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ASTYLE, centaure et devin fameux. Il essaya inutilement de détourner ses frères d’engager le combat contre les Lapithes, aux noces de Pirithotis.

ASTYMEDE, Rhorlien qui, vers l’an 171 av. J.-C, joua un rôle assez important dans la guerre que les Romains firent à Persée. 11 vint à Rome plusieurs fois, en qualité d’ambassadeur, pour y traiter des conditions de la paix. En l’an 153 av. J.-C-, il prit part à la guerre de Rhodes avec l’île de Crète, et c’était lui qui commandait la flotte. ASTYMEDE ou ASTYMEDUSE, seconde femme d’CEdipe, selon Diodore.

  • ASTYNOME s. m. — Entom. Genre d’insectes coléoptères, de la famille des longicornes, tribu des lamiaires.

ASTYNOME, une des filles do Niobé et d’Amphion. Elle donna son nom à une porte de Thèbes. Il Fille de Talaûs, épouse d’Hipponoùs et mère de Capanée. Il Fille de Chrysès, prêtre d’Apollon. ASTYNOMCS, un dos fils de Priam. Il fut tué par Achille. ASTYNOÛS, fils de Phaéthon et père de Sandaeus. Il Guerrier troyen, fils de Protiaon. ASTYOC11É, fille de Phylas, roi d’Ephyre. Aimée d’Hercule, elle eut de lui un fils nommé Tlépolème. Suivant pindare, la mère de ce dernier était Astydainie, fille d’Amyntor. il Fille d’Actor et mère d’Ascalaphe et d’Ialménus, qu’elle eutd’Hercule. Il Fille du fleuve Simoïs et épouse d’Erichthonius, dont elle eut Tros. il Une des filles de Niobé, selon Apollodore, || Fille de Strymo et de Laomédon, sœur de Priam et épouse de Télèphe. Certains auteurs la font tille de Priam. Il Sœur d’Agameinnon, épouse de Strophius, roi de Phocide, et mère de Pylade. Oreste, qu’Electre lui confia en bas âge, fut élevé par elle. ASTYOCHUS, fils d’Eole, le dieu des Vents. À la mort de ce dernier, il régna sur Ses lies Lipari, qu’il nomma Eoliennes, du nom de son père. ASTYPALÉE, fille de Phénix et de Périmède. Elle eut de Neptune deux fils, Ancée et Eurvpyle, r01 de Cos, et donna son nom à une des Cyclades. ASTYPALÉUS, surnom d’Apollon, adoré dans l’île d’Astypalée. ASTYPJLE. guerrier troyen, tué par Achille après la mort de Patrocle. ASTYRA, ani-ienne ville de la Troade, près du mont Ida. Elle était située dans le voisinage d’un bois consacré à Dianp. Cette ville n’exisla : t plus du temps de Strabon. ASTYREXE, surnom de Diane, qui avait un temple et un bois sacré à Astyra, en Troade. ASTVRON, ancienne ville fondée par les Argonautes, suivant la Fable, au fond de la mer Adriatique, et à laquelle une colonie venue de la Colchide donna le nom de Polas. C’est la Pola actuelle, ville importante du temps des Romains et qui portait alors le nom de Pietas Julia. On trouve dans les environs des ruines de monuments anciens. ASYLUS, dieu qui présidait, suivant Plutarque, au refuge que Romulus et Rêmus ouvrirent dans Rome naissante. ASYNTHÉTIQUE adj. (a-sain-té-ti-kede a privatif, et de synthétique). Se dit ’Je la branche de la chimie appelée plus ordinairement chimie organique, ATABYR1A, ancien nom de l’Ile de Rhodes. ATABYRIS, ancien nom de la montagne la lus élevée da l’île de Rhodes, suivant Straioii. Jupiter y avait un temple magnifique, d’où son surnom d’Atabyrius. Dans ce temple, suivant la tradition, il y avait des vaches d’airain qui mugissaient à 1 approche de quelque événement funeste.

  • ATACAMA (provin’ce d’), division administrative du Chili, bornée au N. par la Bolivie, à l’E. par les Andes et la république Argentine, au. S. par la prov. de Coquimbo, et à l’O. par l’océan Pacifique ; ch.-l., Copiapo. Celte province est agricole et commerçante ; on y trouve des mines d’argent et de cuivre en exploitation, et 55 fourneaux procèdent à la fonte des minerais de cuivre.

ATALANTHE s. m. (a-ta-lan-te). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, réuni au genre laiteron. ATALERRIE s. f. (a-ta-lèr-ri), Bot, Syn. d’HYDROLKE. ATAUOTH, ancienne ville de la Palestine, de la tribu de Gad. Elle a probablement donné son nom au mont Attarus, au sud du Nébo. Il Ancienne ville de la Palestine, de la tribu d’Ephraïm, séparant cette tribu de celle de Benjamin. On lui adjoint souvent le surnom d’Addar. ATClllN, ville et royaume à l’extrémité N. — O. de l’Ile de Sumatra. V. ACHKm, au tome 1er du Grand Dictionnaire. ATCHINOIS, peuple de l’Ile de Sumatra. V. AcmiMois, au tome 1er du Grand Dictionnuire, et dansée Supplément, ATÉ s. f. (a-té-nom mytholog.). Planète télescopique découverte par C.-Ll.-F. feters l ATHÉ le 14 août 1870. Voici les éléments de cette planète : Moyen mouvement diurne.. 849,9273 Durée de la révolution sidérale 1524j,835 Distance moyenne au soleil. 2,592G34 Excentricité Û, l0â282 > Longitude du périhélie... 108°4i’4ii" Longitude du nœud ascendant 30G°12’43" Inclinaison. 4°56’35" ATÉLÉIE s. f. (a-té-lé-î — du gr. atelein, imparfaite). Bot. Genre de plantes, de ia famille des légumineuses. Syn. de ptérocarpu.

  • Atelier du marccliul ferrniil (l’), tableau

de Wouverman. V. Maréchal ferrant (le), au tome X du Grand Dictionnaire. ATÉRAMNE s. m. (a-té-ra-mne). Bot. Syn. d’ARGYTHAMNE.

  • ATERMOIEMENT s. m. — Encycl. Jurisp. L’atermoiement est un délai de grâce accordé par les créanciers a un débiteur qui se trouve dans l’impossibilité de payer au moment de l’échéance de sa dette. Il arrive fréquemment que, lorsque le débiteur a déclaré suspendre ses payements, les créanciers lui accordent du temps pour le remboursement de la dette afin de ne pas laisser rendre un jugementdéelaratif de faillite, qui aurait pour résultat d’anéantir le crédit de leur débiteur. La convention A’atermoiement, qui a lieu alors entre les parties, est faite par elles librement, et tous les arrangements qu’elles prennent sont valables, pourvu toutefois qu’ils ne soient pas contraires aux lois. Lorsque le jugement déclaratif de faillite a été prononcé, Vatermoiement devient alors forcé et prend le nom de concordat (v. faillite au tome VIII). Les tribunaux de commerce accordent alors un délai au débiteur qui le demande, et le créancier se trouve force d’accepter un véritableconu&tà’atermoiement. Cette expression a à peu près disparu de notre législation actuelle. On la trouve dans la loi du 22 frimaire an VII sur l’enregistrement, laquelle assujettitVatermoiement à un droit proportionnel de 0 fr. 50 pour 100.
ATHAMANES, peuple ancien, qui habitait l’Athamanie, province d’Épire.

ATJ1AMAS, petit-fils d’Athatnas, le roi d’Orchomène. Il conduisit à Théos, suivant Pausanias, une colonie de Myniens. il Fils d’CEnopion, de Crète. Il quitta cette île et se rendit à Chio, où il régna. ATHANAS1A, nom que prit la ville d’Ilerda (Hispanie Citérieure), capitale des Ilergètes, après la conquête qu’en ht Scipion. C’est aujourd’hui Lbrida.

  • ATHÉISME s. m. — Encycl. Dans l’article encyclopédique consacré à l’athéisme, au tome 1er, nous n’avons parlé que de l’athéisme dogmatique, de celui qui pose hautement comme un point de doctrine la non-existence de Dieu. C’est surtout contre cet athéisme-la que les théologiens et les philosophes religieux prodiguent leurs anathèmes ; ils sont animés contre lui d’une sorte de fureur, qui se conçoit aisément du reste, puisque les athées dogmatiques ne se contentent pas de rejeter pour eux-mêmes la croyance en Dieu, ils veulent empêcher les autres d’y croire et cherchent à entraîner la société tout entière dans leur incrédulité. Nous n’avons ici rien ù ajouter à ce qui a. été dit sur ('athéisme dogmatique ; l’article Dieu surtout, au tome VI, contient tous les développements que comporte une question de cette importance. Mais nous croyons devoir dire ici quelques mots d’un autre athéisme, que nous appellerons athéisme de fait ou pratique. Les athées de profession sont très-peu nombreux, ils ne se trouvent que parmi les hommes d’étude ; mais il existe beaucoup d’athées inoins connus, moins bruyants ; ceux-là, on les rencontre aujourd’hui partout, mais on ne songe pas même à les nommer athées, parce qu’euxmêmes ne se donnent pas ce titre. Cependant, pour être athée dans le vrai sens du mot, il n’est pas nécessaire qu’on attaque ou qu’on nie l’existence de Dieu, il suffit qu’on vive sans penser à Dieu, comme si Dieu n’existait pas. Il ne faut pas confondre un athée avec un antithée, qui serait nécessairement un ennemi déclaré de Dieu ; la vraie signification du mot athée n’est point si tranchée.

Quand je vois un chrétien se mettre à genoux pour prier, je reconnais qu’en effet il a un Dieu et que sa foi en lui peut avoir quelque influence sur la directiou de ses volontés et de ses actes, puisque c’est une foi active. Mais quand j’observe dans leur vie intime un savant, un homme de lettres, un commerçant, un employé de bureau, un ouvrier, et que je ne les vols jamais donner la moindre place aux actes qui mettent le croyant en rapport avec son Dieu, j’ai le droit de dire que ces hommes n’ont pas de Dieu, qu’ils sont athées de fait, bien qu’ils n’aient pas déclaré la guerre à Dieu. Il leur arrivera peut-être quelquefois de prononcer le nom de Dieu, parce que ce nom est entré dans une foule de locutions que l’usage a consacrées ; mais ils le prononceront avec une indifférence profonde, sons y attacher aucun sens précis. C’est le sens général de la locution qui seul les préoccupe, et le mot Dieu ne sera pour eux qu’une syllabe matérielle, introduite arbitrairement dans cette locution. Si vous leur posez crûment la ATHE question :«Croyez-vous en Dieu ?«Quelquesuns d’entre eux vous répondront peut-être qu’ils voudraient d’abord savoir ce qu’on entend par Dieu ; mais la plupart vous répondront tout simplement qu’ils y croient, parce qu’ils sont persuadés qu’il faut répondre ainsi pour parler comme tout le monde, et ils ne veulent point chercher à se distinguer des autres. Seulement, comme tout le monde aussi, ils sont persuadés que le Dieu qu’il faut admettre en paroles, pour ne pas se singulariser, est un Dieu qui ne demande rien, un Dieu qu’on ne prie point, qu’on n’adore point, qui n’exige aucun culte, qui ne tient point à ce qu’on lui élève des églises. S’ils ne veulent pas dire qu’ils ne croient pas en lui, cela signifie tout simplement qu’ils ne veulent pas rejeter un mot qui occupe dans la langue une place importante, qu’ils ne veulent pas non plus empêcher ceux à qui cela convient d’adorer et de prier, qu’ils veulent enfin laisser aller les choses comme elles vont depuis longtemps, en restant libres d’agir comme si Dieu n’existait pas, da moins comme si Dieu ne se mêlait pas des affaires humaines. Essayera-t-on de nier que ceux qui se con* duisent ainsi soient des athées de fait ? Ce serait faire une pure chicane de mots. Qui est-ce qui parle habituellement de l’athéisme ? Ce sont des gens qui donnent au mot Dieu un sens bien différent de celui que nous venons de dire ; pour eux, Dieu est un être qu’il faut adorer tous les jours, qui a des temples et des prêtres, qui a t’ait connaître à l’homme ses volontés et qui est toujours prêt à punir ceux qui ne les suivent pas ponctuellement ; pour eux, par conséquent, tout homme qui ne reconnaît pas ce Dieu-là, le seul vrai Dieu, est un athée. Il est donc vrai que la grande majorité des hommes de notre temps sont des athées de fait, puisqu’ils ne reconnaissent pas l’existence du seul Dieu auquel puissent songer ceux qui les qualifieront ainsi. Il est évident que l’athéisme ainsi compris n’est autre chose que l’indifférence religieuse, ou plus exactement l’absence de tome religion. Cela ne doit pas étonner, d’ailleurs ; car Dieu lui-même n’est plus qu’un être dont l’existence ou la non-existence est sans intérêt réel pour l’homme, si cet être n’est pas relié à l’homme par une religion positive. Nous laissons ici de côté l’intérêt de pure curiosité qui porte l’homme à vouloir connaître toutes qui existe. Les dévots se plaignent tous les jours que la religion a perdu presque tout son pouvoir et que, dans les classes’mêmes où elle régnait autrefois en souveraine, on s’éloigne d’elle, on néglige ses pratiques, on vit comme si elle n’existait pas. Mais vivre sans religion ou vivre sans Dieu, c’est la même chose. Il est donc certain que ('athéisme de fait règne presque partout. On essayera peut-être encore de le nier en alléguant un fuit qui frappe tous les yeux, celui de la foule qui se presse dans les églises à certains jours de fêtes religieuses. Mais si l’on cherche à se rendre compte du sentiment qui fait agir cette foule, on reconnaît bientôt qu’elle n’a d’autre intention que celle de suivre de vieilles habitudes. Elle les suit toutefois dans ce qu’elles avaient de plus matériel sans se préoccuper de ce qu’il y avait en elles de profondément religieux. Ainsi, le jour de Pâques, on voit pénêtre dans les églises autant de monde qu’il y en avait dans tes siècles de foi ; mais alors ceux qui venaient à l’église y venaient pour faire leurs pâques, et aujourd’hui on y vient seulement pour pouvoirdite qu’on y est venu. Parmi ce grand nombre de personnes qui vont entendre la messe ce jour-là, il n’y en a peut-être pas deux sur cent qui le soir, avant de se coucher, se mettront à genoux pour faire leur prière. Ce n’est point un acte de vraie religion qu’elles accomplissent, c’est un acte de routine empreint peut-être d’un certain respect pour la mémoire des aïeux. Quel but se proposent les athées dogmatiques, ceux qui prêchent l’athéisme ? On ne peut pas leur prêter l’intention de transformer, tous les hommes en philosophes militants, cherchant comme eux à démontrer que Dieu n’existe pas. Tout ce que veulent les athées dogmatiques, c’est amener peu à peu les musses à ne plus f..ire une foule d’actes qu’ils regardent comme entachés de superstition et qui sont fondés sur la croyance en Dieu. Leur but n’est-il pas atteint quand ils voient presque tous les hommes, dans toutes les classes de la société, rejeter la prière, le jeûne et Kabstinence, laisser l’église aux femmes, aux enfants et aux prêtres, baser leur moralité sur le besoin qu’ils ont de l’estime publique, et non sur la crainte de l’enfer ? Si ce n’est pas là un athéisme doctrinal, c’est l’athéisme tel qu’il peut être professé ou plutôt pratiqué parmi les masses. Cette décadence de la religion, ce progrès de ('athéisme de fait sont-ils, comme on le prétend, des symptômes annonçant la ruine prochaine d’une société vieillie ? Nous ne le croyons pas. Ce qui est essentiel k la vie d’une société, ce n’est pas fa religion, avec ses pratiques étroites, c’est la moralité et la justice. Or, la moralité et la justice peuvent trouver dans la raison éclairée par la science et appliquée à créer de bonnes habitudes une base aussi solide que celle qu’elles ont longtemps empruntée à la religion. Quoique, de nos jours, la société ne fusse pas peut-être tout ce qu’elle pourrait, tout ce qu’elle devrait faire pour créer et pour développer ces ATIÎI 1 bonnes habitudes, on peut affirmer que la moralité et la justice sont au moins ansM florissantes qu’on les a vues dans les siècles de foi et de ferveur religieuse ; les crimes sont trop nombreux sans doute, mais ils le sont moins qu’ils ne l’étaient sous le moyen âge, et pourtant on est bien forcé de reconnaître que la plupart des hommes vivent sans Dieu, sont des athées de fait. L’athéisme n’est donc pas un monstre si horrible qu’on se plaît encore souvent à le dire. ATHÉNÉE s. f. (a-té-né). Bot. Genre do plantes, de la famille des samydées, syn. de CASÉARIK, Athénée (théâtre DE i/), petit théâtre lyrique fondé en 1867. Il a été construit rue Scribe, près du nouvel Opéra, aux frais d’un des plus riches banquiers de Paris, M. Bischoffseim, mort en 1873. La singularité de sa construction et de son aménagement consiste en ce qu’il est situé dans le sous-sol ; au-dessus de lui s’élèvent de superbes bâtiments à quatre étages que rien ne distingue de leurs voisins. Le théâtre n’a de plain-pied avec la rue Scribe que son entrée, le vestibule où so tiennent les contrôleurs et le rang des places tes plus élevées, ce que l’on appelle le cintre ou le paradis et les secondes loges ; il faut descendre un étage pour arriver aux premières et deux pour les baignoires, les fauteuils d’orchestre et le parterre. La salle, qui est de faibles dimensions, est très-coquette et décorée avec goût. Sous les diverses directions qui s’y sont suce.-dé, on y a joué d’assez jolies pièces, entre autres Fleur de thé (18G8), dont les deux principaux interprètes étaient Désiré et Léonce. Ces deux comiques, aimés du public parisien, ont fait la fortune de ce petit théâtre, qui ne les a depuis que difficilement remplacés. Notons encore, parmi les meilleures pièces qui y ont été représentées, une revue, De bric et de broc (1875), et USigiwr Pulciiielia{lS7G).

  • ATHÈNES, ville de la Grèce. — La population de cette ville, y compris celle du Pirée, est aujourd’hui de 50,000 hab. Elle possède une université, une École française pour l’étude de la langue, do l’histoire et des antiquités grecques, un musée d’antiquités. On y fabrique des cotonnades, des maroquins ; les principaux objets de commerce sont l’huile, la cire, les fruits, le miel, les marbres, etc. Les environs immédiats de la ville sont nus et peu agréables ; cependant il y a un beau bois d’oliviers entre Athènes et le Piréc. On a aussi planté d’arbres les boulevards qui entourent une partie de la ville.

Le musée d’antiquités a été fondé sous le règne d’Othou par la reine Amélie. Il existe à Athènes une société d’histoire naturelle et de médecine ; une société archéologique qui entreprend des fouilles et qui a déjà fuit d’importantes découvertes, une société pour l’encouragement de l’industrie, indépendamment des autres établissements scientifiques qui sont designés dans l’article Descrip'tion d’Athènes moderne, an tome 1er du Grand Dictionnaire, page 859, colonne. On y publie un grand nombre de journaux en diverses langues, en 185G, il y en avait 20, et 34 en 1864. Ce nombre a dû encore augmenter depuis. H y a bien loin sans doute de ia moderne Athènes à celle de Périclès. Les marbres du Pentélique n’ont point retrouvé le ciseau de Phidias, et les grandes voix de Platon et d’Aristote ne se font plus entendre dans l’Académie et le Lycée ; mais la capitale du petit royaume hellénique grandit sans cesse, et la Grèce, les yeux fixés sur le passé, y puise des encouragements pour l’avenir. Elle refond peu à peu la langue de ses pères, et, en attendant l’heure des grandes manifestations intellectuelles, elle prodigue dans son université tous les trésors de la science contemporaine à une multitude de jeunes hum mes qui vont la répandre ensuite dans tout le Levant ; il se publie à Athènes tautde journaux et de livres, que cette ville, sortie à peine de ses décombres, est devenue l’initiatrice d» l’Orient aux principes de la civilisation moderne. L’Orient chrétien vit en quelque sorte de la pensée hellénique, s’y manifeste a la fois par la presse et par l’Église, et le génie grec, qui u su prendre et garder cette double direction des âmes, n’a pas dit certainement son dernier mot. Albéuca (ÉCOLtë FRANÇAISE D’). V. ÉCOLE, au tome VII du Grand Dictionnaire, page 116 ATHÉNOPOL1S, petite ville de l’ancienne Gauje, avec port sur la Méditerranée, et dont la fondation est due aux Massiliens. D’Anville pense que cette ville occupait remplacement du hameau actuel d’Agay, département du Var, à 2 kilom. de Frejus, que l’Jtinéraire d’Autonin désigne sous le nom de Portas Agathonis. ATHÉRIASTITE s. f. (a-té-ri a-sti-tc). Miuér. Variété altérée de wernerite. ## ATHERMAL, ALE adj. (supplément) ## ATHERMAL, ALE adj. (a-tér-mal, a-lode a priv., et de thermal). Se die des eaux minérales froides. ## ATHÉROSPERMACÉES s. f. pl. (supplément) ## ATHÉROSPERMACÉES s. f. pi. (a-té-rospèr-ma-sé). Bot. tiyu. u’atukrosikrmkks. ## ATHIS (supplément) ##

  • ATIUS, bourg de France (Orne), ch.-l. do cant., arrond. et à 29 kiioin. de Doiulrunc : pop. Hggl., 682 hab. — pop. tôt., 4, Ha hab. Fabrique do tissus.