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times ? Il y a, renfermé dans une armoire, le squelette d’une jeune femme encore orné de magnifiques cheveux blonds ; les commères qui assiègent les alentours de l’église parlent de la fille d’un marchand de vin du quartier. On ne sait quel fondement accorder à ce bruit, qu’éclaircira l’instruction.

« Toujours est-il qu’il y a là un fait mystérieux, illégal, dont la justice est saisie, et c’est d’elle que les citoyens doivent attendre les éclaircissements qui leur sont dus.

« Le curé de Saint-Laurent est en fuite, ainsi que ses vicaires. »

Par une coïncidence étrange, on faisait en même temps une découverte de ce genre à Notre-Dame-des-Victoires.

On comprend quel effet devaient produire des révélations de cette nature sur une population surexcitée par tant d’événements tragiques. Elle supposait une série de crimes dont elle faisait retomber l’odieux sur le clergé.

Autre moyen d’agir sur l’esprit public : le Journal officiel du 12 mai contenait cet entrefilet :

« Nous recevons du citoyen N..., commandant du 22e bataillon, la communication suivante :

« Un acte d’abominable férocité vient encore de s’ajouter au bilan des bandes versaillaises et démasquer ces défenseurs de l’ordre.

« Aujourd’hui jeudi, 11 mai, à quatre heures du matin, le 22e bataillon, égaré par un garde plus brave qu’expérimenté, est tombé en plein dans les postes versaillais. Accueilli par des feux de peloton très-nourris, et pris entre deux murs et une barricade, il dut laisser huit blessés sur le terrain. Ces blessés ont été tous fusillés par les soldats du 64e de ligne, sauf un seul qui a eu le sang-froid nécessaire pour ne pas donner signe de vie.

« Mais ce qui ajoute à l’horreur de cette boucherie, c’est qu’une jeune femme, infirmière au bataillon, a été assassinée par ces misérables tandis qu’elle donnait des soins à un blessé. Sa jeunesse, son dévouement, non plus que la croix de Genève qu’elle portait sur la poitrine, n’ont pu trouver grâce devant ces bandits.

« Ces faits sont attestés par tous les officiers du 22e bataillon. »

Il est bien difficile d’ajouter foi à de telles atrocités ; d’un autre côté, qui ne sait quelles étranges fureurs engendrent les guerres civiles ?

Ce même jour, 12 mai, le délégué à la Sûreté générale prenait un arrêté supprimant le Moniteur universel, l’Observateur, l’Univers, le Spectateur, l’Étoile et l’Anonyme. En même temps, la Commune faisait enlever de la maison de M. Thiers le mobilier, la bibliothèque et les collections d’objets d’art qui s’y trouvaient. Le lendemain, la démolition eut lieu sous la présidence de Gaston Dacosta, substitut du procureur de la Commune.

Le 13 mai, l’Officiel publiait une décision indiquant qu’on sentait le moment venu de substituer aux hommes qu’on trouvait trop modérés des hommes d’action violente :

« Le comité de Salut public,

« Arrête :

« Le citoyen Ferré est délégué à la Sûreté générale, en remplacement du citoyen Cournet.

« Les citoyens Martin et Émile Clément sont nommés membres du comité de Sûreté générale, en remplacement des citoyens Th. Ferré et Vermorel. »

Le 14, une mesure des plus vexatoires était prise.

« Le comité de Salut public,

« Considérant que, ne pouvant vaincre par la force la population de Paris, assiégée depuis plus de quarante jours pour avoir revendiqué ses franchises communales, le gouvernement de Versailles cherche à introduire parmi elle des agents secrets dont la mission est de faire appel à la trahison,

« Arrête :

« Article 1er. Tout citoyen devra être muni d’une carte d’identité contenant ses nom, prénoms, profession, âge et domicile, ses numéros de légion, de bataillon et de compagnie, ainsi que son signalement.

« Art. 2. Tout citoyen trouvé non porteur de sa carte sera arrêté, et son arrestation maintenue jusqu’à ce qu’il ait établi régulièrement son identité.

« Art. 3. Cette carte sera délivrée par les soins du commissaire de police sur pièces justificatives, en présence de deux témoins qui attesteront, par leur signature, bien connaître le demandeur. Elle sera ensuite visée par la municipalité compétente.

« Art, 4. Toute fraude reconnue sera rigoureusement réprimée.

« Art. 5. L’exhibition de la carte d’identité pourra être requise par tout garde national.

« Art. 6. Le délégué à la Sûreté générale ainsi que les municipalités sont chargés de l’exécution du présent arrêté dans le plus bref délai.

« Le comité de Salut public,

« Ant. Arnaud, Billioray, E. Eudes, F. GAMBON, G. RANVIER. »

Cette mesure était odieuse, exécrable, l’article 5 surtout. Ainsi, la liberté des citoyens était à la merci du premier imbécile ou du premier ivrogne venu, auquel il eût plu de trouver que votre nez n’était pas tout à fait identique à l’appendice décrit dans le signalement.

Plus la Commune perdait pied, se noyait, plus elle voulait que l’on eût confiance dans ses aptitudes et son activité, croyant arriver à ce résultat par de ridicules réminiscences du passé, comme un médecin qui appliquerait le même remède dans toutes les maladies.

Le 16 mai, le comité de Salut public prenait l’arrêté suivant, publié dans le Journal officiel du lendemain :.

« Le comité de Salut public,

« Considérant que, pour sauvegarder les intérêts de la Révolution, il est indispensable d’associer l’élément civil à l’élément militaire ;

« Que nos pères avaient parfaitement compris que cette mesure pouvait seule préserver le pays de la dictature militaire, laquelle, tôt ou tard, aboutit invariablement à l’établissement d’une dynastie ;

« Vu son arrêté instituant un délégué civil au département de la guerre,

« Arrête :

« Article 1er. Des commissaires civils, représentants de la Commune, sont délégués auprès des généraux des trois armées de la Commune.

« Art. 2. Sont nommés commissaires civils :

« 1° Auprès du général Dombrowski, le citoyen Dereure ;

« 2° Auprès du général La Cécilia, le citoyen Johannard ;

« 3° Auprès du général Wroblewski, le citoyen Léo Meillet.

« Hôtel de ville, le 26 floréal an LXXIX.

« Le comité de Salut public.

Ant. Arnaud, Billioray, E. Eudes, F. Gambon, G. Ranvier. »

Ceci était encore un pastiche de la grande Révolution ; les membres de la Commune qui acceptèrent ces grotesques fonctions crurent sans doute que l’histoire allait les mettre de pair avec les Saint-Just et les Jean-Bon Saint-André. Au reste, cette parodie touchait à sa fin.

Le 16 mai, cinq journaux furent encore supprimés : le Siècle, la Discussion, le National, le Journal de Paris et le Corsaire, journaux coupables de ne pas voir dans le général Eudes un émule de Turenne, et dans Johannard le rival de Démosthène et de Mirabeau.

Ce même jour eut lieu le renversement de la colonne Vendôme, dont nous avons rendu compte ailleurs. V. notre article Vendôme (colonne) au tome XV du Grand Dictionnaire.

La Commune proprement dite s’efface de plus en (dus ; l’action passe au comité de Salut publie et au Comité central. Le Journal officiel du 17 mai contenait l’arrêté suivant :

« Le comité de Salut public,

« Arrête :

« Article 1er. Tous les trains, soit de voyageurs, soit de marchandises, de jour et de nuit, se dirigeant sur Paris, par une ligne quelconque, devront s’arrêter hors de l’enceinte, au point où est établi le dernier poste avancé de la garde nationale.

« À cet effet, un signal spécial sera placé au point d’arrêt par les soins des administrations compétentes.

« Art. 2. Aucun train ne pourra dépasser la limite précitée sans avoir été préalablement visité par l’un des commissaires de police délégués à cet effet.

« Art. 3. Les travaux nécessaires seront immédiatement exécutés à la hauteur de l’enceinte, pour être en mesure de détruire instantanément tout train qui essayerait de forcer la consigne.

« Art. 4. Un délégué civil faisant fonction de commissaire de police spécial aura le commandement du poste chargé de visiter les trains au point d’arrêt.

« Art. 5. Le membre de la Commune dér légué aux relations extérieures, d’accord avec le délégué civil à la guerre, est chargé de l’exécution du présent arrêté.

« Le délégué de la Commune près les chemins de fer prendra ses ordres à cet égard. »

Un autre arrêté, encore plus terriblement significatif, était pris le même jour et publié dans le même numéro de l'Officiel :

« Le membre de la Commune délégué aux services publics,

« Arrête :

« Tous les dépositaires de pétrole ou autres huiles minérales devront, dans les quarante-huit heures, en faire la déclaration dans les bureaux de l’éclairage, situés place de l’Hôtel-de-Ville, 9.

« Vu et présenté par l’ingénieur chef des services publics,

« Ed. Caron.

« Vu et dressé par l’ingénieur chef du service de l’éclairage et des concessions,

« B. Peyrouton.

« Le membre de la commission délégué aux services publics,

« Jules Andrieu. »

Le commentaire menaçant de cet arrêté était ainsi formulé par Jules Vallès dans le Cri du peuple :

« On nous avait donné, depuis quelques jours, des renseignements de la plus haute gravité, dont nous sommes aujourd’hui parfaitement sûrs.

« On a pris toutes les mesures pour qu’il n’entre dans Paris aucun soldat ennemi.

« Les forts peuvent être pris l’un après l’autre. Les remparts peuvent tomber. Aucun soldat n’entrera dans Paris.

« Si M. Thiers est chimiste, il nous comprendra.

« Que l’armée de Versailles sache bien que Paris est décidé à tout plutôt que de se rendre. »

Le 17 mai, une épouvantable explosion faisait sauter la cartoucherie de l’avenue Rapp ; il était environ six heures du soir. Les effets furent terribles ; sur les trottoirs de toutes les rues avoisinantes et même à des distances assez éloignées, les pavés étaient jonchés, de débris de vitres brisées par la commotion. L'Officiel annonce ainsi la catastrophe :

« Le gouvernement de Versailles vient de se souiller d’un nouveau crime, le plus épouvantable et le plus lâche de tous.

« Ses agents ont mis le feu à la cartoucherie de l’avenue Rapp et provoqué une explosion effroyable.

« On évalue à plus de cent le nombre des victimes. Des femmes, un enfant à la mamelle ont été mis on lambeaux.

« Quatre des coupables sont entre les mains de la Sûreté générale.

« Paris, le 27 floréal an LXXIX.

« Le comité de Salut public,

« Ant. Arnaud, Billioray, E. Eudes, P. Gambon, G. Ranvier. »

Quel était l’auteur de la catastrophe ? On ne l’a jamais su. C’était probablement le résultat d’une imprudence, comme cela arrive trop fréquemment, malgré toutes les précautions prises, dans les établissements où sont accumulées des matières explosibles.

Les plus modérés de la Commune commençaient à s’épouvanter des excès auxquels elle se laissait entraîner ; ils cherchèrent à se dégager des actes du comité de Salut public. Cette minorité se composait de MM.Beslay, Jourde, Theisz, Lefrançais, Eug. Gérardin, Vermorel, Clémence, Andrieu, Serrailler, Longuet, Arthur Arnould, V. Clément, Avrial, Ostyn, Franckel, Pindy, Arnold, Jules Vallès, Tridon, Varlin et Courbet. L’extrait suivant de la séance du 17 mai expliquera les circonstances dans lesquelles se produisit la scission.

« Le citoyen Paschal Grousset fait la motion d’ordre suivante :

« Citoyens, en prenant séance, nous avons constaté avec plaisir, mais non sans étonnement, que plusieurs membres de cette assemblée, dont les noms se trouvent au bas d’un manifeste publié hier par certains journaux, sont à leur banc. Leur manifeste annonçait qu’ils n’assisteraient plus aux séances. Je désirerais savoir d’abord si leur présence parmi nous est un retour sur l’acte fâcheux dont ils se sont rendus coupables ; car je n’admets pas que certains membres de la Commune puissent remplir les journaux d’un manifeste dans lequel ils annoncent une scission, dans lequel ils déclarent, nouveaux girondins, qu’ils se retirent, non pas dans les départements, ils ne le peuvent pas, mais dans les arrondissements... et qu’ils viennent ensuite, sans explication, sans justification, s’asseoir à leur place ordinaire...

« ... Après avoir demandé à la minorité la raison de cette conduite, et nous en avons le droit, je demande à présenter quelques observations au sujet de son manifeste.

« La minorité accuse la Commune d’avoir abdiqué son pouvoir entre les mains du comité de Salut public ; elle nous accuse de nous soustraire aux responsabilités qui pèsent sur nous.

« Elle sait fort bien pourtant qu’en concentrant le pouvoir entre les mains de cinq hommes qui ont sa confiance, pour aviser aux nécessités terribles de la situation, la Commune n’a nullement entendu abdiquer ; pour nous, du moins, nous déclarons que nous voulons la responsabilité tout entière, que nous sommes solidaires du comité que nous avons nommé, comptables de ses actes, prêts à le soutenir jusqu au bout tant qu’il marchera dans la voie révolutionnaire, prêts à le frapper et à le briser s’il en déviait.

« Il est donc faux que nous ayons abdiqué.

« Il est plus faux encore que le manifeste de la minorité ait été provoqué par cette prétendue abdication. La preuve, c’est que cette même minorité a pris part au vote sur la nomination du second comité de Salut public ; c’est que l’article 3, conférant pleins pouvoirs au comité de Salut public, existait déjà au moment de ce vote ; c’est que la définition même de ces pleins pouvoirs avait à ce moment été adoptée sur la proposition de l’un des membres de la minorité.

« Nous avons donc le droit de dire que l’article 3 n’est pas la véritable raison du manifeste ; nous avons donc le droit de dire que le vrai motif est l’échec subi par la minorité dans le choix des membres du comité et la révocation de la commission militaire sortie de ses rangs. Si les motifs qu’elle allègue étaient sincères, c’est avant le renouvellement du comité de Salut public que la minorité devait formuler sa protestation, et non pas après avoir pris part au vote, ce qui était reconnaître le principe.

« Enfin, la minorité déclare qu’elle veut passer du rôle parlementaire à l’action, en se consacrant tout entière à l’administration des arrondissements. Certes, on ne nous reprochera pas ici de ne pas être partisans de ce système.

« Qui donc s’est opposé aux tendances parlementaires qui se faisaient jour dans cette assemblée ? Qui donc a toujours réclamé des séances courtes, rares, non publiques, sans discours, des séances d’action ? Et qui donc, sinon cette minorité qui annonce bruyamment sa retraite, sous prétexte qu’elle ne peut agir, qui nous a constamment, autant qu’elle a pu, empêchés d’agir ?

« Citoyens, je conclus. Si les membres de la Commune qui ont annoncé leur retraite ont l’intention de se consacrer tout entiers aux arrondissements qui les ont nommés, je dirai : tant mieux !

« Cela vaudra mieux que de venir ici pour empêcher les hommes de courage et de résolution de prendre les mesures que la situation exige, et dont ils acceptent, eux, toute la responsabilité.

« Que si ces membres, au lieu de tenir loyalement leur promesse, essayaient des manœuvres de nature à compromettre le salut de cette Commune qu’ils désertent, nous saurions les atteindre et les frapper.

« Quant à nous, nous ferons notre devoir ; nous resterons jusqu’à la victoire ou jusqu’à la mort au poste de combat que le peuple nous a confié.

« Le citoyen J. Vallès. — Hier, nous nous étions présentés ici pour déclarer à l’assemblée que nous étions prêts à entrer en discussion sur le différend politique qui a semblé nous diviser ; car nous sommes d’un sentiment contraire à celui que le citoyen Grousset paraît supposer chez nous ; je déclare, et pour mes amis aussi, que ce que nous voulons dans la Commune, c’est la plus parfaite harmonie.

« Le citoyen P. Grousset, en nous rappelant que nous avions voté l’institution du comité de Salut public, nous oblige à dire que nous avions fait le sacrifice de nos sentiments en face de Paris bombardé.

« Dans l’article 3 du décret sur le comité, nous avions vu un danger. Nous demandons à rechercher ensemble aujourd’hui si, au lieu de créer une arme, vous n’avez pas créé un péril ; nous demandons à discuter avec calme ; nous voulons, en un mot, que toutes les forces se réunissent pour assurer le salut.

« Quant à moi, j’ai déclaré qu’il fallait s’entendre avec le Comité central et avec la majorité ; mais il faut aussi respecter la minorité, qui est aussi une force ; nous vous déclarons en toute sincérité que nous voulons l’harmonie dans la Commune et que notre retraite dans les arrondissements n’est pas une menace.

« Nous vous demandons de mettre à l’ordre du jour de demain la discussion dans laquelle nous pourrons entrer dans l’examen des faits et assurer la réunion de toutes nos forces pour marcher contre l’ennemi. »

L’harmonie, la réunion de toutes les forces, oui, tout cela eût été indispensable au moment suprême, à l’heure du dénoûment, qui allait sonner ; malheureusement pour la Commune, l’anarchie régnait dans ses conseils et la désorganisation dans ses forces militaires, alors que l’armée régulière, obéissant à une seule impulsion, était aux portes de la capitale. L’agonie de ce gouvernement éphémère allait commencer, mais elle devait être terrible.

Cependant il restait encore des journaux hostiles à la Commune et qu’elle avait hésité à frapper jusqu’alors ; le 19 mai, l'Officiel publiait cet arrêté :

« Le comité de Salut public,

« Arrête :

« Article 1er. Les journaux la Commune, l’Écho de Paris, l’Indépendance française, l’Avenir national, la Patrie, le Pirate, le Républicain, la Revue des Deux-Mondes, l’Écho de Ultramar et la Justice sont et demeurent supprimés.

« Art. 2. Aucun nouveau journal ou écrit périodique politique ne pourra paraître avant la fin de la guerre.

« Art. 3. Tous les articles devront être signés par leurs auteurs.

« Art. 4. Les attaques contre la République et la Commune seront déférées à la cour martiale.

« Art. 5. Les imprimeurs contrevenants seront poursuivis comme complices, et leurs presses mises sous scellés.

« Art. 6. Le présent arrêté sera immédiatement signifié aux journaux supprimés par les soins du citoyen Le Moussu, commissaire civil délégué à cet effet.

« Art. 7. La Sûreté générale est chargée de veiller à l’exécution du présent arrêté.

« Le comité de Salut public,

« Ant. Arnaud, Eudes, Billioray, F. Gambon, G. Ranvier. »

Bien que l’armée fût sur le point d’entrer à Paris, les bulletins triomphants et menteurs de la Commune continuaient à abuser