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sont armées dans l’exercice de leurs fonctions. Ce porc est ensuite partagé entre les assisiants, puis des danses succèdent au sacrifice. Ces prêtresses prétendent aussi lire dans l’avenir.

  • BABAUD-LABIBIERE (Léonide), homme

politique et ptiblieisle. — Il est mort à Perpignan en 1873. Rendu à la vie privée en 1849, il collabora à la Liberté de penser et écrivit son Histoire de l’Assemblée nationale constituante. Après le coup d’État du 2 décembre 1851, M. Babaud-Laribière vécut dans la retraite, passa la plus grande partie de son temps dans sa propriété de Villechaise, près de Confolens, et employa ses loisirs à écrire quelques ouvrages. Vers la fin de l’Empire, il publia à Confolens un journal intitulé Lettres charentaises. Le 10 juin 1870, il fut élu grand maître de la franc-maçonnerie de France, en remplacement du général Mellinet, mais pour une année seulement, les dignitaires de l’ordre ayant résolu en principe de supprimer la grande maîtrise. Après la révolution du 4 septembre 1870, le gouvernement de ta Défense nationale nomma M. Babaud-Laribière préfet de la Charente. Il conserva ses fonctions jusqu’à la fin de la guerre, posa sa candidature à l’Assemblée nationale, mais ne fut point élu. Nommé préfet des Pyrénées-Orientales le 9 août 1872, il mourut huit mois plus tard à Perpignan. M. Babaud-Laribière avait été constamment attaché u la cause républicaine, dont il était dans la Charente un des représentants les plus distingués. Outre l’ouvrage précité et des articles publiés dans l’Echo au peuple de Poitiers, le Processif de la Haute-Vienne, VEcko de la Charente, [’Indépendant, les Lettres charentaises, on lui doit : Études historiques et administratives (Confolens, 1863, 2 vol. in-8°) ; Lettres charentaises (Angoulême, 18C5-1B66, 2 vol. in-8°) ; Questions de chemins de fer (1867, in-8°).

  • BABBAGE (Charles), mathématicien anglais.

— Il est mort en octobre 1871. M. Bab-Eage était membre correspondant de l’Académie des sciences de Paris.

BABELQUARTZ s. m. (ba-bèl-kouartz), Miner. Nom donné à des cristaux, de quartz de Beralstone, dans le Devonshire.

— Encycl. Ces cristaux doivent le nom qu’ils portent à la disposition qu’ils présentent et qui offre l’aspect de gradins. Cette forme résulte de la superposition de cristaux de

?uartz et de cristaux de fluorine en voie de

ormution.

BAB1CK, membre de la Commune de Paris, né vers 1825, mort en 1872. Il était, dit-on, d’origine polonaise. Babick fit pendant quelque temps des études médicales. D’une imagination exaltée, il se jeta dans les idées mystiques at devint un des adeptes et des disciples de M. de Toureil, qui eut la singulière idée de doter le monde d’une religion nouvelle, la religion fusionienne. Depuis plusieurs années, il était parfumeur à Paris lorsque éclata la guerre de 1870. Pendant le siège, il s’occupa activement do politique,

Suis il devint membre du comité central, ont il signa les premières proclamations après l’insurrection du 18 mars 1871. Il contribua à faire rendre à la liberté le général Chanzy, proposa de supprimer la solde des gardes nationaux qui refusaient d’obéir au comité et fut élu membre de la Commune dans le Xe arrondissement le 26 mars, par 10,738 voix. Du 29 mars au 14 avril, Babick fit partie de la commission de justice, qu’il quitta pour passer dans la commission des services publics. Il vota pour la validation des élections complémentaires, quel que fût le nombre des suffrages exprimés, traita Félix Pyat de traître lorsqu’il voulut donner sa démission et se prononça contre l’établissement du comité de Salut public, parce que, dit-il, la Commune n’est pas en danger (le* mai). Délégué à l’enterrement de Pierre Leroux, il y prononça un discours qui attestait combien ion esprit était profondément détraqué. Lors de l’entrée de l’armée de Versailles à Paris, il parvint k s’échapper et gagna Genève, où il mourut fou au mois de mars 1872.

  • BABI NET (Jacques), physicien français.

— Il est mort à Paris le 21 octobre 1872.

BAB1NGTON (Jean), savant anglais du xvii« siècle. Il s’est fait connaître par un Traité des feux d’artifice, très-remarquable pour l’époque et qui fut publié à Londres en 1635. Cet ouvrage était suivi d’un Traité de géométrie, avec figures.

  • BABIROUSSA s. m. — Encycl. Mamin. Les

anciens paraissent avoir connu cet animal ; toutefois, les textes qu’on allègue ordinairement, et qui sont empruntés à Pline, à Elien etaCosmas, ceux des deux derniers écrivains surtout, laissent quelque incertitude sur l’identité des animaux qu’ils ont décrits ou désignés. Celui de PJine est le plus probant, car il parle d’un sanglier dont le boutoir est armé de deux longues dents recourbées, et leVont de deux autres dents semblables aux cornes d’un jeune taureau. Elien parle, d’après Dinon, d’un cochon à quatre cornes ; mais il le place en Ethiopie, ce qui a fait croire qu’il a pu parler du phacochère, et non du bubiroussa. Quant à Cosmas, qui a voyagé dans l’Inde, il affirme avoir vu un animal qu’il appelle x°ipll<i ?°4, et dit même en avoir mangé. Xoiftlafos, comme babiroussa, se tra BABU

duit littéralement, dans l’ordre des radicaux, par cochon-cerf ; mais les habitudes de la langue grecque admettent une inversion qui tendrait à faire traduire -/oipaastn par cerfcochon plutôt que par cochon-cerf, et l’on se trouverait alors en présence, non plus du 6abiroussa, mais d’une espèce du genre cerf qui habite on effet l’Inde et qui, à cause de Ses formes trapues et replètes, porte encore aujourd’hui le nom vulgaire de cerf-cochon.

Les premiers renseignements certains que nous possédions sur le babiroussa nous ont été fournis par la relation d’Antonio Galvan, gouverneur des Moluques, mort en 1557. Il n’a pas vu l’animal, dit-il d’une façon du reste assez confuse, mais il le connaît par les récits de personnes qui l’ont observé. U lui donue déjà le nom de babiroussa, dont nous avons en France conservé l’orthographe. Thomas Valentyn (1724) a donné la première description exacte du babiroussa, qu’il appelle babiroesa. L’expédition scientifique de 1 Astrolabe fournit enfin aux naturalistes européens l’occasion d’étudier le babiroussa. Ce navire ramenait en Europe quatre individus de ce genre : une vieille femelle, qu’il fallut abattre en route à cause de son indomptable férocité ; un jeune mâle, qui périt par suite des excès auxquels il se livra avec une truie que l’on possédait à bord, et enfin un couple qu’on put amener en Europe et installer au Muséum de Paris, où il fut soigneusement étudié par Cuvier. Pendant la traversée, les deux babiroussas avaient été presque exclusivement nourris de pommes de terre et de farine délayées, bien qu’ils acceptassent à peu près tout ce qu’on leur offrait, y compris la viande. À la Ménagerie, le mule, qui était vieux et obèse, se montra lourd et indolent, ce qui donna des craintes sur ses facultés de procréation. Néanmoins, la femelle mit bas un seul petit, qu’elle éleva avec une très-grande sollicitude, prenant bien soin de le cacher sous la paille, pour le dérober k tous les regards. Elle avait, du reste, toujours eu pour son vieux mâle des soins du même genre. Lorsque le mâle voulait se reposer, il se couchait sur la paille qu’on avait disposée dans un coin de sa loge, et la femelle relevait la paille sur lui tout autour, de façon à l’en couvrir entièrement. Elle-même, quand elle voulait dormir, se couchait à côté du mâle et s’enterrait dans la paille. Le jeune babiroussa mourut à l’âge de dix-huit mois.

BABO. V. Baubo, dans ce Supplément.

  • BABO(Lambert-Joseph-Léopold, baron dk),

agronome allemand. — Il est mort en 1802.

BABORS (monts), petite chaîne de montagnes de la Kabylie, barrant les communications de Sétif avec Bougie et Djidjelli. On y distingue deux points culminants, nommés le grand Babor et le petit Babor-, le premier a près de 2,000 met. de hauteur, et le second est un peu moins élevé. Il fallut deux expéditions successives pour soumettre les tribus kabyles qui habitent les versants de ces montagnes. Le général Randon, gouverneur général de l’Algérie, partit de Sétif le 18 mai 1853, k la tète d’un corps d’armée divisé en deux colonnes, dont l’une était placée sous le commandement de Mac-Mahon, alors simple général. Après plusieurs combats meurtriers, les tribus furent obligées de se soumettre, et l’armée put entreprendre de grands travaux pour établir des routes au milieu de ces contrées jusqu’alors impraticables. Cependant, en 1853, plusieurs tribus ayant voulu se rendre de nouveau indépendantes de l’autorité française, une nouvelle expédition militaire devint nécessaire, et le général Maissiat, qui la commandait, parvint en moins d’un mois k soumettre les rebelles.

  • BABOU(Hippoly te), littérateur français.-Outre

les ouvrages que nous avons cités, on doit à cet écrivain de talent : les Païens innocents (1858, in-12), recueil de nouvelles ; les Amoureux de J/me de Sévigné. Les Femmes vertueuses du grand siècle (1862, in-8u) ; Vive le luxe ! La Comédie de M. Dupignac, réponse à M. Dupin(lSC5, m-&'>)  ; Montpehsier, roi d’Espagne (1868, in-8°) ; les Sensations d’un juré, Vingt figures contemporaines (1875, in-12), etc.

BABOUR ou BABER, prince persan, grand-père de ïimour, mort en 1457. Il gouvernait l’Astérabad en 1457, pendant que son frère Ala-ed-Daula régnait sur l’Hérat. Ils rirent ensemble la conquête de la Transoxiane ; mais ensuite la discorde ayant éclaté entre eux, Baber s’empara de l’Hérat ; il dépouilla aussi de leurs possessions deux autres frères qui régnaient à Irak et à Fars. Mais quand il se vit a la tête de tous ces États, il s’abandonna à, une honteuse intempérance, malgré le vœu qu’il avait fait sur la tombe d’un pieux imam de s’abstenir de vin, et il mourut des suites de ses excès. Il transmit sa puissance à son fils Mirza-Schah-Mahmoud ; mais celui-ci ne la conserva pas longtemps.

BABU (Jean), ecclésiastique français, qui composa des poésies eu patois poitevin. Il était docteur en théologie, et il travailla longtemps à la conversion des calvinistes du bas Poitou. U devint ensuite curé de Soudan, près de Niort. Il traduisit une partie de Virgile en patois de son pays, mais cette traduction est perdue. Ce n’est qu’après sa mort qu’un sieur de La Terraudièrc recueillit ses poésies et les publia en 1701, sous le titre de : Eglogues poitevines sur différentes ma-

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Hères de controverse, pour l’utilité du vulgaire de Poitou (1 vol. in-12).

BABYLON1E, vaste contrée de l’Asie, dans la géographie des anciens ; Babylone en était la capitale, et elle forme aujourd’hui l’eyalet de Bagdad. Elle était bornée au N. par la Mésopotamie, k l’O. par l’Arabie Déserte, h l’E. par la Susiade, au S. par le canal de Naal-Malcha qui la séparait de la Chaldéo proprement dite. Ses villes principales étaient Babylone, Séleucie et Ctésiphon. Son territoire s’étendait à droite et à gauche du cours inférieur du Tigre et de l’Euphrate et entre ces deux fleuves. La Babylouie porta longtemps le nom général de Chaldée ; mais, en dernier lieu, on ne donna plus le nom de Chaldée qu’à la région du S.-E., située au-dessus du confluent des deux fleuves ; c’est du moins ainsi que l’entend Hérodote.

Le sol de la Babylonie était d’une fertilité extraordinaire. « De tous les pays que nous connaissons, dit l’historien grec, la Babylonie est le meilleur et le plus fertile en blé. La terre y est si propre à toutes sortes de grains qu’elle rapporte toujours deux cents fois autant qu’on y a semé et jusqu’à trois cents dans les années de grande abondance, La plaine est couverte de palmiers ; mais le figuier n’y réussit point, non plus que l’olivier et la vigne. •

La Babylonie ne possédait aifeune carrière de pierre ; en revanche, elle avait en abondance l’argile, déposée partout en couches épaisses et qui servait à la fabrication des briques. Des sources abondantes de bitume étaient exploitées pour la confection d’un ciment particulier qui joue, avec la brique, un grand rôle dans les constructions des Babyloniens. V. Babylone, tomo 11 du Grand Dictionnaire.

Après avoir longtemps formé un royaume indépendant, la Babylonie fut tour k tour subjuguée par les Perses (528 av. J.-C), par Alexandre (331), par les l’année (140) et par les Arabes (632-034 de l’ère moderne). Elle appartient aujourd’hui aux Turcs.

  • BABYLONIEN, IENNE aiij. et s. — Encycl.

V. cualdékn, au tome II.

BABTTACE, ancienne ville de l’Elymaïde, près des rives du Tigre, et dans laquelle, suivant quelques auteurs, étaient gardés les trésors du roi de Perse.

BACA, ancienne ville de la Palestine, de la tribu d’Aser, au pied du Liban. Elle servait de limite entre les Tyriensel la Galilée.

BACBAKIRI s. m. (ba-kba-ki-ri). Ornith. Nom spécifique d’une pie-grièche qui habite l’Afrique.

  • BACCALAURÉAT s. m. — Encycl. Baccalauréat es lettres. Un décret du 9 avril 1874

a apporté aux conditions et à la nature des épreuves du baccalauréat es lettres des modifications que nous devons faire connaître pour compléter notre article baccalauréat (Ile vol., page 18).

Ce décret, dont la nécessité était fort contestable, fut rendu sur l’avis du conseil supérieur de l’instruction publique, à la suite d’un rapport présenté, au nom d’une commission de l’Assemblée nationale, par M, l’èvèque d’Orléans, et on peut dite que c’est l’œuvre de M. Dupanloup.

Dans son rapport, M. Dupanloup, très-porté, comme on sait, à se répandre sur les questions d’instruction, qu’il regarde volontiers comme siennes, se livrait à de longues observations au sujet de l’enseignement secondaire dans les établissements de l’Université. Ses idées sont fort connues, non-seulement parce qu’il les a maintes fois développées dans des ouvrages dont le nombre et le poids ont peut-être intimidé plus d’un lecteur, mais surtout parce qu’elles ne s’élèvent pas au-dessus des banalités ordinaires aux défenseurs quand même de la routine. Si la nouveauté leur manque, elles n’ont pas pour cela la justesse. Ce qu’on y remarque lo plus, c’est le mauvais vouloir décidé dont elles sont empreintes à l’égard de l’histoire et des sciences. Il n’est donc pas étonnant qu’à la suite du rapport de M. Dupanloup on ait cherché à restreindre encore la part trop mince faite aujourd’hui dans l’enseignement à ces matières qu’on trouve envahissantes.

Nous ne voyons pas trop, nous le répétons, l’utilité du décret du 9 avril 1874, k moins que M. Polycarpe Batbie, avide de faire parler de lui, n’ait voulu par cette réforme marquer son passage au ministère. On a pu diviser le baccalauréat es lettres en deux parties ; on peut même le diviser en trois ou en dix. Le plus clair du résultat produit par cette grande révolution est le surcroît de Desogne qu’elle impose aux examinateurs et de préoccupations fastidieuses qu’elle cause aux écoliers. Le baccalauréat n’en est pas devenu plus sérieux ; les études n’en sont pas plus fortes. Il en sera ainsi tant que l’on abusera d’exercices scolastiques qui fatiguent l’esprit, épuisent le temps, ennuient élèves et professeurs, et n’ont plus, ni quant au fond, ni quanta la forme, le moindre rapport avec la vie moderne. Ces exercices sont précisément ceux auxquels M. Dupanloup et les honnêtes pères de familles au nom desquels il prétend parler tiennent le plus.

Un nouveau décret du 23 juillet 1874 règle comme il suit les formalités nouvelles auxquelles sont assujettis les candidats au baccalauréat es lettres :

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Art. 1". Nul ne peut, sauf le cas de dispense, se présenter k l’examen du baccalauréat es lettres s’il n’est âgé de seize ans accomplis.

Art. 2. L’examen pour le baccalauréat es lettres comprend deux séries d’épreuves.

Art. 3. Les épreuves de la deuxième série ne peuvent être subies qu’un on après que le candidat a subi avec succès celles de la première série.

L’intervalle compris entre la session d’octobre-novembre et celle de juillet-août compte pour une unnée.

Le délai d’une année pourra être réduit k trois mois pour les candidats qui auraient dix-neuf ans accomplis à la date des épreuves de la deuxième série.

Art. 4. Pour le jugement des épreuves do la première série, le jury est formé de trois membres de la Faculté des lettres.

Pour le jugement des épreuves de la seconde série, il est formé de deux membres do la Faculté des lettres et d’un membre de lu Faculté des sciences.

Art. 5. Les agrégés des Facultés, et, à leur défaut, des docteurs désignés annuellement pat ; le ministre, açrès avis des doyens et du recteur, peuvent être appelés à compléter lo jury d’examen.

11 peut, en outre, être adjoint au jury, sur la proposition du recteur de l’académie, un examinateur spécial pour les épreuves relatives aux langues vivantes.

Art. 6. Les épreuves de chaque série sont les unes écrites, les autres orales.

Art. 7. Les épreuves écrites do la premièro série sont : l° une version latine ; une composition en latin.

Les deux compositions, corrigées chacune par un membre du jury, sont jugées par lo jury tout entier, qui décide quels sont les candidats admis à subir les épreuves orales.

Art. 8. Les épreuves orales de la première série consistent en explication d’auteurs et en interrogations.

Les explications portent sur des textes des auteurs français, latins et grecs prescrits dans les lycées pour la classe de rhétorique ; en ce qui touche les auteurs grecs, l’examen ne portera que sur certaines parties de leurs « ouvres désignées tous les trois ans par un arrêté ministériel.

Les interrogations portent : 1° sur les parties de l’histoire et de la géographie enseignées en rhétorique dans les lycées ; 2» sur les principales notions de rhétorique et de littérature classique.

Art. 9. Les épreuves écrites de la seconde série sont :

lo Une composition française sur un sujot de philosophie ;

2» La traduction, en français, d’un texte de langue vivante.

Les dispositions prescrites par l’article 7 pour la première série le sont également pour la deuxième.

Art. 10. Les épreuves orales de la seconde série consistent en interrogations : losur les parties de la philosophie, de l’histoire et do la géographie enseignées dans la classe de philosophie des lycées ; 2° sur les sciences dans la limite du plan d’études des lycées pour les classes des lettres ; 3» sur uno langue vivante.

Art. 11. Toutes les parties de l’examen sont obligatoires.

Soit k l’épreuve écrite, soit à l’épreuve orale, l’ajournement ne peut être prononcé qu’en vertu d’une délibération du jury.

Art. 12. Les candidats qui produisent le diplôme de bachelier es sciencessontdispensés de la partie scientifique des épreuves du baccalauréat es lettres.

Art. 13. Tout bachelières sciences qui aura subi avec succès la première épreuve du baccalauréat es lettres, et qui aura été déclaré admissible aux épreuves orales de l’examen pour l’École polytechnique ou l’École militaire de Saint-Cyr, pourra prendre les trois premières inscriptions à la Faculté de droit ou à la Faculté de médecine, avant d’avoir subi la deuxième épreuve du baccalauréat es lettres.

Art. 14. Les droits k percevoir par le Trésor pour le baccalauréat es lettres sont fixés ainsi qu’il suit :

Examens (deux k 30 fr.) 00 fr,

Certificats d’aptitude (deux à 10 fr.). 20 Diplôme -10

Total 120 fr.

Le candidat consignera 40 francs avant la première série d’épreuves et 80 francs avant la deuxième.

Lorsque le candidat est ajourné pour la première série, il lui est remboursé la somma de 10 fr. sur les 40 fr. qu’il a consignés.

Lorsqu’il est ajourné pour la deuxième série, il lui est remboursé 50 francs sur les 80 francs qu’il a consignés.

Art. 15. Tout candidat qui, sans excusa jugée valable par le jury, ne répond pas a l’appel da son nom le jour qui lui a été indiqué est renvoyé a une autre session et perd le montant des droits d’examen qu’il a consignés.

" BACCARAT, ville de France (Meurthe-et-Moselle), ch.-l.decant., arrond. età 28 kilom. deLuneville, sur la Meurthe ; pop. aggl., 4,209 hab. — pop. tôt., 5,030 hab. Manufacture de cristaux.

BACCARIS s. f. (ba-ca-riss). Plante aromatique dont les anciens se servaient dans