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SUR

ter : Chose sûre. L’affabilité est la plus sûre marque de la grandeur. (Mass.) La modestie est la plus sûre gardienne de la chasteté. (J.-J. Rouss.) En littérature, le plus sûr moyen d’avoir raison, c’est d’être mort. (V. Hugo.) Il est sûr que les grandes iitdividualités n’ont plus de place dans te monde tel qu’il tend à se faire. (Renan.)

Rien n’est sûr ici-bas, rien n’est bon que d’aimer ! Sainte-Beuve. Il n’est pas 51V que ta sagesse Suive partout les cheveux gris.

Q.UINAULT.

... Il n’est point de plus sûre sagesse Que celle qu’on acquiert à ses propres dépens.

La Chaussée.

— Qui doit arriver, se réaliser infailliblement : Profit sûr. Gain sûr. Victoire sûre. Itien n’est si sûr que la mort. (Acad.) // n’y a pas de gain plus sûr que celui de l’économie. (De Lévis.)

Sur nos mauvais penchants, la victoire est peu sûre.

Lebrun.

— Qui produit infailliblement son effet :# Remède sûr. Procédé, moyen sûr. Règle sûre. Nos talents sont hoj plus sûrs et nos meilleurs protecteurs. (Vauven.) Une recette sûre contre l’ennui, c’est l’occupation. (Grimm.)

... La plus sûre et meilleure manière, [vière. C’est, quand on veut de l’eau, d’en prendre à la ri BARTBÉI.EMY.

— Infaillible dans son action, ne manquant jamais sou effet ; se dit souvent par exagération : Avoir la main SÛRE, le coup d’ail SÛR, te jugement sûr. Avoir la mémoire SÛRE. Cowper a le goût plus hardi et plus original que sûr. (Renan.)

Je n’ai pas la mémoire et bien fraîche et bien sûre.

Voltaire. ... D’un dard lancé d’une main sûre, Il lui fait dans le flanc une large blessure.

Racine.

— Qui sait d’une manière certaine, sans crainte d’erreur : En désobligeant quelqu’un, on est sûr de se faire un ennemi. (Guichardin.) On craint la vieillesse, qu’on n’est pas sûr de pouvoir atteindre. (La Bruy.) Nous pouvons croire qu’il y a quelque chose hors de nous, mais nous n’en sommes pas sûrs ; uu lieu que nous sommes assurés de l’existence réelle de tout ce qui est en nous. (Buff.) Pour bien vouloir, il faut être sûr de vouloir longtemps. (Mme Je (}ir.)

Qui s’embarque est-il siir de faire un bon voyage ?

La Chaussée. Il Assuré, certain, qui ne doute pas : Soyez sûr de mon zèle et de la discrétion que je dois à votre confiance. (Volt.)

— Qui est incapablB de tromper la confiance qu’on a en lui : Ami sûr. Domestique sûr. Ranquier SÛR.

Notre homme eût pu trouver des gens sûrs au besoin.

La Fontaine. Il À qui.l’on peut se fier, sur qui l’on peut compter : Le cœur est le moins sûr des conseillers. (Mme de Rémusat.")

La main est le plus sûr et le plus prompt secours.

La Fontaine. Cet oracle est plus sûr que celui de Calchas.

Racine. Le chemin de l’honneur est encor le plus sûr.

Delaville. Il Solide, ferme, à l’abri des attaques ou des accidents : Les remparts les plus sûns finissent par tomber. La condition du grand nombre ici-bas n’est point facile, ni riante, ni Sûre. (Guizot.)

Nul empire n’est sûr s’il n’a l’amour pour base.

Racine.

— Qui est en sûreté : Le prince n’est libre et SÛR qu’au milieu de citoyens contents. (Dumarsais. J

Bien sûr ? Cela est-il bien certain : Vous viendrez, bien sûr ?

— Où l’on est à l’abri, en sûreté : Chemin sûr. Port sûr. Asile SÛR. Lieu sûr. Echelle sûre. Navire sûr. Le port de Cuba est l’un des plus sûrs de l’univers. (Raynul.) Paris, à cette époque, n’était pas bien sûr. (Al. Dumas. ;

La mer la plus terrible et la plus orageuse Est plus sûre pour nous que cette cour trompeuse.

Racine.

Temps sûr, Temps au beau fixe, qui n’est pas exposé à se gâter : Ne partes pas, le temps n’est pas sûr.

Jeu sûr, Jeu si beau qu’il est impossible de ne pas gagner. Il Jouer à coup sûr, Être certain de la réussite des moyens dont on fait usage. Il Parier à coup sûr, faire un pari sur un fait dont on esc certain.

Faire sûr, Se dit d’un lieu où l’on est en sûreté : Il ne fait pas SÛR ici".

En lieu sûr, En un lieu où il n’y a rien à craindre : Se retirer en lieu sûr. Mettre son argent EN Liuu SÛR. Il En prison ou en un lieu d’où l’on ne peut s’échapper : Mettre un voleur EN HEU SÛR.

Je prétends eu lieu sûr mettre votre personne.

Molière.

Cheval sûr, qui a le pied sûr, la jambe sûre, Cheval qui est ferme sur ses jambes, qui ne bronche paa.

Le plus sûr, Le parti le plus sage, le

SURÂ

meilleur : A lier au plus sûr. Prendre LE plus sûr. Lb plus sûr, dans cette circonstance, est de ne rien dire. (Acad.) Ne faut-il pas toujours aller au plus sûr ? (L’abbé de Ohoisy.)

Le plus sûr est pour nous de garder le silence.

Boilsau. Ne point mentir, être content du sien, C’est le plus sûr...

La Fontaine.

Être sûr de son fait, de son coup, Être sûr de soi, Être certain du succès de son entreprise :

Paul, de qui la vraie épithete Est celle d’ennuyeux parfait. Veut encor devenir poète Pour être plus sûr de son fait.

J.-Ii. RouSSEA !’.

Être sûr de quelqu’un, Pouvoir compter sur lui, sur son secours, sur ses bons sentiments, sur la fermeté de ses opinions.

— Mus. Être sûr de sa partie, La savoir si bien, qu’on est assuré de la chanter ou de l’exécuter sans faire aucune faute."

— Loc. fam. Être sûr de son bâton, Être certain du succès d’une entreprise.

— Loc. adv. A coup sûr, D’une manière immanquable, infaillible : Vous le trouverez À coup sûr. Nous réussirons À coup sûr. Quand même la vertu ne nous gagnerait pas les affections de nos amis, elle nous acquerrait À coup sûr leur estime. (B. de St-P.) Amenez un petit garçon dans un cercle rftf femmes, il va À. coup sûr porter ses caresses’ à la plus belle. (B. de St-P.)

Pour sûr, Certainement, infailliblement ; Pour sûr, il viendra. (Acad.)

Courte n’était, pour sûr, la kyrielle.

La Fontaine.

— Syn. Sur, n«»iiré, authentique, etc. V, ASSURÉ.

— Gramm. Il n’en est pas de cet adjectif comme du participe , qui ne prend l’accent qu’au masculin singulier ; silr conserve l’accent circonflexe aux deux, genres et aux deux nombres,

SUR, nom du premier désert que rencontrèrent les Hébreux après le passage de la mer Rouge, à l’extrémité du golfe Heroopolite. C’est là qu’on place la fontaine de Moïse.

SURA s. m. (su-ra). Nom donné autrefois aux surates ou chapitres du Coran.

SURA, ville ancienne de la Babylonie, sur l’Euphrate, entre Babylone et Apamée. Elle fut célèbre par une école qu’y avaient établie les Juifs.

SURABONDAMMENT adv. (su-ra-bon-daman — rad. surabondant)..D’une manière surabondante, plus que suffisante : Parler surabondamment d’une chose.

SURABONDANCE s. f, (su-ra-bon-dan-se

— du préf. sur, et de abondance). Grande abondance, abondance qui va au delà du nécessaire : Surabondance de toutes sortes de biens. Surabondance de blé, de vin. Surabondance de faveurs, de grâces. Surabondance de droit. Surabondance de preuves.

— Gramm. Syn. peu usité cI’épenthèsë. SURABONDANT, ANTE adj. (su-ra-bondan, an-te — rad. surabonder). Qui surabonde ; qui est en grande, excessive abondance : Dans l’affliction, la joie, l’amour, la honte, la compassion, les yeux se gonflent tout à coup, une humeur surabondante les couvre et les obscurcit, il en coule des larmes, (Buff.)

— Superflu, inutile : Vous avez déjà fait comprendre ce que vous vouliez dire ; ce que vous ajoutez est surabondant. (Acad.)

— Miner. Se dit des variétés de minéraux dans lesquelles un des angles subit deux décroissements, tandis que chacun des autres n’en subit qu’un seul,

— s. m. Ce qui est en surabondance, ce qui dépasse le nécessaire : Le coton fait un commerce de production lorsqu’il vend le surabondant de sa récolte. (Condillac.)

SURABONDER v. n. ou intr. (su-ra-bon-dé

— du pref. sur, et de abonder). Être très-abondant, abondant a l’excès, au delà du nécessaire : Les denrées surabondent dans ce pays. (Ac : id.) Les terres dans lesquelles l’argile surabonde jont d’une culture difficile et dispendieuse. (Ruspuil.) Chez tous les jeunes animaux la vie surabonde ; il leur faut le mouvement, l’activité sans but, les caresses données et reçues. (A. Fée.)

Surabonder de ou en, Avoir en grande, en excessive abondance : Surabonder de joie. Pays qui surabonde en grains.

SURACCABLER v. n. ou intr. (su-ra-kablé — du préf. sur, et de accabler). Accabler par surcroît.

SURACHAT s. m. (su-ra-cha — du préf. sur, et de achat). Achat de métaux précieux au-dessus du cours : Le surachat des matières d’or et d’argent était un moyen fréquemment employé à la Monnaie pour en empêcher l’exportation.

SURACHETER v. a. ou tr. (su-ra-che-tédu préf. sur, et de acheter. Se conjugue comme acheter). Payer au delà de sa valeur.

SURACTIVITÉ s. f. (su-ra-kti-vi-té — du préf. sur, et de activité). Physiol. Activité anormals, excessive d’un organe.

SURA

SURADDITION s. f. {su-ra-di-si-on — du préf. sur, et de addition). Action de surajouter, addition successive : Il est prouvé que les lames antérieures s’ossifient, et que c est par la suradditiON de ces lames à Vos qu’il croit en tous sens. (Ch. Bonnet.)

SURAIGU, UË adj. (su-rè-gu, û —du préf. sur, et de aigu). Pathol. Qui a un caractère aigu très-prononcé : Péritonite suraiguë. Inflammation SURAIGUË.

— Mus. Très-aigu : Les voix suraiguës sont très-rares. (C. Blaze.)

— s. f. Corde suraigue. Il TéIracorde des suraiguSs, Sixième tétracorde, que Gui d’Arezzo avait ajouté au système des Grecs.

SURAJOUTER v. a. ou tr. (su-ra-jou-tédu préf. sur, et de ajouter). Ajouter par surcroît : Surajouter une explication à des explications suffisantes.

Se surajouter v. pr. Être surajouté : Toute idée nouvelle ne se surajoute pas seulement aux idées et aux connaissances acquises, elle les modifie encore en se combinant avec elles. (Lamenn.)

SURAL, ALE adj. (su-ral, a-le — du lat. sura, mollet). Anat. Qui appartient au mollet : Artère surale. Veines surales. Nerfs so RAUX.

SUR-ALLER v. n. ou intr. (su-ra-lé — du préf. sur, et de aller). Véner ; Passer sur la voie sans se rabattre et sans rien dire : Un limier qui sur-va.

Se sur-aller v. pr. Revenir sur ses voies.

SUHAND, petite rivière de France. Elle prends» source dans le département du Jura, canton et à 7 kilom. O. d’Orgelet, baigne le canton de Saint-Julien, entre dans le département de l’Ain, baigne Chavannes, Meyrial et se jette dans un ciras de l’Ain à 2 kilom’. en aval de Pont-d’Ain, après un cours de 72 kilom.

SUR-ANDOUILLER s. m. (su-ran-dou-llé ; Il mil. — du préf. sur, et de andouiller). Véner. Andouiller plus grand que les autres, que portent certains ctsrfs.

SURANNATION s. f. (su-rann-na-si-onrad. suranner). Ane. jurispr. Cessation de l’effet d’un acte, d’un droit, d’une commission valable pour une année ou pour un temps déterminé, et qu’on n’a pas renouvelé à l’expiration de ce temps,

—. Lettres de surannation, Lettres accordées autrefois par te roi, pour rendra leur force à celles qui étaient surannées.

— Encycl. On donnait le nom de lettres de surannation aux lettres que le roi accordait pour rendre leur force et leur validité à d’autres lettres surannées.

On avait aussi étendu le terme de surannation à l’expiration de certains délais de procédure, de certaines prescriptions de courte durée, de certaines procurations. Ce n’est guère que dans ces trois acceptions qu’on emploie aujourd’hui le mot surannation. V.

ACTION POSSESSOIIÎE, MANDAT, PRÉSOMPTION

D’INSTANCE, PRUSCRIPTION.

SURANNÉ, ÉE (su-ra-né) part, passé du v. Suranner. Périmé, privé de ses effets pour être arrivé à son terme : Brevet suranné. Lettres surannées. Procuration surannée. Passepoi’t suranné, il Devenu nul, pour n’avoir pas été enregistré dans le temps prescrit : Concession .surannée.

— Qui est trop vieux, qui est hors d’usage •’ Habit suranné. Mode surannée. Façon de parler surannée. La galanterie surannée est ridicule dans l’homme, et hideuse dans la femme. (Latena.) Ce n’est pas dans un siècle de lumières qu’on peut se flatter d’accréditer les abus surannés du pouvoir religieux, (Ganilh.)

Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées. Où gît tout un fouillis de utodes surannées. Où les pastels plaintifs et les pales Boucher Hument le vieux parfum d’un flacon débouchii.

Baudelaire.

— Dont l’âge a détruit les qualités : Galant suranné. Beauté surannée. Une fille surannée n’a plus autour d’elle que des indifférents qui la négligent, ou des âmes intéressées qui comptent ses jours. (Dider.)

Au bout de soixante ans, à l’oubli condamné, L’écrivain le plus pur paraîtra suranné.

Du Resnel. Quand des coque deB surannées Ont au cœur d’un jeune homme attaché le grappin, Cela tient comme un diable, on n’en voit pas la fin.

La Chaussée, SURANNER v. n. ou intr. (su-ra-né — du préf. sur, et de an). Être périmé, avoi* perdu sa valeur pour avoir dépassé le terme légal ou conventionnel : Laisser suranner ses lettres, son passe-port, il Mot vieilli.

— v. a. ou tr. Mettre hors d’usage : Le temps suranné tout. Il Vieux mot.

SURANTIMONIATE s. m. (su-ran-ti-inoni-a-te — du préf. sur, et de antimouiate). Chim. Antiraoniate contenant un excès de base.

SURANTIMONITÉ s. m. (su-ran-ti-mo-nite — du préf. sur, et de antimonite), Chiin. Antimonite contenant un excès de base.

SUR-ARBITRE s. m. (su-rar-bi-tre — du préf. sur, et de arbitre). Arbitre choisi par le juge, ou par les arbitres eux-mêmes

SURB

s’ils en ont le droit, pour la décision d’un» contestation sur laquelle les arbitres sont partagés, il On dit aujourd’hui tiers arbitre.

SURARD adj. m. (su-rar — rad. -sureau). Qui est préparé avec des fleurs de sureau ; Vinaigre surard. fi On dit aussi surat.

SURARSÉNIATEs. m. (su-rar-sé-ni-a-te^ du prêt’, sur, et de arséniate). Chim. Arséniate contenant un excès de base.

SURATE s. f. (su-ra-te). Philol. Chacun des chapitres du Coran : Les parties poétiques du Coran sont les dernières surates. (Renan.)

SURATE, ville de l’Indoustan anglais, présidence et à 250 kilom. N. de Bombay, dans l’ancienne province de Guzarate, sur la rive gauche du Tapty, à l’embouchure de ce fleuve dans le golfe de Cambay, par 210 llf de latit. N., 7<> 46’ de longit. E. ; 135,000 hab. anglais et européens, persans arabes et indous. Surate est la résidence d un gouverneur et le siège d’une cour d’appel et d’un tribunal de district. Le fleuve la protège d’un côté, tandis que les autres côtés ont des remparts en briques pour se défendre, avec un fossé, et une forte citadelle entourée d’une esplanade. Le commerce de Surate est très-considérable depuis une époque déjà très-reculée ; cependant les navires n’y arrivent pas tout à fait ; ils sont forcés de s’arrêter dans la rade de SouMly. Les Français ont eu de temps immémorial un comptoir à Surate, où ils ont dominé pendant longtemps. La Compagnie orientale française des Indes avait fait de Surate le centre et l’entrepôt du commerce français dans tout l’Orient ; mais cette Compagnie, après avoir subi plusieurs crises, laissa tomber tout le commerce entre les mains des Anglais, qui l’ont conservé jusqu’à nos jours. Surate fait surtout beaucoup d’affaires avec l’Arabie et principalement avec Mascate sa voisine, de l’autre côté de la mer d’Oman. On y fabrique des étoffes de soie, des tissus de coton en ramo et quelques articles de manufacture ; ceux d’importation consistent en sucre, soie écrue, cochenille, noix de coco, poivre, or et argent en barre. Les Anglais, qui eurent leurs premiers comptoirs à Surate en 1613, s’emparèrent définitivement de cette ville vers la fin de l’empire mongol. Aujourd’hui Surate n’a plus’ la même importance qu’autrefois ; mais sa position géographique en fera toujours une succursale des autres factoreries européennes.

SURATTENDRE v. n. ou intr. (su-ra-tnndre— du préf. sur, et de attendre). Attendre longtemps, attendre au delà du terme fixé ou convenable.

— Prov. Qui bien attend ne surattend, Celui dont l’attente est réalisée n’a jamais trop attendu.

SURATTRIBUT s. m. (su-ra-tri-bu — du préf. sur, et de attribut). Gramm. Attribut do l’attribut, il Nom proposé par quelques grammairiens pour désigner l’adverbe, qui modifie la signification de l’attribut contenu dans le verbe.

SURBAISSÉ, ÉE (sur-bè-sé) part.’passé du v. Surbaisser. Qui s’abaisse vers sou milieu : Voûte surbaissée. Arc surbaissé.

C’était une humble église au cintre surbaissé.

V. Huao.

— Miner. Se dit d’un cristal prismatique, lorsqu’il est terminé par des sommets très-bas.

SURBAISSEMENT s. m. (sur-bè-se-raanrad. surbaisser). Archit. Quantité dont une arcade, une voûte est surbaissée : Le trop grand surbaissement nuit à la solidité,

— Techn. Seconde taille pratiquée sur une moulure, pour la dégager.

SURBAISSER v. a. ou tr. (sur-bè-sé — du préf. sur, et de baisser). Archit. Donner une forme surbaissée à : Si l’on surbaisse trop tes voûtes, on diminue leur solidité.

SURBANDE s. f. (sur-ban-de — du préf. sur, et de bande). C’hir. Bande qui s’applique sur la compresse.

— Artill. Bande de fer servant à retenir les tourillons d’une pièce de canon dans l’encastrement.

— Arquebus. Chemin que le chien d’un fusil ou d’un pistolet peut faire en arrière, quand il est armé :// faut éviter de donner au chien trop ou trop peu de surbandb.

SURBASIQUE adj. (sur-ba-zi-ke — du préf. sur, et de basique). Chim. Qui a un excès de base : Sel surbasique.

SURBAU s. m. (sur-bo — du préf. sur, et do bau). Mar. Chacune des pièces qui formeut le cadre d’une écoutille, et qui sont clouées sur les baux.

SURBECK (Eugène-Pierre de), fils de Jean-Jacques Surbeck, maréchal de Erance, né h Paris en 1678, mort à Bagneux, prè3 de Paris, en 1741. Il entra au service de la France, parvint au grade de Capitaine commandant de la compagnie générale des gardes-suisses et assista, en 1738, aux campagnes de Flandre, d’Alsace, de Hongrie, etc. Il a laissé des Mémoires sur les événements dans lesquels il avait joué un rôle, et un ouvrage de numismatique resté manuscrit.

SUUBO, bourg du royaume d’Italie, pro-