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pasteur, est auteur de : Manuel de dévotion contenant divers discour) des âmes pieuses, recueilli des prières des anciens Pères (Genève, 1620, in-8o) ; Pain quotidien de l’âme dénote de l’amour de Dieu (1621, in-12).-Un autre de ses fils, Daniel Toussaint, né à Montbéliard en 1590, mort à Heidelberg en 1655, devint, en 1631, éphore du collège de la Supience à Heidelberg, puis remploies fonctions pastorales à Francenthal, à Bâle, et redevint éphore à Heidelberg. On a de lui : Panegyricus Fr. Spanhemio dictus (Basil., 1649, in-4o) ; Heidelberga constituta, destitua, restituai (Hanovre, 1650, in-4»), etc.

TOUSSAINT (François-Vincent), littérateur, né à Paris vers 1715, mort à Berlin en 177Ï. D’abord attaché au jansénisme, il se rapprocha du parti philosophique, contribua avec Diderot à la traduction du Dictionnaire de médecine de James, fournit les articles de jurisprudence dans les.deux premiers volumes de Y Encyclopédie et publia, en 1748, son fameux livre des Mœurs, qu’il compléta par des Eclaircissements (1762). Cet ouvrage est un des premiers où l’on ait exposé un plan de morale naturelle indépendant de toute croyance religieuse et de tout culte extérieur. 11 fut condamné au feu, et l’auteur dut se retirer en Belgique, où il fut chargé de la rédaction d’une Gazette française publiée sous’l’influence du cabinet autrichien. Frédéric de Prusse, à qui Toussaint était recommandé et dont les écrits lui plaisaient, l’attira à Berlin, bien qu’il l’eût traité dans sa gazette de brigand du Nord, et lui confia lu chaire de logique et de rhétorique à l’Ecole militaire, place qu’il ne remplit pas avec une grande supériorité. On prétend qu’il revint à la foi cathnlique à son lit de mort. Outre les écrits déjà cités, on a de lui : Essai sur le rachat des rentes et des redevances (Londres, 1751, in-8o) ; Histoire des passions ou Aventures du chevalier Shroop (La Haye, 17.">l, 2 vol. in-lï), roman philosophique, et diverses traductions.

TOUSSAINT (Claude-François), architecte, né à Paris en 1781, mort vers 1845. Il établit à Paris une école d’architecture sur un plan nouveau et qui eut beaucoup de succès. Toussaint devint ensuite contrôleur et inspecteur des bâtiments du roi et membre de la Société académique des sciences. On lui doit, entre autres ouvrages : Traité de géométrie et d’architecture théorique et pratique simplifiée (Paris, 1811-1812, 4 vol. in 8°), son œuvre capitale, dans laquelle il a exposé sa méthode d’enseignement ; Mémento des architectes et ingénieurs (Paris, 1825-1830, 8 parties en 3 vol. in-18, avec atlas) ; Manuel d’architecture (Paris, 1827, 2 vol. in-18) ; Manuel du maçon plâtrier, du carreleur, au couvreur et du paveur (1834, in-18), etc.

TOUSSAINT (François - Christophe -Armand), statuaire, né à Paris en 1806, mort dans la même ville en 1862. Fils d’un serrurier, il fil d’abord son apprentissage dans l’titelier de son père ; mais la nature l’avait fait sculpteur, et il obtint d’entier chez un ornemaniste, où son habileté instinctive fit rétribuer ussez vite son travail. De seize à vingt et un ans, il se prépara aux études plus sérieuses qui l’attendaient dans l’atelier d’un maître, David d’Angers, chez qui il entra en 1827. L’année précédente, il s’était fait recevoir à l’Kcole des beaux-arts. Menant de front l’école et l’atelier avec une activité sans égale, il arriva au second grand prix en 1832, et David l’encouragea à voler de ses propres ailes sans attendre le premier

frand prix de Rome. En 1836, il exposa au alon une statue eu plâtre, Jeune laboureur trouvant une épée ! et un bas-relief funéraire. Des qualités éminentes signalaient ces deux morceaux, habilement exécutés. Ils furent suivis (1837-1838) de Sujets tirés de l’histoire de France, série de bas-reliefs d’une adresse peu commune et composes avec beaucoup de goût. Ed 1839, Jésus-Christ appelant à lui les petits enfants, bas-relief d’un bon sentiment, d’une forme très-sobre, valut à l’auteur une 3e médaille. L’année suivante, l’artiste exposa une Immaculée conception, figure un peu froide. Ces productions n’étaient que le prélude de deux œuvres hors ligne qui sont restées les meilleures de M. Toussaint, et dans lesquelles il se révéla tout entier ; nous voulons parler des Deux esclaves indiens portant une torche, dont le succès unanime l’ut consacré par une 2e médaille. Acheté par le ministère, le modèle, fut coulé en bronze et reparut sous cette forme au Salon de 1850. Depuis les Esclaves indiens, Toussaint eut les bénéfices de la notoriété, c’est-â-dire des commandes nombreuses et lucratives. Citons : au grand portail de Sainte-Clotitde, le CArt’sl dans toute sa gloire découvrant les cinq plaies vives, le bas-relief Crucifiement du Seigneur ; à Notre-Dame, plusieurs ligures et la restauration du Jugement dernier, tympan de la porte centrale ; la Loi et la Justice, au Palais de justice ; au Louvre, un Trophée ; à Marseille, un immense bas-relief destiné au palais de la Bourse, dans lequel on voit la Ville de Marseille recevant les produits apportés par les peuples océaniens et tes peuples méditerranéens ; dans le couronnement du même édifice, les Armes de la ville, entre le Génie de l’ordre et le Génie de la paix. Le dernier travail du Étatuaire fut le buste en marbre de son maître, David d’Angers.

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La puissance et la correction sont les deux grands côtés du talent de cet artiste, dont le seul défaut serait peut-être d’avoir suivi de trop près David d’Angers.

TOUSSAINT (Anne-Louise-Gertrude), romancière hollandaise, née en 1812 à Alkmaar, où son père, qui descendait d’une famille de protestants français, exerçait la profession de pharmacien. D’une contplexion maladive, elle ne s’en appliqua pas moins assidûment à l’étude, et, bien que ses œuvres ne consistent guère qu’en romans et en nouvelles, on prétend qu elle passa plus de deux ans en recherches pour écrire l’une d’elles, travail préparatoire qui semblerait suffisant pour écrire un ouvrage d’histoire. Elle débuta en 1837 par le roman à’Almagro, que suivirent le Comte de Devonshire (1838) et les Anglais à Home (1840). Le succès de ces publications fut encore dépassé par celui qu’obtint la Maison de Lauernesse (1841, 2 parties), roman historique de l’époque de la Réformation, qui a été traduit en plusieurs langues. Elle écrivit ensuite son ouvrage le plus remarquable, une trilogie de romans roulant sur l’histoire du comte de Leicester et de son époque et intitulés : Leicester dans les Pays-Bas, les Femmes de l’époque de Leicester et Gédéon Florensz (ensemble 9 volumes, 1851-1854). Mme Toussaint est un écrivain éminemment national, car elle n’emprunte pas seulement les sujets de ses romans à l’histoire de sa patrie, mais encore elle leur imprime le véritable cachet de la langue et des mœurs hollandaises. Douée d’une brillante imagination, elle sait se pénétrer à fond de l’époque et de la scène où se meuvent ses personnages et possède, en outre, un grand tact historique, qui lui permet de peindre avec beaucoup de vraisemblance les événements et les caractères. Elle a épousé en 1851 le peintre Bosboora de La Haye, dont les toiles sont justement estimées, même hors de sa patrie.

TOUSSAINT-LODVEHTURB, célèbre chef des nègres insurgés k Saint-Domingue. V. Loovbrturb.

Tausvaint-Lonweriure, drame de Lamartine. V. LOUVERTURK.

TOUSSAINT DE SAINT-LUC, carme français, mort en 1694. Il fit partie des carmes des Billettes de Bretagne et composa plusieurs ouvrages, notamment : Mémoire sur l’état du clergé et de la noblesse de Bretagne (Paris, 1691, in-8<>) ; Histoire de Conan de Mériadec (Paris, 1664, in-8o) ; Mémoire de l’institution de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, 1666, in-12) ; Mémoires et recueils des bulles, édits, etc, du Mont-Carmel (1693, in-8»), etc.

Toussaint le mulâtre, roman de M. Antony Thouret (1834), Ce livre n’est pas un simple roman ; il renferme, en dehors de la partie d’imagination, un côté réel, L’auteur l’écrivit sous les verrous, détenu pour plus de trois ans et condamné à plus de 50,000 fr. d’amendes, pour ses opinions républicaines.

Entre Argenteuil et l’Ile Saint-Louis, une petite maison mire dans l’onde sa façade blanchâtre et ses volets verts ; un philosophe, un alchimiste, nommé Spielberg, occupe cette riunte habitation. Venu d’Allemagne en France vers la fin du siècle dernier, Spielberg, jeune, riche et rempli d’illusions, avait épousé une noble demoiselle. A cette époque, il avait pour domestique un nègre appelé Toussaint ; des relations s’établirunt entre ce nègre et sa maitresse, et l’époux outragé croyait encore à la vertu de sa femme, lorsqu’elle lui donna un fils mulâtre. Désillusionné, Spielberg va chercher des consolations ailleurs et d’une seconde union, que ne cimente ni lu loi civile ni la loi religieuse, il a un autre fils, nommé Alvar, blanc et beau jeune homme, qui, au début du livre, sa trouve âgé de vingt-cinq anè et président d’une section de la Société des droits de l’homme. En sa qualité de patriote exalté et de chef de club, Alvar est traqué par la police et une primo de 1,000 francs est promise a qui trouvera le moyen de se défaire de lui. Pour gagner cette rétribution, un agent de lu police secrète le provoque dans un café, et, le mémo soir, ils se battent en duel. Légèrement blessé, Alvar tue son adversaire d’une balle dans la tête. Le témoin de l’agent, voyant son collègue mort, jure de le venger. Alvar est arrêté, et là commence à se uérouler l’émouvant tableau de ces persécutions politiques auxquelles l’auteur avait été lui-même en butte. Dans cette partie du livre, c’est sa propre histoire que Thouret raconte ; il y a mis tout ce qu’il avait vu, senti et souffert. Le roman, qui d’ailleurs n’est là que pour servir de cadre, est quelque peu oublié dans ces peintures ; mais on le retrouve après la condamnation d’Alvar. Celuici se marié, et il arrive entre Toussaint le mulâtre et la femme de son frère ce qui était arrivé entre le nègre Toussaint et la femme de son maître, Spielberg. Ce crime héréditaire amène une terrible catastrophe qui termine le roman d’une façon tragique.

TOUSSENEL (Alphonse), écrivain français, né "à Montreuii-Beilay (Maine-et-Loire ! en 1803. Lorsqu’il eut terminé ses études, il revint à la campagne, où il s’adonna à l’agriculture et commença ses curieuses observations sur les mœurs des animaux. Ayant lu les ouvrages de Fourier, il devint un enthousiaste partisan des idées et du système de ce célèbre socialiste. M. Toussenel se rendit

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alors à Paris (1838), se fit journaliste et devint en 1837 rédacteur en chef du journal la Paix. En 1841, il alla remplir à Bouffarick les fonctions de commissaire civil, dont il se démit l’année suivante à la suite d’un conflit avec l’autorité militaire. De retour à Paris, il prit part à la fondation de la Démocratie pacifique, organe du système phalanstérien, et en devint un des collaborateurs assidus. Après la Révolution de 1848, M. Toussenel fit partie de la commission du travail instituée au Luxembourg. Il publia ensuite, avec F. Vidal, le journal intitulé le Travail a/franchi ; mais lorsqu’il vit le triomphe de la réaction et les attaques ardentes dont les socialistes étaient l’objet, il renonçai la politique militante et s’occupa k peu près exclusivement de travaux sur les animaux et sur la chasse, auxquels il doit sa réputation. M. Toussenel est un écrivain ingénieux, spirituel et paradoxal, un observateur très-fin en même temps qu’un esprit doué d’une fantaisie charmante. Il ne faut pas chercher dans ses écrits de raisonnements suivis. Ce qu’on y trouve, ce sont d’ingénieuses dissertations, pleines d’imprévu, d’aperçus piquants, d< ; s causeries fantaisistes, un grand art pour bien présenter le paradoxe, un style familier, où la grâce abonde ; c’est la conversation d’un homme d’esprit, qui, lorsqu’il s’élève, devient poétique par le sentiment. Outre de nombreux articles dans le Globe, dans la flibtiothèque des feuilletons, dans les journaux précités, etc., on doit à M. Toussenel : les Juifs rois de l’époque, histoire de la féodalité financière (1844, in-8», réédité en 1847,2 vol.) ; l’Esprit des bêtes, vénerie française et zoologie passionnelle (1847, in-S"), plusieurs fois réédité, son chef-d’œuvre auquel nous avons consacré un article spécial (v. Esprit des bêtes) ; Travail et fainéantise (1819, in-8o) ; Programme démocratique (1849, in-85)-, le Monde des oiseaux, ornithologie passionnelle (1852, in-8o), plusieurs fois réédité et que nous avons apprécié à l’article oiseaux (Monde des) ; Tristia, histoire des misères et des fléaux de la chasse en France (1863, in-18), etc.

TOUSSENEL (Théodore), littérateur français, frère du précédent, né k Montreuii-Beilay (Maine-et-Loire) en 1806. Il s’adonna k l’enseignement. Longtemps professeur d’histoire au collège Charlemugne, il devint ensuite censeur au lycée Charlemagne (1857), puis fut nommé inspecteur d’Académie, membre du conseil académique et du conseil départemental de la Seine. Outre des articles publiés dans le Temps et dans la Revue de Paris, M. Théodore Toussenel a publié : Précis chronologique de l’histoire de France (1838, in-4o), servant de texte explicatif à des gravures faites pur le procédé Collas, et des traductions du Wilhem Meister de Gœthe (1829), des. Contes d’Hoffmann (1838, 2 vol.), des Traditions allemandes des frères Grimm, etc.

TOUSSER v. n. ou intr. (tou-sé — lat. tussire, rad. tussis, toux, d’où l’on a fait toussir et puis tousser). Chasser l’air des poumons convulsivement et avec bruit : On n’est pas plus le maître des impressions que l’on reçoit, des sentiments que l’on a, que de tousser et d’éternuer. (M"" du Deffant.)

Il se moucha, cracha, toussa. Et puis enfin il commença.

Scareon.

— Produire un bruit analogue k la toux, pour donner une sorte d’avertissement : Je tousserai trois fois et vous-sortirez alors.

Le soir, sous ma fenêtre, 11 demeure arrêté ; Il tousse, il éternue, et moi, de mon côté,

J’éternue et je toussé

Leorand.

— v. a. ou tr. Fam. Expectorer en toussant : Tousser des crachats. Elle me toussa une de ses dents en plein visage.

Touiscx quand il faudra rougir ; musique de Romagnési. Cette chansonnette sans pré-’ tention, qui ne manque pas d’une certaine finesse, vaut mieux, k nos yeux, que beaucoup de romances éplorées qui l’ont écrasée de leur succès. Le refrain, particulièrement, nous semble très-heureusement trouvé.

Allegretto.

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DEUXIÈME COUPLET. "’

Hier encore & la lecture, Au passage où Vulcain, si laid, Prend, en faisant sotte figure. Mari et Venus dans son filet. Voua rites, vous rite» ! Fille qui se marié Plus prudemment devrait agirl Toussez, etc.

TROISIÈME COUPLET.

Oh ! quelle serait ma Goitre 1 Si, lorsque l’on vous ir.arlra. On vous voyait rire, ma chère^ Au lieu de rougir, ce jour-là ! Je crains, je crains quelque plaisanterie.» Et dans ce coi, comment agir ? Toussez, etc.

TOUSSERIE s. f. (tou-se-rl — rad. tousser). Action de tousser, toux : L’abbé de Marsillac était dans un enrouement et une tousserie pitoyables. (Mme de Sév.)

TOUSSEUR, EUSE a. (tou-seur, eu-zarad. tousser). Personne qui tousse fréquemment : Un ennuyeux TOUSSEUR.

TOUSS1ÉH, ville de la Turquie d’Asie. V. Tosia.

TOUSSOCL, petit lac de la Tartarie indépendante, dans le Badukhchan, au S.-S.-E. de Vachgherd. Il reçoit une rivière considérable et n’a pas d’écoulement apparent.

TOUSTAIN (Charles du), seigneur de La Mazurie, écrivain français, né à Falaise dans le xvie siècle, mort vers 1590. Il fut lieutenant général de la vicomte de.sa ville natale. Toustain cultiva la poésie et composa des Chants d’amour, des Chants de philosophie et une tragédie à’Agamemnon, publiée en 1557.

TOUSTAIN (Charles-François), bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, né au Repas en 1700, mort à Saint-Denis, près de Paris, en 1754. I) entra en 1718 dans 1 abbaye de Jumiéges, d’où il passa successivement dans celles de Kécamp, de Bonne-Nouvelle de Rouen et du Bec, et y acquit un savoir étendu. Au retour d’un voyage à Rome (1730), il entra à l’abbaye de Saint-Ouen et y connut le savant dom Tassin, avec lequel il travailla aux ouvrages suivants : Nouveau traité de diplomatique (Paris, 1750 à 1765,6 vol. in-4", avec fig.) ; Traduction des œuvres de saint Théodore Studite ; Histoire de l’abbaye de Saint- Wandritle, restée manuscrite. Voici les titres de quelques-uns des ouvrages que composa seul dom Toustain : laVérité persécutée par l’erreur, etc. (La Haye, 1733, 2 vol. in-12) ; De l’autorité des miracles dans l’Église, etc. (in-4°), été.

TOUSTAIN DE RICHEBOCKG (Gaspard-François DB), littérateur français, né à Richebourg, près d’Aubevoie (Eure), en 1716, mort à Saint-Martin-du-Munoir, près de Montivilliers, en 1799. Il servit d’abord dans les gardes du corps, puis dans les mousquetaires, prit part aux guerres de 1741 à 1756, reçut une blessure à Dettingen en 1743 et devint lieutenant des maréchaux de France au département du Havre. Emprisonné pendant la Révolution, il recouvra la liberté après le 9 thermidor. Il avait été reçu à l’Académie de Rouen (1766) pour une Dissertation sur l’origine, la forme et tes changements successifs de l’échiquier et parlement ambulatoire de Normandie. Il a laissé quelques ouvrages manuscrits : Mémoire sur la Pucelle d Orléans ; Histoire du parlement de Normandie depuis son origine jusqu’en 1715, etc. Catalogue historique des vicomtes, baillis et sénéchaux de ta^Normandie ; Recherches généalogiques et Historiques de la noblesse de Normandie.

TOUSTAIN DB BICHBBOPHG (Charles-Gaspard de), fils du précédent, né a, Pithiviers (Loiret) en 1746, mort à S&int-Martindu-Manoir en 1836. Également militaire, il devint officier supérieur et commissaire des

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