Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 14, part. 4, Suj-Testadon.djvu/118

Cette page n’a pas encore été corrigée

SYRO

l’on voit Syrinx qui, pour échappera la poursuite amoureuse du dieu Pan, se jette dans les bras de Ladon ; un Amour décoche une flèche inutile contre la nymphe insensible. Ce tableau a été gravé par B, Picart. Le même sujet a été peint par Paul Bril (tableau du Louvre, gravé par Desaulx), Nicolas Loir (musée de Dijon), P. Mignard (gravé par Edme Jeaurat), J.-B.-Fr. de Troy (gravé par 8.-L. Henriquez), Boullongne (musée d Orléans), Nicolas Bertin (gravé par Bernard Baron), J. de Heusch (ancienne galerie Fesch), Fr. Boucher (gravé par Martenasie), J. Courtin (gravé par Jean Haussart, dans le Cabinet de Cronat), C.Poelenburg (gravé par l’abbé de Langlade), Rubens (ancienne galerie de Pommersfelden), etc. La composition de ce dernier maître a été gravée parTh. van Kessel ; le paysage où la scène se passe a été peint par Breughel de Velours.

SYRIOT s. m. (si-ri-o — onomatop. du cri de l’oiseau). Ornith. Nom vulgaire de la fauvette grise ou grisette.

SYBITTE s, m. (si-ri-te — du gr. surissâ, je siffle). Entom. Genre d’insectes diptères, de la famille des braçhystomes, tribu des syrphides, dont l’espèce type est commune en Europe.

SYRIUM s. m. (si-ri-omm). Chim. Prétendu corps simple métallique, qu’on a reconnu être un sulfure de nickel, contenant du fer, du cobalt et de l’arsenic.

SYRMA s. m. (sir-ma — gr. surma ; de turâ, je traîne). Antiq. gr. Grand manteau traînant.

— Arachn. Genre d’arachnides, de l’ordre des acariens.

— Encycl. Antiq. gr. Le syrma était un grand inar.teau qui traînait à terre. Le long péplum avec lequel Homère a représenté les matrones troyennes (Iliade, vi, 442) était donc une sorte de syrma. Mais ce mot a été plus spécialement appliqué au manteau que portaient les acteurs tragiques. Ainsi Juvénal a dit (Satire vm, 229) :

Longum tu pone Thymse

Svrcua

On a aussi employé ce mot dans un sens figuré, pour signifier la tragédie. Juvénal nous en fournit encore un exemple (Satire xv, 30) :

Nam scelles^ à Pyrrha, quanquam omnia syrm^ta

(vokas.

Le grand manteau que portent encore au théâtre les reines de tragédie, et dont les plis baki3’ent le sol, est évidemment un souvenir du syrma grec.

SYRMArSME s. m. (sir-imt-i-sme — gr. surmaïsmos, purgation, formé lui-même de surmaïa, sorte de racine purgative, dont le le nom vient de sunna, balayure). Ane. mèd. Evacuation douce par les vomissements ou par les selles.

SYRMATIE s. f. (sir-ma-tt — du gr. surma, robe à queue). Entom. Genre d’insectes lépidoptères diurnes, de la tribu des papillon’tdes, dont l’unique espèce est étrangère à l’Europe.

’ SYRMATION s. m. (sir-ma-ti-on — dimin. du gr. siirma, robe à queue). Bot. Genre de sous-arbrisseaux, de la famille des légumineuses, tribu des lotées, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Chili, et réuni aux hosackies par plusieurs auteurs.

SYRMATIQUE s. m. (sir-ma-ti-ke — du gr. svrma, robe à queue). Ornith. Genre d’oiseaux gallinacés, formé aux dépens des faisans, et ayunt pour type le faisan vénéré.

SYRMÉES s. f. pi. (sir-mé — du gr. surmaia, même sens). Antiq. gr. Fêtes et joux qu’on célébrait à Sparte.

SYRJHIE ou SZEREM, nom d’une des anciennes divisions de la Hongrie, dans l’Esclavonie, entre les comitats de Bacs et de Werowitz au N., de Brod à l’O. et au S., et Je cercle régimentaire de Peterwardein à l’Ë. Le comitat de Syrmio renfermait une population de 125,000 hab. et avait pour cbef-lieu Vukovar ; il fait actuellement partie du comitat d’Essek, dans l’Esclavonia.

SYRNIE s. f, (sir-nt). Ornith. Syn. de surmie, genre de chouettes. V. ce mot.

— Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des noctuides.

SYRO-ABABE adj. (si-ro-a-ra-be — de syrien, et de arabe). Géogr, Qui appartient à la Syrie et à l’Arabie.

— Linguist. Se dit des langues orientales dites aussi languks sémitiques.

SYRO-CHALDAÏQUE adj. (si-ro-kal-dai-ke — de syrien, ei de chaldaïque). Géogr. Qui appartient à la Syrie et à la Chaldée.

— Linguist. Se dit d’un des dialectes araîYiéens.

— s. m. Dialecte syro-chaldaïque.

SYRO MACÉDONIEN, IENNE adj. (si-roma-sé-do-ni-ain, i-è-ne — aesyrien, et de macédonien). Hist. Qui appartient, qui a rapport à l’empire grec de Syrie : Époque syro-ma-

CÉDONIENNB.

SYROMASTE s. m. (si-ro-ma-ste — du "gr. sure, je balaye ; mastix, lanière). Entom. Genre d’insectes hémiptères, type du groupe des syromastides, de la tribu des coréides,

XIV.

SYRP

formé aux dépens des corées, et dont l’espèce principale habite la P>ance.

SYROMASTIDE adj, (si-ro-ma-sti-de — de syromaste, et du gr. etdos, aspect). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au syromaste.

— s. m. pi. Groupe d’insectes hémiptères, de la tribu des coréides, ayant pour type le genre syromaste.

SYROP s. m. Orthographe peu usitée du mot sirop.

SYROPULCS (Silvestre), grand ecclésiarque de l’Église de Constantinopleduxve siècle. Il assista au concile de Florence de 1439 et adhéra à ses décisions. De retour à Constantinople avec l’empereur Jean Pàléologue, en 1440, il rétracta les déclarations qu’il avait faites au concile. Syropulus a écrit en grec du moyen âge une histoire du concile de Florence, avec le récit des événements qui avaient précédé et qui suivirent cette assemblée. Cette histoire a été publiée, texte et version latine, par Creyghton (La Haye, 1660, in-fol.).

SYROS, nom ancien de 111e de Syra.

SYRFHE s. m. (sir-fe — gr. surphos ; de Surein, attirer, sucer). Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, de la famille des athéricères, type de la tribu des syrphides, comprenant une cinquantaine d’espèces, dont la plupart habitent l’Europe : Le syrphb du groseillier se trouve assez communément aux environs de Paris. (H. Lucas.) Lès oignons de jacinthe et de tulipe sont aussi sujets à nourrir le ver d’un syrphe. (Bosc.)

— Encycl. Les syrpkes ont pour caractères : un corps conique allongé, inégal ou même épineux ; les antennes courtes, avancées, écartées, presque parallèles, terminées par une palette ovale ou arrondie, k soie simple ; une éminence nasale ; la trompe charnue ; l’abdomen velu, ovoïde ou conique j les ailes souvent écartées. Les larves sont allongées, pointues aux deux extrémités, surtout à 1 antérieure ; leur peau est nue, molle et d’une teinte qui varie du vert au jaune ; elles sont aveugles et dépourvues de pattes proprement dites ; en dessous, on voit quelques tubercules symétriques ou distribués par paires, servant a la progression de l’animal, qui change de place a peu près à la manière des phalènes dites géomètres ou arpeuteuses. Ces larves se trouvent sur les arbres, dont elles parcourent les rameaux et les feuilles ; elles vivent souvent au milieu des colonies de pucerons, dont elles font leur nourriture principale, et portent la tête tantôt à gauche, tantôt a droite, pour saisir leur proie. Il est très-curieux de les voir prendre leur repas ; dès qu’elles ont saisi un puceron, elles se dressent comme de petits reptiles et soutiennent en l’air le corps de leur victime, qu’elles sucent promptement, de manière & la vider de tous les liquides ou des parties molles-qui leur conviennent, et dont elles rejettent la dépouille presque entièrement desséchée. Elles répètent cette manœuvre jusqu’à ce qu’elles soient repues. Deux douzaines de pucerons suffisent à peine aux adultes pour leur premier déjeuner. Quand ces larves sont parvenues à leur entier développement, elles réunissent quelques feuilles, dans lesquelles elles s’enveloppent comme dans une coque ; elles s’y fixent à l’aide d’une matière gommeuse qu’elles sécrètent, se raccourcissent et se métamorphosent en nymphes dans leur propre peau, qui change de l’orme, de telle sorte que la partie antérieure est maintenant la plus grosse ; il ne reste à la surface aucun indice des membres de l’insecte parfait qu’elle recèle, comme cela arrive d’ailleurs chez la plupart des diptères.

Plusieurs espèces de syrphes sont communés dans les jardins, où elles font aux pucerons une guerre aussi acharnée et aussi redoutable que celle des hémérobes. Le syrphe du groseillier est long de Om.oi ; il a la tète jaune, les yeux bruns, le corselet brun foncé, à poils et écusson jaunes, l’abdomen noir avec quatre bandes transversales jaunes, et les pattes de cette dernière couleur. La femelle, qui est plus grosse, a sur le ventre une bando de plus. Cet insecte se trouve très-communément en été, tantôt posé sur les fleurs, tantôt volant sans changer de place, en faisant entendre un bourdonnement très-fort. Sa larve est blanchâtre, avec des raies jaunâtres ondée3 ; sa bouche est armée d’un dard a trois pointes, qui lui sert à saisir et à sucer les pucerons, au milieu desquels elle vit. La destruction qu’elle en fait est si considérable, que souvent, en un jour, elle en a dégarni une branche. Elle fourmille au printemps, et surtout à l’automne, parce que la seconde génération est beaucoup plus nombreuse.

Le syrphe du poirier est un peu plus grand que le précédent ; sa larve nous rend les mêmes services, en ce qui concerne les poiriers et les pommiers. Le syrphe des nectaires se trouve surtout dans les pépinières. Le syrphe de la menthe sauvage, le syrphe écrit, le syrphe à bandelettes et quelques autres sont très-communa en été ; il est, pour ainsi dire, impossible de faire un pas dans la campagne sans en rencontrer. D’après quelques auteurs, ils suceraient le miel des fleurs, ce qui est douteux ; dans tous les cas, leurs larves font une énorme destruction de pucerons. Le syrphe des bois, les syrphes séléniti-

SYRP

que, gai, cuivreux, conops, fusiforme, etc., ont des- mœurs plus ou moins analogues à celles des précédents.

Le syrphe suspendu est long de près de Ûm,02, noir, avec quelques lignes et taches jaunes. Il est très-commun dans les bois, sur les fleurs. Sa larve, connue sous le nom vulgaire de ver à queue de rat, est terminée par une queue susceptible de s’allonger jusqu’à om,15 environ, pour aller chercher à la surface de l’eau l’air qui lui est nécessaire pour respirer. Elle vit dans les mares ou les eaux croupies des ruisseaux. Cette espèce fait deux générations par an ; on trouve des insectes parfaits en avril, produits par les larves qui ont passé l’hiver, et d’autres en août, provenant de celle» qui sont nées de ces dernières ; ceux-cisontbeaucoup plusnombreux. Les larves de ce syrphe sont mangées, en été, par les cochons, les oies et les canards, comme l’insecte parfait l’est, en automne, par les poules. Le syrphe pipant, lorsqu’il vole, et surtout quand il est saisi ou pris par une araignée, fait entendre comme un petit piaulement.

Le syrphe tenace est long de o«a, oi5, brun, à duvet gris, avec deux taches jaunes sur l’abdomen. Il se distingue aisément des autres, au premier aspect, en ce qu’il ressemble à une abeille. Il esttrès-comraua en automne, partout, sur les fleurs, dans les bois, les plaines, les jardins, etc. Sa larve, appelée aussi ver à queue de rat, est couverte d’une peau très-coriace. Elle vit dans les eaux les plus corrompues, les cloaques, les latrines, etc. « Le nom de tenace lui a été donné, dit Duméril.à cause d’une particularité que présentent les larves qui se développent dans les chiffons qu’on laissait autrefoiss’altérer avant de les réduire en pâte, à l’aide de pilons, pour la fabrication des papiers. On a reconnu que ces larves avaient pu être quelquefois soumises à l’action très-violente des marteaux sans en avoir été déchirées. »

Quelques espèces s’éloignent assez desprécédentes pur leurs mœurs pour devoir être rapportées h d’autres genres. Le syrphe vide est long de 0£B,02 ; il a la tête jaune, le corselet brun fauve, 1 abdomen transparent, jaune, avec deux ou trois bandes trunsverses noires en dessus et roussàtres en dessous ; les ailes transparentes avec une tache noire. Il se trouve au milieu de l’été sur les fleurs, notamment sur celles de l’yèble., Sa larve est ovale et épineuse ; elle se montre au mois de mai et vit aux dépens de celles des bourdons.

Le syrphe transparent est long de 0^,01, noir, avec le front jaune, le premier anneau de l’abdomen transparent, une tache et des nervures brunes sur les ailes ; il parait en avril. Sa larve vit aux dépens de celles de la guêpe frelon, dans les nids de laquelle on la trouve abondamment en automne.

Le syrphe des narcisses est long de om.ois, noir, avec le corselet et le dessus de l’abdomen couverts de poils fauves ou brun grisâtre ; les jambes et les tarses gris en dessus, les cuisses postérieures grosses. ■ La larve qui le produit, dit Bosc, vitaux dépens des oignons du narcisse à bouquets. Souvent elle cause de grands dommages aux fleuristes, car elle peut se multiplier avec une incroyable rapidité. Chaque année, les marchands de fleurs sont obligés de jeter beaucoup d’oignons de cette espèce, dévorés en partie par elle ou pourris par suite des blessures qu’elle leur a faites. Il n’est pas facile d’indiquer aux amateurs de fleurs d’autres moyens de s’opposer’ à la multiplication de cet insecte que de visiter avec soin leurs oignons avant de les mettre en terre. Les oignons de jacinthe et de tulipe sont aussi sujets & nourrir les vers d’un syrphe. Je soupçonne que le syrphe fusiforme, le syrphe équestre, le syrphe à grosses cuisses et autres voisins déposent également leurs œufs dans des oignons de liliacées. à Tous ces détails s’éloignent beaucoup de ce qu’on sait sur les mœurs des syrphes, et il y a sans doute une erreur d’observation.

SYRPHIDE adj. (sir-fl-de — de syrphe, et du gr. eidos, aspect). Entom. Qui ressemble ou qui Se rapporte au syrphe.

— s. m. pi. Tribu d’insectes diptères, de la famille des athéricères, ayant pour type le genre syrphe : Les syrphides ont le port de nos mouches ordinaires. (H. Lucas.)

— Encycl. Les syrphides ont pour caractères principaux : des antennes de trois articles, terminés en pelote plus ou moins allongée, avec une soie ou un stylet ; une trompe longue, membraneuse, coudée près de sa base, bilabiée à l’extrémité, entièrement retirée pendant le repos dans la cavité buccale, renfermant un suçoir de quatre pièces ; l’extrémité antérieure de la tête souvent prolongée et avancée en forme de bec ; deux cellules complètes à l’extrémité postérieure des ailes, Immédiatement après la cubitale. En général, les syrphides ressemblent à des mouches d’assez grande taille et sont souvent ornés de bandes ou de taches qui tranchent sur la couleur du fond ; quelques-uns ont les cuisses postérieures renflées, avec les jambes arquées. Toutefois, certains d’entre eux ont le corps plus allongé et, bien que munis de deux ailes seulement, pourraient être pris, par un œil peu exercé, pour des abeilles, des guêpes ou des bourdons.

SYRT

1345

Ces insectes vivent sur les fleurs, ont un vol rapide, souvent stationnaire, et font entendre un bourdonnement plus ou moins fort en raison de leur taille. On les rencontre, depuis les premiers beaux jours du printemps jusqu’au milieu de l’automne, dans les haies, sur les chatons des saules, les prunelliers et les aubépines en fleur ; dans les prairies et les allées des bois, sur les renonculacées, les ombellifères et les composées, et, dans les jardins, sur les fleurs et les fruits ; quelques espèces se rencontrent même sur les plaies des arbres. Il est des syrphides qui déposent leurs œufs dans les nids des hyménoptères.

Les larves de ces diptères ressemblent à des vers de consistance molle, allongés, déprimés, plus gros à l’une ou à l’autre de leurs extrémités, souvent terminés en arrière par une sorte de queue plus ou moins longue, ce qui leur a valu le nom vulgaire de vers k queue de rat ; leur tête est de forme variable ; les ouvertures destinées à l’entrée de l’air sont généralement au nombre de deux et situées k l’extrémité postérieure du corps ; les organes de la manducation se réduisent

Ïiresque uniquement à deux crochets écaileux. Quelques-unes offrent a leur extrémité postérieure des appendices rayonnes. Leurs habitudes sont très-différentes : les unes vivent dans lu terre, les fumiers ou les détritus végétaux j les autres, dans les nids de guêpes ou de bourdons, dont elles dévorent la progéniture ; d’autres, sur les arbres, au milieu des colonies de pucerons, dont elles font leur proie ; d’autres enfin grouillent en nombre considérable dans la fange, les eaux corrompues ou les matières fécales à demi fluides ; ces dernières sont plus particulièrement désignées sous les noms vulgaires d’asticots à queue ou de vers à queue de rat.

Ces larves se ’transforment en nymphes dans leur propre peau, qui devient ainsi une sorte de coque en forme d’œuf ou de barillet ; elles se raccourcissent et présentent d’abord la figure d’une boule allongée ou comme turbines, ou bien d’une masse presque gélatineuse et confuse ; les parties extérieures ne se dessinent que peu à peu ; l’insecte parfait sort de sa coque en faisant sauter une portion, en forme de calotte, de son extrémité ta plus grosse. Les yeux des mâles sont plus étendus et plus rapprochés que ceux ses femelles.

Les syrphides jouent un certain rôle dans l’économie générale de la nature ; ils contribuent à faire disparaître une grande quantité de matières corrompues dont l’accumulation finirait par vicier l’air. Ils rendent aussi de très-grands services à l’agriculture en ce que leurs larves, voraces et carnassières, détruisent un nombre incalculable de pucerons et autres insectes nuisibles.

Cette tribu renferme une trentaine de genres, dont les plus importants sont les genres syrphe, éristale, voluéelle, péricomyie, cério mérodon, milésie, rhingie, brachyope, etc.

SYBPHlEB s. f. pi. (sir-f 1). Eotora. Syn,

de SYRPHIDES.

SYRPH1QUE adj. (sir-fi-ke). Entom. Syn.

de SYRPHIDE.

SYRRHAPTE s. m. (sir-ra-pte — de sun, avec ; vapfd, je couds). Ornith. Genre d’oiseaux gallinacés, de la famille des tétraonidées, dontl’espèce unique habite la Boukharie et la Tartarie ; Le syrrhaptu marche trèsmal, vole avec beaucoup de rapidité, mais il se repose fréquemment. (Z. Gerbe.)

SYRRHAPT1DÉ, ÉE adj. (sir-ra-pti-dé-de syrrhapte, et du gr. idea, forme). Ornith. Qui ressemble ou qui se rapporte au syrrhapte.

— s. f. pi. Famille d’oiseaux gallinacés, ayant pour type le genre syrrhapte.

SYRRHAPTINÉ, ÉE adj. (sir-ra-pti-nérad. syrrhuple). Ornith. Qui ressemble ou qui se rapporte au syrrhapte.

— s. f. pi. Tribu d’oiseaux gallinacés, de la famille des ptéroclidées, ayant pour type le genre syrrhapte.

SYRRHODIB S. f. (sir-ro-dl— du gr. sun, avec ; rhodé, rosier). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des géomètres.

SYRRHOPODON s. va. (sir-ro-po-dondu gr. sun, avec ; rhôpê, déclivité, et odous, dent). Bot. Genre de mousses, type de la tribu des syrrhopodontées, comprenant une quinzaine d’espèces, qui croissent dans l’Inde et les lies voisines.

SYRRHOPODONTÉ, ÉE adj. (sir-ro-podon-té — rad. syrrhopodon). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au syrrhopodon.

— s. f. pi. Tribu de mousses, ayant pour type le genre syrrhopodon.

SYRTALE s. m. (sir-ta-le). Erpét. Espèce de serpent, qui vit au Canada.

SYRTE s. f. (sir-te — latin syrtis, grec surfit ; de surein, tirer, attirer, traîner. Ces écueils ont été ainsi nommés parce que les vaisseaux y sont entraînés jwr les vagues et les vents ou parce que les flots agités y entraînent des sables et du limon). Banc de sable mouvant :

Au-dessus des mers et des syrtes

De Cypre bien-aimée, où fleurissent les myrles,

Colombes, fendez l’air de votre vol tremblant ! Ta. de Banville.

169