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PONT

pompe Greindl a été l’objet de plusieurs rapports très-favorables, et elle a été adoptée par un nombre considérable d’industriels. POMPERY (Théophile mi), homme politique. — Il est né à Couvrelies (Aisne) en 1814. Député du Finistère a l’Assemblée nationale, il vota constamment avec la gauche, iiotanimnt pour M. Thiers le 24 mai 1873, contre tous les projets de loi du gouvernement de combat, contre le septennat, la loi des maires, le cabinet de Broglie, pour les propositions Périer et Maleville, la constitution du 25 février 1875, contre la lot sur l’enseignement supérieur, etc. Lors des élections sénatoriales dans le Finistère, il fut un des candidats que présenta le parti républicain ; mais il échoua avec 130 voix (30 janvier 1876). Le 20 février suivant, M. de Pompery se porta candidat à la Chambre des députés dans la lre circonscription de Chuteaulin. Elu par 5,697 voix, il alla reprendre sa place dans les rangs de la gauche et vota avec la majorité républicaine. Le 18 mai 1877, M. de Pompery signa la protestation des gauches contre le message du maréchal de Mae-Mahon. Le 19 juin suivant, il fit partie des 363 qui votèrent un ordre du jour de défiance contre le ministère de combat de Broglie-Fourtou. Aprê3 la dissolution de la Chambre, il se représenta devant les électeurs de Châteaulin, qui, malgré la pression administrative, le renommèrent député le 14 octobre par 7,496 voix, contre 4,656 données à M. de Legge, candidat officiel et légitimiste. À la nouvelle Chambre, M. de Pompery a continué, comme par le passé, à s’associer a la politique libérale et sage du parti républicain.

, POMPHOS s. m. (pon-foss — mot grec). Élevure cutanée, rouge ou noire, causée par de la sérosité.

  • POMPON s. m, — Hist. Pompons rouges,

Nom donné aux patriotes, pendant l’insurrection de Saint-Domingue. Il Pompons blancs, Nom donné aux royalistes, pendant la mémo insurrection.

•’PONCIN, bourg de France (Ain), ch.-l. de cant., arrond. et a 24 kilom. S.-O. de Nantua, sur la rive gauche de l’Ain ; pop. agg !., 1,060 hab. — pop. tôt., 2,052 hab.

PONCTIONNEUR s. m. (pon-ksio-neurrad. ponction). Chir. Instrument pour faire la ponction.

  • PONCTUA.TEUR s. m. — Grammairien

qui s’est particulièrement occupé de la ponctuation, et surtout de la détermination des points-voyelles de l’hébreu. Il On dit aussi PONCTUISTE, dans ce dernier sens.

  • PONCY (Louis-Charles), poiite français.

— Les derniers ouvrages qu’il a publiés sont : Regains, poésies (1867, in-32) ; Contes et nouvelles (1868-1873, 4 vol. in-32) ; Poésies (1858, 5 vol. in-32), réédition de ses recueils poétiques ; l’Enchouyado (1875, in-32), poëme provençal ; la Partido ei bocko (1876, in-4<>) ; Toast à George Sand (1876, in-8o) ; la Fooucado, souvenir toulonnais, en vers (1877, in-4o), etc.

PONLEVOY (Paul-Marie-Placide Frogier de), homme politique français. V. Frogier de Ponlevoy, dans ce Supplément.

  • PONROY (Pierre-Gabriel-Arthur), littérateur

français. — Il est mort à Vouneuilsur-Vienne en 1876. Nous citerons, parmi ses dernières productions : le Monde gallo-romain (1868, in-8o) ; Études politiques, le Roi gris ei le Dauphin rouge (1872, in-12) ; Nouvelle visite au lion de Lucerne et à S.M, Henri V (1872, in-12).

  • PONS, ville de France (Charente-Inférieure),

ch.-l. de cant., arrond. et à 22 kilom. S. de Saintes, sur la Seugne ; pop. aggl., 3,010 hab. — pop. tôt., 4,881 hab.

  • PONS (SAINT-), ville de France (Hérault),

ch.-l. d’arrond., à 94 kilom. N.-O. de Montpellier, sur le Jaur ; pop. aggl, 3,224 hab.

— pop. tôt., 5,809 hab. L’arrond. compte 5 cant., 47 comm., 45,296 hab.

PONSCARME (François - Joseph - Hubert), sculpteur et graveur français, né à Belmorit (Vosges) en 1827. Il prit des leçons d’Oudiné et de DÛmont et s’adonna d’une façon toute spéciale il la gravure en médailles. Ce remarquable artiste a obtenu des médailles de 3e classe aux Salons de 1859, 1861, 1863, une médaille de ire classe à l’Exposition universelle de 1867, et il reçut cette même année la croix de la Légion d’honneur. Parmi les œuvres qu’il a exposées, nous citerons : cinq camées, trois médaillons, une médaille et un buste (1857) ; quinze médaillons et camées (1859) ; le buste en bronze de Léon Plée, deux médaillons et deux camées (1861) ; trois médailles (1863) ; le buste en marbre du Docteur Bernutz, médaille commémorative de l’érection de la statue de Napoléon Ior sur la colonne Vendôme (1864) ; buste du Maréchal Fornj (1866) ; buste en terre cuite de Afmo T. (18671 ; le buste en plâtre de M. Victor Dwuy (1870) ; les médaillons en bronze de M. V. Schœlcher et de M. Louis Blanc (1872) ; le huste de M. Alphonse Lavallée, un médaillon en bronze et la médaille d’Alph. Lavallée (1876), etc.

  • PONT s. m. — Pont aux ânes, Nom donné

par les ééves a la démonstration graphique du théorème sur le carré de l’hypoténuse.

PONT

Pont de Wheatstone, Appareil servant a rechercher 1rs causes qui troublent le fonctionnement des lignes télégraphiques.

— Astron. Tache noire qui altère le coutour d’une planète pendant son passage sur le soleil, au moment du contact, et établit une communication du disque noir de la planète avec l’ombre qui environne le soleil.

— Encycl. Ponts et chaussées. D’après une note qui nous a été communiquée par une personne attachée k cette administration, le traitement annuel des conducteurs est fixé comme il suit :

Conducteurs principaux... 2,800 fr.

de lre classe.. 2,400

de 2e classe... 2,100

> de 3e classe... 1,800

de 4e classe... 1,600

auxiliaires... 1,400

Mais, depuis 1874, il n’y a plus de conducteurs auxiliaires.

  • PONT - L’ABBÉ, bourg de France (Finistère),

ch.-l. de cant., arrond. et à 18 kilom. S.-O. de Quimper, près de l’embouchure de la petite rivière de son nom dans la baie de Benodet ; pop. aggl., 3,760 hab, — pop. tôt., 4,991 hab.

  • PONT-D’AIN, bourg de France (Ain),

ch.-l. de cant., arrond. et à 20 kilom. S.-E. de Bourg, sur la rive droite de l’Ain ; pop. aggl., 1,065 hab. — pop. tôt., 1,551 hab.

  • PONT - DE - L’ARCHE, bourg de France

(Eure), ch.-l. de cant., arrond. et à 12 kilom. N. de Louviers, sur la Seine ; pop. aggl., 1,594 hab. — pop. tôt., 1,618 hab.

  • PONT-ADDEMER, ville de France (Eure),

ch.-l. d’arrond., à 70 kilom. N.-O. d’Evreux, sur la rive gauche de la Rille ; 5,942 hab. L’arrond. compte 8 cantons, 124 communes, 70,973 hab.

  • PONT-AVEN, bourg de France (Finistère),

ch.-l. de cant., arrond. et à 17 kilom, O. de Quimperlé, sur l’Aven ; pop. aggl., 1,200 hab. — pop. tôt., 1,267 hab.

  • PONT-DE-BEAUVOISIN, bourg de France

(Isère), ch.-l. de cant., arrond. et k 18 kilom. E. de La Tour-du-Pin, sur le Guiers-Vif ; pop. aggl., 1,526 hab.— pop. tôt., 1,845 hab.

  • PONT-DE-BEAOVOISIN, bourg de France

(Savoie), ch.-l. de cant., arrond. et à 29 kilom. O. de Chambéry, sur le Guiers-Vif ; pop. aggl., 1,008 hab- — pop. tôt., 1,240 hab.

  • PONTS - DE - CE (les), petite ville de

France (Maine-et-Loire), sur trois lies de la Loire reliées entre elles par des ponts, ch.-I. de cant., arrond. et à 5 kilom. S. d’Angers ; pop. aggl., 1,856 hab.— pop. tôt., 3,444 hab.

  • PONT-CHÂTEAO, bourg de France (Loire-Inférieure),

ch.-l. de cant., arrond. et à 15 kilom. N.-O. de Saint-Nazaire, sur le Brivé ; pop. aggl., 785 hab.— pop. tôt., 4,368 hab.

  • PONT-DU-CHÂTEAU, bourg de France

(Puy-de-Dôme), eh.-l. de cant., arrond. et à 15 kilom. N.-E. de Olermont, sur la rive gauche de l’Allier ; pop. aggl., 3,257 hab. — pop. tôt., 3,484 hab.

  • PONT-CROIX, bourg de France (Finistère),

ch.-l. de cant., arrond. et à 34 kilom. O. de Quimper, sur un bras de mer ; pop. aggl., 1,640 hab.— pop. tôt., 2,610 hab.

  • PONT-L’ÉVÊQCE, ville de France (Calvados),

ch.-l. d’arrond., à.44 kilom. N.-E. de Caen, au confluent de la Touques et de la Calonne ; pop. aggl., 2,292 hab. — pop. tôt., 2,843 hab. L’arrond. compte 6 cant., 107 comm. 57,682 hab.

PONT - FA VERGER, bourg de France (Marne), cant. de Beine, arrond. et a 22 kilom. de Reims, sur la Suippe ; pop. aggl., 8,208 hab.— pop. tôt., 2,220 hab.

PONT-À-MARCQ, bourg de France (Nord), ch.-l. de cant., arrond. et à 14 kilom. S. de Lille, sur la Marcq ; pop. aggl., 616 hab.pop. tôt., 745 hab.

  • PONT-DE-MONTVERT, bourg de Franco

(Lozère), ch.-l. de cant., arrond. et à 16 kilom. N.-E. de Florac, sur le Tarn ; pop. aggl., 636 hab, — pop. tôt., 1,558 hab.

  • PONT-A-MOUSSON, ville de France

(Meurthe-et-Moselle), ch.-l. de cant., arrond. et à 30 kilom. N.-O. de Nancy, sur la Moselle ; pop. aggl., 8,778 hab. — pop. tôt., 10,970 hab.

PONT-REMY, bourg de France (Somme), cant. d’Ailly-le-IIaut-Clocher, arrond. et à 8 kilom. d’Abbeville ; 2,032 hab.

  • PONT-DE-ROIDE, bourg de France

(Doubs), ch.-l. de eant., !arrond, et à 17 kilom. S. de Montbéliard, sur le Doubs ; pop. aggl., 8,363 hab. — pop. tôt., 2,654 hab.

  • PONT-EN-ROYANS, bourg de France

(Isère), ch.-l. de cant., arrond. et à 16 kilom. S. de Saint-Marcallin, près de la Bourne ; pop. aggl, 1,028 hab. — pop. tôt., 1,097 hab.

  • PONT-SAINT-ESPRIT, ville de France

(Gard), ch.-l. de cant., arrond. età 33 kilom. N.-E. d’Uzès, sur la rive droite du Rhône ; pop. aggl., 3,472 hab. — pop. tôt., 4,826 hab.

  • PON’T-SAINTE-MAXENCE, ville de France

(Oise), ch.-l. de cant., arrond. et à 15 kilom. de Senlis, sur la rive gauche de l’Oise ; pop. aggl, 2,096 hab.— pop. tôt, 2,407 hab.

PONT

  • PONT-DE-SALARS, bourg de Franco

(Aveyron), ch.-l. de cant., arrond. et à 25 kilom. E. de Rodez, sur la rive gauche du Viaur ; pop. aggl., 365 hab. — pop. tôt., 1,310 hab.

  • PONT-SCORFF, bourg de France (Morbihan),

ch.-l. de cant., arrond. et à 10 kilom, N.-O. de Lorient ; pop. aggl., 660 hab.— pop. tôt., 1,723 hab.

  • PONT-DE-VAUX, bourg de France (Ain),

ch.-l. de cant., arrond. et à 42 kilom. N.-O, de Bourg ; pop, aggl., 2,893 hab.— pop. tôt., 3,011 hab.

  • PONT-DE-VEYLE, bourg de France (Ain),

ch.-l. de cant., arrond. et a 30 kilom. O. de Bourg, sur la Veyle ; pop. aggl., 1,131 hab.

— pop. tôt., 1,355 hab.

  • PONT-SUR-YONNE, bourg de France

(Yonne), ch.-l. de cant., arrond. et k 12 kilom. N.-O. de Sons ; pop. aggl., 1,634 hab. | pop. tôt., 1,813 hab,

’ PONT-JEST (Léon-René Delwas de), littérateur français, né à Reims en 1831. Il entra

I dans la marine, passa plusieurs années dans l’extrême Orient, notamment dans l’Inde et

’, en Chine, puis il fit, sur le Henri IV, la

’ campagne de la Baltique. Ayant donné sa démission (1856), M. de Pont-Jest vint habiter Paris et se tourna vers les lettres. Il débuta par des récits inspirés par ses voyages et collabora à divers journaux et recueils, k la France, au Moniteur, au Pays, à la Revue contemporaine, au Petit Journal, où il publia le Procès des thugs, au Nouveau Journal, au Figaro, dont il est devenu le chroniqueur judiciaire, etc. Lorsque éclata la guerre de 1870, il suivit l’amiral Bouët-Willaumez dans la Baltique pour rendre compte des opérations militaires. De retour à Paris, il se vit inquiété par la Commune et passa en Angleterre. Pendant son séjour à Londres, il publia, sous le titre de la Fronde, un pamphlet hebdomadaire dans lequel il attaqua avec une extrême passion les idées libérales et républicaines. Lorsque l’insurrection communuliste fut comprimée, M. de Pont-Jest revint à Paris, où il collabora depuis lors au Figaro, au Gaulois, a VOrdre, etc. Parmi les œuvres, d’une médiocre valeur littéraire, publiées par cet écrivain, nous citerons : la Femme d un gentilhomme (1860, in-12) ; les Esprits de ï’âtre (1860, in-12) ; Fire F/y (1861, in-12) ; Bnlino le négrier (1862, in-12) ; les Forçats innocents (1870, in-12) ; les Régicides (1872, in-8<>) ; la Campagne de la mer du Nord et de la Baltique (1871, in-8») ; l’Araignée rouge (1875, in-12) ; le Procès des thugs (1876, in-4o) ; le No 13 de la rue Morlot (1877, in-18), etc.

  • PONTACO) bourg de France (Basses-Pyrénées),

ch.-l. de cant., arrond. et il 27 kilom. S.-E. de Pau, sur lOusse ; pop. aggl-, 2,183 hab. — pop. tôt., 2,754 hab

  • PONTA1LLER, bourg de France (Côted’Or),

ch.-l. de cant., arrond. et à 32 kilom. E. de Dijon, sur deux îles formées par la Saône ; pop. aggl., 1,105 hab.— pop. tôt., 1,224 hab.

  • PONTARION, bourg de France (Creuse),

ch.-l. de cant., arrond. et h 10 kilom. N.-E. de Bourganeuf, sur le Thaurion ; pop. aggl., 504 hab. — pop. tôt., 533 hab.

  • PONTARLIER, ville de France (Doubs),

ch.-l. d’arrond., à 55 kilom. S.-E. de Besançon, sur le Doubs ; pop. aggl., 4,956 hab.pop, tôt., 5,714 hab. L’arrond. comptes cant., 88 comm., 50,056 hab.

  • PONTAUMUR, bourg de France (Puy-de-Dôme),

ch.-l. de cant., arrond. et à 45 kilom. O. de Riom, sur leSioulet ; pop. aggl., 805 hab. — pop. tôt., 1,720 hab.

  • PONTCHARRA, bourg de France (Isère),

cant. de Gonoelin, arrond. età 39 kilom. de Grenoble, sur leBréda ; pop. agg !., 1,289 hab.

— pop. tôt., 2,760 hab.

  • PONTCHÂTEAU, bourg de France (Loire-Inférieure).

V. ci-dessus Pont-Château, parmi les noms de lieu commençant par le mot pont.

PONTÉE s. f. (pon-té — rad. pont). Mar. Quantité de marchandises dont on charge le pont d’un navire.

PONTER v. a. ou tr. (pon-té — rad. pont). Art milit. Ponter un Lateau, Y disposer, après l’avoir fixé dans le cours d’eau, les poutrelles et les madriers qui doivent supporter le pont.

  • PONTG1BAUD, bourg de France (Puy-de-Dôme),

ch, -l. de cant., arroiïd. et à 25 kilom. S.-O. de Riom, au bord de la Sioule ; pop. aggl., 1,161 hab. — pop. tôt, 1,261 hab.

PONTIFIER v. n. ou intr. (pon-ti-fl-érad. pontife. Prend deux t de suite aux deux pr, p. pi. de l’imp. de l’ind. et du prés, du subj. : Nous pontifiions, que vous pontifiiez). Officier en qualité de pontife : Èvûgue qui

PONTIFIE. 1

— Prendre un ton solennellement emphatique.

  • PONTIVY, ville de France (Morbihan),

ch.-l. d’arrond., à 55 kilom. de Vannes ; pop. aggl., 5,354 hab. — pop. tot. J 8,252 hab. Larrond. compte 7 cantons, 51 communes, 104,133 hab.

  • PONTLEVOY, bourg de France (Loir-et-Cher),

cant. de Montrichardj arrond. et à 25 kilom. S.-O.de Blois ; pop.aggl., 1,474 hab. — pop. tot., 2,551 hab.


PONTMARTIN (Armand-Augustin-Joseph-Marie DE), critique et littérateur. — Il a publié, dans ces dernières années, quelques ouvrages qui n’ont rien ajouté à sa réputation. Nous citerons de lui : les Traqueurs de dot (1870, in-12), avec F. Béchard ; Lettres d’un intercepté (1871, in-18) ; le Filleul de Beaumarchais (1872, in-18) ; le Radeau de la Méduse (1872, in 18) ; la Mandarine ( 1873, in-12) ; les Trois veuves (1877, in-12) ; Joseph Autran, sa vie et ses œuvres (1877, in-8o). M. de Pontmartin a continué à recueillir ses articles de critique littéraire et à les publier en volumes sous le titre de Nouveaux samedis.


  • PONTOISE, ville de France (Seine-et-Oise),

ch.-l. d’arrond., à 34kilom. N. de Versailles, à 32 kilom. N.-O. de Paris, au confluent de la Viosne et de l’Oise ; pop. aggl., 6,080hab. — pop. tot., 6,412 hab. L’arrondiss. compte 7 cant., 165 comm., 117,490 hab.

Ce nom de ville entre dans deux locutions familières : Revenir de Pontoise, Être ahuri, ébahi, ignorant et étonné de tout. D’ici jusqu’à Pontoise, Très-loin :

Ils me font dire, aussi, des mots longs d’une toise.
De grands mots qui tiendraient d’ici jusqu’à Pontoise.
                      Racine.


  • PONTORSON, bourg de France (Manche),

ch.-l. de cant., arrond. et à 21 kilom. S.-O. d’Avranches, avec un petit port à l’embouchure du Couesnon, dans la baie de Cancale ; pop. aggl., 1,375 hab. — pop. tot., 2,383 hab.

  • PONTR1EUX, bourg de France (Côtes-du-Nord),

ch.-l. de cant., arrond. et à 20 kilom. N. de Guingamp ; 2,192 hab.

•PONTVALLAIN, bourg de France (Siirtho), ch.-l. de cant., arrond. et à23 kilom. N.-E. de La Flèche, sur la rive droite de l’Aisne ; pop. aggl., 727 hab. — pop. tôt., 1,808 hab.

PONY s. m. (po-ni). Sport. Somme de 25 livres sterling, en termes de parieur.

POÔTÉ (l.A), bourg de France (Mayenne), cant. de Pré-en-Pail, arrond. et a 45 kilom. de Mayenne ; pop. aggl., 574 hab. — pop. tôt., 3,100 hab.

POPELIN (Claudius-Marcol), peintre et écrivain, né k Paris en 1825. Il étudia !a peinture sous la direction de Picot, puis d’Ary SchefFer, et il s’adonna h la peinture d’histoire. M. Popelin envoya successivement aux Salons : Dante lisant ses poésies à Ciotto (1852) ; Saint Jérôme (1853) ; Robert Eslienne au milieu de savants gui l’aident dans ses travaux, portrait de Âfme P. D, (1857) ; Guillaume Budé apprenant d’FIermomjme de Sparte la langue grecque, Calvin prêche devant la duchesse de Ferrare, portrait de M. B... (1S59) ; Dante victorieux rentre à Florence après la bataille de Campnldino (1861). Vers cette époque, M. Clnndius l’opO’ lin, frappé de la décadence dans laquollo était tombé l’art de l’émail, résolut d’en faire une étude approfondie et de le régénérer. Il se livra à des recherches théoriques et pratiques, consulta les unciens auteurs et consigna le résultat de ses patientes recherches dans des traités spéciaux. Au Salon de 1864, il envoya deux émaux représentant Jules César et Pic de La Mirandole, puis il exposa les émaux suivants : portrait allégorique de NanoléonlII, la Renaissance des lettres (1SG5), morceaux qui lui valurent une médaille ; la Vérité et ses zélateurs (18G6) ; la France, Henri de Mortemart (1867). Depuis cette époque, M. Popelin n’a plus rien exposé ; mais il n’en a pas moins continué à faire des émaux, notamment une figure équestre de Henri IV, et il s’est occupé, en outre, de gravure sur bois. En 1869, il a reçu la croix de la Légion d’honneur. Comme écrivain, on lui doit : VEmail des peintres (18G6, in-S°), traité très-remarquable et qui fait autorité ; l’Art de l’émail (1808, in-8oi ; les Vieux : arts du feu (1869, in-8<>) ; Cinq octaves de sonnets (1875, in-4o), poésies qu’il a illustrées lui-même de gravures sur bois. M. Popelin a publié, en outre, des articles dans divers recueils et traduit en français l’ouvrage latin de L. B. Alberti : De la statue et de la peinture (1868).

POPOFFK.A s. f. (po-po-fka — du nom de l’inventeur, l’amiral Popoff). Mar. Navire cuirassé, de forme circulaire. It On écrit aussi

POPOWKA.

  • POQIJET (l’abbé Alexandre-Eusèbe), historien

et archéologue fiançais. — Il est né k Chalandry (Aisne) en 1808. En 1853, il cessa de diriger l’institution des sourds-muets de Saint-Médartl-lez-Soissoi’is, devint aumônier du dépôt de mendicité à Villers-Cotterets et fut nommé, en 1857, curé de Berry-au-Bac, dans le canton de Neufehatel, où il réside encore. Nous citerons, parmi Ips derniers écrits qu’il a publiés : De l’occupaliouromaine dans le département de l’Aisne (1873) ; La Ferlé-Milon, son château fort (1873, in-8o) ; Mélanges historiques sur la période mérovingienne {l&~ 4, in-so) ; Vie de saint Rigobert, archevêque de Reims (1876, in-8o), etc.

Porcelaine (tour de), monument chinois de la ville do Nankin. V. tour, au tome XV du Grand Dictionnaire, page 351.

PORCELLOPHITE s. f. (por-sèl-lo-fi-te). Miner. Variété de serpentine terreuse ressemblant à l’écume de mer.

I