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UCHAKOF, nom d’une famille russe. V. Oochakof.

UCHANSEI (Jacques), prélat polonais, né à Sluzewo (Moravie) en 1515, mort à Loviez en 1581. Successivement référendaire du royaume, éyêque de Chelmno puis d’Inowloclaw, excommunié par le pape pour sa tolérance vis-à-vis des réformés, promu à l’archevêché de Gnesen avec l’appui de la cour de Rome, puis primat de Pologne, il convoqua, en cette dernière qualité, la diète chargée de pourvoir au remplacement de Sigismond-Auguste. Henri, duc d’Anjou, frère de Charles IX (depuis Henri III de France), ■ayant été élu, fut couronné par ce prélat. Après la fuite du prince français, Uchanski chanta le Te Deum en faveur du prétendant Maximilien II, empereur d’Allemagne ; mais la majorité des électeurs s’étant prononcée contre l’étranger, le primat dut une troisième fois poser la couronne sur le front d’un nouveau compétiteur, Étienne Bathori, époux d’Anna Jagellon, élue reine de Pologne. On doit à ce prélat : Srevis sacrosanctas misss sacrificii contra impium FrancUci Stancari scriptum assertio (Cologne 1577, in-8<>).-Son neveu, Paul Uckanski, né en 1548, mort en 1590, fut palatin de Beltz et remplit les fonctions d’ambassadeur successivement auprès du pape (1580), auprès de l’empereur d’Allemagne (1585) et à la cour de Constantinople (1589).

UCHARD (Bernardin), seigneur de Monspky, poète français de la première moitié du xvue siècle. Il n’est connu que comme l’auteur de deux petits poëmes écrits en patois et dpnt les éditions originales sont presque introuvables aujourd’hui. Le premier est intitulé : Lou guemen dou pouro lebory de Bressay sur ta pau que la de la guerra, c’est-à-dire les Gémissements du pauvre laboureur de la Bresse sur la peur qu’il a de la guerre (1615, in-4o). Dans le second, qui a pour titre la Piedmontoise (Dijon, 1619 ; Bourg, 1661), et qui a été réédité de nos jours par G. Brunet (Paris, 1857), l’auteur chante les victoires remportées par Lesdiguières de l’autre côté des. Alpes. Ces deux, poèmes sont très-curieux et très-utiles pour la connaissance du vieux patois bressan.

UCHARD (Toussaint-François-Joseph), architecte, né à Paris en 1S09. Élève de Delaunay et Guénepin, it se fit remarquer à l’École des beaux-arts, où il obtint le premier grand prix en 1838. Son concours, une Cathédrale, promettait un artiste de talent, non point un archéologue enthousiaste des poésies architectoniques, mais un praticien. En effet, dans cette cathédrale, où tant d’autres auraient cherché avant tout le côté bril-!iant et monumental, M. Uchard ne chercha que l’utilitarisme, et à ce point de vue, il fantledire, il montra les plus rares aptitudes. Personne mieux que lui n’économisa le terrain ; personne ne sut mieux se servir des coins qu’un autre eût sacrifiés aux charmes de la silhouette ou de la perspective. De Rome, M. Uchard envoya à l’exposition de l’École, pendant son séjour à la villa Médicis, une Restauration du temple de Mars Vengeur, et l’année suivante le Forum d’Auguste. lies deux projets sont remarquables ; ils ont reparu à l’Exposition universelle de 1855. M. Uchard, chevalier de la Légion d’honneur depuis 1861, est aujourd’hui architecte des églises de Paris, des salles d’asile, des ouvroirs et des écoles communales.

UCHARD (Mario), romancier et auteur dramatique, né à Paris en 1824. Graveur, à l'âge de dix -huit ans, chez -Firmin Didot, il outra ensuite, au Conservatoire de musique, où il étudia la composition. En 1840, il devint agent de change et s’occupa d’affaires de bourse pendant douze ans, consacrant ses f loisirs à la philosophie et à la philologie. 11 * épousa, vers 1855, Mlle Madeleine Brohan, de la Comédie-Française ; mais cette union fut bientôt rompue par un jugement du tribunal de la Seine. Au mois d’août 1857, M. Uchard porta au Théâtre Français une pièce intitulée le Retour du mari, qui fut refusée. Trois mois après, laFiammina, comédie en quatre actes, fut présentée au raème théâtre et rejetée également par le comité. Cependant, sur les-ins tances du directeur, M. Empis, l’auteur fit une seconde lecture de sa pièce, qui fut reçue à l’unanimité moins une voix et représentée le 13 mars 1857, avec un grand succès, qu’elle dut cant à son mérite intrinsèque qu’aux personnalités qu’on crut découvrir dans l'œuvre. Le H* mars !S58, les pensionnaires de la rue de Richelieu jouèrent le Retour du mari, comédie en quatre actes, dans laquelle on crut voir une suite de la Fiammina et qui n’oLitint qu’un médiocre succès. Le Vaudeville représenta, en avril 1859, la Seconde jeunesse, en quatre actes, qui réussit. Après ses tentatives dramatiques, M. Uchard essaya du roman et publia, dans le Moniteur, tiaymon (1861) ; puis In Comtesse Diane parut dans la Revue des Deux-Mondes (1862). Deux ans.après, il donna au théâtre du Vaudeville la Charmeuse, jouée par autorisé de justice et sans qu’elle fût achevée. Le jugement qui avait autorisé le directeur du Vaudeville à jouer cette pièce non terminée fut cassé en appel et M. Uchard put retirer sa Charmeuse. En ■ 1865, le Moniteur publia Une dernière passion, et, en 18G8, Jean de Chazol fut inséré dans la Revue des Deux-Mondes. Du roman

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intitulé Une dernière passion, M. Uchard a extrait une pièce, Tamara, représentée en septembre 1869 au théâtre du Vaudeville. On doit encore à M. Uchard une bouffonnerie, la Prospérité d’un bourgmestre, écrite en 1864 pour le cercle artistique et qui fut représentée au théâtre des Variétés pour un bénéfice ; le Mariage de Gertrude{lS6Z, in-12), le l’artisan, opéra romantique en trois actes, représenté en mai 1875, etc.

UChite s. m. (u-chi-te). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées.

UCHORÉOS, nom grécisé, donné par Diodore à l’un des plus anciens pharaons d’Égypte, qui aurait été le huitième successeur d'Osymandias. Son règne est placé dans le XXIIe siècle avant notre ère. L’historien grec lui attribue la fondation de Memphis, qu’il aurait ainsi appelée en l’honneur de sa fille, qui portait le même nom. Cette dernière fut, suivant la Fable, l’amante du Nil et en eut Egyptus, qui succéda à son aïeul.

UCKEH, rivière de Prusse.' Elle sort d’un petit lac de même* nom, près et au N. de Prenzkvw, dans la province de Brandebourg, coule au N., entre dans la Poméranie près de Pascwalk, reçoit le Rondow et se jette dans le Pommersche-HalT, golfe formé par la Baltique, après un cours de 50 kiloin. Cette rivière donnait autrefois son nom à une division du Brandebourg, nommée marche de l’Ucker.

UCKERMUNDE, ville de Prusse, province de Poméranie, it l’embouchure de l’Ucker, régence et à 59 kilpm. N.-O. de Stettin ; 3,800 hab. Chantiers de construction, pêche et navigation. Son ancien château royal est aujourd’hui un dépôt de mendicité.

UCKEWALLISTE s. m. (u-ke-val-li-ste). Hist. relig. Membre d’une secte fondée au xvil» siècle par le Frison Uckewalle, qui enseignait que, depuis la naissance de Jésus jusqu’à la descente du Saint-Esprit sur les apôtres, sorte d’interrègne entre l’ancienne et la nouvelle loi, les hommes n’avaient pas été responsables de leurs actes devant Dieu.

UCLÈS, bourg d’Espagne, province et à 45 kilom. S.-O. de Cuença, sur la rive gauche de la Bedija ; 2,000 hab. Ce bourg fort ancien fut longtemps un sujet de guerre entre les Espagnols et les Maures. Ces derniers furent détails par Alphonse VI de Castille en 1108. Les Français y vainquirent les Espagnols le 13 février 1811.

UCR1A, bourg du royaume d’Italie, dans la Sicile, province de Messine, district de Patti, mandement do Raccina ; 3,017 hab.

UCRIANE s. f. (u-kri-a-ne). Bot. Syn. de tocoyène, genre de rubiacées.

UCUPACHA, nom que, d’après Gareilasso de La Vegu, les habitants de la Floride donnaient à l’enfer. Dans leur langue, il signifiait bas monde.

UDACl s. m. (u-da-si). Espèce de fakir de l’Inde.

UDALL (Nicolas), philologue et auteur dramatique anglais, né dans le Hampshire en 1506, mort en 1564. Il fit ses études à l’université d’Oxford, y prit ses grades en 1524 et devint successivement recteur des écoles d’Eton et de Westminster. Vers la fin du règne d’Édouard IV, il obtint à Windsor un canonicat, qu’il conserva sous le règne de Marie, bien qu’il fût partisan des doctrines de Luther. On a de lui : Fleurs de la langue Uitine (Londres, 1533), recueil contenant des traductions anglaises des principales comédies de Térence ; Depapalu (Londres, 1540) ; tragédie latine écrite pour ses élèves d’Eton ; des traductions de divers écrits d’Érasme. Mais son mérite principal est d’avoir probablement été le premier auteur anglais qui ait écrit dans sa langue maternelle des comédies divisées en actes et en scènes. Wood rapporte qu’if en avait composé plusieurs, mais qu’on n’en connaissait encore aucune, lorsqu’un exemplaire de l’une d’elles fut retrouvé en 1818. Cette pièce, intitulée Ralph Royster Doyster, est une imitation de celles de Plaute et de Térence, quoique la scène en soit placée à Londres et qu’elle soit en majeure partie le tableau des mœurs et des manières de la classe moyenne delà société anglaise à cette époque. L’intrigue en est intéressante et bien conduite, le dialogue tour à tour sérieux et amusant, et les différents caractères que l’auteur met en scène présentent une variété que l’on ne retrouve dans aucune autre pièce du temps.

UDALRICH, duc de Bohême. V. Ulbjc.

UDDEVALLA, ville de Suède, dans la préfecture et à 75 kilom. N. de Gothembourg, sur une petite baie du Skager-Rack ; 4,000 hab. Fabrique de porcelaine, corderie, sucrerie, manufacture de tabac. Commerce de goudron, bois de construction, etc. Petit port de commerce ; pêche et cabotage.

ODÉA s. f. (u-dé-a). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des pyralides, dont l’espèce type habite l’Europe.

UDEN (Lucas van), peintre et graveur flamand, né à Anvers en 1595, mort vers 1673. Il commença par s’inspirer de Breughel, puis, s’étant lié avec Rubetis, il prit, grâce aux conseils de ce maître, une facture plus large. Uden a peint avec succès l’histoire et le pay UDOM

sage. On trouve plusieurs de ses ouvrages k Anvers, à Dresde, à Madrid ; le Louvre possède également de lui trois tableaux, savoir : YEnlènement de Proserpine, Cérèsei la Nymphe Cyané. Ce peintre a gravé à l’eau-forte quelques paysages de Rubans et trois ou quatre compositions du Titien.

UDINE, ville du royaume d’Italie, chef-lieu de la province et du district de son nom, ancienne capitale du Frioul, a 150 kilom. N.-E. de Venise, sur la Roja, par 46° 36' de latit. N. et 10» 53' de longit. E. ; 24,124 hab. Evêché suffragant de Venise, résidence du gouverneur et des autorités civiles et militaires de la province ; tribunaux, théâtre, lycée, bibliothèque publique, observatoire astronomique. Fabrication de soieries, lainages, toiles, ustensiles de cuivre • tanneries, récolte et commerce de soie et d excellents vins. Udine, située au milieu d’une vaste plaine, est entourée de vieilles murailles percées de neuf portes. Sur une coljine qui s’élève au milieu de la ville on remarque un somptueux édifice, construit sur les ruines d’un ancien château, autrefois la résidence des patriarches, puis des magistrats vénitiens et du parlement, et aujourd hui siège du tribunal de justice. Au pied de cette colline, on voit d’un côté une place assez vaste, plantée d’arbres pour servir de promenade publique, qu’on appelle le jardin ; de l’autre, la place Saint-Jean, qui se distingue par un portique très-élégant, par le majestueux palais de la ville, par une belle fontaine, deux colonnes et quelques statues. Le mont-de-piété, le palais épiscopal et surtout le cimetière (Campo Santo) méritent d’être mentionnés. Des rues spacieuses, la place du Marché, qui est très-régulière et bien ornée, la colline, les eaux et les jardins donnent à Udine un aspect riant et agréable.

Les historiens et les monuments ne font mention d’Udine qu’à partir de la fin du xo siècle. Au xme siècle, le patriarche Berthold y fixa sa résidence, et cette ville devint dès lors la métropole du Frioul. Pendant le cours de ce même siècle et au siècle suivant, la ville d’Udine s’accrut considérablement par l’émigration d’une foule de familles nobles qui, persécutées par les factions qui déchiraient alors l’Italie, vinrent y chercher un refuge. Les patriarches gouvernèrent Udine jusqu’en 1445, puis leur gouvernement fut placé sous la souveraineté de la république de Venise, qui exerça ce protectorat jusqu’à sa propre chute. Sous le premier empire français, Udine fut le chef-lieu du département du Passeriano.

UDINE (provinciî d'), division administrative du royaume d’Italie, limitée à l’E. par la province autrichienne du Littoral, dont la sépare l’Isonzo ; au N. par la Carniole, dontla séparent les Alpes Carniques ; à l’O. par les provinces italiennes de Bellune et de Trévise, et baignée au S. par l’Adriatique. Superficie, g,581 kilom. carrés, subdivisée en 17 districts, comprenant 188 communes et renfermant 437,542 hab. Chef-lieu, Udine. Le sol de cette province, montagneux au N. et à l’E., présente de belle3 et fertiles plaines à l’O. et au centre, et quelques marécages près des rives de l’Adriatique. Le Tagliamento est le*ours d’eau le plus important quiTarrose. Belles forêts, d’où l’on tire une grande quantité de bois de chauffage et de construction ; élève de bestiaux. Récolte abondante de froment, seigle, maïs, riz, lin, chanvre, miel et soie. Mines de fer et de cuivre ; carrières de marbre et de pierre de taille. Commerce peu actif ; industrie manufacturière peu développée.

UDINE (Giovanni Ricamatore dit Jean d'), peintre italien, élève de Giorgione, puis de Ruphaël, né eii 1489, mort à Rome en 1562. Il peignit d’abord des grotesques ; puis, appelé à Rome par Raphaël, il fut employé par le maître à ses peintures du Vatican, parcourut l’Italie et acquit !a réputation du plus habile peintre de son époque pour les ornements, les petites figures, les attributs, les objets de nature morte, etc. On connaît de lui deux tableaux qui se trouvent à Venise : la Présentation de Jésus au temple et la Dispute avec les docteurs.

UDINE (Jean-Martin d'), peintre italien, V. Phllkgkino.

UDOMÈTBE S. m. (u-do-mè-tre — du gr. udôr, eau ; metron, mesure). Physiq. Instrument à l’aide duquel on mesure la quantité d’eau qui tombe dans un lieu, li Op dit. aussi

PLUVIOMÈTRE, OMBBOMÈTRE et HYETOMÈTRE.

— Encycl. La figure ci-dessous représente l’udomètre ordinaire ; c’est un cylindre en

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cuivre do om,15 à om,20 de diamètre. Il se compose d’un récipient CC et d’un réservoir

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SS Le récipient porte un fond conique percé d’une ouverture O ; il s’ajuste sur le réservoir SS'. Au fond de celui-ci s’ouvre un tube TT', qui se relève le long de la paroi extérieure et qui reçoit à cet endroit un tube de verre W, divisé en parties égaies et faisant connaître la hauteur du liquide intérieur.

On a reconnu que la quantité moyenne de pluie qui tombe à Paris, dans la cour de l’Observatoire, est de om,56, tandis que celle qui tombe sur la terrasse est seulement de O^jSO, d’où il résulte ce fait remarquable tju’à paris la quantité de pluie qui tombe a 28 mètres de hauteur n’est à peu près que les huit neuvièmes de celle qui atteint le sol. On présume que ce phénomène dépend de la condensation que les gouttes de pluie froide déterminent dans la vapeur, en traversant les couches inférieures de l’atmosphère, et peut-être aussi des brouillards, qui sout toujours plus denses à la surface du sol et qui déposent une notable quantité d’eau.

Pour obtenir un udométre qui enregistre lui-même les quantités de pluie tombées en un lieu donné, on a construit un appareil connu sous le nom de pluviométrographe. Pour construire cet appareil, il suffit de faire flotter sur l’eau recueillie dans le pluviomètre ordinaire un corps qui, en s’élevant, puisse transmettre, par l’intermédiaire d’un fil de soie écrue et non tordue, un mouvement vertical à un crayon ; puis de faire agir d’un mouvement égal devant ce crayon, au moyen d’un mécanisme d’horlogerie, une feuille de papier sur laquelle la pointe du crayon trace une ligne dont les abscisses sont proportionnelles à la durée et à la quantité de la pluie. Afin d’éviter les troublés que pourrait causer une pluie torrentielle, on recueille l’eau par un entonnoir de section connue, dans un réservoir de section sous-multiple, de manière que les mouvements du corps flottant et du crayon deviennent des multiples de la pluie.

UDORE s. f. (u-dore — du gr. udor, eau). Crust. Genre de décapodes brachyures.

— Bot. Genre de plantes, de la famille des hydrocharidées, comprenant plusieurs espèces, qui croissent dans les eaux douces de l’Amérique boréale et l’Amérique centrale.

UDOBPE s. m. (u-dor-pe — du gr. udor, eau ; orpé, croc). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des cycliques, tribu des aUicites, comprenant trois espèces, qui habitent la Daourie.

UDOSA.DÉNITE s. f. (u-do-za-dé-ni-tedu gr. udos, eau ; adên, glande). Pathol. Inflammation des glandes sudorales, d’après Piorry.

UDOSOLITHE s. f. (u-do-zo-li-te — du gr. udos, eau ; lithos, pierre). Pathol. Concrétion de la sueur, d’après Piorry.

ODOTÉE s. f. (u-do-té — du gr. udor, eau). Bot. Genre d’algues, du groupe ues corallines, comprenant trois espèces, qui croissent dans les mers tropicales : On n’a point encore découvert la fructification des vraies odotées. (C. Montagne.)

— Encycl Les udotëes ont été longtemps regardées comme étant des polypiers flexibles, non articulés, calcifères. On s’accorde généralement aujourd’hui à les rapporter au règne végétal et au groupe des aiguës. Elles sont caractérisées par une fronde stipitée élargie en éventail, à lame plane ou soudée en cornet à sa base, entière on lobée au sommet, par lequel a lieu l’accroissement de la plante, et encroûtée d’une couche plus ou moins épaisse de matière calcaire. Leurs organes de fructification ne sont pas connus. Ce genre, voisin des flabellaires, comprend trois ou quatre espèces, qui habitent.les mers tropicales, où elles croissent surtout sur les hauts-fonds.

UDVARHÉLY, ville de l’empire d’Autriche, dans la Transylvanie, chef-lieu du cercle de son nom, à III kilom, N.-E. d’Hermanstadt, sur le Gross-Kokel ; 6,270 hab. Gymnase de franciscains et gymnase protestant. Tanneries, fabrication de chaussures ; culture de tabac, éducation d’abeilles. On y voit un ancien château fort des comtes de Giulay.

UEBERLINGEN, ville du grand-duché de Bade. V. Uberungen.

UECHTLAND, nom ancien d’un petit pays de la Suisse, compris actuellement dans les cantons de Fribourg et de Berne. Le nom de ce pays, qui s’étendait depuis les lacs qui sont au pied du Jura jusqu’à l’Aar, et qui fit partie, jusqu’au xno sièce, de la haute Bourgogne, n’est plus usité de nos jours.

UECHTRITZ (Frédéric d'), poëte allemand, né à Gœrlitz en 1800. II étudia le droit à Leipzig, devint successivement assesseur pr*, les cours provinciales de Trêves et de Dusseldorf, conseiller provincial, et quitta la carrière judiciaire en 1858, époque à laquelle il fut nommé conseiller intime de justice. Pendant son séjour à l’université, M. Uechtritz avait déjà débuté dans la littérature par des poésies et des nouvelles ; mais sa première œuvre remarquable fut le drame intitulé Chrysostome (Brandebourg, 1822), qtio suivit un recueil de tragédies (Berlin, 1823), qui renferme, entre autres, celles de Rome et Spartacus, et de Rome et Olhon III. Ces pièces cependant ne furent pas représentées. La première qui eut les honneurs de I* *c«no