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Le corps du prélat, transféré le 16 juillet 1724 /lu tombe»» ordinaire fies évoques de Marseille dans une chapelle spéciale de la cathédrale, y a été retrouvé au mois de janvier 1856 ; le 10 février suivant, la translation de ces restes et des entrailles (découvertes dès 1850 dans l’ancien lazaret) fut faite solennellement à l’église Saint-Martin.

  • GAULTHIER DE RUMILLY (Louîs-Madeleine-Clair-Ilippolyte),

homme politique français.

— À l’Assemblée nationale, dont il était le doyen d’âge, il siégea au centre gauche, dont il fut un des présidents, et il entra complètement dans les vues de M. Thiers sur la nécessité de fonder définitivement la République. Il vota pour la paix, pourl’abrojjation des lois d’exil, la loi des conseils généraux, la proposition Rivet, Contre le pouvoir constituant, la pétition des évêques, pour M. Thiers le 24 mai 1873. Sons le gouvernement de combat, il resta Adèle à la cause de la liberté et de la République et se rangea résolument dans l’opposition. Il vota contre la circulaire Pascal, la loi Ernoul, l’érection de l’église du Sacré-Cœur, le septennat, la loi contre les maires, contribua a renverser le ministère de Broglie, appuya les propositions Périer et Maleville, vota pour la Constitution du 25 février 1875, contre la loi cléricale sur l’enseignement supérieur, pour le scrutin de liste, etc. Au mois de décembre 1875, il fut élu sénateur à vie par l’Assemblée au quatrième tour de scrutin. Lors de la première réunion du Sénat, ce fut lui qui la présida en qualité de doyen d’âge. M. Gaulthier de Rumilly vota dans cette Chambre avec les républicains, qui s’attachèrent à affermir nos institutions, de concert avec la majorité de la Chambre des députés. Lorsque, le 18 mai 1877, le maréchal de Mac-Mahon eut la malencontreuse idée de recommencer le gouvernement de combat et d’appeler au pouvoir les ennemis les plus acharnés de la République, M. Gaulthier de Rumilly s’associa à la protestation d’une partie du Sénat, et, le 22 juin suivant, il vota contre la dissolution de la Chambre des députés.

GAULTIER (SAINT-), bourg de France (Indre), ch.-l. de cant., nrrond. et à 25 ki-Iom. du Blanc, sur la Creuse ; pop. aggl., 1,951 hab. — pop. tôt., 2,228 hab.

•GAULTIER DE CLAUBRY (Henri-François), chimiste français. — Il est membre de 1 Académie de médecine et officier de la Légion d’honneur. Outre les travaux de lui que. nous avons cités, on lui doit : Des nouveaux perfectionnements apportés à la vidange îles fosses d’aisances et des résultais qui en sont la conséquence (1851, in-8o) ; Manuel de médecine légale (1852, in-8o), avec Briand et’ Chaude, ouvrage souvent réédité ; Du système d’égouts de l’Anf)leterre et en particulier de celui de Londres (1853, in-81°), etc.

GAULTIER DU MOTTAY (Joachim-François-Kélix-Marie), érudit français, né à Savenay

(Loire-Inférieure) en 1811. Tout en s’occupant de la culture de ses propriétés, il s’adonna à des travaux archéologiques et historiques. Il est devenu président de la Société archéologique du département des Côtes-du-Nord, correspondant du ministère de l’instruction publique, président de la commission de statistique de son canton. M. Gaultier du Mottay est membre du conseil général des Côtes-du-Nord pour le canton de Saint-Brîeuc depuis 1851, maire de Plérin depuis 1871 et officier de l’instruction publique dpptiis 1866. On lui doit : Géographie départementale des Câtes-du-Nord, rédigée d’après les documents officiels les plus récents (1862, in-18), avec Ed. Vivier et Rousselot ; Essai d’iconographie bretonne (1864, in-8o) ; Recherches sur les voies romaines des Càtes-du-Nord (1869), ouvrage qui a obtenu un prix de 1 000 fr, dans un concours archéologique k Rennes. Enfin, M. Gaultier du

Mottay a rédigé, en collaboration avec MM. Rousselot et Vivier, un Dictionnaire d’archéologie celtique, eu cours de publication.

  • GAUME (Jean-Joseph), théologien et écrivain

français. — Ce n’est pas lui, mais bien son frère, également engagé dans les ordres, qui est mort en 1869. L’abbé Gaume a reçu de Pie IX le titra de protonotaire apostolique, et depuis lots il se fait appeler Monseigneur. Ce curieux représentant de la théologie moderne a continué à publier des écrits très-appréciés des adaptes du Syllabus et de l’obscurantisme à outrance, mais qui ne sauraient un instant arrêter l’attention de ceux qui appartiennent au monde de la science et de l’intelligence- Outre les ouvrages que nous avons cités, nous mentionnerons : A quoi sert le pape ? (1861, in-8o)-, la Situation (1S61, in-8») ; le Signe de la Croix (1863, in-lg) ; Traité du Saint-Esprit (1864, 2 vol. in-8" ; ; Credo ou Refuge chrétien (1867, in-lS) ; Histoire du bon larron (1868, in-18) ; la Vie n’est pas la vie (1869, in-18) ; Suéma on la Petite esclave africaine (1870, in-18) ; Judith et Esther (1870, in-18) ; Où en sommes-nous ? étude sur les événements actuels, 1870 et 1871 (1871, in 8°) ; Voyage à la côte d’Afrique par le R. P. Borner (1872, in-12) ; VAngélus au xixe siècle (1873, in-18) ; le Cimetière au xixe siècle (1874, in-18) ; Pie IX et les éludes classiques, appel aux pères de famille (1875, n-12) ; Peur du pape ou le Mot de la situa-

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tion (1875, in-8o) ; Petit catéchisme du Syllabus (1870, in-32), etc.

GAUNTLETT (Henry-John), compositeuret musicographe anglais, né ^Wellington (comté de Salop) en 1806, mort en 1876. Fils d’un ministre anglican, il fut lui-même destiné à l’Église ; mais, après avoir étudiédans l’école que tenait son père, il embrassa la profession d’avocat. Toutefois, il avait, depuis son enfance, manifesté beaucoup de goût pour la musique, et, à l’âge de vingt et un ans, il accepta une place d’organiste à Saint-Olaf, à Londres. S’ètant rapidement convaincu que les orgues installées dans les églises de Londres étaient impropres à l’exécution de la musique moderne, il entreprit une véritable croisade contre les anciennes orgues en sol et en faveur des orgues en ut. Malgré l’opposition énergique de l’esprit de routine, il réussit au delà de ses espérances, et ses idées furent rapidement appliquées dans la plupart des grandes églises d’Angleterre. M. Gauntlett a travaillé avec le même zèle à la restauration, dans les églises anglaises, du chant grégorien. Enfin, il a rendu des services si exceptionnels à la musique d’église, que l’archevêque de Cantorbéry a cru devoir le récompenser par le titre de Docteur en musique, dont il est seul à jouir dans tout le Royaume-Uni, et peut-être dans le monde entier.

Depuis 1836, il ne s’est presque pas fait en Angleterre une publication spéciale de musique sacrée ou de plain-chant à laquelle le docteur Gauntlett n’ait collaboré, quel que soit d’ailleurs le genre : psaumes, hymnes,

fisalmodies, été Nous n’entrerons pas dans a fastidieuse énumération de ces compilations, et nous nous contenterons de citer quelques œuvres qui appartiennent en propre au savant organiste de Saint-Olaf : Hallelujah (1848-1855) ; Manuel de psalmodie (1860) ; le Musicien d’église (1850) ; Encyclopédie de chant ; Recueil de noëls, hymnes et glorias ; Hymnes pour les petits enfants, etc.

  • GAUSSEN (Louis), pasteur et professeur

de théologie, — Il est mort à Genève en 1863.

GAUTHIER (Jules), littérateur français, né à Saint-Ythaire (Saône-et-Loire) en 1818. Il débuta par un recueil de vers intitulé les Fugitives (1847, in-8»), puis il fut attaché comme précepteur au comte d’Eu et au duc d’Alençon, qu’il suivit en Angleterre. L’éducation de ces princes terminée, M. Gauthier est. devenu secrétaire du duc de Nemours, avec qui il est revenu en France après la chute de l’Empire. Pendant les années qu’il a passées en Angleterre, il a réuni d’importants matériaux sur Marie Stuart, et il a publié une Histoire de Marie Stuart (1869-1870, 3 vol. in-8o), ouvrage fort remarquable, dont une deuxième édition a paru en 1872 (2 vol. iit-S"), ce qui a été couronné par l’Académie française.

GAUTHIER (Charles), sculpteur français, né à. Chauvirey-le-Châtel (Haute-Saône) en 1831. Poussé par ses goûts artistiques, il se rendit à Paris, où il entra dans 1 atelier de Jouffroy. M. Gauthier débuta au Salon de 1859 par une statue, le Pêcheur lançant l’épervier. [| exposa ensuite •.•.l&Marguerite, sta.- tue (1863) ; Agar dans le désert (1865), statue remarquable, qui reparut en bronze au Salon de 1866, avec une statue de Saint Sébastien ; Weoer, buste en marbre, et un buste en turre cuite de il/nie H. A. (1867) ; le buste en bronze de M. Amédée Hédm (1868) ; le Jeune braconnier, groupe en plâtre, qui fut très-remarque, et le buste àeM. Th. Lukonski(1869) ; Episode d’un naufrage, statue en plâtre (1870). Eu 1872, M. Gauthier envoya au Salon son Jeune braconnier, en marbre. À la suite de cette exposition, l’artiste, qui avait eu des médailles en 1865, 1866 et 1869, reçut la croix de la Légion d’honneur (1872). Depuis lors, il a exposé Andromède (1873) ; Marcel Fiorentino, statue en terre cuite ; les bustes de il/Ha Hédinet de M. Artur (1874)) Andromède, Statue en inarbre (1875) ; la France triomphante à l’Exposition de Vienne, statue en marbre (1876) ; Saint Quentin et Charlemagnej statues en bronze pour la collégiale de Saint-Quentin (1877). Citons encore do lui : une statue de Saint Matthieu, pour l’église de la Trinité ; des statues d’enfants en bronze, pour la fontaine du Théâtre-Français ; la Modération, statue pour le nouvel Opéra ; des cariatides pour diverses maisons particulières, etc.


  • GAUTIER (Théophile), poète et littérateur français. — Il est mort à Neuilly dans la nuit du 22 au 23 octobre 1872. Théophile Gautier succomba aux suites d’une fluxion de poitrine qu’il avait contractée pendant le siège de Paris et qui n’avait pu être parfaitement

guérie à cette époque. Cet éminent écrivain ne faisait point partie de l’Académie française, qui lui avait préféré tant de médiocrités. Outre les œuvres que nous avons citées, on lui doit : Un voyage en Espagne (1843, in-8o), vaudeville en trois actes, avec Siraudin ; la Turquie, mœurs et usages des Orientaux au XIXe siècle (1846, in-fol.), avec la lithographie d’après C. Rogier ; les Fêtes de Madrid à l’occasion du mariage du duc de Montpensier (1847, in-4o) ; Œuvres humoristiques (1851, in-12) ; Pâquerette, ballet en trois actes, musique de Benoist (1851, in-8o) ; Partie carrée, roman (1851, 3 vol. in-8o) : Caprices et zigzags (1852, in-12) ; Un trio de romans (1852, in-12), comprenant : Mititona, Jean et Jeannette et Arria Marcella ; Théâtre de poche (1855, in-16), comprenant : Une fausse conversion, Pierrot posthume, le Tricorne enchanté, Prologue de Falstaff, Proloque et réouverture de l’Odéon, Pierre Corneille ; Jettatura (1857, in-32) ; Avatar (1857, in-32) ; De la mode(1858, in-32) ; Honoré de Balzac (1859, in-12) ; les Vosges (1860, in-fol.), avec 20 planchas ; l’Abécédaire du Salon de 1861 (1861, in-12) ; les Dieux et les demi-dieux de la peinture (1863, in-8o), avec A. Houssaye et P. de Saint-Victor ; Poésies nouvelles (1863, in-12) ; Romans et contes (1863, in-12) ; le Palais pompéien de l’avenue Montaigne (1866, in-8o) ; la Nature chez elle, avec eaux-fortes (1870, in-4o) ; Tableaux de siège ; Paris, 1870-1871 (1871, in-12) ; Théâtre, mystères, comédies et ballets (1872, in-12). Une édition définitive de toutes ces œuvres a été entreprise par la maison Charpentier, qui, de plus, a réuni sous les titres suivants diverses études éparses de Th. Gautier.- Portraits contemporains, littérateurs, peintres, sculpteurs, auteurs dramatiques (1874, in-12) ; Histoire du romantisme (1874, in-12), ouvrage plein d’intérêt, auquel nous avons consacré un article spécial, au tome XIII du Grand Dictionnaire ; Portraits et souvenirs littéraires (1875, in-12). Théophile Gautier avait réuni une collection de tableaux, de dessins et d’objets d’art qui furent vendus après sa mort et dont la vente produisit environ 80,000 fr. Le corps du brillant écrivain a été déposé au cimetière Montmartre, où on lui a élevé un monument en marbre de Carrare, surmonté d’une Muse assise, due au sculpteur Godebski. Sous le titre de : Tombeau de Théophile Gautier, l’éditeur Lemerre a publié, en 1873, un recueil de pièces de vers faites en l’honneur du poète mort par les poètes les plus remarquables que possède aujourd’hui la France, ayant à leur tête le premier de tous, Victor Hugo.


GAUTIER (Judith), femme de lettres, fille du précédent, née à Paris en 1850. Elle reçut une instruction très-soignée et elle compta parmi ses maîtres un Chinois, qui l’initia aux idées de l’extrême Orient. Dès l’âge de dix-sept ans, elle débuta dans les lettres par un roman, le Livre de Jade (1867, in-8o), qu’elle signa du nom de Judith Walter et dans lequel elle montrait un réel talent d’écrivain. Peu de temps après, elle épousa un jeune poète, M.Catulle Mendès. En 1869, elle publia, sous le titre de : le Dragon impérial (in-12), un second roman chinois, qui parut d’abord dans la Liberté. Ce roman était signé de son nom de femme, Judith Mendès. L’union qu’elle avait contractée ne fut point heureuse. S’étant séparée de son mari, Mme Mendès reprit son nom de jeune fille, et c’est de ce nom qu’elle a signé ses nouvelles œuvres littéraires. Elle a fait, à diverses reprises, des comptes rendus du Salon de peinture dans le Rappel, a collaboré à divers journaux et elle a publié : l’Usurpateur (1875, 2 vol. in-12), roman qui a été couronné par l’Académie française ; le Jeu de l’amour et de la mort, roman qui a paru dans le Rappel en 1876 ; Lucienne (1877, in-12), récit plein d’intérêt, etc.


  • GAUTIER (Jean-François-Eugène), compositeur

français. — Depuis 1874, il écrit le feuilleton musical dans le Journal officiel. En 1877, M. Gautier a fait représenter la Clef d’or, comédie lyrique en trois actes, qui a eu un médiocre succès. Il a publié sous ce titre : Un musicien en vacances (1873, in-12), un recueil d’articles choisis dans ses causeries musicales.

  • GAUTIER (Émile-Théodore-Léon), littérateur

et paléographe français. — En 1859, il a été attaché, comme archiviste, aux Archives nationales, et il a été nommé, en 1871, professeur de paléographie à. l’École des chartes. En 1870, il a reçu la croix de la Légion d’honneur. Outre les ouvrages de M. Léon Gautier que nous avons cités, on lui doit : l’Entrée en Espagne, chanson de geste inédite (1858, in-8o) ; Essai d’une théorie catholique sur l’origine du langage (1858, in-8») ; Choix de prières, tirées des manuscrits du xme au xvie siècle, avec traduction (isci, ni-32) ; les Psaumes, trad.-en français (1865, iu-8°) ; Cours d’histoire de la poésie latine au moyen âge (1866, iti-8°) ; Études et controverses historiques (1866, in-12) ; l’Idée religieuse dans la poésie épique du moyen âge (1867, in-8o) ; le Livre de tous ceux qui souffrent, recueil de prières (1870, in-32) ; Portraits contemporains et questions actuelles (1873, in-12) ; Questions du jour (1373, in-18) ; Appel aux ouvriers (1873, in-18) ; l’Histoire des corporations ouvrières (1874, in-32) ; Histoire de ta charité (1874, in-32) ; Prière à la Vierge (1874, in-32) ; Esprit du Père Faber (1874, in-18) ; la Chanson de Roland (1875, in-8o), travail important, qui a été couronné par l’Académie française et l’Académie des inscriptions ; les Conférences publiques (1876, in-12) ; Lettres d’un catholique (1876, in-8o). M. Léon Gautier est un clérical ardent, un udhérent passionné du Syllabus, Quelquesunes des petites brochures que nous venons de citer ont été écrites par lui pour la propagande des cercles catholiques, ce qui suffit pour les juger.

GAUTIER (Jean-Baptiste), architecte français, néàLibourneen 1815. Son père, qui était architecte, l’envoya suivre les cours de l’École

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des beaux-arts à Paris. En 1841, M.Gautier revint dans la Gironde et fut attaché à l’architecte de la Gironde, deThiai, comme dessinateur et inspecteur des travaux du palais de justice et de la prison cellulaire. En 1845, il devint architecte des arrondissements de Blaye et de Libourne. Nommé en 1848 architecte de cette dernière ville, il s’y fixa. Libotirne doit à M. Gautier son temple protestant, sa synagogue, les chapelles du collège, de l’hospice des vieillards, des écoles communales, etc. ; la restauration du collège, du haras, la promenade du cours de Tourny, la construction du piédestal de la statue du duc Decazes, etc. Enfin M. Gautier a élevé un grand nombre de châteaux et de maisons particulières.

GAUTIER (Amand), peintre français, né à Lille en 1825. Il commença l’étude de la peinture sous la direction de Souchon, puis il prit des leçons de Léon Cogniet. M. Gautier s’est avantageusement fait connaître par des scènes familières, dont il a puisé les sujets dans la vie réelle, par des portraits, des paysages et des Datures mortes. Parmi les œuvres qu’il a exposées aux Salons de peinture, nous citerons : la Promenade du jeudi (1853) ; les Folles de la Salpétrière (1857), tableau d’une grande intensité d’observation ; les Saturs de charité (1859) ; les portraits du prince de San-Castaldo, du docteur Gachet et de M. Tailhardt (1861) ; le Repos, portrait de M. Felu (1864) ; la Prisonnière (1865) ; un Pâturage dans le Nord (1866) ; Après la messe, Légumes (1867) ; le Dimanche matin (1868) ; Pauvre mère et deux aquarelles, le Nord, le Pas-de-Calais (1869) ; Poissons (1870) ; Surprise au bain (1874), représentant une baigneuse vue de dos, dans un bois, et d’un

excellent modelé ; Pâtisseries, la Prisonnière (1875) ; portrait de Afme j, £, (1876) ; la Sœur cuisinière, une Vache, pastel (1877), etc. On lui doit encore de nombreuses compositions à l’huile, des aquarelles, des fusains, etc.

GAUTIER {Toussaint-François-Ange), archéologue français, également connu sous

le nom de Guutler-Bldan, né à Dol (Ille-et-Vilaine) en 1829. Il suivit d’abord la carrière de l’enseignement, qu’il a quittée pour devenir, en 1857, secrétaire-archiviste de la mairie de Dol, fonctions qu’il a remplies jusqu’en 1866. M. Gautier est membre de la Société archéologique d’IUe-et-Vilaine. Indépendamment d’articles publiés dans le Progrés de Rennes, le Journal de Rennes, l’Union malouine et dinannaise, la Biographie bretonne de Levot, VAnnuaire malouinet dinannais, etc., on lui doit : Bibliothèque générale des écrivains bretons (Brest, 1850, in-8o) ; Monographie de ta cathédrale de Dol (1851, in-8o) ; Histoire de la cathédrale et autres monuments de Dol (1852) ; Origines de l’imprimerie à Rennes et dans le département d’IIle-et-Vilaine (1853) ; Dol et ses alentours (1854, in-s«) ; Dictionnaire des confréries et corporations d’arts et métiers (1855, in-fio), formant le Le volume de la Nouvelle encyclopédie théologique, publiée par l’abbé Migne ; les Rues de Dol (1856, in-8o) ; Histoire de l’imprimerie en Bretagne, composée d’après des documents inédits et contenant le catalogue des imprimeurs qui ont exercé dans cette province depuis le xve siècle (1857, in-8o) ; Petite géographie historique de l’arrondissement de SaintMalo (1858) ; Cathédrale de Dol. Histoire de sa fondation, son état ancien, son état actuel (1859, in-81»), ouvrage qui a obtenu une mention de l’Académie des inscriptions ; le Bilan de la mairie de Dol (1870), etc.

GAUTIER (Armand), médecin et chimiste français, né à Narbonne en 1837. Il étudia la médecine à Montpellier, où il se fit recevoir docteur en 1862, puis il se rendit à Paris, passa son doctorat es sciences et concourut avec succès pour l’agrégation en

1869. Professeur agrégé de la Faculté, le docteur Gautier est, depuis 1874, directeur adjoint du laboratoire de chinwe à. Paris. Il s’est fait connaître par d’intéressants travaux sur la chimie. Outre des mémoires et des articles insérés dans les Annales de chimie, les Comptes rendus de l’Académie des sciences, le Bulletin de la Société chimique, le Dictionnaire des sciences, de Bouillet, on doit ïi M. Gautier : Étude des eaux potables (Montpellier, 1862, in-S°) ; Étude sur les fermentations proprement dites (Paris, 1869, in-s°) ; Sur les nitriles des acides gras et les carbylamines (1869, in-4o) ; Chimie appliquée à la physiologie, à la pathologie et à l’hygiène (1874, 2 vol. in-8o), etc.

GAUVESCE s. f. (gô-vè-se).Bot. Nom donné, en Normandie, à la fausse vesce.

GAVARATI, femme de Dharma. Elle en eut deux fils, Dévaga et Vima.

  • GAVARDIE (Henri-Edmond-Pierre Dufourdk),

magistrat et homme politique français, né à Rennes en 1823. — Fils d’un officier, il fut élevé au prytanée de La Flèche, qu’il quitta pour étudier le droit à Paris. Il se fit recevoir licencié en 1845 et, en 1852, il entra dans la magistrature. Successivement substitut à Orthez (1852), à Mont-de-Marsan, procureur impérial à Dax (1S55), à Pau, substitut du procureur général près la cour de cette ville (1860), il se démit quatre ans plus tard de ces fonctions. En 1866, il rentra dans la magistrature comme procureur impérial à Saint-Sever. M. de Gavardie remplissait encore ces fonctions lorsqu’il fut