Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 15, part. 2, Tous-Vama.djvu/69

Cette page n’a pas encore été corrigée

TRAV

le mouvement social, politique et intellectuel.

120 Etablissement d’une société de secours mutuels ; appui moral et matériel accordé aux orphelins de l’Assocration.

Ainsi qu’il est facile de s’en convaincre parl’examen des différentes pièces que nous venons de publier, l’organisation de la Société était républicaine et fédérative. Chaque groupe conservait son autonomie, et le congrès seul était souverain. Le conseil général n’était que l’exécuteur des décisions du congrès et n’avait pour mission que de les exécuter et faire exécuter.

L’organisation de ia Société étant désormais bien connue du lecteur, il nous parait indispensable d’appeler son attention sur ses très-humbles débuts ; mais avant d’entrer dans ces détails il n’est pas inutile de dire qu’à peine installés dans leurs fonctions les secrétaires correspondants de Paris, et notamment M. Tolain, furent en butte aux plus violentes calomnies. M. Tolain, en raison des fonctions de secrétaire de la commisson ouvrière qu’il avait remplies lors de l’Exposition universelle de Londres, fut plus directetement attaqué que ses camarades, et on l’accusa bientôt d’être l’agent secret du Palais-Royal. Ces bruits prirent des proportions telles qu’il parut nécessaire de les démentir solennellement, et les ennemis les plus acharnés du futur député et sénateur de la Seine furent bientôt contraints d’avouer que la jalousie avait seule donné naissance à ces calomnies. Rien n’est venu depuis lors démontrer que M. Tolain ait, à un moment quelconque,

f>ris ses inspirations auprès du prince Napoéon, et sa conduite ultérieure dissipa tous les doutes.

Cela dit à propos de calomnies que nous ne pouvions passer sous silence, car elles firent trop de bruit en leur temps, revenons aux débuts de l’Internationale. Si nous en croyons le livre de M. Fribourg ({’Association internationale des travailleurs, Paris, Armand Lechevalier, 1871), l’argent manquait au début ; le trimestre de loyer acquitté d’avance avait vidé la caisse du groupe fondateur, et l’on ne put faire imprimer 20,000 exemplaires des statuts généraux et 7,000 lettres d’adhésion eue grâce au crédit obligeant d’un ami. Le mobilier qui garnissait le local de la rue des Gravilliers était du reste des plus simples ; il se composait d’un petit poêle en fonte, cassé, apporté par M. Tolain, d’une table en bois blanc, servant durant le jour d’établi à M. Fribourg, et enfin de deux tabourets en bois blanc, auxquels on adjoignit plus tard quatre sièges de fantaisie. Ce mobilier, plus que modeste, constitua pendant plus ■ (l’une année tout l’ameublement du petit rezde-chaussée où se réunissaient les membres de l’Association groupés autour de la section des Gruvilliers,

Le bureau de Paris, installé comme nous venons de le dire, n’en recevait pas moins de nombreuses adhésions. Bon nombre de membres de sociétés dissoutes par l’Empire venaient se faire inscrire rue des Gravilliers, et quelques mois après l’ouverture du bureau les adhésions étaient assez nombreuses pour qu’il devint possible à l’Association de constituer des bureaux correspondants en province. C’est à cette époque que remontent les adhésions de MM. Jules Simon, plus tard membre du gouvernement de la Défense nationale, puis ministre du gouvernement de M. Thiers, Henri Martin, Gustave Chaudey, Corbon, Charles Beslay, etc.

Comme l’historique de la Société, depuis 1865 jusqu’aux événements de mars 1871 tout au moins, peut se faire à l’aide des comptes rendus des congrès, nous allons les passer rapidement en revue.

Le lecteur se rappelle que, le 28 septembre 1864, le meeting réuni dans Saint-Martin’s Hall avait décidé qu’un congrès ouvrier aurait Heu l’année suivante à pareille époque. Or, ce congrès ne pouvant avoir lieu, vu l’insuffisance des adhérents et l’état de la caisse du conseil général, il fut décidé qu’une conférence administrative aurait lieu à Londres le jour anniversaire de la fondation de la Société. En conséquence de cette décision, le 24 septembre 1865, il y eut une réunion dans une des salles d’Adelphi Terrace. On examina dans cette réunion la question de savoir s’il convenait de n’admettre comme adhérents que des travailleurs manuels. L’accord ne se fit pas sur ce point, et il fut décidé que provisoirement les bureaux agiraient en ce cas à leur guise et sous leur responsabilité propre.

Ce fut en septembre 1866 que se réunit à Genève le premier congrès. Étaient convoqués, outre Les délégués de Krance, de Suisse, d’Allemagne, d’Angleterre, etc., certains étudiants de Paris qui naguère s’étaient réunis au congrès de Liège pour y disepter des questions philosophiques. Le bureau de Paris lit le voyage à ses frais. Le jour de l’ouverture du congrès, quelques efforts fuient faits pour transformer la réunion en manifestation antibonapartiste ; mais, sur les réclamations des délégués étrangers, le parti blanquiste dut euoncer.à cette entreprise.

Les résolutions adoptées par le congrès furent les suivantes :

L’établissement dans chaque localité d’Europe de bureaux correspondants.

Une cotisation mensuelle destinée à couvrir ’es frais généraux de correspondance.

TRAV

Une publication également mensuelle d’un bulletin de la Société.

L’organisation d’un enseignement professionnel international.

Des émigrations et des immigrations partielles des membres de l’Association.

La stricte observation du principe de réciprocité.

Les délégués des différentes nations regagnèrent leur patrie, et c’est à ce moment que se place la première intervention du gouvernement impérial. Les délégués anglais, en traversant la France, furent dépouillés par la police de tous les papiers qu’ils portaient et ne purent rentrer en possession desdits papiers que trois mois après, sur la demande formelle de lord Cowley, alors ambassadeurd’Angleterre à Paris. Cette immixtion de la police impériale et les clameurs d’une certaine presse qui invitait l’Empire à poursuivre l’Internationale décidèrent le bureau de la rue des Gravilliers à dresser le plan d’une société d’assurance mutuelle destinée à faire revivre l’Internationale sous un autre titre, si celle-ci venait à être frappée par l’Empire. Ces précautions furent d’ailleurs inutiles, et la police impériale, mise au fait de cette tentative, la fit avorter au moyen des mille et une tracasseries que peut se permettre toute organisation policière.

La scission allait s’accentuant entre le parti exclusivement politique et les internationaux socialistes, lorsqu’on 1867 éclata la grève des bronziers, à l’occasion de laquelle l’Association montra quelle était et quelle pourrait être sa puissance. Voici le fait : une société ouvrière de crédit mutuel s’était fondée dans cette profession et avait pris un développement considérable. Les patrons inquiets sommèrent leurs ouvriers d’avoir à quitter leurs ateliers ou à cesser de faire partie de la Société de crédit mutuel. Les ouvriers répliquèrent à cette sommation en mettant à l’index toute maison de laquelle seraient chassés des ouvriers pour cause de participation à la Société. La lutte s’ouvrit ; les patrons fermèrent leur ateliers et attendirent. La Société de crédit mutuel tenait bon, mais ses ressources s’épuisaient ; c’est alors que deux membres fondateurs de l’Internationale partirent pour Londres, accompagnés de trois délégués des bronziers. Les Anglais, mis au fait, fournirent quelques ressources, et plusieurs billets de 1,000 francs arrivèrent de Londres au beau milieu d’une réunion tenue à Ménil montantetà laquelle assistaient quelques patrons dissidents. Les patrons cédèrent devant la crainte d’être ruinés avant une association qui, dès cette époque, passait pour disposer de capitaux énormes ; les ateliers se rouvrirent. L’Internationale venait une première fois de donner la mesure de sa puissance. Quelques troubles ayant éclaté dans certaines manufactures à Roubaix et les ouvriers ayant brisé les machines, le bureau de Paris adressa aux grévistes une lettre remarquable dans laquelle il déclarait que les machines, instruments de travail, devaient être sacrées et terminait en faisant un appel chaleureux aux membres de l’Internationale, qu’il invitait à secourir des frères malheureux.

Passons sur divers incidents et arrivons au congrès de Lausanne (septembre 1867). Ce congrès fut signalé par des discussions importantes sur les questions ouvrières, sur l’organisation de l’enseignement et sur les moyens d’étendre l’influence de la Société. Ensuite le congrès délégua plusieurs de ses membres au congrès de la paix à Genève. Le résultat de cette alliance fut l’intervention de l’Internationale dans quelques manifestations politiques qui eurent lieu au cimetière Montmartre (2 novembre 1867), au tombeau de Manin, puis dans celle du 4 novembre contre la réoccupation de Rome par les troupes impériales.

L’Internationale avait fait œuvre de société politique, le gouvernement impérial allait la poursuivre ouvertement. À la fin de décembre 1867, des perquisitions furent opérées au siège de la Société, rue des Gravilliers, et au domicile des fondateurs. Ces perquisitions n’amenèrent aucune saisie importante et l’Empire fut obligé de renoncer a poursuivre l’Internationale comme société secrète ; il se contenta de traduire devant ses tribunaux quinze prévenus, qu’il accusa de faire partie d’une association non autorisée. I/affaire vint, au mois de mars 1868, devant la 6e chambre, que présidait le célèbre Delesvaux. Étaient prévenus ; Chemalé, Tolain, Héligon, Camelinat, Murât, Perrachon, Fournaise, Gauthier, Dauthier, Belami, Gérardin, Bastien, Guyard, Delahaye et Deforme. Le procès fut vif et animé. L’avocat impérial Lepelletier déclara que les prévenus étaient tous des ouvriers honorables et requit néanmoins contre eux l’application de la loi. Ils furent condamnés à 100 francs d’amende. Appel fut fait de ce jugement ; Murat présenta la défense de ses amis. M. Merveilleux-Duvignau, qui acquit sous l’Empire une si triste célébrité, soutint la prévention, et, le 29 avril 1868, le jugement de première instance était purement et simplement confirmé. Le pourvoi en cassation introduit par les condamnés fut rejeté le 12 novembre de la même année. La dissolution de la Société, et par suite celle du bureau de Paris, avait été prononcée par le jugement qui condamnait les principaux membres à 100 francs d’à TRAV

mende. En dépit de cette décision et avant même qu’elle fût devenue définitive, un nouveau bureau se reconstituait. Le gouvernement poursuivit immédiatement neuf des membres du nouveau bureau, et, le 22 mai 1868, paraissaient devant la 6e chambre Varlin, Malon, Humbert, Granjon, Bourdon, Charbonneau, Combault, Landrin et Mollin. Ils furent condamnés à trois mois de prison et 100 francs d’amende.

C’est à cette époque que se place un fait qui a eu une importance capitale dans la marche ultérieurement suivie par l’Internationale ; nous voulons parler de l’invasion de cette société par le groupe communiste que nous retrouverons pfesque au complet dans les conseils de la Commune. À dater de 1868 et surtout de 1869, la Société, fondée pour l’étude des questions sociales, se transforme en association politique sous l’influence des partisans de Blanqui. Le but des sociétaires les plus influents n’est plus seulement le renversement de l’Empire, mais la substitution à ce régime justement détesté d’un état social où les théories communistes seraient mises en application immédiatement par la main d’un pouvoir dictatorial. Parmi ceux qui appellent de tous leur3 vœux ces réformes immédiates, plusieurs déclarent qu’ils n’ont aucune préférence pour telle ou telle forme de gouvernement. Quelques-uns même ajoutent qu’ils accepteront les réformes qu’ils réclament de la main du gouvernement impérial. À cette date, les événements ultérieurs l’ont prouvé, l’Internationale compte dans son sein des agents bonapartistes, apôtres plus ou moins avoués, mais très-zélés, de cette chose grotesque qu’on a qualifiée de socialisme impérial.

Un nouveau congrès se tint à Bâle en 1868. On y vit des Russes, des Autrichiens, des Allemands du Nord, des Anglais, des Espagnols, des Italiens et enfin des Français ;mais ces derniers n’y figuraient qu’en petit nombre. Le sujet à l’ordre du jour était la propriété foncière. Une première déclaration émanant de la commission du congrès et dont le premier article est le suivant : « La propriété foncière est abolie, le sol appartient à le collectivité ; il est inaliénable, » est en vain attaquée avec une grande vigueur par Tolain et Langlois ; leur langage plein de bon sens n’est point écouté, et la déclaration suivante est votée par 54 voix contre 4 ; 13 délégués présents s étaient abstenus.

Cette pièce émane du Russe Bakounine, pn quasi-boyard communiste. La voici :

« Je vote pour la collectivité du sol en particulier, et en général de toute la richesse sociale, dans le sens de la liquidation sociale. J’entends par liquidation sociale l’expropriation, en droit, de tous’ les propriétaires actuels, par l’abolition de l’État politique et juridique qui est la sanction et la seule garantie de la propriété actuelle et de tout ce qui s’appelle le droit juridique-, et l’expropriation, de fait, partout et autant qu’elle sera possible et aussi vite qu’elle sera possible, par la force même des événements et des choses. » ’

Quant à l’organisation postérieure, considérant que tout travail productif est un travail nécessairement collectif et que le travail que l’on appelle improprement individuel est encore un travail produit par la collectivité des générations passées et présentes, Bakounine conclut à la solidarisation des communes, proposée par la majorité de la commission, d’autant plus volontiers que cette solidarisation implique l’organisation de la société de bas en haut, tandis que le projet de la minorité nous parle de l’État.

« Je suis, ajoute-t-il, un antagoniste résolu de l’État et de toute politique bourgeoise de l’État.

Je demande la destruction de tous les États, nationaux et territoriaux, et, sur leurs ruines, la fondation de l’État international des travailleurs. »

Dans la première moitié de l’année 1870, si fatale à la France, l’Internationale fit peu parler d’elle. Au début de la guerre avec la Prusse, elle publia un manifeste en faveur de la paix, et ce fut tout. "Vers la fin de 1870, à Paris, elle contribua peut-être dans une certaine mesure aux affaires du 31 octobre. Son rôle important commence au mois de février 1871. Nous n’avons pas ici à faire l’histoire du mouvement insurrectionnel du 18 mars, et nous nous contenterons de dire que dans le Comité central, qui fut le point de départ du mouvement communaliste, figuraient plusieurs membres de l’Internationale. Lorsque le gouvernement de la Commune fut installé à l’Hôtel de ville, il comptait sur soixante-dix-neuf membres vingt sociétaires qui faisaient partie de l’Association avant le congrès tenu à Bruxelles en 1868. Sur ces vingt membres, quinze, au moins, avaient poussé de toutes leurs forces l’Association dans la voie où nous l’avons vue pleinement engagée par le congrès de Bâle de 1869. Sur les cinquante-neuf autres membres de la Commune, on en comptait à peine sept qui fussent hostiles à l’Internationale. Le reste, pour les deux tiers au moins, était entré dans l’association en 1869 et au commencement de 1870. L’influence de l’Internationale et surtout de la fraction communiste de cette société sur les événements du 18 mars et ceux qui les suivirent jusqu’au 25 mai de la môme aimée ne semble donc pas niable.

TRAV

443

Resterait à examiner si l’élément bonapartiste, qui figurait jusque dans le personnel des membres de la Commune, ne doit pas être tenu comme responsable, dans une large mesure, des désastres qui ont accablé la capitale à la fin de mai ; mais ces questions ne peuvent trouver place ici.

Depuis 1871, l’Association internationale a tenu quelques congrès qui n’ont présenté qu’un médiocre intérêt, et elle semble être en voie de décroissance en Europe. Elle s’est d’ailleurs coupée en deux en 1872, et cette division s’est accentuée à Genève en 1873. Des questions de rivalité personnelle entre MM. Karl Marx, Bakounine et Vésinier ont produit une scission qui ne peut qu’amener la ruine de l’Association.

Quelques gouvernements ont cru devoir édicter des lois sévères contre les membres de cette association. Le ministère Dufaure a fait voter le 14 mars 1872 une loi qui prononce un emprisonnement de trois mois à deux ans et une amende de 50 a 1,000 francs contre tout individu qui s’affiliera ou fera acte d’affilié à l’Association internationale.

Le gouvernement espagnol a suivi l’exemple du gouvernement français et a sévi contre l’Internationale au lendemain du mouvement suscité dans ce pays par ceux que l’on appelait alors les intransigeants. Mais le gouvernement anglais a refusé de suivre une semblable politique ; il a pensé que, si les membres de l’Internationale devenaient dangereux, les lois ordinaires suffiraient pour les contenir.


TRAVAISON S. f. (tra-vé-zon — du laf trabs, poutre). Constr. Ensemble de toutes les travées d’un plancher. Il Syn. d’UNTABLE MESNT,

TRAVANAIS s. t. (tra-va-ne — du nom du marquis de Travanais, joueur de trictrac). Jeux. Case qui précède le coin de repos.

TRAVANCORE, ville de l’Indoustan, ancienne capitale du royaume de son nom, dans une vallée des Ghattes, à 35 kiloin. S.-E. de Trivanderam, par so 30’de latit. N. et74<> 52’ de longit. E. Elle était autrefois grande et florissante ; mais elle est aujourd’hui presque entièrement déchue.

TRAVANCORE (royaume de), État de l’Indoustan, dans le Malabar, entre la mer des Indes à- l’O. et au S. et les Ghattes occidentales à l’E. ; 11,950 kilom. carrés, 215 kilom. sur 100 et 1,000,000 d’habitants. Dans ce nombre sont compris 70,000 chrétiens de Saint-Thomas, répartis en cinquante paroisses. On y compte aussi un millier de protestants et un très-petit nombre de catholiques. Capitale, Trivanderam. Sa surface, entrecoupée de montagnes, de collines, de vallées et de belles masses de forêts, est arrosée par une infinitéde cours d’eau qui entretiennent dans les vallées une constante verdure. La chaleur, naturellement très-forte, y est tempérée par le voisinage de la mer. Le sol est partout d’une fertdité remarquable. On y recueille principalement du riï, du poivre, du sucre, de la cannelle, du sagou, du gingembre, de la casse, de l’encens et autres gommes aromatiques, des noix de coco, etc. Parmi les animaux sauvages, on y trouve des buffles, des tigres, des éléphants. Depuis 1809, ce royaume est tributaire des Anglais.

TRAVASA. (Gaétan-Marie), historien italien, né à Bassauo en 1698, mort à Venise en 1774. Il entra dans l’ordre des théatins, professa la philosophie dans plusieurs collèges et s’adonna ensuite à ia prédication, dans laquelle il obtint beaucoup de succès. C’était un littérateur instruit et distingué. Nous citerons, parmi ses ouvrages : Storia critica délia vita di Ario (Venise, 1746, in-3°) ; Storia critica délie vile degti eresiarchi dei I, II, IH e IV'secoli (Venise, 1752-1762, 6 vol. in-8°), livre très-estimé ; Istruziani e reyole per tacere e per parlare corne convîensi in maieria di religione (Venise, 1764, in-8«) ; Panegirici e ragionamenti sacri (Venise, 1767, in-4o), etc.

TRAVASSOS-VALDEZ (Francisco), écrivain portugais, né à Sétubal en 1825. Il a beaucoup voyagé ut a écrit des ouvrages en anglais et en portugais. Nous citerons de lui : South African ladies companion (1858) ; Six years of a traveller’s life in western Africa (Londres, 1861) ; Africa occidental ; noticias e consideraçoés (Lisbonne, 1864) ; Da Oceania aLxsboa (Rio-Janeiro, 1866), etc.

TRAVAT s. (tra-va). Manège. Cheval qui a des balzanes ou marques blanches aux deux pieds du même côté.

TRAVAUX (Pierre), sculpteur, né à Corsaint (Côte-d’Or) en 1824, mort à Paris en 1869. Élève de Jouffroy, il exposa pour la première fois en 1853 Thé fit et Achille et la Ilêoerie. Ce groupe et cette figure furent remarqués. Une certaine finesse de sentiment, une sorte d’ingénuité naïve étaient le côté intéressant de ces deux morceaux. En 1857, il exposa le groupe l’Éducation, dont le mérite le plus réel est un certain charme d’aspect, une sorte de bonhomie séduisante, et qui n’est aucunement inférieur à Thétis et à la liêuerie. Il exposa ensuite : Supho (1859) ; Moïse sauvé des eaux, Daoid rendant gidce. àDieu (1861) ; lffù>er<1863) ; l’//i/«»«’rte(1864) ; la Douleur (1S68) ; Hèw™ (1869), etc., toutes œuvres consciencieuses, mais d’un me-