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VOUS

rityOU d’espérance à votre passé, A votre présent, et à votre avenir. (Ch. Nod.) il Action de dire vous ; mot bous employé par politesse pour désigner une seule personne : Le vous est une invention des Romains de la décadence ; il équivalait, dans l’origine, à un long Compliment ainsi conçu.• n Homme, tu as tnnl de vertu, de puissance et de gloire, que tu n’es pas un seul homme, mais dix ou douze hommes réunis en faisceau ; agréez mon respectueux nommngp’. > Tous les peuples qui pensent qu’un homme en vaut un autre, et que le maître n’est pas à son domestique comme la dizaine à l’unité, ont gnrdé le tu. (E. Abput.)

— Gramm. Par politesse, et quelquefois pour marquer le mécontentement, on emploie assez souvent bous pour tu. Alors on met au singulier les adjectifs et les participes en nipportavec ce pronom ; mais les temps simples des verbes qui ont vous pour sujet et les auxiliaires, dans les temps composés, se mettent toujours à la deuxième personne du pluriel : Monsieur, vous êtes libre d’agir comme il vous plaira ; Mademoiselle, vous paraissez souffrante. V. ta note sur les pronoms personnels.

Voua o< les tu (les). On désigne ainsi une des plus jolies épîtres de Voltaire, adressée à Mme r|e Gouvernet (Mlle de Livry). Nous l’avons donnée au mot poésie (t. XII, p. 1348).

Vous et le loi (le), opéra-comique en un acte, d’Aristide Valcour ; théâtre de la Cité (Variétés), 9 frimaire an II Cet ouvrage, inspiré par le décret qui invitait tous les citoyens à se tutoyer, fut accueilli avec enthousiasme. Nous n’en ferons pas l’analyse, cela étant à peu près impossible. Disons seulement que le public ordinaire du théâtre de la Cité ht répéter la plupart des couplets de circonstance et d’ailleurs assez joliment tournés, lesquels réunissaient « esprit, gaieté, patriotisme. » L’auteur de cette bagatelle sans prétention, Aristide Viilcour, était connu déjà par son drame de Charles et Victoire, joué précédemment sur la scène, et dans lequel il avait exprimé avec énergie les sentiments républicains chers à la foule. Annonçant la réussite de ce petit acte, le Moniteur universel disait, dans un style qui porte bien sa date, « que Valcour savait écrire avec l’aimable facilité qui était autrefois le seul mérite de la plupart de nos pièces de théâtre. Nous in. vitoits, poursuivait-il, les citoyens qui ont

Quelque répugnance à prononcer ce toi, qui oit être le lien de la fraternité universelle, à aller au théâtre de la Cité applaudir le Vous et le toi. Sans doute, comme le firent tous ceux qui assistèrent à la première représentation, ils sortiront en tutoyant leurs voisins. • À quelque temps de là, le théâtre National donnait une pièce de Dorvi^ny, dont le point de départ était aussi le tutoiement. On a aussi de Barré et Léger tes Vous et les tu, à-propos joué au Vaudeville.

VOOSAlLLEpron, pers. (vou-zalle ; Il mil.). Argot. Vous.

VOUS

VOUS1EU s. m. (von-zieu). V. vodssibo.

VOtISSEAU s. m. (vou-sô). Syn. de vous-som.

VOUSSIEU s. m. (vou-sieu). Mamm. Nom vulgaire du lérot, en Bourgogne. Il On dit aussi voissieu et vocsieo.

VOUSSOIR s, m. (vou-soir. — Ce mot et les formes analogues vousseau, voussure, prosupposent un verbe vonsser, qui, à son tour, accuse un type latin voliiare pour volutiare, de volutus, qui est le participe de volvere, rouler, tourner, courber, et dont le féminin voluta est aussi le type du français volute et voûte). Arcbit. Chacune des pièces qui forment le cintre d’une voûte ou d’une arcade : VocssoiRS sculptés. Poser des voussoirs. il Voussoirà crosselte, Celui dont la partie supérieure fait un angle pour se raccorder avec une assise de niveau, il Voussoir à branches, Celui qui, étant fourchu, fait liaison avec le pendentif d’une voûte d’arête. Il On dit aussi

VOUSSEAU.

— Encycl. Dans les constructions en maçonnerie, les voussoirs sont en pierre de taille, en moellon, en brique ou en meulière, suivant qu’ils sont placés aux côtés extérieurs de la voûte ou dans son intérieur ; ils prennent les noms de voussoirs de tête ou de voussoirs de douelle. Les premiers ont trois faces, qui demandent à être exécutées avec soin ; ce sont : l<> la partie qui fait parement, et que l’on voit à l’extérieur ; ?o les faces de côté, qui doivent servir à former les joints des voussoirs entre eux ; 3<> la partie inférieure, qui appartient à la douelle. Les seconds ont cinq faces travaillées ; ce sont celles des joints transversaux et longitudinaux, ainsi que la partie visible à la douelle. Quand les voûtes sont construites en pierre de taille, les voussoirs sont généralement d’un seul morceau ; dans celles qui sont exécutées en petits matériaux, moellon, brique, etc., ces pièces sont composées d’une, de deux, trois, etc., parties, suivant l’épaisseur que doit avoir le corps delà voûte. Les voussoirs sont généralement en nombre impair et placés symétriquement de chaque côté de celui du milieu, auquel on donne le nom de clef. Ils ont leurs surfaces de joints normales à l’intrados ; on les raccordait autrefois avec les tympans par des faces horizontales et verticales ; mais ce système de construction est complètement abandonné aujourd’hui, et l’on établit sa courbe d’extrados d’une façon continue, comme celle d’intrados. Ce nouveau mode exi^e que les voussoirs de tête soient travaillés à 1 extrados et qu’ils épousent la forme de la courbe. Dans les voûtes en métal, telles que celles en fonte, les voussoirs sont des portions d’arc que l’on relie ensemble par des boulons ; leur intrados est raboté, pour éviter les jarrets et faire en sorte que l’arc soit exact sur toute la longueur de la voûte.

Conditions de l’équilibre d’un assemblage de voussoirs. Soit un assemblage de voussoirs

ABNM, formant une portion de voûte en berceau, appuyé en AB contre un plan fixe, et maintenu à l’antre extrémité par une force dont les composantes horizontale et verticale sont Q, P. Pour se former use idée nette de la nature de l’équilibre de ce système, on peut imaginer d’abord, pour plus de simplicité, que les voussoirs sont simplement soumis à l’action de la pesanteur, et supposer que l’on met en place successivement ces voussoirs, en commençant par celui ijui s’appuie sur le plan fixe AB. Les premiers voussoirs pourront se soutenir par le seul effet du frottement, si l’inclinaison des joints sur l’horizon n’est pas trop grande ; mais bientôt il sera nécessaire, pour les maintenir en place, d’appliquer contre le joint supérieur du dernier voussoir une certaine force, dont les composantes horizontale et verticale sont Q et P. 1° Cette force devra être assez grande pour empêcher la totalité ou une portion quelconque des voussoirs mis en place de tomber, soit en glissant sur les joints, soit en tournant sur les arêtes inférieures des joints. ïo Elle ne devra pas être assez grande pour causer le soulèvement de la totalité ou n’une portion quelconque des voussoirs mis eu place, soit par un glissement sur les joints, soit par un mouvement de rotation sur les arêtes supérieures des joints. On voit donc, eu général, que, considérant un joint quelconque mn, le système des forces appliquées à la portion

! de voûte ABNM, y compris Ifetforces P, Q

appliquées contre le joint supérieur du dernier voussoir, doit être tel que l’action des forces appliquées à la partie supérieure mnNM

I ne puisse faire glisser dans un sens ou dans l’autre cette partie sur le plan nui, supposé fixe, ni la faire tourner autour des arêtes m ou n. Soient ; x, y les coordonnées horizontale et verticale du point m ; a, y, celles du point n ; 9 l’angle que la direction nth forme avec la verticale ; z la surface de ce joint ; a, b les coordonnées du point extrême M de la courbe d’intrados ; a, A, celles du point extrême N de la courbe d’extrados ; G, H les sommes des composantes verticale et horizontale des forces appliquées aux voussoirs compris dans la portion de voûte mnNM ; o, B les coordonnées du point d’application G de la résultante des forces G, H ; T la pression normale exercée contre le joint mn ; f le rapport du frottement à la pression, lorsque les parties de la voûte glissent sur le plan de joint ; y la valeur de la force de cohésion, rapportée à l’unité de surface, qui doit être vaincue pour que le glissement ait lieu ; R la valeur de la force de cohésion, rapportée à l’unité de surface, qui est vaincue lorsque deux voussoirs se séparent, en s’écartant perpendiculairement au plan de joint. Pour exprimer les conditions d’équilibre relatives au glissement possible sur le joint nui, on remarque : l» que la force qui tend a faire glisser la portion de voûte

VOUS

mnNM dans le sens nm est : (P+G) cos 9, et que la force qui s’oppose à ce glissement est

(Q + H) sin l + f(P + G) sin 9 + f(Q + H)cost + yz ;

d’où il suit que, pour qu’il y ait équilibre, le mouvement tendant a naître dans le sens de nm, on doit avoir

P (1 — f tang 9) — Q (tang 9 -f f)

y*

cos 9’

= - G (1 — /’tang 9) + H (tang& + f) +

et par suite, pour que le glissement n’ait pas lieu, il faut que le premier membre de cette égalité soit plus petit que le second ; 2° que la force qui tend à faire glisser la même portion de voûte dans le sens mn est

(Q + H)sin9, et que celle qui s’oppose à ce glissement est (P-r-G)cos6 + /, (P4-G)sm9+f(Q + H)cos9 + îfz ;

d’où, pour l’équilibre dans le sens mn, on doit avoir

— P (1 + f tang 9) + Q (tang 9 — f)

= G (l + /tang 9) - H (tang 9 - f) + ^ ;

d’où il suit que, pour que ce glissement n’ait pas lieu, le premier membre de cette égalité doit avoir une valeur plus petite que le second. Pour exprimer les conditions relatives au mouvement de rotation nutour des arêtes supérieure ou inférieure du joint mn, on suppose : 1° que la portion de voûte ibiiJIN tend à tourner de haut en bas sur l’arête m, et que les forces P et Q sont appliquées en N, point où elles ont moins de tendance à favoriser ce mouvement. Le moment des forces qui tendent à faire tourner la portion de voûte est

PK- X) + G(a-I), et celui des forces qui s’opposent à ce mouvement est

Q(41-.») + H(f-jf) + jRA

Ainsi, pour que le mouvement de rotation n’ait pas lieu, il est nécessaire que-la somme des premiers moments soit plus petite c^ue celle des seconds ; 2" que la portion de voûte nmNM tend à tourner de bas en haut sur l’arête n, et que les forces P et Q sont appliquées en M. Le moment des forces qui tend à produire la rotation est

Qfi + yJ + Htft-yJ, et celui des forces qui s’opposent à ce mouvement est

"P(a-*,) + G («-*») +5 Rss.

Ainsi, pour que ce second mouvement de rotation n’ait pas lieu, il faut que l’on ait —P(a-x,)-r Q(ê — y, ) <G(a — xt)

—Hfi-yJ + jRîS.

La valeur de la pression exercée perpendiculairement au point mil est

T = (P + G) sin 9 + (Q + H) cos 0. En résumé, on voit que, pour que l’équilibre existe dans un système de voussoirs, il est nécessaire, en général, que les deux composantes P et Q saiisfassent a quatre inégalités, qui doivent être vérifiées pour tous les joiVts de la voûte. Il en résulte qu’il existe cérames limites au-dessus et au-dessous desquelles les valeurs P et Q doivent se trouver. i>i les conditions dont il s’agit ne se contredisent pas, et s’il existe des valeurs de P et Q au moyen desquelles on puisse y satisfaire, l’équilibre pourra subsister dans le système de voussoirs proposés. De plus, si l’on conçoit le dernier joint MN appuyé contre un plan fixe, comme l’est le premier joint AB, et le système soumis à l’action des forces qui sont appliquées aux voussoirs, on est assuré qu’il ne surviendra aucun mouvement. ’-•^ •

fr VOUSSOYER V. a. ou tr. (vou-soi-ié ou vou-so-ie — rad. vous. Change y en i devant un e muet : Je voussoie ; qu’ils txoussoient). Désigner par le mot vous, et non par lu et toi : Voussoykr ses parents. Il On dit aussi

VOUSOYKR.

— Absol. : Il a l’habitude de voussoYrsR.

VOUSSOYEUR, EUSE S. (vou-soi-ieur OU vou-so-ieur, eu-ze — rad. voussoyer). Personne qui a l’habitude de voussoyer. Il Ou dit aussi vousoykur.

VOUSSURE s. f. (vou-su-re — V. voussoir). Archii. Surface courbe d’une voûle ou d’une arcade. Il Arrière-voussure, Surface engendrée par une droite assujettie a glisser sur une horizontale et sur deux arcs de cercle verticaux parallèles.

— Par ext. Courbure d’un objet fait en forme de voûte : C’est à peine si ta blanche étendue du désert, tout à l’heure si visible, se distingue de la noire voussurb du fit’marnent. (E. Sue.)

— Pathol. Voussure précordiale, Excès d’élévation du côté gauche de la poitrine, qu’on remarque dans certaines affections du cœur.

Il Voussure de la poitrine, Dilatation de la poitrine, produite par certaines affections du poumon.

— Encycl. Pathol. Voussure précordiale. On appelle ainsi un des signes des maladies du cœur fournis par l’inspection. Chez

VOUS

un homme bien fait, les deux côtés de la poitrine sont égaux et parfaitement symétriques, en avant et en arrière, et la région du cœur ne se fait remarquer par aucune modification particulière de forme ; mais il n en est plus de même dans l’état pathologique ; cette région peut s’élever d’une manière visible ce qui constitue alurs la voussure précoidialc.

Cette voussure, qui lient aux affections cardiaques, est située.1 gauche du sternum et en dédans du mamelon. Elle est formée, tout à la fois, par la projection en avant des i-arlilages des côtes et par l’effacement des espaces intercostaux, qui sont moins déprimés, moins creux que ceux du côté opposé. Elle s’étend généralement de la troisième à la cinquième ou sixième côte ; souvent elle n’est bien prononcée que vers la base, tandis qu’à la pointe il y a une sorte de dépression, ou inversement. Son étendue varie donc de quelques centimètres à un décimètre ; elle est généralement plus longue que large. Sa forme est celle d’une convexité fort légère, peu saillante au centre, à bords plus ou moins nettement arrêtés ; chez quelques individus, elle se confond avec la saillie du bord inférieur du grand pectoral, quelquefois’ facile, le plus ordinairement difficile à apprécier ; aussi le médecin devra-t-il se placer successivement à droite et à gaïu.’he du malade pour comparer le volume des deux parties du thorax. Il est cependant préferab.e, dit Rade, de faire coucher très-symétriquement lejnalade, de se mettre au pied de son fit et d’examiner comparativement les deux côtés de la poitrine. Un a conseille, pour constater la voussure précordiale, de mesurer la poitrine avec un ruban métrique (v. mensuration) ; mais c’est là un moyen très-souvent infidèle, et, de plus, la voussure n’est jamais assez prononcée, à moins de cas tout à fait exceptionnels, pour donner une différence en faveur du côté gauche de la poitiine, de plus de 0">,015 à om, o2. Or, les différences normales entre les côtés de la pniinne peuvent aller jusque-là, et, de plus, les erreurs d’observation peuvent donner aussi le même chiffre ; il s’ensuit que, *si dans un cas de voussure réelle du cœur on trouvait, en faveur du côté gauche delà poitrine, une augmentation de Qm,02, on serait tente de ne l’attribuer qu’à une erreur d’observation ou à une conformation particulière du thorax, de sorte que, loin d’être un auxiliaire utile, la mensuration deviendrait alors une source d’erreur.

Avant d’établir la valeur de la voussure, il est bon de mentionner les circonstances où elle peut être produite par d’autres causes que les maladies du cœur. Il y en a quatre, principales : une conformation naturellement vicieuse de la poitrine, l’emphysème pulmonaire, la pleurésie, la saillie des muscles pectoraux ; un examen attentif et portant sur tous les signes conromitatits de ces affections permettra de ne pas faire d’erreur.

Les maladies’ du cœur dans lesquelles s’observe la voussure precordiale tont surtout : l’hypertrophie, la péricardite avec épanchenient, l’endocardite et les tumeurs anévrismales de l’aorte. Celle de l’hypertrophie, qui dépend du volume augmenté du cœur, est ordinairement assez élevée, quelquefois générale, quelquefois bornée à la base de I organe. ; elle résiste beaucoup à la pression et offre une mutité qui n’est pas aussi absolue que celle d’un épanchement ; enfin, elle est permanente. Celte de la péricardite avec épanchement ne se manifeste que quand il y a une grande quantité de liquide, 500 à 1,000 grammes ; une quantité de 100 à 200 grammes ne la produit pas d’une manière sensible. Elle est plus étemlue, plus générale que dans le cas précédent, et jamais limitée à la base ; elle est mate à la percussion, le cœur ne se sent plus ; enfin la voussure se modifie facilement, et quelquefois avec une rapidité surprenante ; une saignée copieuse la fait quelquefois disparu ! re. Celle à laquelle donne lieu l’endocardite, selon M. Bouillaud, serait le résultat de la tuméfaction rluxionnaire du cœur et d’un épanchement extracardiaque dû à la péricardite qui accompagne si habituel enu-ut l’endocardite.

VousHure de la poitrine. Cette voussure occupe fréquemment les régions sus et sousclaviculaire, les deux côtés du sternum dans toute la hauteur de la poitrine, la base du thorax eu arrière, ou la région intermédiaire à lu colonne vertébrale et au bord interne del’omoplate. Elle affecte la forme dune élévation plane, sans sommet marqué, sans limites nettement arrêtées ; l’on voit et l’on sent qu’une ou plusieurs côtes sont, dans ce point, plus élevées, plus saillantes que les côtes inférieures et supérieures ou que celles du côte opposé ; les espaces intercostaux sont moins creux ; les côtes ainsi élevées offrent quelquefois une résistance plus grande que les autres. Quand la voussure est peu prononcée, il faut faire coucher le malade horizontalement et dans une position très-symétrique, et se placer au pied de son lit. En regardant très-obliquemeut la surface du thorax, on distingue facilement l’excès de saillie d’un côié sur l’autre ; au niveau de cette voussure, on constate, par la percussion, une augmentation ou une diminution de ta sonorité, quelquefois un son normal. Quand la voussure occupe les régions sus et sous-clavicufaire, on ne sent pas de saillies des côtes, mais il y a élévation des parties molles. À la