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les excès de la débauche, et elle est parvenue à ruiner sa santé et ses facultés intellectuelles. Le nmlh ureux prince n’a que trop bien prêté les mains à la réussite de ce complot ; il s’est abandonné aux plus grossiers plaisirs ; il a chassé outrageusement la belle et vertueuse Mathilde, son épouse, et éloigné- un fidèle serviteur, le comte de Kantzau. Christian, miné par les excès, est amené chez un obscur docteur allemand, nommé Struensée. Touché de la situation du roi qui le consulte, Struensée pense qu’il f ; fut guérir l’être moral tout autant que l’être physique, et ses sages conseils font impression sur l’esprit du monarque, qui s’abandonne h lui. Christian se réconcilie avec Mathilde, lui rend ses droits de reine et met en pratique toutes les améliorations sociales que Struensée avait rêvées dans sa solitude. Toutes ces réformes indisposent les nobles, dont la reine mère attise les ressentiments. Struensée, quoique philosophe, est passionné et surtout imprudent dans ses passions. Il n’avait pas réussi a guérir complètement le roi de ses goûts dépravés ; la reine le surprend dans une rechute sciuidaleuse. Elle est ■eune et belle, et Christian semble ne pas s’en apercevoir. Cette conduite désespère Mathilde et enhardit Struensée, qui l’aime éperdument. La reine cède à son amour, qu elle partage, après de nombreuses luttes contre sa passion, luttes qui sont décrites avec beaucoup de naturel et de charme. La reine mère connaît bientôt le secret de leurs cceurs, et, pour exciter la vengeance de Christian, elle invente une calomnie. Christian a un fils, sur la légitimité duquel elle lui inspire des soupçons. Le roi est sur le point do le déshériter au profit de l’enfant de Marie-Julie. Lorsqu’il vient signifier sa volonté à Muthilde, il la trouve auprès du berceau rie son fils. Sa colère éclate, il se laisse emporter aux transports les plus furieux ; mais sa femme, forte de sa conscience et de ses droits de mère, ; invoque le témoignage de l’enfant lui-même, en le plaçant entre les bras de son père. Cette scène, pleine de mouvement, de chaleur et d’éloquence, prépare bien le dénouaient. Struensée est puni de mort, Mathilde expie sa faute dans l’exil, mais son fils régnera. Marie-Julie n’aura que les remords de sa méchanceté sans en recueillir le fruit.

L’action de ce" drame est conduite avec art ; le caractère de Struensée est doué d’une

Î>uissante originalité et fortement dessiné ; es événements sont amenés avec une grande vraisemblance ; le style est nerveux, animé et plein de chaleur.

Su-sensée, tragédie allemande, de Michel Béer (1829), le frère de l’illustre Meyerbeer. Suivant l’ordre d’idées qu’il avait déjà inauguré dans e Paria, Michel Béer montre avant tout dans Struensée le propagateur enthousiaste des doctrines du xviiio siècle. II en a fuit un personnage intéressant, qu’on ne peut que plaindre. Les caractères sont franchement dessinés, les situations sont vraies ; la drame, qui se noue sans efforts, s’avance, se prolonge, arrive aux scènes d’intrigue, aux entretiens d’amour, aux conjurations et à la catastrophe par une pente rapide, mais naturelle. Struensée, pour l’auteur, n’est pas un coureur d’aventures, uniquement occupé de ses bonnes fortunes et aveuglé par le rang élevé auquel il est parvenu. C’est l’homme du peuple, comme 1 histoire nous le représente. Vainement il a revêtu l’habit de courtisan ; même sur les marches du trône, il se souvient de son pauvre père, de son. Village et de son humble vie d’étudiant. C’est un tribun hardi qui, par ses talents et par son courage, proteste contre les privilèges du blason et les honneurs héréditaires ; humilié par la noblesse, à son tour il veut lui faire sentir le poids de son mépris ; mais il préjuge trop de ses forces, et sa franchise, sa confiance aussi en ceux qui l’entourent causent sa perte. La reine Mathilde, douce et timide, ne pouvant compter sur l’affection des courtisans et ne trouvant pas un appui dans le caractère faible de son époux, s abandonne aux conseils du seul homme dévoué qu’elle rencontre. Le poète a eu soin de ne pas en faire une femme galante et sentimentale ; il

aussi fort heureusement introduit dans la pièce le père de Struensée, modeste pasteur de village, qui parait une première fois pour représenter à son rils la voie dangereuse dans laquelle il s’égare et pour entendre de lui l’aveu de son amour pour Mathilde, puis ne revient plus qu’à la fin du drame, pour lui donner les dernières consolations de la religion. Struensée fut représenté à Munich, à Katisbonne et sur quelques uutres théâtres de la Bavière ; mais l’ambassadeur du Danemark réclama tout aussitôt, au nom de son gouvernement, et par son influence la pièce fut défendue. Elle obtint à la lecture d’autant plus de succès. M. de Saint-Aulaire la traduisit en français, et il est probable qu’elle ne fut pas étrangère à l’idée qu’eut Scribe d’écrire Jierlrand et Raton. Meyerbeer a écrit pour !e drame de son frère, lors de la reprisa qui eut lieu à Berlin en 1846, d’excellents morceaux de partition, qu’on exécutait pendant les entractes et dont la couleur s’adaptait d’une manière originale aux principales situations de la pièce. Ils ont un caractère généralement triste et religieux. Telle est wrtout la magnifiqu ’ ouverture, peut-être la

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plus remarquable symphonie de Meyerbeer. La marche, dont l’orchestration est brillante, est devenue promptement populaire en Allemagne. La scène de la conspiration au second acte, est précédée de plusieurs airs danois traités avec cette supériorité qu’on admire chez Meyerbeer. La polonaise de Struensée est un morceau célèbre à juste titre, par l’originalité du rhythme et par l’harmonie piquante et variée des détails.

CHOEUR DE STRUENSÉE,

avec paroles françaises imitées des strophes de Michel Béer. |w strophe. Risoluto staccato.

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DEUXIÈME STROPHE.

Louange, honneur et gloire aux preux du roi Chris-Us passent comme l’ouragan ; [tian.

Leurs fronts sont noirs de poudre. Ils sont vaillants, ils sont nombreux, Les nobles preux ! Leurs mains lancent la foudre ! Victoire aux preux du roi Christian 1 Honneur et gloire aux preux du roi Christian !

STRUMAIRE s. m. (stru-mè-re — du lat. struma, écrouelle). Bot. Genre de plantes bulbeuses, de la famille des umaryllidées, formé aux dépens des crinoles, et comprenant plusieurs espèces, qui croissent au Gap de Bonne-Espérance.

STRUME s. f. (stru-me — lat. struma, de struere, amasser en tas, amonceler, construire, qui représente la racine sanscrite star, étendre, répandre). Pathol. Syn. de

SCROFULE.

STRUMELLE s. f. (stru-mè-le — dimin. du lat. struma, écrouelle). Bot. Nom.donné à des tubercules noirs, hémisphériques, saillants, qui apparaissent sur les plantes légumineuses.

STBUMEUX, EUSE adj. (stru-meu, eu-ze — rad. strume). Pathol. Syn. de sckofuleux. Il Ganglions strumeux, Ganglions engorgés par cause scrofuleuse.

STRUtàlFÈRE adj. (stru-mi-fè-re — du lat. struma, écrouelle ; fero, je porte). Zool. Qui porte une sorte de goître.

STRUMOSITÉ s. f. (stiu-mo-zi-té — rad. strume). Pathol. Amas de tumeurs qui surviennent chez les sujets disposés aux affections scrofuleuses.

STROMPHIE s. fî (stron-fï). Bot. Genre de sous-iirbrisseaux, de la famille des rubiacées, tribu des cofféacées, dont l’espèce type croit aux Antilles.

STRUND-IAGER s. m. (stron-dia-jèr— mot holland. qui signif, chasse-fiente). Ornith. Espèce de labbé ou stercoraire du Spitzberg.

STRUPPA, bourg du royaume d’Italie, province et district de Gênes, mandement de Staglieno ; 2/J28 hab.

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STBCTHERS (John), poBtô écossais, né en 1776, mort en 1853. Fils d’un cordonnier, il exerça quelque temps la profession paternelle ; puis il abandonna le métier pour si ; jeter dans la littérature. On lui doit : le Sabbat du pauvre, poëme (1804) qui est devenu classique ; la Mort du paysan (1806) ; Un jour d’hiver (1811) ; la Charrue (1816) ; Dychmont (1816) ; la Harpe de Calédonie (1817) ; histoire de l’Écosse depuis sa réunion à l’Angleterre. Ses Œuvres complètes, précédées do son autobiographie, ont paru à Londres en 1850 (2 vol, in-12),

STRUTHIDÊE s. f. (stru-ti-dê — du gr. stroitthion, moineau ; idea, forme), Ornith. Syn. de BBACHYSTOME, genre d’oiseaux, de la famille des corvidées, voisin des glaucopes, et dont l’espèce type habite l’Australie.

STRDTHINE s. f. (stru-ti-ne— du gr. sti’OUthion, saponaire). Chim. Syn. de saponine.

STRUTHIOLAIRE s. f. (stru-ti-o-lè-redu lat. struthio, autruche). Moll. Genre de mollusques gastéropodes peotinibranches, famille des canalifères, comprenant quatre espèces, qui vivent dans les mers australes.

— Encycl. Les struthiolaires ont la tête petite, cylindrique ; dbux tentacules grêles, assez courts ; deux yeux sessiles ; la trompe très-extensible ; le pied fort gros, épais, ovafaire, arrondi en avant ; une coquille ovale, ayant la spire élevée, l’ouverture ovale et sinueuse, le canal très-court et peu profond, le bord gauche calleux, le bord droit sinué et muni d’un bourrelet en dehors ; l’opercule corné, allongé, pointu, onguiculé. La struthiolaire noueuse, vulgairement nommée pied d’autruche, est une belle coquille, d’un fauve clair, tachée et flambée de brun roux, avec une large callosité d’un blanc brillant ; elle se trouve dans les mers de la Nouvelle-Zélande et n’est pas très-commune dans les collections. La struthiolaire crénelée est plus petite, fauve, avec des raies longitudinales d’un brun vineux ; on la trouve dans le détroit de Cook.

STRUTHIOLE s. f. (stru-ti-o-Ie — du gr. Strouthion, saponaire). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des thymélées, originaire du Cap de Bonne-Espérance : Les STRUTHroles sont des arbrisseaux d’un charmant aspect. (Th. de Berneaud.)

— Encycl. Les strulhioles sont des arbrisseaux à feuilles alternes ou opposées-, les fleurs, solitaires ou groupées en ombelles, axillaires, sont petites et dépourvues de comlle ; elles présentent un calice tubuleux, coloré, pétaloïde ; le fruit est une baie sèche, monosperme. Ces végétaux sont originaires du Cap de Bonne-Espérance. Quelques-uns sont cultivés dans nos jardins ; ils demandent une bonne serre froide, plutôt sèche qu’humide, bien aérée et éclairée ; ils se multiplient de boutures, faites au printemps, sur couche tiède. On peut les mettre à l’air libre pendant la belle saison, mais il faut les garantir de l’humidité. La struthiole imbriquée est la plus répandue ; elle donne, deux fois dans l’année, au printemps et h l’automne, des fleurs nombreuses, d’un blanc jaunâtre et d’une odeur suave. On cultive aussi la struthiole dressée et la struthiole naine, à fleurs blanches et à bractées pourpres.

STRUTHÏON, ONE adj. (stru-ti-on, o-ne). Ornith. Syn. de struthiONIdé, ÉiS.

STRUTHIONIDÉ, ÉB adj. (stru-ti-o-ni-dé

— du lat. struthio, autruche, formé du gr. strouthion, moineau. Les Grecs appelaient l’autruche é mégalé strouthos, le grand moineau). Ornith. Qui ressemble ou qui se rapporte à l’autruche.

— s. f. pi. Famille d’oiseaux échassiers, ayant pour type le genre autruche.

STRUTHIONINE, ÈE adj. (stru-ti-o-ni-né

— du lat, sirut/iio, autruche). Ornith. Qui ressemble ou qui se rapporte à l’autruche.

— s. f. pi. Tribu de la famille des struthionidées, ayant pour type le genre autruche.

STRUTHIOPHAGE adj. (stru-ti-o-fa-jedu gr. strouthion, strouthos, moineau, d’où mégalê strouthos, grand moineau, autruche, etphayo, je mange). Qui se nourrit d’autruches : Des peuples entiers ont mérité le nom de Strothiophages, par l’usage où ils étaient de manger de l’autruche. (Bull.)

STRUTHIOPTÉRIS s, m. (stru-ti-û-pté-riss

— du gr. strouthion, saponaire ; pteris, fougère). Bot. Genre de fougères, de la tribu des polypodiées, dont l’espèce type croit dans l’Europe centrale.

STRUTHUS s. m. (stru-tuss — du gr. strouthos, moineau). Ornith. Nom scientifique du fringille ou moineau.

STRDTT (Joseph), antiquaire, dessinateur et graveur anglais, né à SpringfieW (Essex) en 1749, mort à Londres en 1802. il étudia ù l’école de Chelmsford, entra à quatorze ans dans l’atelier du graveur W. Rylnnd, et se lit recevoir, en 1770, élève à l’Académie royale, où il remporta les médailles d’argent et d’or. Chargé d’exécuter quelques dessins pour le Muséum britannique, il s’éprit de passion pour l’archéologie et s’y consacra entièrement à partir de ce moment. Ses principuux ouvrages sont : Régal and ecclesiustical aniit/nities of England (Londres, 1773, in-4») ; horda Angel lynnam (Londics, 1774, 3 vol. in-4<>) ; Chronicle of

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England (Londres, 1777, in-4o) ; Biographieal Dictionnry (Londres, 1785. 2 vol. in-4») ; Complete view of the dress unit habits of the peuple of England (Londres, 1795, 2 vol. III-40) ; J’ht sports and pastimes of the people of England (Londres, 1801, in-4<>),

STRUVE (Georges-Adam), jurisconsulte allemand, sumnmmé par ses compatriotes l’Ulpien et le Pnpinien de l’Allemagne, né à Magdebourg en 1619, mort à léna en 1692. Il appartenait par sa mère à la famille des jurisconsultes Brunner. Lorsqu’il eut terminé ses études de droit à léna, il devint ussesseur au tribunal des échevins de Halle (1645), obtint, l’année suivante, une chaire à léna et fut nommé, en 1663, conseiller aulique à Weimar. Tout en conservant sa chaire à léna, Struve prit une grande part à la direction des affaires publiques dans le dnchô de Weimar ; i ! fut désigné, en 1672, pour procéder au partage de la succession d Altenbourg et devint peu après conseiller intime pour les affuires communes. Struve était, au point de vue de la connaissance approfondie du droit, un praticien éminent, dont les consultalions faisaient autorité, tant elles étaient judicieusement établies et irréprochables ; mais il manquait de vues larges et d’esprit ciitique. Il avait eu vingt-six enfants de deux mariages. On lui doit un grand nombre d’ouvrages, de décisions et de consultations. Nous nous bornerons à citer de lui -.Syntagma juris feudalis (léna, 1633, in-4"), très-souvent réédité ; Jus sacrum Juslinianxum (1668, in-4o) ; Jurisprudentia romnno ■ germanica (1670, in-4o), qui a eu de très-nombreuses éditions ; Dissertationes crinrirrales (1671, in-4o) ; Decisiones Sabbathing (1077, in-4o) ; Evolutiones controversiarum (1684, in-4o) ; Commentarius ad lib. V Decretatium (169 !, in-8o) ; Syntagma juris civi/is (Nuremberg, 1692-1701, 3 vol. in-4<>) ; Decisiones juris opificiarii (1708, in-4"), etc.

STRUVE (Burkhard-Gotthelf), bibliographe allemand, fils du précédent, né à Weimar en 1671, mort à léna en 1738. Il étudia lu jurisprudence à léna, à Hehnslsedt et à Franefortsur-1’Oder ; puis, ayant pris part aux recherches alehimiquei qu’avait entreprises son frère, il se trouva complètement ruiné. Heureusement il obtint la place de bibliothécaire à l’université d’Iéna (1697) et une chaire d’histoire (1704). Devenu ensuite historiographe de la maison de Saxe, il fut chargé d enseigner le droit public et féodal. Ses pi incipaux ouvrages sont : Bibliotheca juris selecla (léna, 1703, in-S° ; 2« édit. 1756), ou vrage utile et estimé ; Selelca bibliotheca historien (Francfort, 1705, in-4o) ; Bibliotheca antiqua (léna, 1705, 2 vol. in-4o) ; Syntagma juris publici imperii germanici (lena, 171 li in-4o) ; Syntagma historié germaniex (léna, 1716, in-4o) ; Corpus juris publici (léna, 1716, in-8o) ; Bibliotheca juris selecta (léna, 1756,

STRUVE (Ernest-Frédéric), médecin allemand, no à liiel en 1739, mort en 1816. Il fut reçu docteur en 1766 et exerça la médecine à Neustadt. Il est surtout connu par un ouvrage intitulé : Sur le danger d’être enterré vivant.

STRUVE (Henri), chimiste et minéralogiste suisse, né vers 1740, mort à Lausanne en 1S26. Il étudia à Lausanne, puis h Tubingue, et se consacra entièrement à l’histoire naturelle. Ses principaux écrits sont : Mémoires puur servir à l’histoire physique et naturelle de la Suisse (1788, in-8«)j Nouvelle théorie des sources salées (1788, in-8o) ; Détails minéralogiques sur le département du Mont-Blanc (Paris, 1794, in-S°) ; Mémoire sur la théorie des fouilles dans les mines de houille (Paris, 1795, in-8o) ; Principes de minéralogie (l’aris, 1799, in-8o) ; Recueil de mémoires sur les salines et leur exploitation (Genève et Paris, 1803, in-12) ; Mémoires sur différents objets relatifs à la géologie, aux mines et aux utilités (Lausanne, 1805, in-12) ; Abrégé de géologie (1819, in-18) ; Description topographique, physique et politique du pays de Vaud (iii-S"), etc.

STRUVE (Chrétien-Auguste), médecin allemand, né a. Gœrlitz en 1767, mort en 1807. Il fut reçu docteur à Leipzig en 1790. On lui doit des ouvrages intéressants contre les préjugés en médecine ; sur les soins à donner aux asphyxiés et aux noyés, sur l’éducation des enfants et sur plusieurs autres pointsde médecine populaire.

STRUVE (Henri-Christophe-Godefroy du), diplomate russe, né à Katisboune en 1772, mort a. Hambourg en is&i. Il étudia à Erlangen et à Bonn, fut, a. partir de 1796, secrétaire de légation de plusiaurs ambassades russes, devint, en 1820, ministre résident près des villes hansJatiques et, en 1843, ministre plénipotentiaire auprès de ces mûmes villes. Il prit sa retraite en 1S50. Thérèse von Liitzo’w fut sa fille. Parmi les ouvrages do Struve, on cite : Mémoires minératogiques (Gotha, 1807) ; Mémoires sur la minéralogie et la géologie de l’Amérique du Nord (Hambourg, 1822) ; Lettres écrites de l’extrême nord et du centre de la Russie (1849).

STRUVE (Frédéric-Adol|ihe-Auguste), chimiste allemand, né à Neustadt en 1781, mort à Berlin en 1840. Il fit ses premières études k Meissen et les continua à l’université de Leipzig en 1799, puis, eu 1800, k celle de Halle, où il fut reçu docteur en 1802. En