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tiier est» en quelque sorte, l’assemblée des représentants du peuple du Zollverein. 11 est formé de membres du lîeiehstag de la Confédération germanique du Nord et de députés des États de 1 Allemagne du Sud., qui sont nommés, au scrutin secret, par voie d’élection générale et directe. Le parlement douanier a à discuter les projets de loi du conseil et peut lui-même en proposer et soumettre des pétitions à l’examen du conseil. Ses séances sont publiques et la liberté de la parole y est garantie. C’est le roi de Prusse qui convoque le parlement douanier, et il doit le faire toutes les fois que cela est demandé par un tiers des voix du conseil de la Confédération douanière. La majorité des voix décide dans les débats, qui n’ont pas lieu sans la présence de la moitié au moins du nombre total des membres. La dissolution et la prorogation du parlement douanier ne peuvent avoir lieu que dans les cas déterminés par la constitution.

Ces règlements donnent au nouveau Zollverein un caractère organique d’une haute importance pour le développement de la prospérité commerciale et industrielle de l’Allemagne. Les différents États n’y sont plus places sur une seule et même ligne d’égalité les uns en face des autres, mais le rang de chacun d’eux est déterminé par le nombre de voix qu’il possède au conseil. Le plus petit d’entre eux ne peut plus aujourd’hui entraver, par son liberumveto, les tentatives d’amélioration et de progrès. Les intérêts économiques du peuple ne sont plus discutés seulement par les gouvernements et par leurs plénipotentiaires, mais bien par une assemblée parlementaire émanant du peuple. Le Zollverein, dans sa nouvelle forme, est plus que jamais l’emblème de l’unité nationale économique de l’Allemagne. Depuis la constitution de l’empire d’Allemagne (1870), il n’a été apporté que des modifications insignifiantes aux traités conclus et sur lesquels repose, pour jusqu’en 1880, l’union commerciale des États d’Allemagne. A consulter : Dieterici, hevue statistique des objets les plus importants du commerce et de la consommation dans ta monarchie prussienne et dans te Zollverein (Berlin, 1838 ; Suppléments Ier àV, 1842-1857) ; Hauth-Weber, le Zollverein depuis son agrandissement par l’union des taxes (Hanovre, 1861) ; Robolsky, le Zollverein allemand (Brunswick, 1862) ; Emminghaus, Développementy crise et avenir du Zollverein (Leipzig, 1863) ; Bienengtteber, .Statistique du commerce et de ta consommation dans le Zollverein (Berlin, 1868) ; Hirth, Annates de la Confédération germanique du Nord et du Zollverein allemand (Berlin, 1SSS et suiv.).

ZOLOTAYA-RABA, la mère des dieux, dans la mythologie slave. Près de la rivière Obigo se trouvait son temple, où elle était représentée tenant un enfant dans ses brus, et était entourée d’instruments de musique. Ses prêtres rendaient des oracles en son nom. Pour se la rendre propice, il fallait lui apporter des offrandes, qu’on déposait à ses pieds en s’inchiiant jusqu’à terre.

Z01.0TCHER, ville de la Russie d’Europe, dans le gouvernement et le cercle de Karkow, sur l’Ouda ; 5,000 hub.

ZOLOTNlK s. m. (zo-lo-tnik). Métrol. Poids de Russie, valant 4 grammes 26.

ZOLOTTA s. m. (zo-lo-ta). Métrol. Monnaie d’argent de Turquie, valant 2 francs 64.

ZOLTAN ou ZULTAN, chef des Hongrois, fils d’Arpad, mort en 960. Ce prince, qui peut être considéré, à bon droit, comme un des fondateurs du royaume de Saint-Étienne, succéda à son père en 807. Son règne est rempli par une série d’aventures sanglantes et lointaines qui jetèrent l’effroi au cœur de l’Europe. Les Hongrois, au nombre de 200,000 Combattants, étaient descendus du Caucase sous son aïeul, Almus, avaient pris possession de la Pannonie et s’étaient emparés de la Moravie sous sou père, Arpad. Ce fut lui qui les précipita, comme un torrent dévastateur, sur la plus grande partie de l’Europe. Après avoir battu Léopolu, duc de Bavière (907), Zoltan ravagea successivement la Saxe, la Thuringe, la Eranconie, força Louis l’Enfant à lui payer tribut, pilla les environs de Brame, de Hambourg (9 te), Baie, qui fut réduite en cendres (917), à Alsace, la Lorraine, la Carinthie, puis envoya ses hordes en Italie, porta la dévastation de nouveau en Saxe (922), en Franconie, en Souabe, puis se jeta sur la Suisse, l’Alsace et la Lorraine. Ayant conclu avec l’empereur Henri une trêve de neuf uns, le terrible chef envoya de nouveau en Lomhardie ses bandes, qui, après avoir brûlé Pavie, pénétrèrent en Provence et allèrent jusqu’à Nîmes (925). En 93S, il essuya une défaite en Saxe et marcha sur Constantinople, où les Grecs achetèrent la paix à force n’or. Continuant sans cesse ses courses dévastatrices, Zoltan promena de nouveau ses Magyars à travers la Souabe, l’Alsace, la Lorraine, la Bourgogne, le royaume de Naples, la Savoie, la Lombardie, l’empire d’Orient, îa France jusqu’à Reims (935-955), changeant à chaque instant de direction, tombant à l’improvisle tantôt sur un peuple, tantôt sur un autre. En tin, en 955, l’empereur Othon marcha contre les lieutenants du nouvel Attila, qui se trouvaient en Souabe, les rencontra sur le Lech, remporta sur eux une sanglante victoire, leur fit des prisonniers par milliers,

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et rendit enfin le courage et la confiance k l’Allemagne, qui regardait comme un châtiment de Dieu les Magyars, « tombés directement du ciel. » Ce désastre fut une leçon dont Zoltan sut profiter ; il comprit qu’il était temps d’arrêter dans leurs courses les hordes asiatiques auxquelles il commandait, et qu’il devait travailler désormais à changer leurs mœurs et leurs habitudes, pour amener graduellement au milieu d’elles la civilisation européenne. Il traça alors les limites de ses États, qui comprenaient la Dalmatie, la Croatie, laTransylvanie, une partie delà Valachie et de la Styrie, s’occupa d’organiser l’administration intérieure et donnal’autorité législative aux princes des tribus et aux chefs des familles. Son fils, Taksony ou Taxer, lui succéda. Son petit-fils, Geyra, épousa une chrétienne, Sarolta, dite la reine Blanche (Biala Kuegnina), et ce fut de ce mariage que naquit saint Étienne, roi de Hongrie, regardé comme l’apôtre de ce pays.

ZOMBA, montagne de l’Afrique centrale, découverte en 1855 près de la rivière du Shire par l’illustre voyageur anglais Livingstone. « Le mont Zomba a 7,000 à 8,000 pieds de hauteur. Là, quoiqu’il fasse froid, il y a beaucoup de cultures, mais non de cotonniers. ■ (Lettre du docteur Livingstone.)

ZOMBI s. m, (zon-bi). Sorte d’épouvantail dont les créoles d’Amérique menacent les petits enfants.

ZOMBOR ou SOMBOR, ville de l’empire d’Autriche, dans la Hongrie, chef-lieu du coraitat de Bacs-Bodrogh, à 173 kilom. S.-E. de Pesth, près du canal François, qui fait communiquer le Danube à la Theiss ; 22,000 hab. Administration des domaines ; école normale d’instituteurs grecs orthodoxes. Récolte de soie et fabrication de soieries ; important commerce de grains e* de bétail. On y remarque le palais du comitat, l’église paroissiale catholique et deux églises grecques.

ZOMIDINE s. f. (zo-mi-di-ne — du gr. zômidion, bouillon). Chim. Syn. d’oSMAZOME,

ZONA s. m.(zo-na—• mot lat. formé du gr. sôné, qui signifie proprement ceinture). Pathol. Sorte ce dartre qui n’affecte qu’une des moitiés lutérales de la poitrine ou de l’abdomen.

— Encycl. Pathol. V. HERPÈS zona. ZONAIRE adj. (zo-nè-re — du lat. zona,

gr. zônê, ceinture). Hist. nat. Qui a des zones colorées ; Agaric zonaire. Chaux carbonaiée 20NAIRB. Citliérée zonaire.

— s. m. Entom. Genre d’insectes coléoptères pentaineres.de la tribu des érotyliens, comprenant une dizaine d’espèces, qui habitent l’Amérique centrale.

— s. f. Bat. Genre d’algues, comprenant une dizaine d’espèces, qui habitent surtout les mers équatoriales.

ZONAL, ALE adj, (zo-nal, a-le — du lat. zona, gr. sôné, zone). Hist. nat. Qui a des bandes transversales colorées : Spondyle

ZONAL.

ZONAPTÈRE s. m. (zo-na-ptè-re — du gr. zone, ceinture ; pteron, aile). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornes, tribu des cérambycins, dont l’espèce type habite l’Inde.

ZONARAS ou ZONARE (Jean), historien et canoniste grec, né à Constantinople, mort vers 1130. Il devint commandant des gardes du corpsetsacrétaire d’Elatsous Alexis Comnène, se démit de ses charges sous Jean II et abandonna le monde pour aller prendre l’habit monastique au mont Athos. On a de lui des Annales (Bàle, 1557, 7 vol in-fol.), qui s’étendent du commencement du monde jusqu’à la mort d’Alexis C’omnène (1118). C’est un abrégé assez impartial, qui fait surtout bien connaître Constantin et les princes de sa maison. Du Cange en a donné une excellente édition (1686, a vol. in-fol.), faisant partie du corps de l’histoire byzantine, et le président Cousin l’a traduit en partie en français (1678). Zonaras est également l’auteur d’un Lexique assez utile, publié pour la première fois à Leipzig (1808, 2’ vol. in-4«) ; de Commentaires estimés, en ce qu’ils font bien connaître la discipline de l’Église grecque, sur les Canons des apôtres, les Conciles, les Épîtres canoniques des papes (Oxford, 1G72, in-fol.) ; enfin, de divers Traités ou Discours insérés dans le Jus grssco-romanum et dans les Monumenta Ecclesi’x grises de Cotelier.

ZONARITE s. f. (zo-na-ri-te — rad. sonaire). Bot. Genre de végétaux fossiles, analogue aux zonaires.

ZONCA (Victor), mécanicien italien, né vers 15S0. Il étudia les mathématiques, l’architecture, la mécanique et devint architecte de la ville de Padoue. Il lit un grand nombre de perfectionnements et d’inventions ingénieuses, parmi lesquelles nous citerons une machine pour rôtir les viandes, mise en mouvement par la fumée, et une machine à filer, mue par l’eau, semblable à celle qu’on a importée d’Angleterre en France au commencement de notre siècle. Zonca a consigné les résultats de ses recherches et de ses travaux dans un ouvrage intitulé :Nuovo teatro di ma* chine ed edifizj per varie e sicure aperazioni (Padoue, 1607 et 1621, in-fol, avec 44 pi.).

ZONDADARI (Marc-Antoine, grand maître de l’ordre de Malte, né à Sienne en 1658, mort

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en 1722. Il était par sa mère petit-neveu du j pape Alexandre VIII. Il entra de bonne heure dans l’ordre des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, se signala vite par son intrépidité, reçut le commandement d’une galère, puis trois commandeiies, et devint, sous le grand maître donl Raymond Perellos, qui’le prit en affection, grand officier et maître de chambre (1701). En 1712, Zondadari fut chargé, comme ambassadeur, de se rendre auprès du pape Clément XI, pour lui demander de mettre un terme à la tyrannie que l’inquisition exerçait à Naples, et il vit sa mission couronnée de succès. Devenu grand maître k la mort de Perellos, Zondadari s’attacha à restaurer la marine, à réparer les fortifications, à rétablir la discipline, à faire fleurir le commerce, et mit à la tête des galères de l’ordre le brave Ruffi, qui remporta d’importants succès. Il eut pour successeur Antoine-Manuel de Villena. On lui doit une Courte instruction sur l’ordre militaire des chevaliers de SaintJeande-Jérusalem (Rome, 1719, in-12), réimprimée avec une paraphrase du psaume xLi, également de lui (Padoue, 1724).

ZONDAGS, rivière de l’Afrique australe, dans la colonie anglaise du Cap, province de l’Est. Elle prend sa source aux montagnes du Rhinocéros, coule au S., et se jette dans l’océan Indien par la baie d’Algoa, après un cours de 220 kilom.

ZONE s. f. (zo-ne — lat. zona, gr. zâné, ceinture). Géogr. Espace compris entre deux cercles parallèles traeés sur une sphère : Les degrés de latitude divisent la terre, d’un.pâle à l’autre, en 180 zones larges de 111,111 mètres. Il Nom donné à cinq divisions de la terre déterminées par les pôles, les cercles polaires et les tropiques. Il Nom donné aux parties du ciel qui correspondent aux zones de la terre :

Cinq zones de l’Olympe embrassent le contour.

Deluxe.

Il Zone torride, Espace compris entre les deux tropiques : Quelques natures, comme les arbres de la zone torride, ne portent de fruits qu’une seule fois et meurent prématurément. (Ctosse de Blessington.) La lumière embellit les couleurs de l’insecte, et, sous la zone torride, on voit s’accroître le nombre de ceux qui offrent les teintes les plus brittantes.(h., Maury.)

Il Zones glaciales, Espaces compris entre chacun des pôles et le cercle polaire le plus voisin : Zone glaciale boréale ou arctique. Zoneolacialk australe ou antarctique. H Zones tempérées, Espaces compris entre les tropiques et les cercles polaires : Zone tempebee boréale. Zone tempérée australe.

— Par ext. Espace de pays long et étroit, caractérisé par quelque circonstance particulière ; espace de terrain qui se trouve dans des conditions analogues ; L’Océan était pour les Grecs une zone immense qui entourait la terre. Le boulevard Saint-Germain achèvera la zone des boulevards intérieurs de Paris. La chaîne du Velay forme une zone composée de pics et de plateaux indépendants. (L. Ki^uier.)

— Fig. Région morale ; classe d’objets ou de personnes, considérée métaphoriquement comme un terrain d’une étendue déterminée : lin haut, la noblesse et le pouvoir ; en bas, le commerce et l’argent, deux zones sociales constamment ennemies en tous lieux. (Balz.)

—Administr. Etendue de pays formant une division dont les limites sont tracées par son éloignement d’un autre : Zone douanière. Zonb postale, tl Zone des frontières, Espace de terrain le long des frontières de mer, sur lequel les travaux publics sont soumis au contrôle d’une commission mixte. Il Zone militaire. Espace de terrain appartenant à l’État, dans les fortifications des places de guerre, il Zone des servitudes militaires, Espace de terrain, autour des places de guerre, sur lequel il est défendu de bâtir et de faire des travaux de déblai ou de terrassement.

— Géom. Portion de la surface d’une sphère comprise entre deux plans parallèles.

— Mécan. Espace vide compris entre deux spires d’une corde enroulée sur un cylindre.

— Géol. et miner. Bande formée par l’épaisseur des couches, visible à l’extérieur :. Les zones d’un terrain, d’une roche. Les zones de l’onyx.

— Anat. Zone tendineuse, Cercle blanchâtre qui se voit autour de l’orifice auriculoventriculaire du côté’droit du cœur, il Zone transparente, Enveloppe du vitellus.

— Chir. Zone dangereuse, Région qui s’étend autour de la clavicule, au cou, au bras et à la poitrine, et où l’on ne peut ouvrir les veines sans danger d’y introduire de l’air.

— Entom. Insecte lépidoptère nocturne, du groupe des bombyx.

— Encycl. Administr. Zone des servitudes militaires. V. servitude.

■ — Géom. La zone est à une base et prend le nom de calotte sphérique lorsque l’un des plans qui la limitent arrive à être tangent à la sphère. Sur une même sphère, la surface d’une zone ne dépend que de sa hauteur, c’est-à-dire de la distance des plans de ses bases ; elle a pour mesure le produit des mesures de cette hauteur et de la circonférence d’un grand cercle 2it RH. En raison de la propriété caractéristique qui vient d’être énoncée, le centre de gravité de la surface delaaoneest au milieu de la droite qui joint les centres de ses bases.

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— Géogr. Le plan de l’écliptiquo dans lequel paraît se mouvoir le soleil fait avec l’équateur terrestre un certain angle déclive qui a pour mesure l’angle plan formé par la ligne des pôles terrestres avec celle des pôles de l’écliptique ; il est de 23° 27’ 30 environ. Les géographes se sont fondés sur ce fait pour diviser la surface terrestre en cinq zones, l’une centrale ou torride, deux extrêmes ou glaciales, enfin deux intermédiaires ou tempérées. On les a délimitées de la manière suivante : on a mené des parallèles par les deux pôles de l’écliptique sur la surface terrestre et par les deux solstices ; les calottes extérieures forment les zones glaciales ; la zone symétriquement coupée par l’équnteur constitue la zone torride ; enfin les zones tempérées sont situées de chaque côté de la soiie torride. On voit facilement que tout point dont la latitude boréale on australe est comprise entre 0° et 230 27’ 30" est dans la zone torride ; il est dans la zone tempérée lorsque sa latitude varie de ce dernier nombre à 90» — 22» 27’ 30" ou C6° 32’ 30" ; enfin à une latitude supérieure, on est dans la zone glaciale.

Les zones terrestres occupent des surfaces différentes sur le globe. Les dimensions superficielles relatives des zones sont sensiblement 4 pour chaque zone glaciale, Î0 pour chaque zone tempérée et 40 pour la sotie torride.

ZONE, ÉE adj. (zo-né — rad. zone), Histnat. Qui a des bandes concentriques colorées : Telline ZONÉE.

ZONÉCOLIN s. m. (zo-né-ko-lain — de zone, et de eûit’nJ.Ornith. Espèce de perdrix, qui habite l’Amérique centrale.

ZONÉPHORE s. m. (zo-né-fo-re — du gr. zone, ceinture ; phoros, qui porte). Ichthyol. Poisson du genre spare, qui se trouve dans les mers d’Europe, et surtout dans celles du Japon.

ZONHOVEN, bourg de Belgique, province de» Limbourg, arrond. et à 5 kilom. N. de Hasseit ; 3,000 hab. Commerce de chevaux.

ZONICHTBYS s. m. (zo-ni-ktiss — du gr. zbnê, ceinture ; ichthus, poisson). Ichthyol. Genre de poissons, de la famille des scombôrotdes.

ZONIFORME adj. (zo-ni-for-me — de zone, et de forme). Hist. nat. Qui a la forme d’une ceinture.

ZONITE s. m. (zo-ni-te — du gr. zone, ceinture). Métallurg. Cadmie des fourneaux disposée en zone.

— Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, du groupe des vésicauts, comprenant une quarantaine d’espèces, répandues dans les deux continents : Le zonite bout-brûlé se trouve communément dans la France méridionale. (H. Lucas.)

— Moll. Genre de gastéropodes pulmonés, formé aux dépens des hélices.

— Encycl. Les zonites, réunis par plusieurs auteurs aux cantharidt-s, sont caractérisés par des antennes longues, filiformes ; le labre avancé, presque carré ; les mandibules cornées, triangulaires ; les palpes filiformes, un peu inégales ; la tête inclinée, — presque cor» diforme ; le corps assez mou, presque cylindrique ; le corselet petit, à peu près aussi large que les élytres, qui sont mous et linéaires ; les pattes allongées. Les espèces assez nombreuses da ce genre habitent les régions chaudes de l’ancien continent. Elles vivent sur les fleurs, dans les prairies, et sont fort peu agiles ; leurs mœurs rappellent celles des catithartdes. D’après Luireilie, leurs larves vivraient aux dépens de quelques apiaires. Le zonite bout-bràlé est commun dans le midi de la France

ZONNAS s. m. (zonn-nass). Large ceinture de cuir, que portent les Orientaux.

ZONNIÏBEKE, bourg de Belgique, province de lu Flandre occidentale, arrond.et à 6 kilom, N.-E. d’Ypres ; 2,531 hab. Fabriques d’étoffes de laine et manufacture de tabac.

ZONODONTB s. m, (zo-no-don-te — dugr. zone, ceinture ; odous, dent). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des géomètres.

ZONOTRICHIE s. f. (zo-no-tri-kl — du gr. zone, ceinture ; thrix, trichas, filament). Ornitli. Genre de passereaux, formé aux dépens des bruants.

— Bot. Genre d’algues filamenteuses, de la tribu des rivulariées, dont l’espèce type croit sur les côtes de l’Adriatique.

ZONURE s. m. (zo-nu-re — du gr. gant, ceinture ; oura, queue). Erpét. Genre de reptiles sauriens, de la famille des chalcidiens, type du groupe des zonurides, comprenant cinq ou six espèces, qui habitent l’Afrique australe et occidentale : La physionomie des ZONORES rappelle assez cette des stellions et de certaines espèces d’agames. (E. Baudement.)

ZONURIDE adj.(zo-nU-ri-de — de zonure, et du gr. eidos, aspect). Erpét. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre zonure. Il On dit aussi zonuridk, éb.

— s. m. pi. Groupe de reptiles sauriens, de la famille des chalcidiens, ayant pour type Je genre zonure.

zonyptile s. m. (zo-ni-pti-le — du gr.