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STADE (Thierry de), philologue, né à Stade le 13 octobre 1637, mort à Breitien le 19 mai J718. Il étudia à l’université de Helmsteedt, puis à celle d’Upsal. En 1668, il fut nommé par le roi de Suède secrétaire du consistoire royal à Bremen et Venlen, fonction qu’il exerça jusqu’en 1711, et fut nommé alors archiviste de ces deux principautés. On a de lui : Interprétatio lalina fragmenti veteris lingv» francicse, que Palihenius a ajoutée en 1706 à YHarmonia Tatiani ; Spécimen lectionum antiquarum francicarum, ex Ottfridi monacfri Wizenburgensis libris Evangeliorum, et aliis monumentis collectum, cum interprétations lalina (Stade, 1708, in-4») ; Explication des principaux mots allemands dont s’est servi !e docteur Martin Luther dans sa traduction de la Bible, en allemand (Bremen, 1737, in-8o,

STAD.

3e êdit.) ; une traduction allemande du livre de M.-G. de Block contre les Prédictions astrologiques et un, grand nombre d’ouvrages restés manuscrits. Il a paru une notice sur la vie et les écrits de Stade, intitulée iMemoria Stadeuiana (Hambourg, 1725, in-8o). On en trouve un extrait assez étendu dans les Mémoires pour l’histoire critique de la laiir/ue allemande (Leipzig, 1734, in-8», no 12, t. III, p. 637-671).

STADIA s. m. (sta-di-a — rad. stade). Géod. Instrument à l’aide duquel on peut mesurer directement et sans se déplacer la distance entre deux points.

— Encycl. Le sladia est un des instruments les plus commodes qui aient été imaginés ; il est fondé Sur les principes suivants :

Si au foyer F d’une lunette on place un réticule R, les rayons visuels, passant par l’intersection des fiis horizontaux a et 6 avec le fil vertical, formeront un angle constant dont le sommet sera le centre optique de l’objectif O. Dès lors, si, à travers cette lunette, on vise une mire graduée AB ou CD, les rayons visuels passant par Jes fils horizontaux intercepteront sur cette mire des nombres de divisions d’autant plus grands que la distance de lu mire seru plus grande, et l’on aura

AB £0

OU ~ kO'

Il suffirait donc, pour conclure toutes les dîstunees comprises entre O et h, de diviser (JD en autant du parties égales qu’il y a de mètres de O en h, et de lire sur la mire le nombre de divisions interceptées pour chaque station entre les fils du réticule R, C’est cette mire ainsi divisée que l’on appelle un stadia. Le réticule R peut s’adapter à tout autre instrument de nivellement ; on dispose généralement les deux fils horizontaux a et 6 à égale distance du fil horizontal du milieu, qui passe par l’axe optique ; cette égalité de distance s’obtient facilement, mais elle n’est pas rigoureusement nécessaire. Pour régler l’équidistance des fils mesureurs, on trace en grand sur le papier la figure du réticule, et on place cette image à 10 mètres en avant du réticule lui-même. Visant ensuite k cette figure à travers le réticule, on parvient, en faisant mouvoir les fils, à les amener en coïncidence exacte avec les fils homologues de l’image. On les fixe alors dans cette position avec un peu de cire. Les fils du réticule étant réglés comme précédemment et distants l’un de 1 autre de om,006 environ, on fait placer bien verticalement en, terrain horizontal, et successivement aux distances 100, 200, 300 mètres de la lunette, une règle en sapin d’environ 3 mètres de longueur, o^lS de largeur et om,03 d’épaisseur, sur la face de laquelle on marque chaque fois au crayon les deux extrémités de l’intervalle sous-tendu par les fils mesureurs, l’un d’eux affleurant 1 extrémité supérieure de la règle, tandis que l’axe optique est bien horizontal. On divise ensuite en vingt parties égales chacun des intervalles, lesquels doivent être égaux, et ces petites parties, qui correspondent à 5 mètres de distance horizontale, peuvent être encore subdivisées. Enfin, l’ou peint sur un fond blanc les divisions tracées en couleur et à l’huile par des traits diversifiés et un peu larges, afin de les distinguer à la plus grande distance ou 300 mètres. Telle est Ta méthode employée pour diviser et étalonner le stadia. Lorsqu’en terrain horizontal un obstacle s’oppose à ce que l’on voie toute la partie du stadia comprise entre les fils extrêmes du réticule, on remarque combien il y a de divisions entre le premier fil et celui du milieu, et on double ce nombre, ce qui ramène les choses au cas précédent. Si, entre la position de la lunette et celle qu’occupe le stadia, il y a une différence de niveau sensible, le stadia n’est aperçu qu’en raccourci et sous un angle * qu’on lit sur l’instrument qui porte la lunette ; A’ étant l’intervalle sous-tendu sous cet angle a. par les fils du réticule, et h celui qui serait sous-tendu en terrain horizontal, on a clairement : h - A’cosa, et l’on conclut de cette relation la plus courte distance de la lunette au stadia. Mais cette distance d’ n : est évidemment pas leur distance horizontale d ; pour l’obtenir, on a

d=d’cosa = mh’ cos’x,

 ; n fp.isant le rapport constant connu — = m.

A i-dessous de o = 5", la correction est peu importante, et l’erreur que l’ça commet en la

négligeant ne s’élève guère qu’à —•. On

néglige toujours, parce qu’elles se compensent le plus souvent, les erreurs dues à la position du réticule qui ne se confond pas

avec celle de l’axe de rotation vertical de la lunette. Dans ces dernières années, M. Porro, officier supérieur du génie pièmontuis, a apporté des perfectionnements importants au stadia en adaptant à l’instrument une lunette spéciale. Par la disposition de cette lunette, qui, outre l’objectif, renferme deux lentilles constituant ensemble un oculaire de Runisden, et un diaphragme focal portant le réticule qui peut se mouvoir longitudinalement dans les tubes, les axes des faisceaux lumineux qui ont passé par le centre optique de l’objectif et se sont croisés sans se réfracter se trouvent parallèles entre eux et à l’axe de la lunette ; 1 angle iniciométrique, émergeant de l’objectif, se trouve rendu constant, malgré les variations focales de la lunette et malgré la variation dans la force de la vue de l’observateur. Au lieu de rapporter l’angle microinétrique déterminé par les deux fils mesureurs au centre optique de l’objectif, ainsi que l’avaitfaitGreen dans son stadia, 11.Porro rapporte cet angle au centre de rotation de l’instrument, sans altérer sa constance, à l’aide d’un système objectif composé de deux verres, tels que le foyer du système soit en dehors de la distance qui sépare les deux verres un peu au delà, du deuxième verre. Dans l’établissement d’un stadia, une question se. présente : c’est de savoir quel est le pouvoir auquel il convient de porter la lunette pour obtenir un degré d’exactitude donné, et quelle est ta limite des distances qu’il er, t possible d’obtenir. N’ayant jamais une grande épaisseur d’air à traverser, on peut faire abstraction de la modification qu’il apporte dans la transmissibilité du rayon lumineux. On suppose aussi que la bonté relative de la lunette Soit la même dans les différentes lunettes, ainsi que le diamètre du faisceau lumineux émergeant de l’oculaire. D’après cela, il est clair que l’amplitude de l’angle diastimétrique, et par suite la portion de la mire comprise à une distance donnée dans les lunettes de différentes grandeurs, est en raison inverse de leur pouvoir amplificalif, qui, dans chacune d’elles, est rendu constant par cette construction. La grandeur des parties de la mire, représentant l’unité de distance, est donc en raison inverse de ce même pouvoir, et il s’ensuit qu’en augmentant les dimensions et le pouvoir de la lunette, on obtient seulement l’avantage de faire servir une mire plus courte, mais on n’a pas celui d’une plus grande exactitude. Il parait prouvé par l’expérience qu’il suffit, dans la plupart des cas, d’étendre à Î00 mètres la portée de l’instrument ; on peut d’ailleurs, par le ni du milieu, doubler la portée en sacrifiant quelque chose sur l’exactitude. D’après cela, 1 amplitude de l’angle diastimométrîque serait de 1 grade 27 à peu près, et comme, d’autre part, la limite de la vi>ioii.parait pouvoir se fixer à 12 grades environ de distance à l’axe, il s’ensuit que la lunette peut supporter une amplification de vingt fois environ. Une lunette achromatique donnant ce grossissement est douée de beaucoup de clarté quand l’objectif a 36 à 40 millimètres d’ouverture. La longueur de la lunette est fixée d’après la qualité du flint et du crown qu’on emploie pour la formation de l’objectif, et d’après la courbure maxima que l’on peut admettre sans que les aberrations nuisent sensiblement à la netteté de la vue. D’après tes considérations, il serait facile de déterminer des lunettes pour une autre amplitude de l’angle micrométrique et une autre portée de la mire. L’expérience prouve, que si deux traits consécutifs, limitant une partie d’une échelle quelconque, se présentent à l’œil sous un écartement de —■ de grade environ, on peut,

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avec quelque peu d’exercice, estimer les

dixièmes de l’intervalle à — près, mais qu’on

n estime guère les cinquièmes qu a — près, quand l’angle visuel sous lequel l’œil perçoit

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l’intervalle donné se réduit à 0 grad., 15. Ceci met à même de déterminer jusqu’à quel point il est convenable de subdiviser les parties du stadia, et on voit facilement que, s’il est divisé en doubles centimètres, chaque division représentera 1 mètre de distance, ce qui revient à supposer le double du sinus du demi-angle micrométrique égal à onl,02 ; or, d’après ce qui est dit plus haut, on jugera fort bien les dixièmes de mètre à 100 mètres. De nombreuses expériences sur la visibilité des mires, par des lunettes de différentes dimensions, ontconduit a admettre, comme un maximum convenable dans la pratique, une lunette de 60 millimètres d’ouverture ; les proportions suivies jusqu’à ce jour dans la construction des objectifs achromatiques,

auxquels on ne donne d’ouverture que tout au plus de la longueur focale, fourniraient une lunette trop longue pour les usages ordinaires ; il a donc fallu cherchera raccourcir les lunettes achromatiques en leur conservant leur pouvoir. MM. Amici et Porro ont résolu ce problème en construisant des objectifs à quatre verres avec du flint et du crown, auxquels ils ont donné le nom d’objectifs quadruples. Un objectif quadruple de 60 millimètres d’ouverture supporte aisément l’amplification de quatre-vingts fois. Un objectif de 60 millimètres d’ouverture donne, dans l’observation des distances par le micromètre à fils fixes et à double oculaire, un degré d’exactitude tel qu’on peut ne réclamer que de tolérauce, tandis que, dans

2000.

les opérations du cadastre, on est dans l’usage d’accorder aux géomètres —. Quel ° 100

quefois, on emploie la mire à voyant comme sladia, après avoir, par divers essais, déterminé à quelles distances horizontales correspondent les cordes de l’angle visuel des fils de la lunette. La mesure des distances avec la mire à voyant est un peu plus longue qu’aveu le stadia ; mais elle est plus exacte, et lorsqu’on fait des nivellements, la distance des stations s’obtient ainsi fort rapidement en même temps que les côtes de niveau. Le voyant de la mire étant placé comme pour prendre une cote de niveau, et cette cote inscrite par le porte-mire, on lui fait élever le voyant jusqu’il ce que son horizontale soit couverte par l’un des fils du réticule ; puis il inscrit cette hauteur dans une colouue disposée à cet effet sur son registre. On lui tait alors abaisser le voyant jusqu’à ce que l’autre fil recouvre la même horizontale ; la différence de ces deux côtes donne, à 1 millimètre près, l’espace embrassé sur la mire par les deux fils du réticule, et ou en conclut la distance comme avec le stadia.

STADïNGH s. m, (sta-dingh). Hist. relig.. Nom donné à des fanatiques du diocèse de Brème, qui professaient les croyances des manichéens.

— Encycl. Les stadinghs, qui habitaient des marais situés entre la Frise et la Saxe, formèrent vers lu fin du XIe siècle une secte religieuse qui admettait le dogme des deux | principes des manichéens. Ils rendaient un culte à Lucifer dans leurs assemblées. Cette secte se grossit insensiblement ; ils tuèrent les missionnaires qu’on leur envoya et conçurent le projet de faire mourir tous les ministres du christianisme. Ils coururent la campagne, pillèrent les églises et massacrèrent les prêtres. Leurs progrès effrayèrentles catholiques ; on prêcha une croisade contre eux, et ils furent totalement défaits en 1233 par Henri de Brabant, chef de la croisade. Six mille de ces sectaires restèrent sur la place, et la secte fut éteinte.

STADIODROME s. m. (sta-di-o-dro-medu gr, sladion, stade ; dromein, courir). Antiq. Celui qui parcourait un stade à. la course.

STADION (Jean-Philippe-G’harles-Joseph, comte de), diplomate et ministre autrichien, né à Mayenee en 1763, mort à Bade en 1824. 11 étudia le droit à Gœttingue, fit preuve de talents précoces et attira sur lui 1 attention du prince de Kuuniiz, qui le nomma ambassadeur à Stockholm lorsqu’il n’avait encore que vingt-quatre ans (1787). Trois ans plus tard, il alla occuper le même poste à Londres ; mais, après le remplacement de son protecteur dans le poste de premier ministre, il se retira dans ses terres en Souabe (1793) et devint grand trésorier de l’evêque de W’urtzbourg. Ambassadeur à Berlin en 1801, puis à Saint-Pétersbourg en 1804, il négocia dans cette dernière ville la troisième coalition, qui se brisa à Austerlitz. Nommé ministre des relations extérieures en 1806, Stadion, adversaire acharné de Bonaparte, prépara de longue main la levée de boucliers de 1809, et cette fois il vit encore ses espérances échouer dans les champs de Wagram. Napoléon le traita sévèrement dans ses bulletins et dans le Moniteur pendant toute cette campagne, et il fit de sa retraite une des conditions du traité de paix. M. de Stadion, à l’époque de nos revers, devait reparaître sur la scène. En effet, il eut une grande part à la quatrième coalition, conclue à Tœplitz en 1813, aux conférences de Châtillon tenues l’année suivante, enfin au congrès de Vienne en 1815. Après la paix, il eut le portefeuille des finances, qu’il conserva jusqu’à sa mort.

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STABLER (l’abbé Maximilien), compositeur allemand, né à Mœlk (Autriche) en 1748,

, mort en 1833. Son père, qui était boulanger, le fit élever chez les jésuites à Vienne. Tout en étudiunt la philosophie et la théologie, il se livra à son goût pour la musique. En quittant les jésuites, il entra chez les bénédictins de Mœlk, où il devint professeur de théologie, puis fut nommé curé, abbé de Lilienfeld (1786) et abbé de Kremsmunster

(1789). À cette époque, Stadler était devenu un des plus grands organistes de son temps et il improvisait avec le plus grand art dans le style fugué sur un thème donné, S’étant démis de son titre d’abbé de Kremsmunster, Siadler alla habiter Vienne, où il acquit une grande réputation comme organiste et compositeur et entra en relation avec Haydn et Mozart, dont il prit avec vivacité la défense lors de la discussion soulevée par Godefroid Weber sur la part que l’illustre musicien avait eue dans le Requiem qui porte son nom. En 1806, Stadler devint curé d’un faubourg

de Vienne, pui-s, en 1810, curé deBœhmisch-Kraut.

À partir de 1815, il vécut complètement dans la retraite. Stadler s’est fait con naître par un grand nombre de morceaux de musique d’église, de chants à plusieurs voix, de fugues, par des messes et des motets que l’on compare aux plus belles pièces de Mozart et d Haydn en ce genre. Son oratorio la Jérusalem délivrée est populaire en Ailemagne.

STADMANE s. f. (sta-dma-ne). Bot. Genre de plantes, de la famille des sapindées.

STADMANNIE s. f. (sta-dma-nî — de Stadmann, savant allein.). Bot. Syn. de cupanib, genre de sapindacèes.

STADNICKI (Michel), philologue et historien polonais, né en 1732, mort en 1789. Stadnicki, après avoir achevé ses études à Rome, fut nommé professeur d’éloquence ù l’université de Varsovie et devint, en 1781, recteur du collège de cette ville. Extrêmement versé en histoire, familiarisé avec le grec et le latin, il entreprit, sur l’ordre de Stanislas-Auguste, roi de Pologne, la continuation de la Chronique polonaise de Kromer et mourut avant d’avoir pu la terminer. On a de lui : Oralio de taudibus sancti Thoms Aquinatis (Varsovie, 1761) ; Discours (Varsovie, 1767), etc.

STADNICKI (Alexandre), littérateur polonais, né en 1806, mort en 1861. Fils d’Antoine Stadnicki, qui s’est fait connaître par divers ouvrages, notamment par une histoire du peuple juif en Europe (Cracovie, 1834), il fit ses études à l’université do Vienne et obtint ensuite, dans l’administration de la Galiete, un emploi qu’il conserva jusqu’en 1841. il présenta, à cette époque, à la diète galicienne un projet pour l’Aôanrfon d’une propriété foncière suffisante aux serfs, qui demeura sans résultat immédiat, mais qui prouva, quatre ans plus tard, que l’auteur avait eu une juste prévision de l’avenir. Il ne s’occupa plus dès lors que de travaux scientifiques et littéraires, parmi lesquels nous citerons : Des villages appelés valugues sur te versant nord des Carpathes (Lemberg, 1848) ; Des Kniazies dans les villages valaques (Lemberg, 1853) ; Matériaux pour l’histoire des villes de la Galicie (Lemberg, 1856) ; Des excès commis par les paysans en Gaticie (1856) ; Coup d’œit critique sur les ordonnances connues sous le nom de statut de Wisliça (Lemberg, 1859), etc.

STADNICKI (Casimir), historien polonais, né en 1812. Il fit ses études à l’université do Vienne, où il obtint les grades de docteur en droit et en philosophie. De retour dans sa patrie, il se voua exclusivement à l’étude de l’histoire. On lui doit : les Piasls, esquisse historique (Paris, 1842, in-S°), ouvrage instructif et intéressant ; les Fils de Giedymin (Lemberg, 1849-1853, 2 vol.) ; Commentaire sur ta famille de Stadnicki (Lemberg, 1361) ; la Généalogie de la maison de Stadnicki de 138G à 1861 (Lemberg, 1857-1861, in-fol.) ; '£éruïsme (Lemberg, 1859, in-4o) ; Mémoires sur les gouvernements de ta Pologne- (Lemberg, 1856, in-4o), etc.

STADT-AJH-HOF, en latin Riparia, ville de Bavière, dans le cercle du haut Palatinat, ch.-l. du district de son nom, sur la rive gauche du Danube, vis-à-vis de Ratisbonne, à laquelle elle est unie par un pont et dont elle est comme un faubourg ; 2,000 hab. Fabriques d’armes à feu, brasseries, navigation, construction de bateaux. Elle fut en partie brûlée par les Français le 23 avril 1809.

STADTBEBG, ville de Prusse. V. Mars-

BEHG.

STADTHAGEN, ville murée d’Allemagne, dans la principauté de Lippe-Schaumbourg, à 45 kilom. S.-O. de Hanovre, sur un petit affluent delà Leine ; 1,670 hab. École latine ; exploitation de houille et sources minérales. Patrie du géographe Busching.

STADTLOHN, ville de Prusse, dans la province de Westphalie, régence de Munster, cercle et à 9 kilom. S.-O. d’Ahaus, sur la rive gauche du Berkel ; 2,250 hab. Fabrication et blanchissage da toiles, faïence et douves ; fiûlisseries de fer.

STAECK (Joseph-Mugnus), peintre suédois, né à Lund eu 181Î. Il commença ses études de médecine à l’université de cette ville, mais