbonne, par 38° 19’ de lat. N. et îoo 16’ da long. O., 1.960 hab. Alvito se trouve sur le chemin de fer de Lisbonne à Beja et sur la route nationale de Beja à Evora.

ALVITO, ville d’Italie, province de la Terre

AMAD

de Labour (Caserte), à 10 kilom. S.-E. de Sora, sur les pentes du mont Meta (2.209 mètres) ; 3.985 hab.

ALVOR, ville de Portugal (Algarve), district de Furo, à 36 kilorii. E. du cap Saint-Vincent et à 58 kilom. O. de Faro, par 37" 10’ de lat. N. et 10° 53’ de long. O. ; 2.288 hab. Alvor est assise sur une petite rivière du même nom ; dans les environs se trouvent des salines importantes.

ALYSSÉIDE s. f. (a-li-sé-i-de — du gr. alusis, chaînette). Géom. Surface de révolution engendrée par une chaînette.

— Encycl. L’équation de la chaînette étant ramenée a sa forme la plus simple,

-h(r :+e-cx}

Yalysséide est la surface de révolution engendrée par la rotation de la courbe autour de l’axe des x. C’est donc une surface à une nappe indéfinie dans les deux sens et sans cône asymptote. Les deux rayons de courbure principaux de la surface sont en tous les points égaux et de signe contraire. En effet, l’un est le rayon de courbure de la méridienne, l’autre la normale à cette méridienne, et l’on sait que, lorsque la chaînette est rapportée à des axes tels que son équation soit de la forme (1), la normale est égale au rayon de courbure.

ALZENAU, ville de Prusse, province de Silésie, à 45 kilom. S.-E. de Breslau et a 40 kilom. N. de Neisse ; 1.280 hab. Alzenau est située sur le chemin de fer de Breslau à Neisse.

ALZOG (Jean), écrivain allemand, né à Ohlau (Silésie) le 29 juin 1808, mort à Fribourg le 28 février 1878. Il suivit les cours des universités de Breslau et de Bonn, où il étudia la philosophie et la théologie, et, après avoir donné des leçons particulières, il se fit admettre au séminaire de Cologne, où il reçut la prêtrise. Alzog fut successivement ensuite professeur d’histoire ecclésiastique à Posen (1835), directeur du séminaire d’Hildesheim (1845) et enfin professeur à l’université de Ftïbourg-en-Brisgau (1853). Savant théologien, il fut chargé, lors du concile œcuménique du Vatican (1869), de prendre part aux travaux de la commission des dogmes. On lui doit des ouvrages très estimés des théologiens. Outre sa thèse de doctorat : Explicatio calholicorum systematis de interprelalione litterarum sacrarum (1835), nous citerons de lui : Traité d’histoire universelle de l’Église chrétienne (Mayence, 1840, 2 vol.), traduit dans presque toutes les langues, notamment en français par J. Goseler et C.-F. Audley, sous le titre de Histoire universelle de l’Église (1845-1846, 3 vol. ; 4e édit. revue et continuée d’après la 7« édit. allemande, 18741875, 4 vol. in-12) et un Manuel de Patrologie (1866), traduit en français par l’abbé Bélet (1867, in-8).

AMADEN (Thaddée, comte von), musicien allemand, né à Presbourg le 10 janvier 1783, mort à Vienne le 17 mai 1845. Pianiste distingué et improvisateur de talent, il était le rival, souvent victorieux, de J.-N. Hummel ; mais son principal titre de gloire est d’avoir été un des premiers protecteurs et le révélateur en quelque sorte de Liszt.

AMADECS, lac de l’Australie méridionale et de l’Australie occidentale, par 25<> de lat. S., à 570 kilom, environ au N.-O. du lac Eyre ; sa partie occidentale appartient à l’Australie occidentale. Il a, d’après le docteur Delitsch, une superficie de 7.500 kilom. carrés et est entouré de déserts et de montagnes de porphyre.

AMADGHÔR (sebkha d’) [prononcez amadror], saline considérable de l’Afrique, située au N.-E.dum issif de TAhaggar (Sahara central), par 250 16’ de lat. N. et 4° 10’ de long. E. D’après M. Fr. Bernard, la sebkha se trouve au S. du plateau Tassile des Azdjer, entre ce plateau et le plateau Atokor-n-Ahaggar ou le massif de l’Ahaggar proprement dit ; elle est à 200 kilom. environ à l’O. de Ghàt, k 400 kilom. au S-E. d’Insâlah, à 150 kilom. au N.-E. d’Idelès et à 500 kilom. au S. d’El-Bjodh. On ne connaît pas encore exactement l’étendue de sa superficie : on sait seulement qu’il faut cinq journées de marche pour la traverser, soit en longueur, Soit en largeur. Amadghôr était autrefois un lac, dont les eaux s’écoulaient au S.-E. par l’oued Tafasset, au N. par l’Ijfharghar ; elle se trouve a peu près sur le faîte de partage, entre la Méditerranée et l’Atlantique, par le bassin du Niger. La saline est alimentée par les ruisseaux qui descendent des vallées de l’Eguéré et du djebel Ahaggar. L’ancienne route des pays Haousa ou du Soudan proprement dit passait par l’Amadghôr, où se tenait également une grande foire. Son sel est excellent, blanc comme du sucre et si abondant qu’on pourrait en extraire pour la consommation de plusieurs millions d’hommes. La sebkha est abandonnée, par suite des luttes entre les Touaregs Ahaggar et les Touaregs Azdjar. Autour de la sebkha s’étend une plaine (reg) peu riche eu végétaux et dont les puits ont de l’eau sauinâtre. Cependant, après les pluies, la plaine d’Amadghôr n’est pas complètement dépourvue de pâturages et l’on trouve de l’eau tantôt à droite, tantôt à gauche. C’est dans un raviu

AMAG

perdu du Tin-Tarabin, dans la saline nommée Bïr-el-Gharâma, par 23° 4’ de lat. N. et 5° 4’ de long. E., d’après M. Bernard, qu’eut lieu le massacre de la mission Klatters par les Touaregs Hoggar, vers le 18 février 1882. L’Amadghôr a été visitée pour la première fois par les Européens lors de la seconde expédition du lieutenant-colonel Flatters.

  • AMADIS s. m. Sorte de manche de

robe. — Supprimé dans le Dict. de l’Acad., éd. de 1877.

, AMADOU DE LOS BIOS (don José), littérateur espagnol, né à Baena, province de Cordnue, en 1818. — Il est mort à. Séville en mars 1878. Dans lf s derniers temps de sa vie, il fit une étude approfondie des monuments wUigoths de la ville de Merida, et il écrivit à ce sujet un travail des plus remarquables, qui a paru dans le grand recueil intitulé : « Monumentos arquitectonicos de Espaîia ». En raison de ses connaissances spéciales, don José Amador de los Rios avait été particulièrement chargé, avec Pedro de Madrasso, de la rédaction et de la publication de ce recueil monumental, publié par les soins de l’Académie royale d’histoire et sous les auspices du gouvernement espagnol.

AMŒA s. f. (a-mê-a). Zool. Genre d’annélides atteignant om,05 da long sur om,005 de large, et habitant la partie méridionale de la presqu’île Scandinave. Ce genre a été créé par Malmgren en 1865.

AMjEBOÏDE adj. V. AMIBOlDE.

AMAGAT (Louis - Ama nd), professeur et homme politique français, né à Saint-Flour le 13 juillet 1847. Il fit ses études médicales à Paris, où il prit le grade de docteur en 1873, puis retourna dans sa ville natale, où il exerça la médecine. De retour à Paris en 1874, il prit la direction du laboratoire de thérapeutique expérimentale du docteur Gubler et se livra à des études sur l’action physiologique de diver-es substances végétales médicamenteuses. En 1876, il se rendit dans le midi de la France pour y rétablir sa santé ébranlée, et, deux ans plus tard, il passa son agrégat on. Chargé, en 1879, de faire un cours d’histoire naturelle à la faculté de médecine de Montpellier, il devint bientôt pofiulaire parmi les étudiants en înêlaut la poitique à la zoologie. La façon dont il enseignait provoqua des protestations qui furent adressées au doyen de la faculté. Sur ces entrefaites, le professeur titulaire du cours, M. Martins, demanda un congé en raison de son grand âge. M. Amagat, appuyé par les étudiants, revendiqua sa succession ; mais le ministre désigna un autre agrégé et chargea provisoirement le directeur de l’école de pharmacie de faire le cours. Cette mesure provoqua des manifestations bruyantes de la part des éiudiauts. M. Amagat, après avoir demandé une enquête, refusa de se soumettre aux décisions de la commission et, se mettant en rébellion contre l’autorité du doyen, il apposa lui-même sur les murs de l’école une affiche annonçant qu’il allait ouvrir un cours de botanique médicale. Le doyen ayant fait enlever l’affiche, des étudiants envahirent les cours, insultèrent les professeurs, et le ministre, après avoir fait fermer l’école de médecine, suspendit de ses fonctions M. Amagat, qu’il déféra au conseil académique de Montpellier (28 mai 1880). Le 7 août suivant, le conseil académique le rayait du cadre de l’agrégation de la faculté. Lors des élections législatives qui eurent lieu l’année suivante, M. Amagat posa sa candidature, comme républicain libéral et indépendant, dans l’arrondissement de Saint-Flour. Il déclarait, dans sa profession de foi, que la dernière Chambre avait « failli à la République, à la liberté, a l’esprit de la Révolution et a la France i, et qu’il sollicitait l’honneur » de dépenser toutes ses forces pour la liberté, pour la démocratie et pour la France ». Elu par 4.850 voix contre 4.578 données à M. Oudoul, député républicain sortant, le 21 août 1881, il débuta à la tribune le 5 novembre en prononçant contre l’expédition de Tunisie un discours dont la forme emphatique excita dans la Chambre une vive hilarité. Son élection fut invalidée, mais il fut réélu, le 29 janvier 1882, par 6.704 voix contre 3.630 obtenues par M. Oudoul. Depuis lors, il a voté, notamment, contre le divorce, le bannissement des princes, la suppression de l’ambassade du Vatican, pour les conventions avec les chemins de fer, contre la revision de la constitution, les crédits pour le Tonkin, le scrutin de liste, etc. ; il a prononcé des discours sur le concordat et la liberté religieuse (1882), sur l’élection de la magistrature (1883) et, aux applaudissements de la minorité monarchique, il a fait, à plusieurs reprises, de virulentes critiques de notre situation financière en attaquant en même temps, avec une extrême âpreté, le gouvernement républicain. Ayant eu une vive altercation avec le général Campenon, ministre de la guerre, dans la séance du 22 juin 1885, il choisit pour témoins deux députés bonapartistes, MM. Raoul Duval et Paul de Cassagnao ; mais l’affaire n’eut pas de suites. Lors des élections législatives du 4 octobre 1885, qui eurent lieu au scrutin de liste, les comités républicains du Cantal éliminèrent la candidature de M. Amagat. Celui-ci fit seul la campagne comme candidat indèyen AMAL

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dant, obtint 19.106 voix au premier tour de scrutin et parvint à se faim élire au ballottage du 18 octobre par 20.5C2 voix. À la nouvelle Chambre, il a pris la défense des députés bonapartistes de la Charente-Inférieure, dont on demandait l’invalidation (28 novembre), et a continué avec une nouvelle ardeur à attaquer le gouvernement républicain. Lors de la discussion sur l’emprunt, notamment, M. Amagat fit l’apologie des finances de la Restauration et en général des régimes déchus, en accusant les républicains d’avoir créé la misère publique (8 avril 1886). Il n’appartient k aucun groupe et il serait peut-être difficile de dire quelles sont en réalité ses opinions pditiques.

M. Amagat a publié : Étude sur les différentes voies d’absorption des médicaments (1873, in-8°) ; Caractères communs et différentiels des animaux et des végétaux inférieurs ([878, in 8°), et quelques-uns de ses discours a la Chambre.

AMAGE s.^f. (a-ma-je). Zoo). Genre d’annélides des îles Koster, ne dépassant ; as ûm.Ol en longueur sur un qunrt de centimètre en largeur. Ce genre a été créé par Malmgren en 1865.

AMAGER (a-ma-ghèr) ou AMAK, petite Ile danoise sur laquelle est bâtie une partie de la ville de Copenhague.

AMAHRA, ville de la Turquie d’Asie, entre Bassorah et Bagdad, sur le Tigre ; 12.200 hab. environ. Elle a commencé à se former vers 1860, et ses progrès rapides, favorisés par le commerce, font présager qu’elle s’accroîtra encore dans l’avenir.

AMA KO USA, Ile du japon, province da Hiogo, sur la côte S.-O. de la grande lie de Kiousiou, à l’entrée du golfe de Simara, par 320 15’ de lat. N. et 1270 55" de long. E. Longue de 43 kilom. du S.-O. au N.-E., elle n’est séparée de la presqu’île de Simara que par un détroit de 4.500 mètres de largeur. Cette lie est fertile, bien peuplée et possède deux ports, Tétnioka et Sagitsu-no-ura.

AMALPI, ville de l’Amérique du Sud (Colombie), État d’Antioquia, à 70 kilom. N.-E. de Medelleri et k 100 kilom. N.-E. d’Antioquia, par 6° 46’ de lat. N. et 770 n’ de long. O. ; 6.817 hab. Amalfi est bâtie à 1.745 mètres d’altitude, au milieu de vastes forêts et entourée de pâturages et de riches mines d’or.

AMALGAMATEUR S. m. (a-mal-ga-ma-teur — rad. amalgamer). Technol. Appareil pour produire l’amalgamation.

— Encycl. L’amatgamateur électrique, dû à M. James Mânes, est destiné à traiter les minerais d’or et d’argent d’une façon plus complète qu’on ne l’a fait jusqu’ici, en évitant les pertes de ces métaux et de mercure, qui sont très notables avec les procédés en usage.

Des cônes d’acier sont disposés inversement les uns au-dessus des autres, de sorte que la base de l’un communique avec le sommet de l’autre. Des brosses ou des meules en acier tournent continuellement à l’intérieur de ces cônes, où l’on fait circuler un courant d’eau et de mercure. Le minerai pulvérisé entre par une trémie à la partie supérieure ; les brosses et les cônes sont mis en relation avec uno source électrique. Ce dispositif rend l’amalgamation de l’or beaucoup plus complète, et l’on recueille, selon les inventeurs, 75 pour 100 de la totalité de l’or et du mercure qui traverse l’appareil.

    • AMALGAMATION s. f. — Elect. Opération

qui consiste à recouvrir les zincs des piles d’une couche de mercure.

— Encycl. Il a été reconnu que l’amalgamation des zincs de piles est extrêmement favorable au bon fonctionnement de ces générateurs d’électricité.

On peut procéder à l’amalgamation de différentes manières : l» en frottant les zincs au contact du mercure avec une brosse en fil de fer ; 2° en les faisant baigner dans une solution d’un sel mercuriel ; 3" en projetant du mercure dans du zinc en fusion.

M. Desrtielles a récemment imaginé de frotter les zincs avec un onguent analogue à l’onguent napolitain, mais très riche en mercure. Il convient alors d’employer comme corps grus de la vaseline. Cette méthode donne de très bons résultats et n’augmente pas la résistance des piles, comme on pourrait le croire.

L’amalgamation du zinc se fait avec absorption de chaleur. Cette énergie se retrouve disponible dans le courant électrique, et l’on a comme premier bénéfice une légère augmentation de force électromotrice. Un avantage bien plus sérieux résulte de ce que toute la surface métallique devient homogène et que, par suite, il ne se forme plus de couples locaux. La dépense de zinc devient dès lors sensiblement proportionnelle au nombre d’ontpères débités.

  • AMALGAME s. m, — Encycl. Chim.

I. Amalgames alcalins. Les amalgames alcalins sont continuellement employés avec le concours de l’eau pour fixer l’hydrogène sur les aldéhydes et les acétones, pour ie substituer au cliloréet aux éléments halogènes dans les éthers et les autres composés qui les contiennent. L’hydrogénation réussit souvent dans ces conditions quaud elle est impossible