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WEND

WENCESLAS, nom de plusieurs rois de Bohême et de Pologne. V.VENCUSLAS.

WENDE s. m. (van-de). Linguist. Langue parlée par les Vendes. Y. ce mot.

WENDEL (SAINT-), ville des États prussiens, province du Rhin, à 57 kilom. S.-K. de. Trêves, sur la Blies ; 2,800 hab. Ch.-I. de cercle. Ancienne forteresse. Fabrique de toiles.

WENDELIN ou VENDELIN (Godefroi), astronome hollandais, né dans la Campine en 1580, mort en 1660. Il rit ses études à Tournay et à Louvain, apprit l’hébreu, partit en 1600 pour Rome et, après avoir visité une partie de l’Italie, vint établir à Digne, en France, une école, qui fut fréquentée par un grand nombre d’élèves. On a même prétendu, mais contre toute vraisemblance, que l’un de ces élèves fut l’illustre Gassendi. De Digne, Wendelin se rendit à Paris, où il fut chargé de l’éducation des enfants d’André Arnaud et où il se fit recevoir avocat au parlement. De retour, en 1610, dans son pays natal, il y embrassa l’état ecclésiastique et devint curé de Herck. Plus tard, il fut nommé par l’infante Isabelle-Gîaire-Eugéniechanoine du chapitre de Condé, et par l’évêque de Tournay chanoine de cette ville, puis doyen du chapitre de Rothnac. Pendant une grande partie de sa vie, il s’était adonné à l’étude de l’astronomie et avait consacré plus de quinze ans à faire sur la lune des observations presque quotidiennes. Le premier, il reconnut la vérité de la loi de Kepler relative aux satellites de Jupiter, établit d’une manière formelle la variation de l’obliquité de l’écliptique et détermina la parallaxe du soleil. Nous citerons, parmi ses écrits : Loxia ssu de obliquitale solis diairiba (Anvers, 1626, in-*») ; De telradi Pythagorz (Louvain, 1627, in-4o) ; Aries seu, aurei velleris encomium (Louvain, 1628, in-4<>), poëine en vers élégiaques ; Censura et judicium de falsitate bulls) Martini I paps (Bruxelles, 1643, in-4«) ; Arcanorum cœlestium lampas parudoxa (Bruxelles, 1643, in-12) ; Eclipses lunares ab anuo 1573 ad annum 1640 observutx quibus tabulât Atlanticsb superstruuntur quorum idea proponitur (Anvers, 1644, in-4o) ; Depluvia purpurea Bruxellensi (Bruxlks, 1646, in 80) ; Leyes salicm illustrais (Anvers, 1649, in-fol.) ; De cateedouio lapide seu gemma ynastica (1655, in-4»), etc.

WENDEN, ville de Russie. V. Vënden. WENDEROTH1E s. f. (vain-dé-ro-tl — de Wenderoth, botan. allem.). Bot. Genre de plantes, de la famille des légumineuses, tribu des érythrinées, comprenant quatre espèces, qui croissent au Mexique.

WENDES, en allemand Wenden, peupla d’origine slave, répandu dans la région orientale de l’ancienne Germanie, depuis la mer Baltique jusqu’aux Alpes Illyriennes et Carniques, particulièrement dans la Poméranie, le Brandebourg, la Silésie, laStyrie et l’Illyrie. Ce peuple comprenait plusieurs tribus importantes : 1° les Vendes ou Vénèdes proprement dits, établis au ’commencement du Vio siècle dans la région de l’Allemagne qu’on nomme aujourd’hui Bohême : ils furent soumis vers 575 par les Lombards, puis par les Avares, et, par suite de la migration d’autres peuples, descendirent vers le Danube et les Alpes Illyriennes, où ils se reconnurent tributaires des Francs en 744 ; 2° les Vendîtes, qui s’établirent dans la Prusse actuelle, le loug du golfe Vénédiquej 3° les Vandales (v. ce mot) ; 40 les Vélatabes ou Wiltses, les Obotrites, les Polabes et les Wagres. On trouve encore de nos jours, en Carniole, en Croatie et en Styrie, des Vendes qui ont conservé l’idiome de leurs ancêtres.

Les Vendes ou Serbes do Lusace sont au nombre de 163,000, répartis entre la Prusse et le royaume de Saxe. Malgré les progrès du germanisme dans notre siècle, les Serbes de Lusace ont conservé jusqu’à nos jours leur existence nationale, leur langue et leur littérature. Chose curieuse, leur nombre augmente aujieude diminuer. L’association slave Malica dès Serbes de Lusace et des Slaves d’Autriche, depuis 1854, a répand ul 1,000 exemplaires de livres populaires et 13,000 exemplaires de son almanuoh. Cette société, établie à Bautzen (en vende Budissin), possède aujourd’hui un édifice d’une valeur de 35,000 thalers, renfermant une bibliothèque et diverses collections. Le président de la société est M. Sinolar (1876).

La langue wende, appelée aussi langue serbe, sorabe ou lusacienne, est une langue slave parlée dans la haute et dans la basse Lusace (Prusse et Saxe) ; c’est la seule qui nous soit parvenue d’entre les nombreux idiomes parlés par les peuples slaves du nord de l’Allemagne actuelle, Obotrites, Wiltses, etc., exterminés par les Allemands pendant le moyen âge. Elle peut donc être considérée comme un échantillon de ces langues disparues, et, à ce titre, elle a, au point de vue de la linguistique, une importance que le chiffre restreint des populations qui la parlent semblerait devoir ne pas lui faire attribuer.

Sous le rapport phonétique, le -vende est presque aussi riche que le polonais, mais il ne possède aucune voyelle nasale. Le grand nombre des consonnes dites mouillées ou adoucies est frappant. L’alphabet wende se compose des voyelles a, e, ^intermédiaire entre é et i), 0, ou et y polonais, et des cou WENE

sonnes suivantes : b, b mouillé, ts, (s mouillé, teh, d, du mouillé, f% g. h, kh, l polonais (w anglais), /, m, m mouillé, n, n mouillé (gn. français), p, p mouillé, r, s, s mouillé, sh, t, v, v mouillé, s, z mouillé, j.

Dans les déclinaisons comme dans les conjugaisons, il y a trois nombres : singulier, pluriel et duel. Il y a sept cas. Les temps sont aussi nombreux que dans le vieux slavon.

La langue wende comprend deux dialectes principaux : celui de la haute Lusace, qui se rapproche du polonais, et celui de la basse Lusace, qui se rapproche du tchèque.

WENDIE s. f. (vain-dl — de Wend, botan. allem.). Bot, Syn. de berce, genre d’ombellifères.

WEND1NG, bourg do Bavière, cercle de Souabe-at-Neubourg, chef-lieu du bailliage de son nom, h 20 kilom. N.-O.de Donauwœrth, sur la Reins ; 2,400 hab. Aux environs, sources minérales et bains de Vildbad.

WENDLANDIE s. f. (vain-dlan-dl — de Wendland, botan. allem.). Bot. Genre d’arbres et d’arbrisseaux, de la famille des rubiacées, tribu des cinchonées, comprenant

une trentaine d’espèces, qui croisseut dans l’Inde.

WENDOYER, hourg d’Angleterre, comté de Buckingham, à 13 kilom. S.-E. d’Aylesbury, sur le canal de son nom et le chemin de fer du Nord-Ouest ; 2,100 hab. Fabrication de tulles.

WENDT (Frédéric), médecin allemand, né à Somu (basse Lusae») en 1738, mort en 1818. Il fit ses études médicales à Gœttingue, y fut reçu docteur en 1762 et devint médecin conseiller de la cour du duc d’Auhall-Plesse, puis, en 1778, professeur ordinaire de médecine a l’université d’Erlangen. Parmi ses écrits, nous citerons : Observaliones de pleuritide et peripneumonia (Gœttingue, 1762, in-4u) ; Historia tracheotomiz uuperrime administrais (Breslau, 1774, in-S°) ; De pulsus mutatione quadam insigni (Erlangen, 1778, in-8<>) ; De febribus remittentibus semestris hiberni 1795 comrnentatio (Erlangen, 1706, in-8o) ; Formula medicamentorum (Erlangen, 1807, in-8o),

WENDT (Jean), médecin allemand, né à Tost (Silésie) en 1777, mort en 1845. Après avoir terminé ses études médicales, il exerça à Ohlau d’abord, puis, à partir de 1801, à Breslau, où.il devint, par la suite, membre de la commission médicale, professeur de thérapeutique à l’université (1813), inspecteur du.lazaret français (1814) et professeur à l’institut médico-chirurgical (1824). On cite, parmi ses écrits : De la décapitation ou Document physiologique et psychologique (Breslau, 1803, 111-8°) ; Défense de la Décapitation ou De ta persistance de la conscience après la décapitation (Breslau, 1803) ; De la danse considérée comme plaisir et comme souffrance (Breslau, 1804, in-12) ; De la théorie des moyens de guérison en matière chirurgicale (1811, in-8o) ; De inflammaiione scarlatinosie naturie (Breslau, 1812) ; De la maladie vénérienne dans tQutes ses directions et sous toutes ses formes (Breslau, 1816, in-8o) ; Exposé systématique des maladies des enfants (Breslau, 1822, in-8») ; la Vieille théorie des inflammations confirmée par des observations nouvelles (Breslau, 1824) ; Materia medica practica (Vienne, 1830), etc.

WENDT (Jean-Chrétien-Guillaume), médecin danois, né à Eckernfœrde eu 1778, mort en 1838. Il étudia successivement la pharmacie et l’art médical, servit plusieurs années comme chirurgien militaire et devint, en 1812, médecin inspecteur, puis, en 1817, professeur à Copenhague. On a de lui : Des moyens de transport des blessés et des malades (Copenhague, 1816) ; Analysis chemica radias inenbati vitiosi (Copenhague, 1818) ; De alntsu hydrargyri jam magis magisque increscente (Copenhague, 1823, in-4o) ; Document pour servir à l’histoire de la variole chez l’homme (Copenhague, 1824, in-8o) ; Aperçu de l’organisation médicale de l’armée danoise (Copenhague, 1825), etc.

WENDT (Jean-Amédée), philosophe et littérateur allemand, né à Leipzig en 1783,

mort en 1836. Il étudia la théologie et la philosophie a l’université de sa ville natale, y obtint en 1810 une chaire de philosophie et succéda en 1S29 à Bouterweck, dans une chaire analogue à l’université de Gœttingue. On a de lui : Principes de là théorie philosophique du droit (Leipzig, 1811) ; Vie et travaux de Ilossini (Leipzig. 1824) ; Sur les principales périodes des beaux-arts ou l’Art dans le cours de l’histoire universelle (Leipzig, 1831). Il avait, en outre, donné une édition de (Esquisse de l’histoire de la philosophie de Tennemann, dirigé la publication de la Feuille artistique de Leipzig (1817-1818), de ('Album pour la récréation des gens du monde (1821-1825) et de VAlmanûCh des Muses allemand, et avait collaboré au Conversalionslexikon, au Morgenblatt, au Journal du monde élégant, etc.

WENDT1E s. f. (vain-dtt — de Wendt, navigateur allem.). Bot. Genre d’arbrisseaux, rapporté à la famille des lédocarpées ou à celle des vivianiées, et comprenant plusieurs espèces, qui croissent au Chili.

WENER (lac), lac de Suède. V. Veneb.

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WENERSBORG, ville de Suède, chef-lieu du tan ou préfecture de son nom, sur la rive occidentale du lac Wener, à 435 kilom, S.-O. de Stockholm ; 3,800 hab. Commerce de fer et de goudron.

WENERSBORG (prÉfectorb de), division administrative de la Suède, dans la Gothie, située à l’O. du lac Vener, entre celles de Carlstadt au N., de Bohuus à l’O. et de Jonkopiug au S. ; superficie, 13,053 kilom. carrés ; 218,618 hab. Sol généralement plat et bien arrosé. Récolte de froment, seigle, avoine, pommes de terre et graines oléagineuses. Élève de bétail ; importante exploitation de fer. Fabrication considérable de toiles ; scieries et commerce de planches.

WENG1ERSKI (André), théologien socinten polonais, né en 1600, mort en 1649. Après avoir été pasteur de différentes églises sociniennes de Silésie, de Pologne et de Poméranie, il devint, en 1644, senior ou ancien du district de Lublin et, quelque temps avant sa mort, il fut obligé de s’ènfuir.de cette ville, que les Cosaques et les Tartarcs mirent au pillage. On a de lui : Janua iinguarum Johamtis Amos Camenii, ejusdemque vestibulum (1646) ; Confessio latina.in conventu Thorunensi 1045 exhibita (Tborn, 1647), relation du Colloquium charitativum (v. ce mot) ; Ecclesiastes privatus, domesticus ; Systema historico-chronotogicum ecclesiarwn slavonicarum per provincias varias, etc., continens historiam ecclesiasticam à Christo et apostolorum tempore ad annum dom. 1650 (lîtrecht, 1652, in-4o). Cet ouvrage, que termina le frère de l’auteur, Thomas Vengierski, fut publié par Gilbert Voet sous la nom d’Adrien Regenvolk. Il fut réédité plus tard, comme un ouvrage nouveau, sous ce titre : Andrew Wengierscii Slavonia reformata, sive historia ecclesiarum Stavonicarum à Christo ad annum 1649 (Amsterdam, 1679, in-4o).

WENG1EIISK1 (Thomas-Cojetan), littérateur polonais, hé en 1756, mort à Marseille en 1785. Il fut chambellan du roi de Pologne et s’attira, par son esprit satirique, de si nombreuses inimitiés qu’il dut quitter son pays. Vengierski voyagea alors dans divers pays. On lui doit des imitations en vers et des traductions en prose d’ouvrages de Boileau, de J.-J. Rousseau, de Marmontel, etc., et des poésies légères originales qui ne manquent pas de mérite. Ses compositions poélique sontétépubliéesàVarsovie (1803-1805), dans le choix d’auteurs polonais du comte Mostowski.

WENLOCH, en latin Vinnica, hourg d’Angleterre, comté et à 22 kilom. S.-E. de Shrewsbury ; 2,900 hab. Carrières de pierre à chaux. On y voit de belles ruines d’une riche abbaye de bénédictins fondée au XI° siècle.

WENRICH (Jean - Georges), orientaliste allemand, né dans la Transylvanie en 1787, mort en 1847. Après avoir professé, de 1812 à 1821, les langues classiques et l’Iiébreu au gymnase protestant d’Hermanstadt, il obtint une chaire de langues orientales à l’institut théologique protestant de Vienne. On a de lui : Comrnentatio historica qua quantum Iinguarum orientalium sludia Austrie debeant ostenditur (1823) ; Comrnentatio historico-critica de rhapsodis (1824) ; Comrnentatio de affinitale sacrte Indorum lingum quam sansc/ilam dicuntcumPersarum, Grœcorum, Âomanorum atque Germanorum sermons (1827) ; De auctorum gr&corum versionibtt.iet commentants syriacis, arabicis, armenicis, persicisqueornatis (1842) ; De poeseos hebraics atque arabicx origine (1843) ; fierum ab Arubibus in Jtalia insulisqueadjaceniibus, Sicilia maxime, Sardinia atque Corsica gestarum commenlarii (1845).

WENSÉE s. t. (ouain-sé). Bot. Syn. de pogostkmon, genre de labiées.

WENTWOKT (Thomas), comte m Strapkord, homme d’État anglais. V. Strafford,

WENTZEL ou WENZEL (Jean-Christophe), poète allemand, né à Unterellen en 1659, mort en 1723. Il étudia d’abord la médecine et exerça quelque temps la pratique de cet art à Tisennch. Puis, saisi tout à coup d’un beau zèle religieux, il se mit a étudier avec ardeur la théologie et, dans un très-court intervalle, soutint huit thèses sur l’abrégé de la théologie de Bayer. Plus tard, il s’occupa aussi do musique et finit par revenir à sa première profession. Dix ans avant sa mort, il fut nommé directeur du gymnase de Ziltag. Outre un grand nombre de dissertations et un traité intitulé : Èloquenlia nova antiqua (Altenbourg, 1712, in-8o)’, on a de Ventzel plusieurs poèmes et recueils de pièces de vers, parmi lesquels nous citerons : le Bosquet de lauriers (lénu, 1700, in-8o) ; la Forêt de cyprès (léna, 1701, in-8o) ; le Bocage des roses d Altenbourg (Bautzen, îïiâ, in-8<>) ; le Bois de cèdres (léna, 1724, in-8o).

WEN-WANG, tige de la dynastie chinoise des Tchéou.né duns la principauté de Tchéou, patrimoine de sa famille, l’an 1231 ou 1228 av. J.-C, mort vers 1134. Il fut revêtu du commandement de toutes les troupes de l’empire par l’empereur" Ti-y, puis destitué par Cheou-sin, fils et successeur de ce prince, et renfermé dans une prison. C’est pendant sa captivité qu’il fit, sur les Koua de Ko-hi, des commentaires enrichis depuis par Confucius et qui forment l’Y-King, premier livre sacré des Chinois. Rétabli dans toutes ses dignités

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en 1142, il agrandit ses Etals héréditaires et devint le plus puissant des grands vassaux. Son fils, Vou-wang, renversa la famille des Chang et fonda une dynastie nouvelle.

WENZEL (Charles-Frédéric), chimiste allemand, né à Dresde en 1740, mort à Freiberg en 1793, Fils d’un pauvre relieur de Dresde qui l’employa de bonne heure aux travaux de sa profession, il lut quelques-uns des livres confiés à son père, et cette lecture fit naître en lui le goût de 1 étude. Désireux de le satisfaire, à l’âge de quinze ans il quitta Dresde, à l’insu de sa famille, et se rendit en Hollande sans aucune ressource. La, il fut obligé de travailler pour vivre ; mais les obstacles ne firent qu’accroître son ardeur, et bientôt il eut acquis les connaissances qui lui manquaient. Entré comme élève chez un pharmacien d’Amsterdam, il l’accompagna plus tard dans uneexpédilien au Groenland. Il avait aussi étudié la chirurgie, et, à son retour du Groenland, il fut nommé chirurgien de la marine hollandaise. Il servit jusqu’en 1766 ; mais, à cette époque, il voulut revoir l’Allemagne et partit pour Leipzig, où il acheva ses éludes médicales et où il se livra à des recherches chimiques qui eurent principalement pour objet les métaux et leurs

combinaisons. La Société des sciences de Copenhague ayant proposé un prix pour le meilleur mémoire sur cette question : • Comment peut-on, parle moyende la réverbération, diviser les métaux en leurs principes constitutifs ? > Venzel concourut, et son mémoire fut couronné. En quittant Leipzig, il était venu se fixer àDrosde, où, tout en exerçant la médecine, il faisait des cours de chimie fort suivis et qui lui valurent une grande réputation. En 1780, l’électeur de Saxe l’appela à sa cour en qualité de premier médecin • et de directeur des mines de Freyberg.^ Parmi les ouvrages de Venzel, le seul peut-être qui soit encore consulté aujourd’hui est son recueil de Leconssur l’affinité des corps (Dresde, 1777 ; 21= édit.,1779). C’est dans ce livre qu’il a démontré d’une façon vraiment remarquable le principe des proportions définies et établi la loi qui porte son nom. V. Loi dk Venzei, (t. X, p. 633).

WENZEL (Michel-Jean-Baptiste), oculiste français, mort au commencement de ce siècle. Il fut nommé, en 1808, médecin oculiste do la maison de Napoléon I«r et publia deux ouvrages, dans lesquels il a exposé les procédés qu’il employait dans la pratique des opérations sur les yeux : Traité de la cataracte (Paris, 1786, iri-8") ; Manuel de l’oculiste ou Dictionnaire ophthalmologique (Paris, 1808, 2 vol. in-8o).

WENZEL (Joseph), chirurgien allemand, né en 1768, mort en 1808. Après avoir pris ses grades il Mayonce en 1791, iiy devint, on 1802, chirurgien adjoint de la maison d’accouchement et professeur d’unatomie et de physiologie. On ne connaît de lui que les trois écrits suivants : De ossium arlhriticorum indole (Francfort, 1788, in-8o) ; Sur le crétinisme (Vienne, 1802, in-8o>) ; De penitiori structura cerebri hominis et brutorum (Tubingue, 18U, in-fol.).

WENZEL (Charles), médecin allemand, frère du précédent, né en 1770, mort en 1827. Reçu docteur à Mayence la même année que son frère, il occupa quelque temps la chaire d’anatomie et de chirurgie a l’université do Kœnigsberg et devint, en 1812, professeur à l’école médico-chirurgicale de Francfortsur-le-Mein. On a de lui : De comparalione jnter forcipes hevretianam, smellianam, leakeanam et johnsonianam (Mayence, 1791, in-8o) ; De l’induration et de l’enflure dans les parties indurées (Mayence, 1815, in-8") ; Des maladies de la moelle épinière (1825, in-fol.).

WENZEL (Jean-Christophe), poète allemand. V. Wentzëi, .

Wco’ei °u 1b Magistrat du peuple, drame lyrique en trois actes, paroles de Fabien Pilltst, musique de Ladurner ; représenté au Théâtre National (Montansier)en 1794. C’est une pièce patriotique, dont l’action se passe dans une petite ville sur les frontières de l’Allemagne. Un jeune officier français en est lo héros ; on arbore au dénoûuient le drapeau tricolore. Cet opéra eut un succès de circonstance. Ladurner fut le professeur de piano de M. Auber et de l’excellent organiste Boély. Cette circonstance, plus que ses productions, assure à son nom une place dans l’histoire de la musique.

WEPFER (Jean-Jacques), médecin allemand, né à Schalfouse en 1620, mort en 1695. Avant de terminer ses études médicales, il se mit à voyager, demeura huit ans à Strasbourg et à Baie, en employa deux à parcourir l’Italie et prit le titre de docteur à Bâla en 1647. Peu de temps après, il devint médecin de la ville de Schaffouse, où il exerça la pratique de son art avec le plus grand succès. En mourant, il demanda que son corps fût ouvert, et à l’autopsie on trouva qu’il avait l’aorte ossifiée, comme il l’avait conjecturé lui-même. Ses ouvrages ont encore heaucouu de valeur. Nous citerons les suivants : Observaliones anatomic» excadaveribits eorum quos sustutit apoplexia, cum eiecrcitatione de ejus loco affecta (Schalfouse, 1653, in-8o) ; De dubiis anutomicis epislola qua objecliones nonnullas contra Bihii doc-