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Quand un faux Esculape, à cervelle ignorante, À la fin d’un long mal vainement pallié. Rompant de ses beaux jours le ûl trop délié, Pour jamais me ravit mon aimable parente.

Oh ! qu’un si rude coup me fit verser de pleurs ! Bientôt la plume en main signalant mes douleurs, Je demandai raison d’un acte si per/ide.

Oui, j’en fls dès quinze ans ma plainte à l’univers, Et l’ardeur de venger ce barbare homicide Fut le premier démon qui m’inspira des vers.

Boileau.

les ooinfres. Coucher trois dans un drap, sans feu ni sans chandelle. Au profond de l’hiver, dans la salle aux fagots, Ou les chats ruminant le langage des Goths Nous éclairent san3 cesse en rouant la prunelle ;

Hausser notre chevet avec une escabelle ; Être deux ans à jeun comme les escargots ; Rêver en grimaçant ainsi que les magots Qui baillans au soleil se grattent sous Vaisselle ;

Mettre au lieu de bonnet la coifTe d’un chapeau, Prendre pour se couvrir la frise d’un manteau Dont le dessus servit a nous doubler la panse ;

Puis souffrir cent brocards d’un vieux hôte irrité Qui peut fournir à peine à la moindre dépense : C’est ce qu’engendre enfin la prodigalité.

Saint-Amand.

Citons encore un sonnet très-célèbre du temps de Louis XIV ; c’est une véhémente invective adressée à Colbert par Jean Hesnault, l’un des protégés de Fouquet :

Ministre avare et lâche, esclave malheureux, Qui gémis sous le faix des affaires publiques. Victime dévouée aux chagrins politiques, Fantôme respecté sous un titre onéreux ; Vois combien des grandeurs le comble est dangereux ! Contemple de Fouquet les funestes reliques ; Et tandis qu’à sa perte en Becret tu t’appliques, Crains qu’on ne te prépare un destin plus affreux !

Il part plus d’un revers des mains de la fortune ; Nul ne tombe innocent d’où te voilà monté.

Cesse donc d’animer ton prince à son supplice, La chute, comme à lui, te peut être commune ; Et, quand il a besoin de toute sa bonté, Ne le fais pas user de toute sa justice.

Les sonnets dits delà Bellematineuse, composés l’un pur Malleville, l’autre par Voiture, et qui firent presque autant de bruit au xvmc siècle que les sonnets de Job et d’Uranie, trouvent naturellement leur place ici, car ils sont d’une régularité parfaite :

Le silence régnait sur la terre et sur l’onde ; L’air devenait serein et l’Olympe vermeil, Et l’amoureux Zéphire, affranchi du sommeil, Ressuscitait les fleurs d’une haleine féconde ;

L’Aurore déployait l’or de sa tresse blonde Et semait de rubis le chemin du soleil ; Enfin ce dieu venait au plus grand appareil Qu’il soit jamais venu pour éclairer le monde ;

Quaud la jeune Philis, au visage riant, Sortant de son palais plus clair que l’Orient, Fit voir une lumière et plus vive et plus belle.

Sacré flambeau du jour, n’en soyez pas jaloux : Vous parûtes alors aussi peu devant elle Que les feux de la nuit avaient fait devant vous.

Malleville.

Des portes du matin l’amante de Céphale Ses roses épandait dans le milieu des airs, Et jetait sur les cieux nouvellement ouverts Ces traits d’or et d’azur qu’en naissant elle étale ;

Quand la nymphe divine, à mon repos fatale. Apparut et brilla de tant d’attraits divers, Qu’il semblait qu’elle seule éclairait l’univers Et remplissait de feux la rive orientale.

Le Soleil, se hâtant pour la gloire des cieux, Vint opposer sa flamme à l’éclat de ses yeux Et prit tous les rayons dont l’Olympe se dore ;

L’onde, la terre et l’air s’allumaient à i’entour ; Mais auprès de Philis on le prit pour l’Aurore, Et l’on crut que Philis étoit l’astre du jour.

Voiture.

Une des règles dont se sont exonérés même des poètes scrupuleux est celle qui demande que, si le premier vers du sonnet est à rime masculine, le dernier soit à rime féminine, et réciproquement. Cette règle forçait de construire les deux tercets différemment ; en n’en tenant pas compte, on pourra faire deux tercets semblables, à rimes plates ou croisées.

Doris, qui sait qu’aux vers quelquefois je me plais, Me demande un sonnet-, et je m’en désespère. Quatorze vers, grand Dieu ! le moyen de les faire ? En voilà cependant déjà quatre de faits.

Je ne pouvais d’abord trouver de rime ; mais, En faisant, on apprend a se tirer d’affaire. Poursuivons ; les quatrains ne m’étonneront guère Si du premier tercet je puis faire les frais.

Je commence au hasard et, si je ne m’abuse, Je n’ai pas commencé sans l’aveu de ma muse, Puisqu’un si peu de temps je m’en tire tout net.

J’entame le second, et ma joie est extrême, Car des vers commandés j’achève le treizième. Comptez s’ils sont quatorze ; et voilà le sonnet.

En voici un autre exemple, emprunté à Sainte-Beuve ; le style n’en est pas excellent ; mais, à défaut d’autre mérite, il a celui de grouper savamment les noms des maîtres

SONN

du genre à l’étranger, et nous n’avons parlé que des français : t

Ne ris point du sonnet, à critique moqueur. Par amour autrefois en fit le grand Shakspeare ; C’est sur ce luth heureux que Pétrarque soupire Et que le Tasse aux fers soulage un peu son cœur.

Camoens de son exil abrège la longueur ;

Car il chante en sonnets l’amour et son empire.

Dante aime cette fleur de myrte, et la respire.

Et la mêle au cyprès qui ceint son front vainqueur.

Spencer, s’en revenant de l’Ile des féeries. Exhale en longs sonnets ses tristesses chéries ; Milton, chantant les siens, ranimait son regard.

Moi, je veux rajeunir le doux sonnet de France ;

Du Bellay, le premier, l’apporta de Florence

Et l’on en sait plus d’un de notre vieux Ronsard.

Ce genre de sonnet peut encore passer pour régulier. Une irrégularité plus grave est celle qu’on se permet en entrelaçant les rimes des quatrains. Tel est le célèbre sonnet de Desbaireaux ; il est de plus infidèle à la règle précédente :

Grand Dieu, tes jugements sont remplis d’équité, Toujours tu prends plaisir à nous être propice ; Mais j’ai tant fait de mal que jamais ta bonté Ne peut me pardonner sans choquer ta justice.

Oui, mon Dieu, la grandeur de mon impiété

Ne laisse à ton pouvoir que le choix du supplice ;

Ton intérêt s’oppose à ma félicité,

Et ta clémence même attend que je périsse.

Contente ton désir puisqu’il t’est glorieux, Offense-toi des pleurs qui coulent de mes yeux ; Tonne, frappe, il est temps ; rends-moi guerre pour guerre.

J’adore en périssant la raison qui t’aigrit ; Mais dessus quel endroit tombera ton tonnerre, Qui ne soit tout couvert du sang de Jésus-Christ ?

Tels sont encore les sonnets suivants, dont un, connu sous le nom de sonnet d’Arvers, a suffi pour faire la réputation de son auteur.

Mon cœur a son secret, mom âme a son mystère ; Un amour éternel dans un instant conçu. Le mal est sans remède ; aussi, j’ai du le taire, Et celle qui l’a fait n’en a jamais rien su.

Hélas ! j’aurai passé près d’elle, inaperçu. Toujours à ses côtés, et toujours solitaire ; Et j’aurai jusqu’au bout fait mon temps sur la terrei N’osant rien demander et n’ayant rien reçu !

Pour elle que le ciel a faite chaste et tendre, . Elle ira son chemin, tranquille, sans entendre Le murmure d’amour soulevé sous ses pas ;

À l’austère devoir, pieusement Adèle,

Elle dira, lisant ces vers tout remplis d’elle : [pas !

« Quelle est donc cette femme ? ■ et ne comprendra

ARVERS.

Pluviôse, irrité contre la vie entière,

De son urne à grands flots jette un froid ténébreux

Aux pâles habitants du voisin cimetière

Et la mortalité sur les faubourgs brumeux.

Mon chat, sur le carreau cherchant une litière, Agite sans repos son corps maigre et galeux ; L’Ame d’un vieux poète erre dans la gouttière Avec la triste voix d’un fantôme frileux.

Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée Accompagne en fausset la pendule enrhumée : Cependant qu’en un jeu plein de sales parfums,

Héritage fatal d’une vieille hydropique, Le beau valet de cœur et la dame de pique Causent sinistremeut de leurs amours défunts. Ch. Baudelaire.

Ces sonnets sont dits irréifuliers ; ils ne sont pas complètement défectueux, puisqu’ils obéissent à la règle essentielle du sonnet qui est, comme dit Boileau, de frapper quatre fois l’oreille avec deux rimes, puis d’offrir deux tercets habilement combinés ; il ne leur manque pour être parfaits que de s’être assujettis à la règle rigoureuse, il en est autrement des sonnets dits libertins, dans lesquels on s’affranchit de la quadruple rime des quatrains, comme dans le suivant :

Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats, puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.

Amis de la science et de la volupté, Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ; L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

Ils prennent, en songeant, les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ;

Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magi-Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin, [ques, Étoilent vaguement leurs prunelles mystiques. Ch. Baudelaire.

Un petit poôme disposé de cette façon n’offre en réalité que la disposition apparente et comme le dessin extérieur du sonnet ; aussi Baudelaire, qui en a fait un certain nombre, ne leur a-t-il pas donné le titre de sonnets. C’est Maynard qui, le premier, au commencement du xvue siècle, a mis à la mode le sonnet libertin, et son exemple a été suivi. t La jeune école, dit Th. Gautier, se permet un grand nombre de sonnets libertins et, nous l’avouons, cela nous est particulièrement désagréable. Pourquoi, si l’on veut être libre et

SONN

arranger les rimea a sa guise, aller choisir une forme rigoureuse qui n’admet aucun écart, aucun caprice ? L’irrégulier dans le régulier, le manque de correspondance dans la symétrie, quoi de plus illogique et de plus contrariant ? Chaque infraction à la règle inquiète l’oreille comme une note douteuse ou fausse. Le sonnet est une sorte de fugue poétique, dont le thème doit passer et repasser jusqu’à sa résolution par les formes voulues. il faut donc se soumettre absolument & ses lois, ou bien, si l’on trouve ces lois surannées, pédantesques et gênantes, ne pas écrire des sonnets du tout. Les Italiens et les poëtes de la pléiade sont en ce genre les maîtres a consulter ; il ne serait pas non plus inutile de lire le livre où Guillaume Colletet traite du sonnet ex professo ; on peut dire qu’il a épuisé la matière. Même construit suivant toute la rigueur des règles, ce petit poëme est moins difficile à réussir que ne pense Boileau, précisément parce qu’il a une forme géométri- ?uement arrêtée ; de même que, dans les plaonds, les compartiments polygones ou bizarrement contournés servent plus les peintres qu’ils ne les gênent en déterminant l’espace où il faut encadrer et faire tenir leurs figures. Il n’est pas rare d’arriver par le raccourci et l’ingénieux agencement des lignes à faire tenir un géant dans un de ces caissons étroits, et l’œuvre y gagne par sa concentration même. Ainsi, une grande pensée peut se mouvoir à l’aise dans ces quatorze vers méthodiquement distribués. Quant aux sonnets doubles, rapportés, septénaires, à queue, estrambots, rétrogrades, par répétition, acrostiches, mésostiches, en losange, en croix de Saint-André et autres, ce sont des exercices de pédants dont on peut voir les patrons dans Rabanus Maurus, dans l’Apollon espagnol et italien et dans le traité qu’en a fait Antonio Tempo, mais qu’il faut dédaigner comme des difficultés laborieusement puériles et les casse-tête chinois de la poésie. »

Nous n’avons cité jusqu’ici que des sonnets en vers alexandrins ; c’est le mètre employé le plus fréquemment, mais on en a fait en vers de dix, de huit ou de trois pieds, en vers libres et même en vers monosyllabiques. Des deux sonnets qui provoquèrent, au xvno siècle, la grande querelle des uranistes et des jobelins, l’un, le sonnet d’Uranie, est en vers alexandrins ; l’autre, celui de Job, est en vers de huit pieds ; nous les avons reproduits à l’article Biînserade, ce qui nous dispense de les citer ici. Le sonnet dit de l'Avorton, qui fit aussi du bruit à lu même époque parce qu’il se moquait de la mésaventure d’une des filles d’honneur de la reine, est écrit en vers libertins ; c’est de plus un sonnet libertin :

Toi qui meurs avant que de naître, Assemblage confus de l’être et du néant,

Triste avorton, informe enfant,

Rebut du néant et de l’être.

Toi que l’amour fit par un crime, Et que l’honneur défait par un crime à son tour,

Funeste ouvrage de l’amour, ’ i’ De l’honneur funeste victime.

Donne fin au remords par qui tu t’es vengé, Et du fond du néant où je t’ai replongé N’entretiens point l’horreur dont ma faute est suivie.

Deux tyrans opposés ont décidé ton Bor’t : L’amour, malgré l’honjieur, t’a fait donner la vie ; L’honneur, malgré l’amour, te fait donner la mort.

Hesnault.

Scarron a fait quelques sonnets en vers de huit pieds, mais pas un n’est fidèle aux règles rigoureuses.

Ci-glt qui fut de belle iaille.

Qui savait danser et chanter,

Faisait des vers vaille que vaille

Et les savait bien réciter.

Sa race avait quelque antiquaille, Et pouvait des héros compter ; Même il aurait donné bataille S’il en avait voulu tâter.

Il parlait fort bien de la guerre, Des cieux, du globe de la terre, Du droit civil, du droit canon,

Et connaissait assez les choses Par leurs effets et par leurs causes, « — Était-il honnête homme ? — Oh ! non. ■ Scarron.

Il en est de même des quelques jolis sonnets d’Alfred de Musset :

Ce livre est toute ma jeunesse. Je l’ai fait sans presque y songer ; 11 y paraît, je le confesse, Et j’aurais pu le corriger.

Mais quand l’homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer ? Va-t’en, pauvre oiseau passager, Que Dieu te mène à ton adresse 1

Qui que tu sois qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras Et ne me condamne qu’en somme :

Les premiers vers sont d’un enfant, Les seconds d’un adolescent Les derniers à peine d’un homme.

J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma galté ; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie.

SONN

Quand j’ai connu la vérité, J’ai cru que c’était une amie ; Quand je l’ai comprise et sentis, J’en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d’elle Ici-bas ont tout ignoré*

Dieu parle, il faut qu’on lui réponde, Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré.

Les sonnets en vers de dix pieds ont moins de grâce et de légèreté, à moins qu’on n’emploie le style marotique ou qu’on ne place la césure au cinquième pied ; dans ce dernier cas le vers a un balancement rhythmique assez harmonieux. Voici un exemple de chaque espèce :

Tant meur fust-il, ne pouvoys escouler Vin de mon cru ; l’achapteur le refuse. ■ Attends pourftt du bareil, dit la Muse ; C’est le bareil qui fait vin achapter.

Adonc, amy, viens çà me ciseler Luisante amphore et luy donne par ruse Ce scel du temps que le temps oneques n’use ; Céans je veux ma vendange celer.

Ains peu nie chaut qu’elle dorme enfouie Cent ans et mais, si mon umbre esjouie Pcult veoir ung jour quelque clerc ingénu, La retrouvant es cestuy vase anticque, Benoistement gouster au contenu Le cuidant estre ou falerne ou massicque. JosÉpam Soulari.

Sonnet trouvé dans le portefeuille d’un suicidé dont le cadavre a été repêché en Seine :

Mon rêve a duré quinze jours à peine, Il lui faut toujours des amours nouveaux... Allons, imbécile, un saut à la Seine ! L’écrevisse attend sous les verts roseaux.

C’est un fin régal que la chair malsaine D’un cadavre vert rongé par les eaux, Que jusqu’à Saint-Cloud le courant entraîne Et sur les cailloux laisse par lambeaux.

Comme je ne sais nul mets qui lui plaise Plus que l’écrevisse à la bordelaise... Qu’elles rongent donc mes restes gluants.

Chair déchiquetée, entrailles pourries...

Puissent-elles être ensuite servies

A celle pour qui je meurs à vingt ans !

Les sonnets en vers de quatre, trois ou deux pieds ne sont que des tours de force ; le suivant, en vers de trois, n’a pas grand sens ; il est cependant célèbre dans la jeune école.

Sortilège, Tu verras Le ciel gras, Qui s’abrège,

Nous assiège D’un ramas De frimas ; Paul, il neige.

Eh bien ! Paul, Vois le sol. La terrasse

Va changeant Cette crasse En argent.

Auguste Vacquérie.

Nous lui préférons ce sonnet en vers monosyllabiques, dont la paternité est incertaine ; au reste tous deux, comme on peut le remarquer, son t.rigoureusement réguliers :

Fort Belle, Elle Dort ;

Sort Frêle, Quelle Mortl

Rose

Close,

La

Brisa

L’a

Prise.

Parmi les curiosités du genre, on cite quelquefois les deux suivants, dout le début est solennel et dont la chute ne serait peut-être pas trouvée « jolie, amoureuse, admirable » par Alcesto.

Superbes monuments de l’orgueil des humains, Pyramides, tombeaux, dont la vaine structure A témoigné que l’art, par l’adresse des mains Et l’assidu travail, peut vaincre la nature ;

Vieux palais ruinés, chefs-d’œuvre des Romains Et les derniers efforts de leur architecture ; Cotisée, où souvent ces peuples inhumains De s’entr’assassiner se donnaient tablature ;

Par l’injure des ans voua êtes abolis,

Ou du moins la plupart vous êtes démolis ;

Il n’est point de ciment que le temps ne dissuuUe ;

Si vos marbres si durs ont senti son pouvoir, [noir Dois-je trouver mauvais qu’un méchant pourpoint Qui m’a duré deux ans, soit troué par le coude ?

P. Scarjkw,