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SCIURIEN, IENNE adj. (si-u-ri-ain, i-è-ne — du lat. sciurtts, gr. skiotirns, écureuil ; de skia, et de aura, queue, à cnu.se de la queue en panache de l’animal). Mamm. Qui ressemble ou qui se rapporte à l’écureuil. Il On dit

aussi SCIORIN, INK et SCIURIDÉ, ÉE.

— s. m. pi. Famille de mammifères rongeurs, ayant pour type le genre écureuil.

SCIURIS s. m. (si-u-riss — du gr. skia ? ombre ; aura, queue). Bot. Syn. de Galipé ou de ticoréb, genres d’arbres.

SC1UROPE s. m. (si-u-ro-pe — du gr. skiouros, é<’iircuil ; pous, pied). Entom. Syn. d’AN OISTROSOMB.

SC1UROPTÈRE s. m. (si-u-ro-ptè-re — du gr. skiouros, écureuil ; pleron, aile). Mamm. Genre de mammifères rongeurs, formé aux dépens des polatouches, et qui parait devoir rester réuni à ce dernier genre.

— Encycl. Les sciuroptères, appelés aussi écureuils volants, sont très-voisins des ptèromys ; mais ils en diffèrent en ce que la | artio antérieure de la ligne du protil do la tète est droite jusqu’au milieu des frontaux, où elle.prend une direction courbe très-arquée, sans dépression intermédiaire ; l’occiput ejl saillant, et les frontaux allongés ; la capacité du crâne comprend les trois cinquièmes de la longueur de la têle. Les espèces peu nombreuses de ce genre habitent surtout le nord des deux continents. Le sciuroptêre de Sibérie e-.t d’un gris cendré en dessus, blanc en dessous, et complètement blanc dans une variété ; les membranes des flancs n’offrent qu’un simple lobe arrondi derrière les poignets ; la queue égale la moitié de la longueur du corps. Il habite le nord de l’Europe et de l’Asie, vit dans les forêts de pins et de bouleaux, et se nourrit de bourgeons. Il vit ordinairement solitaire.

SCLARÉE s. f. (skla-ré). Bot. Nom spécifique d’une sauge vulgairement nommée ok-

VAMJ O’.l TOUTli-BONNli.

SCLAUNAGEs. m. (sklô-na-je). Min. Transport de la houille à l’intérieur de la mine, dans le Hainaut.

SCLAUNEUR s. m. (sklôneur). Min. Ouvrier employé au transport des houilles dans l’intérieur dus mines du llainaut.

SCIAVOKOR1, l’ancienne Amyclse, bourg de la Grèce moderne, dans la Lacunie, à 9 kilom. E. de Misitra ; 1,200 hab. lïvêche.

SCLÉRACHNE s. m. (slé-ra-kne — du g : sklêros, dur ; achnê, épi). Eot. Genre do plante.-., delà famille desgraminées, iribu des phalaridées, comprenant des espèces qui croissent à Java.

SCLÉRANTHE s. m. (sklé-ran-te — du gr. sklêros, rude ; antlios, rieur). Bot. Genre de plantes, de la famille des caryophyllees ou de celle des paronychiées, ou bien encore type de la famille des scléranthées, suivant les divers auteurs, comprenant plusieurs espèces, 3ui croissent en Europe et en Australie, ci ont le nom vulgaire est GNavelle ou kna-

VEL.

SCLÉRANTHE, ÉE adj. (sklé-ran-té— rad. sclêruHifai), Bol. Qui ressemble ou qui se rapporte au scléranthe.

— s. f. pi. Tribu de la famille des caryoph3’l ! ées, ou de celle des paronychiées, érigée par quelques auteurs en famille distincte, et ayant pour type le genre scléranthe,

— Encycl. La famille des scléranlhées renferme des plantes herbacées, à feuilles opposées et dépourvues de stipules ; les fleurs, tantôt soliiuires ou en très-petit nombre à l’aisselle des feuilles, tantôt réunies en cymes axillaires ou terminales, sont dépourvues de corolle ; elles présentent un calice à quatro ou cinq divisions ; un nombre égal d’étamines fertiles opposées à ces divisions, quelquefois alternant avec autant d’étamines stériles, d’autres fois réduites à une seule, à lileis libres et courts, insérés sur la gorge du calice ; un ovaire à une seule loge uniovulée ou biovulée, surmonté d’un style simple ou double. Le fruit est un utricule renfermé dans le tube endurci du calice ; l’embryon est roulé en anneau autour d’un albumen farineux. Cette petite famille, qui a des uflinités avec les paronychiées, les illécébrées et les caryophyllées, comprend les genres sclëranl/ie (guuvelle), guitleminée, mniurum et ditoque.

SCLÈRE s. m. (sklè re— du gr. skléros, dur), Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromeres, de la famille des mélasomes, tribu des blapsides, comprenant une dizaine d’espèces, qui habitent l’Espagne, l’Égypte et surtout l’Inde.

SCLÉRECTOMIE s. f. (sklé-rè-kto-mide sclérotique, et du gr. ektomâ, excision). Chir. Section de la sclérotique.

SCLÉRÈME s. m. (sklé-rè-me — du gr. skléros, dur). Pathol. Endurcissement du tissu iamineux chez les nouveau-nés. Il On dit aussi sclérémie s. f., et on appelle aussi cette affection œdiime ans mouveau-nés.

— Encycl. Lesclérèmc est une maladie anatomique uienteuractérisée par l’accumulation, entre les fibres du tissu Iamineux, d’une substance amorphe, finement granuleuse, demisohde et mélangée avec une plus ou moins grande quantité de sérosité. Cette affection, que les médecins rencontrent rarement dans leur clientèle privée, s’observe assez fréquem SCLÉ

ment dans les hospices, chez les enfants âgés seulement de quelques jours. Elle se rapproche sous de beaucoup rapports de l’œdème essentiel et de la maladie de Bright, et il n’est pas rare de trouver h l’uutopsie des nouveau - nés qui en meurent les reins congestionnés ou même plus profondément altérés. Le sclérème n’atteint en général que les enfants faibles, chétifs, nés avant ternie et provenant de parents misérables. Il sévit plus particulièrement’en hiver, et sa cause occasionnelle la plus commune parait être l’impression du froid. Il se rattache aussi dans quelques cas aux causes nombreuses qui sont capables de gêner la circulation et l’hématose.

Les deux symptômes caractéristiques de cette maladie sont l’abaissement de la température du corps et l’induration du tégument externe. La moyenne normale étunt de 37° chez les enfants nouveau-nés, on a vu le thermomètre tomber à 22° chez ceux qui sont atteints d’œdème et marqueren moyenne 31°. Lu bouffissure commence par les pieds, les mains et la face, et elle envahit promptement tout le Corps. La peau acquiert en même temps une coloration bleuâtre, violacée et cyanique, dans toute son étendue et surtout aux extrémités. La respiration s’embarrasse, le pouls devient imperceptible, l’appétit et la soif font défaut, les membres infiltrés sont roidis, difficiles à. fléchir et immobiles dans l’extension. Les jeunes malades sont plongés dans la torpeur, et ils uo sortent de leur somnolence que pour pousser de petits cris, faibles, voilés et entrecoupés. La pneumonie ou la congestion pulmonaire survient fréquemment dans ces circonstances et ajoute a un danger déjà si grave. Au bout de deux à six jours la mort arrive en général par asphyxie, rarement elle tarde plus de deux ou trois septénaires. La terminaison est, en effet, presque toujours funeste ; elle le devient fatalement si la température du corps s’est abaissée au-dessous de 30°.

Le traitement doit consister à relever les forces clés petits malades et à les réchauffer. On les enveloppera dans des langes de laine api es avoir fait sur la peau des frictions sèches ou aromatiques. Les lotions d’eau glacée ont quelquefois réussi en provoquant une réaction salutaire. Il en est de même des bains ttès-chauds convenablement prolongés et répétés. On devra surtout insister sur l’administration à l’intérieur des toniques analeptiques, tels que le lait d’une bonne nourrice, le vin vieux et le bouillon pris par cuillerées.

SCLÉRENCHYME s. m. (shlé-ran-chi-mo — du gr. skléros, dur ; egehuma, chose infusée). Zool. Tissu des polypiers.

— Bot. Tissu végétal d’une grande dureté. SCLÉRÉTINITE s> f (sklé-ré-ti-ni-te — du

gr. skléros, dur ; rétine, résine). Miner. Résine fossile.

SCLÉREUX, EUSE adj. (sklé-reu, eu-zedu gr. skléros, dur). Anat. Se dit des tissus fibreux, cartilaginieux et osseux, qui sont les plus durs de l’organisme.

SCLÉRIASE s. f. (sklê-ri-a-ze — gr. skliriasis, dureté ; de skléros, dur). Pathol. Endurcissement : La scliïriask dit bord des paupières.

SCLÉRIE S, f. (Sklé-rl — du gr. slclêros, dur). Bot. Genre de plantes, de la famille des cypéracées, type de la tribu des sclériées, comprenant plus de quarante espèces, qui croissent dans les régions tropicales.

SCLÉRIÉ, ÉEadj. (sklé-ri-é — rad. scierie). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte à la scierie.

— s. f. pi. Tribu de la famille des cypéracées, ayant pour type le genre scierie.

SCLÉROCARDE s. m. (sklé-ro-kar-de — du gr. sklêrokurdios, opiniâtre). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétrainères, de la famille des charançons, dont l’espèce type habite l’Afrique australe et orientale.

SCLÉROCARPE s. m. (sklé-ro-kar-pe— du gr. skléros, dur ; knrpos, fruit). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des sénécionées, dont l’espèce type croît en Guinée.

SCLÉRQCÊRE s. m. (sklé-ro-sè-re — du gr. skléros, dur ; keras, corne). Emora. Syn. U’œmk.

SCLÉRO-CHOROÏDITE s. f. (sklé-ro-koro-i-ui-te — de sclérotique, et de choroïdite). Pathol. Inflammation de la sclérotique et de la choroïde.

— Encycl. Cette maladie est très-commune chez les personnes atteintes de myopie ; elle est due sans doute à la contraction et à l’activité des muscles de l’œil et surtout des muscles droits internes qui, chez les myopes, sont presque toujours en action. La sclérochoroïdite est caractérisée par l’amincissement de ces doux membranes qui forment en arrière de l’œil un véritable staphylôme, et celui-ci, allongeant le diamètre antéro-postérieur de l’organe, a pour effet d’augmenter la myopie si elle existe, de la produire si elle n’existe pas. Le stnphylome postérieur peut être plus ou moins développé ; il a’accoinpagno parfois d’accidents graves pour la vision, tandis que, d’autres fois, il reste stalionuaire après avoir seulement diminué la longueur du foyer. (Desmarres.)

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Symptômes. L’examen ophthalmoscopique fait découvrir au niveau de la papille du nerf optique une tache blanche semi-lunaire, appuyée sur le nerf ou l’entourant complètement. Cette tache parait saillante, mais a l’autopsie on la trouve réellement creuse. Elle est brillante ; sa limite externe est mal dessinée, souvent déchiquetée. Si la maladie fait des progrès, la tache s’étend dans tous les sens et forme une espèce de cône dont la petite extrémité est très-arrondie. Ce cône envahit toute la rétine quand l’affection est à son plus haut degré. Au milieu se trouvent les vaisseaux rétiniens qui n’ont subi aucune altération. La tache blanche est formée, non point par uno altération des membranes de l’œil, mais par la perte du pigment et par la lumière renvoyée par la sclérotique. Dans le début, les malades se plaignent d’abord d’un raccourcissement de la vue et d’une certaine tension dans le fond de l’œil. S’ils sont myopes, ils rapportent ce phénomène à leurs luneites et cherchent à en trouver d’autres qui les servent mieux ; mais ils no tardent pas à s’apercevoir que, malgré le changement des verres, les objets paraissent confus, les ligues droites un peu tortueuses, les lettres d’un livre un peu effacées ou de travers ; enfin, ils aperçoivent du temps à autre des nuages voltigeants. Souvent ils ressentent des cuissons et des élancements intolérables ; la lumifre leur fait mal, tout travail leur devient impossible et le moindre écart de régime redouble leurs souffrances. La scléro-choroïdite, une fois déclarée, reste ordinairement stationnaire, c’est-à-dire qu’elle ne disparaît plus. Si elle existe à un faible degré, elle no provoque pas toujours de la gêne, à moins que le malade ne se livre a un travail qui demande une application constante des yeux. Le pronostic île cette maladie n’est pas grave tant que la tache blanche ne présente qu’une petite étendue. Dans le cas contraire, les yeux sont généralement impuissants à soutenir une action prolongée.

Traitement. Si le mal est stationnaire, dit Desmarres, le malade doit se ménager, ne pas se servir de verres concaves, surtout pour lire, éviter la fatigue des yeux, porter de simples conserves bleues pour diminuer autant que possible la réflexion de la tache blanche scléroticale à travers la rétine souvent excitée, toujours excitable. L’hygiène lui est surtout recommandée ; on étudie i’ètat général et l’on agit selon les conditions les plus favorables pour produire une déiivation salutaire. Si la maladie fait des progrès, on applique près de l’œil des sangsues ou des ventouses scarifiées, on administre des purgatifs et de fréquents pédiluves sinapisés. On emploio avec avantage l’instillation souvent répétée d’un collyre avec : eau distillée, 30 grammes ; sulfate neutre d’atropine, 08r,05, pour tenir la pupille dilatée et relâcher les muscles de l’œil. Pendant les moments d’exacerbation, il faut tenir les malades dans une demi-obscurité.

SCLÉROCOQUE s. m. (sklé-ro-ko-ke — du gr.skléros, dur ; kokkos, grain). Entom. Genre d’insectes coléoptères tetiamères, do la famille des charançons, tribu des braehydérides, dont l’espèce type vit au Brésil.

— Bot. Syn. de métabole. Il Genre de champignons.

SCLÉRODERME adj. (sklé-ro-dèr-ine — du gr. iktêros, dur ; derma, peau). Hist. nat. Qui a la peau dure.

— s. ni. Entom. Genre d’insectes hyménoptères, de la famille des sphégiens, tiibudes mutillides.

— Bot. Genre de champignons, type de la tribu des sclérodermés.

— s. m. pi. Mamin. Groupe de mammifères édentés.

— Ichthyol. Famille de poissons plectognathes, comprenant les genres aluthèro, baliate, coffre, triacanthe et monacanthe : Au nioyen de cette armure défensive, les Scléro- DERjiiiS jouissent d une vie calme, (A. Guiche 1101.)

— Encycl. Ichthyol. Les sclérodermés ont pour caractères : un museau conique ou pyramidal ; lu bouche très-petite, n’ayant de dents que sur ses bords ; un corps globuleux ou discoïde, couvert de plaques dures, osseuses, articulées entre elles, de manière à former une sorte de bouclier impénétrable ; des nageoires très-petites. Ils ont peu d’agilité dans leurs mouvements, et leur nourriture consiste en vers, en mollusques, en zoophytes ou en plantes marines. La petitesse de leur bouche et la pauvreté de leur système dentaire ne leur permettraient pas de satisfaire des appétits plus carnassiers. Par contre, l’armure résistante dont ils sont revêtus est pour eux une excellente défense contre la voracité des grands animaux marins, au milieu desquels ils peuvent vivre paisiblement. Cette petite famille comprend les genres alutère, buliste, coffre ou ostracion, monacanthe et triacanthe.

SCLÉRODERME, ÉE adj, (sklé-ro-dèr-mé — du gr. skléros, dur ; derma, peau). Hist. nat. Qui a la peau dure.

— s., m. pi. Mamm. Ichthyol. Syn. de gelérodeiîmes.

— Bot. Tribu de champignons, ayant pour type le genre scléroderuie.

BCLÉRODERRIS s. m. (sklé-ro-der-riss SCLE

du gr. skléros, dur ; derris, peau). Rot. Syn. de ciîkangion, g^nre de champignons.

SCLÉROLÈNE — du gr. skléros, dur ; laina, enveloppe). Bot. Genre de sous-ai bris-eaux, de la faiiiilla des ehénopodées, dont les espèces principales croissent en Australie.

SCLÉBOLÉPIS s. m. (sklé-ro-lé piss — du gr. skléros, dur ; lepis, écaille). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des eupatoriées, dont l’espèce type croît dans l’Amérique du Nord. Il Syn. de pacuylei’is, autre genre de végétaux.

SCLÉROIiOBE s. m. (sklé-ro-lo-be — du gr. skléros, dur ; lobio», gousse). Ilot. Genre d’arbres, de la famille des légumineuses, tribu des césalpiniées, comprenant plusieurs espèces, qui croissent au Brésil.

SCLÉROME s. m. (sklé-ro-me). Pathol. Syn.

de SCLlilUASIi.

SCLÉROMÈTRE s. m. (sklé-ro-mè-tre — du gr. skléros, dur ; melron, mesure). Physiq. Instrument dont on se sert pour mesurer la dureté des corps, par l’effort nécessaire pour les rayer à l’aide d’une pointe, n Instrument servant a mesurer la densité des poteries.

SCLÉRO-MUQUEUX, EUSE adj. (sklé-romu-keu, eu-ze — de sclcreux, et do muqueux). Anat. S j dit du tissu cellulaire membraneux.

SCLÉRONOTE s. m. (skléro-no-te — du gr. skléros, dur ; nùtos, do). ICntom. Genre d’msecies coléoptères tétruinères, de la famillo des longicornes, tribu des lamiuircs, comprenant quatre espèces, qui habitent l’Amérique du Sud.

SCLÉROPE s. m. (sklé-ro-pe — du gr. skléros, dur ; pous, pied). Bot. Genre de plantes, de la fninillo des amarantitcées, tribu des achyranthées, comprenant des espèces qui croissant aux Antilles.

SCLÉROPHORE s. m. (sklé-ro-fo-re — du gr. ikiéros, dur ; plioros, qui porte). Bot. Syn. de coniocybk, genro de cryptogames.

SCLÉP.OPHRYS s. m. (sk !é-ro-fiiss — du gr. skléros, dur ; ophrus, sourcil). Erpét. Genre de batraciens anoures, do la famille des crapauds.

SCLÉROPHTHALMIE s. f. (sklé-ro-ftalniî — du gr. iklêros, dur ; opthalmns, œil). Pathol. Ophthaimie, dite aussi ophtiialmii ; sèchk, et caractérisée par une induration du globe de l’œil, accompagnée de douleur, de rougeur et de difficulté diti3 les mouvements.

SCLÉROPHTHALMIQHE adj. (sklé-ro-ftulmi-ke — rad. sclêropMIuilmie). Pathol. Qui a rapport a la sclérophthahnie.

SCLÉROPHYLLE adj. (sklé-ro-fi-le —du gr. skléros, dur ; phulton, feuille). Bot, Qui a de3 feuilles dures.

SCLÉROPHYTON s. m. (sklé-ro-fi-ton — du gr. sktêros, dur ; phuton, plante). Bot. Genre de lichens, de la tribu des graphi.lées, dont l’espèce type croît au Brésil, sur les écorces des arbres.

SpLÉROPODE adj. (sklé-io-po-de — du gr. skléros, dur ; pous, pied). Bot. Qui a le pied ou les pédoncules roides.

SCLÉROPTÈRE adj. (sklé-ro-ptè-re — du gr. sk’êroSy dur ; pteron, aile). Zool. Qui a des ailes dures.

— s. m. Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, comprenant deux espèces, qui habitent l’une la Livonie, l’autre la Cariuthie.

SCLÉROPTÉRIS S. m. (skté-ro-pté-rissdu gr. skléros, dur ; pteron, aile). Bot. Genre de plantes, de la famille des orchidées, tribu des vandées, originaire du Brésil.

SCLÊROSARCOME s. m. (sklé-ro-sar-eome — du gr. skléros, dur ; sarkoma, tumeur charnue). Pathol. Tumeur dure et charnue des gencives.

SCLÉROSCIADIEs. f. (sklé-ro-si-a-dî — du gr. sklêros, dur ; skiadion, ombrelle). Bot. Genre de plantes, do la famille des ombebifères, tribu des sésélinées, dont l’espèce type croit dans le nord-ouest de l’Afrique et à Ténériffe.

SCLÉROSE s. m. (sklé-rô-ze — du gr. sklé7-os, dur). Pathol. Induration des tissus.

— Encycl. Ce mot indique un endurcissement, une induration morbide des tissus, caractérisée par l’atrophie ou la disparition des éléments constitutifs de ces tissus et par la substitution en leur lieu et place du tissu conjonetif. Cette altération peut atteindre tous les tissus, mais c’est surtout dans les centres nerveux et en particulier dans la moelle qu’on l’observe le plus souvent. Elle consiste alors en une atrophie, en une destruction plus ou moins complète des éléments nerveux et dans la prolifération du tissu conjonctif qui réunit ces éléments et que l’on nomme névrorjlie. La névroglie, en s’hypertrophiant, se substitue aux éléments nerveux, tubes nerveux et cellules.

Considérée spécialement comme une altération du tissu nerveux, la sclérose est encéphalique ou spinale suivantqu’elle a son siège dans l’encéphale ou dans la moelle. Suivant sa forme, elle est rubanée ou disséminée. La sclérose des centres nerveux peut être primitive ou secondaire. Dans le premier cas, elle survient sans cause connue ; dans le second,