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aida André Zamoyski k élaborer un nouveau code. En 1794, il prit part à îa guerre de l’indépendance, et, après la prise de Varsovie, se retira en France d’abord, puis en Silésie, où il vécut diins la retraite jusqu’en 180G. Lors de l’organisation du grand-duché de Varsovie, il fut nommé sénateur et vayvode. Après 1815, il devint président de la coursuprême de Varsovie. On a de lui des Lettres à V ex-chancelier Zamoyski (1777), dans lesquelles il demande l’abolition du servage des paysans, et des Mémoires d’un haut intérêt, qui n’ont été publiés que longtemps après sa mort par E. Raczynski (Posen, 1840, 3 vol. in-8o).

WYCHERLEY (Guillaume), poète et auteur comique anglais, né à Clive (Shropshire) en 1640, mort en 1715. Issu d’une famille royaliste, il alla, sous le protectorat de Croniwell, terminer ses études sur le continent et résida presque consiammentk Angoulême, où il fut bien accueilli par le duc de Montausier, gouverneur de cette ville, et surtout par la femme de ce dernier, la célèbre Julie d’Angennes, qui finit par convertir le jeune Wycherley k la religion catholique. De retour en Angleterre, il se fit inscrire comme étudiant en droit à Middle-Temple, mais il alla d’abord passer quelque temps k l’université d’Oxford, où il rentra dans le giron de l’Église anglicane (1660). On manque de détails cerlains sur la vie de Wycherley de 1660 k 1670, et sa faveur auprès de Charles II, son intrigue avec la belle-duchesse de Cleveland, sa présentation au duc de Buckingham et sa liaison, avec Rochester sont plus du domaine du roman que de celui de l’histoire. La première ftièce de Wycherley, l’Amour dans un bois ou e Parc de Saint-James, fut jouée entre mai 1669 et novembre 1671, avec un succès qui plaça immédiatement son auteur au nombre des beaux esprits du jour. Trois autres comédies ne furent pas moins bien accueillies ; c’étaient : le Gentil/tomme maître de danse (1671) ; Y Honnête homme (1674) et la Femme de province (1678). Ces pièces semblent avoir été composées quelque temps avant l’époque où elles furent représentées. Elles sont pleines d’esprit, mais plus encore de sens commun exprimé dans un anglais de haut goût ; la licence qui y règne les a empêchées de devenir populaires. Quelques années après la publication de l’Honnête homme, Wycherley lit à Turnbridge la connaissance d’une riche et jolie veuve, la comtesse de Drogheda. Ils se rencontrèrent dans le magasin d’un libraire, OÙ la comtesse était venue chercher précisément cette comédie, et le libraire s’empressa de lui présenter l’auteur lui-même, qui plut tellement à la jeune veuve que, peu de temps après, elle lui offrit sa main. Cette union, commencée sous de si heureux auspices, fut troublée par la jalousie, très-fondée à ce qu’il paraît, de la comtesse. Dennis rapporte qu’ils habitaient dans Bow-sireet, en face de la Taverne du Coq, et que, -si par hasard Wycherley entrait dans cet établissement avec quelques-uns de ses amis, il était forcé d’en laisser les fenêtres ouvertes, nlin que su femme pût s’assurer qu’il n’y avait aucune femme parmi eux. Ce mariage ht perdre k Wycherley, on ne sait trop pour quelle cause, la faveur de Charles II ; il espérait s’en consoler grâce a la fortune de sa femme-, mais celle-ci étant morte sans enfants peu de temps après son mariage, ses parents attaquèrent le testament par lequel elle léguait ses biens a sou mari, et, après avoir soutenu plusieurs longs et dispendieux procès, Wycherley, ruiné, fut jeté en prison à la requête de ses créanciers. Il y demeuru plusieurs années. On a dit qu’il en fut délivré par Jacques II qui, ayant as>isté à une représentation de l’Honnête homme, y prit un tel plaisir qu’il ordonna de payer les dettes de l’auteur et assura a ce dernier une pension viagère de 200 livres sterling. Mais cette histoire semble peu vraisemblable, et si 1 on songe que Vycherley s’était pour la seconde fois eonveni au catholicisme, on sera tenté d’admettre que celle conversion prédisposa Jacques II en faveur du poète bien plus que sa comédie. Wycherley, cependant, ne devait pas lirer grand profit de la libéralité du roi j car, honteux d’avouer le montant de ses dettes, il n’en avait déclaré qu’une partie. Il perdit sa pension k la révolution de 1688, et la fortune de son père, dont il hérita quelques années plus tard, ne lui fut pas d’un grand secours, car il n’en eut que la nue propriété, les revenus étant saisis par ses créanciers. Il passa ses dernières années à lutter avec la pauvreté. Onze jours avant sa mort, il épousa une jeune tille qui lui apporta en dot une somme de 1,500 livres sterling (37,000 francs) et il eut encore le temps de dépenser une partie de cette dot. À son ht de mort, il lui donna le judicieux conseil • de ne pas prendre un vieillard pour second mari. ■ En 1704, il avait publié un volume de Poésies ; un autre volume de Puésies et réflexions morales fut publié en 1728 par le major Pack. L'Honnête homme a été traduit en français par Mennechet dans les Chefs-d’œuvredes théâtres étrangers (Paris, 1822-1823). Le théâtre de Wycherley a eu en Angleterre de nombreuses éuitions ; il a été publié en dernier lieu, en 1840, avec les œuvres dramatiques de quelques autres auteurs de cette époque. Termiuous cet article par le jugement que M. Taine porte sur le poète anglais : • Wycherley, dit WYKB

il, a ce lucide et hardi regard qui saisit dans une situation les gestes, l’expression physi

?ue, le détail sensible, qui fouille jusqu’au

ond des crudités et des bassesses, qui atteint non pas l’homme en général et la passion telle qu’elle doit être, mais l’individu particulier et la passion telle qu’elle est. Il est réaliste, non pas de parti pris, comme nos modernes, mais par nature. Il plaque violemment son plâtre sur la figure grimaçante et bourgeonnée de ses drôles pour nous porter sous les yeux le masque implacable ou s’est collée au passage l’empreinte vivante de leur laideur. Il charge ses pièces d’incidents, il multiplie l’action, il pousse la comédie jusqu’aux situations dramatiques, il bouscule ses personnages à travers les coups de main et les violences, il va jusqu’à les fausser pour outrer la satire. >

WYCK (Thomas), surnommé Ie-Viem, peintre et graveur hollandais, né à Harlem en 1616, mort en 1686. Il excellait surtout dans les marines et les tableaux de genre, tels que des foires, des places publiques, des intérieurs de laboratoires, etc. Il habita l’Italie plusieurs années et peignit la plupart des ports du royaume de Naples. On cite, parmi ses toiles les plus remarquables : un Port de mer orné de constructions, qui se trouve au musée de Berlin ; des Buines sur le tord de la mer, au musée de Vienne ; l’Alchimiste dans son laboratoire, dans la galerie de la même ville, etc. Wyck était, eu outre, un habile graveur à l’eau-forte, mats il n’a exécuté que des gravures de petite dimension ; elles 11 en sont pas moins recherchées presque autant que ses tableaux, surtout les suivantes : Femme assise à terre avec un bâton entre les jambes, Cavalier au galop, Cavaliers faisant te coup de pistolet, Famille de villageois, Femme assise filant sa quenouille et ayant son mari accroupi par terre auprès d’elle.

WVCK (Jean), dit le Jeune, peintre hollandais, né k Ulrecht vers 1645, mort en 1702. Il eut son père pour maître, mais il ne cultiva pas le même genre que lui et peignit surtout des scènes de chasse et quelques batailles. 11 excellait dans le dessin des animaux, des chevaux en particulier. À Londres, où sa réputation l’avait fait appeler, ce fut lui que Kneller chargea de peindre le cheval du duc de Schomberg, seigneur dont l’artiste anglais avait à faire le portrait. Parmi les toiles que Wyck exécuta pendant son séjour en Angleterre, ou cite la Bataille de ta Boyne entre Guillaume III et Jacques II et le Siège de Namur. En général, Wyck réussissait mieux dans les compositions en petit que dans celles en grand, et sa manière se rapproche beaucoup de celle de Wouwerman.

WYCLIF (Jean de), sectaire anglais. V.

WlCLEF.

WVCOMBE, ville d’Angleterre, comté et k 53 kiloiu. S.-E. de Buckingham, sur le ruisseau de son nom, affluent de la Tamise ; 6,600 hub. Papeteries ; moulins k drèche et à farine ; fabrication de tulle. Cette ville possédait autrefois une école militaire qui a été transférée à Sandhurst.

WYDLÉRIE s. f. (oui-dlé-rl — de Wydler, n. pr.j. But. Genre de plantes, de la famille des ouibeliiferes, iribu des ainiuinées, dont l’espèce type croit k Porto-Rico.

WYDRA (Stanislas), mathématicien allemand, né en 1741, mort en 1804 à Prague, où il occupait une chaire de mathématiques k l’université. Un a de lui : Etementa calcuii di/ferentialis et inteyralis (1773) ; Historia mathèseos in Bohemia et Moravia cultx(m&) ; Vita Josephi Stepling (1779) ; Tenlamina ex malhesi.pura et applicata, etc.

— WYE, rivière d’Angleterre. Elle prend sa source dans le comte de Montgomery, au Plinlemmon-Hill, coule au S.-E., arrose les comtés de Radnor, de Brecknoek, de Hereford, de Momuouth, de Gloeester et se jette dans l’estuaire de la Severn, après un cours de 170 kilom. Le canal d’Hereford à Glocester la fait communiquer avec la Severn.

WYEKMANN (Jacques Campo-). V. Weykr-

MAN.N.

WYÉTHIE s. f. (oui-ié-U). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des séneciouees, comprenant six espèces, qui croissent dans l’Amérique du Nord.

WYK (Batavodurum}, ville de Hollande, cercle et a 24 kilom. S.-E. d’Utrecht, au point de séparation du Rhin et du Leck ; 2,500 hab. Près de cette ville s’élevait autrefois la ville de Wyk-by-Duurstede, détruite par les Normands au ix.0 siècle.

WYKEHAM (William de), prélat et homme d’État anglais, né à Wykeham (Hampshire) eu 1324, mort en 1404. Appartenant k une famille pauvre, il lit ses éludes k l’école de Winchester, grâce à la protection du seigneur de son lieu natal, qui le recommanda, en outre, à l’évêque de Winchester. Celui-ci introduisit Wykeham à la cour, où il obtint eu 1356 la place de surveillant des constructions royales dans le château et le parc, de Windsor. Ce fut k son instigation que le roi Édouard 111 lit démolir et reconstruire une grande partie de cet édifice. Wykeham dirigea seul ces travaux, ainsi que la construction du château de Queenborough, dans l’Ile de Sheppy. Il était entré dans les ordres, et il remplit divers emplois ecclésiastiques de

WYND

1357 jusqu’en 1366, époque à laquelle il fut promu à l’évêché de Winchester. Dans l’intervalle, il avait été employé par Édouard III à diverses missions importantes, avait assisté, en qualité de notaire royal, k la signature du traité de Brétigny (octobre 1360) et était devenu en 1364 gardien du sceau privé et secrétaire du roi. Élevé à la dignité de grand chancelier d’Angleterre en 1367, il remplit ces hautes fonctions jusqu’en 1373 et les résigna à cette époque & la suite d’une requête que le Parlement avait adressée au roi pour que désormais les hauts emplois civils ne fussent pas confiés k des ecclésiastiques. Il ne paraît pas, du reste, que l’évêque de Winchester soit devenu pour cela inoins influent, soit près du roi, soit près du Parlement, du moins jusqu’à l’année 1376. A ce moment, Édouard IH, profondément affecté de la mort du prince Noir, laissa toute l’autorité aux mains du duc de Lancastre, qui était l’ennemi personnel de Wykeham et qui le fit traduire devant une commission particuliè.e, comme coupable d’avoir causé un déficit dans les finances et d’avoir eu recours à l’emploi de mesures tyranniques. Condamné k équiper k Ses frais trois vaisseaux de guerre, il fut relevéde cette amende k l’avènement de Richard II (1377) et reprit ses fonctions de chancelier, qu’il conserva jusqu’en 1391. Wykeham fonda le collège de Sainte-Marie k Oxford, ainsi qu’une grande école k Winchester.

WYL, petite ville de Suisse, dans le canton de Saint-Gall, bailliage et à 15 kilom. N.-O. de Gossau ; 2,500 hab. Elle est située dans une contrée agréable et fertile et possède plusieurs belles constructions, entre autres une belle église et deux couvents. Elle fut autrefois la résidence du prince abbé de Saint-Gall et du représentant des quatre cantons protecteurs.

WYLIE s. f.(oui-li). Bot. Syn. de scandix, genre d’oinbellifères.

WYLIE (Jacques), médecin russe, né en 1768, mort en 1854. Il était d’origine écossaise et fut successivement médecin de l’empereur Alexandre, membre du conseil privé, président du conseil de santé de l’armée et membre de l’Académie de chirurgie. On a de lui : Pharmacopsia castrensis Buthena {Saint-Pétersbourg, 180S, in-8o) ; Bapport sur la valeur comparée des méthodes thérapeutiques appliquées dans tes hôpitaux militaires aux sujets atteints de choléra-morbus (Saint-Pétersbourg, 1831, in-8o) ; Description de l’ophtkalmie qui a sévi parmi les troupes (Saiut-Pétersbourg, 1835, in 8°).

WYMONDHAM. V. Wyndham.

WYMPNA (Conrad), théologien allemand. V. Wimpina.

WYNANTS (Jean), paysagiste hollandais, né à Harlem en 1600, mort après 1677. Ses ouvrages sont très-recherchés, mais on connaît peu les détails de sa vie. Ses paysages ont un cachet particulier ; c’est le peintre des dunes, des solitudes, des rochers couverts d’une végétation sauvage. Rien de plu3 tini et de plus spirituellement touche que les plantes dont il a orné le premier plan de ses toiles. Il ignorait l’art de peindre les figures, et celles que l’on trouve dans ses compositions sont, pour la plupart, de Ses élèves, Wouvernian, Ad. van der Veide, etc. On cite, parmi ses œuvres les plus remarquables : Paysage boisé, Fauconniers, Bœufs et vaches, un Berger et sa famille, Coteau sablonneux, la Sortie de ta bergerie, la Lisière de lu. forêt, toile qui se trouve au musée du Louvre, où l’on voit encore deux autres paysages du même artiste.

WYNCKEL, village et commune de Belgique, dans la province de la Flandre orientale, arrond. et à 12 kilom. N.-K. de Gund, sur le canal de Sas-de-Gand ; 4,000 hab.

WYNDHAM ou WYMONDHAM, bourg et

paroisse d’Angleterre, dans le comté de Norfolk, k 16 kiloin. S.-O.de Norwich ; 6,130 hab. Maison de correction. Fabrication de crêpes et de bombasUies. Belle église, reste d’une abbaye fondée sous Henri l<=r.

WYNDHAM (William), homme d’État anglais, né.en 1687, mort eu 1740.11 fit ses études k Eton et à Oxford et, après avoir voyagé sur le continent, fut envoyé au Parlement par le comté de Somerset. Ayant k la même époque épousé une tille du duc de ce nom, il entra dans la vie publique sous les auspices les plus favorables. Il siégea dans les rangs du parti tory et s’attacha surtout k lord Bolingbroke. Celui-ci, étant parvenu au ministère en 1710, le nomma peu après secrétaire de la guerre. En 1713, Wyndham

devint chancelier de l’Echiquier et, la même année, membre du conseil privé. Bans les dissensions qui éclatèrent entre Oxford et Bolingbroke, il se tint toujours du côté de ce dernier, dont il possédait toute la confiance. À la mort de la reine, tout espoir fut perdu

Eour le parti tory, et Bolingbroke, Wyndam et autres furent soupçonnés de correspondance secrète avec le prétendant. Wyndham n’en fut pas moins réélu au nouveau Parlement, convoque par George ht, et il s’y éleva avec une telle violence contre le décret qui avait dissous le Parlement précédent, qu’il fut sur le point d’être emprisonné à la Tour. Lors du soulèvement de 1715 eu faveur du prétendant, il fut arrêté et inear WYNP

céré ; mais, soit que sa connivence avec les jacobites n eût pu être établie, soit qu’il fût réellement innocent, on ne lui fit pas de procès et on le relâcha peu après. Il devint dès lors l’un des membres les plus actifs et les plus capables de l’opposition, se montra en toute circonstance l’adversaire de sir Robert Walpole, et, ayant fait partie en 1739 de la minorité qui vota contre l’adresse de ta convention d Espagne, il résolut, avec plusieurs autres membres, de se retirer de la Chambre. Il ne persévéra pas heureusement dans une résolution aussi impolilique, qui lui avait été suggérée par tord Bolingbroke. L’influence que Wyndham s’était acquise au sein de la Chambre apparut surtout après sa mort. 11 avait réussi à réunir les tories et beaucoup de whigs dans une opposition communs contre Walpole. Lui mort, cette union sa rompit, l’opposition perdit la moitié de sa puissance, et pendant assez longtemps le ministre n’eut rien à craindre ni de l’étoqutince ni du nombre de ses adversaires, dont Wyndham était le plus populaire et le plus fougueux.

WYNDHAM (Henri), général anglais, né a Petwoiih, comté de Sussex, en 1790, mort en 1860. Entré au service en 1806, il prit partk la guerre d’Espagne, combattit plus tard k Waterloo et franchit ensuite tous les grades jusqu’à celui de mujor général, auquel il fut promu en 1854. Deux ans auparavant, il était entré k la Chambre des communes, où il vota avec le parti conservateur et protectionniste.

— Son neveu, Henri Wyndham, né en 1830, a fait également partie du Parteinent, où il a représenté les mêmes principes politiques.

WYNDHAM (William), homme d’État anglais de la riti du xvilic siècle. V. WiNdham.

WVNFOR D (William Draper-Best, baron), homme politique anglais, né en 1767, mort en 1845. Il allait entrer dans la carrière ecclésiastique lorsqu’un riche héritage le fit changer d’idée. Devenu avocat (1789), il plaida avec succès et il fut nommé en 1802 député de Peterstield à la Chambre des communes. Draper-Best siégea parmi les libéraux, se prononça en 1804 pour la culpabilité de lord Melville et attaqua à diverses reprises le ministère, notamment au sujet des pensions données par le roi (1805). Nommé député de Bridport en 1813, il prit une attitude beaucoup plus modérée vis-à-vis du pouvoir, et il devint successivement juge de la cour du banc du roi, chief-justice de la cour des plaids communs et membre de la Chambre des lords, avec le litre de baron Wyiifoid. Peu après, il fut élu président de cette assemblée.

WYNGAERDEN (François van), graveur flamand, né à Anvers vers 1612, mort on ne sait k quelle époque. Il n’est connu que par ses œuvres, parmi lesquelles nous citerons : Samson tuant un lion, Jésus-Christ apparaissant à Madeleine, les Noces de Thétis et de Pelée, Bacchus et une bacchante, gl-avures d’après Rubens ; une Descente de croix et Achillereconnupur Ulysse, d’après Van Dyek -, la Tentation de saint Antoine, d’après Teniers, etc.

WYNGENE, bourg de Belgique, province de la Flandre occidentale, uri’oml.et k 16 kilom. de bruges ; 6,900 hab. Importante fabrication et commerce de toiles.

WYNNE (Édouard), jurisconsulte anglais, né eu 1734, mort en 1784. Il exerça, pendant la plus, grande partie de sa vie, la profession d’avocat. On a de lui : Mélanges de jurisprudence (1765, in-8") ; Dialogues concernant tes lois et la constitution d’Angleterre, avec un Essai sur le dinioyue (.1774, 4 vol. in-8»), ouvrage important, mais qui a eu le tort de venir après les Commentaires de Blackstone.

WYNNE (John-lluddlestone), littérateur anglais, né eu 1743, mort eu 17SS.11 fut lotir k tour imprimeur et officier dans l’armée des Indes, se dégoûta bientôt du service et revint en Angleterre, où il chercha k se créer des ressources par ses écrits, mais il ne réussit pas k échapper k la pauvreté. On a de lui : Histoire générale de l’empire britannique en Amérique (1770, 2 vol. in-S") ; Histoire générale d Irlande (1772,2 vol.in-so ; ; la Prostituée, poème (1771, in-4o) ; C’Aoïj : d’emblèmes physiques, historiques et fabuleux (1772, in-12) ; les Quatre saisons, poème (1773 ; ; l’Enfant du hasard, roman (1787), etc.

WYNPEUSSE (Jacques-Thiers van de), médecin belge, ne k Groniugue en 1761, mort k Leyiie eu 1788. Il commença ne ires-bonne heure ses études médicales sous son père, et fut reçu docteur en 1783, après avoir soutenu des thèses remarquables sur l’ankyiose. Il se distingua dans les concours académiques institués par les Souillés de médecine d’Utrecht, d’Amsterdam et de Paris ; il était permis de fonder sur ses travaux de-giaudeS espérances, mais une inort prématurée interrompit cette carrière qui s ouvrait d’une manière si brillante, il avait formé un très-riche cabinet uuutoinique, dont l’université de Gromugue fit l’acquisition. Outre une traduction latine des 03 ivres de Hev/son (Leyde, 1784, 3 vol. in-8oJ, on a de lui : De ankytosi (Leyde, 1783, 111-40) ; De ankyloseos pathotogia et curatione (Leyde, 1783, iu-i") ; Déterminer quelles sont les causes de la maladie ap/ttheuse connue sous le nom de muguet, millet, blanchet (Paris, 1787, in-t°).