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des travaux forcés à temps, La même gradation est suivie dans tous les cas.

Remarquons, en finissant, que les sergents de ville et autres agents de même ordre peuvent être, pour leurs actes abusifs, poursuivis directement devant les tribunaux par les parties plaignantes. Ils répondent de leurs faits et gestes comme le commun des citoyens et devant les mêmes juridictions ; aucune disposition exceptionnelle ne couvre ou n’atténue leur responsabilité. Ce point de droit ne faisait de doute pour aucun jurisconsulte sérieux, mais l’arrêt presque célèbre rendu par la cour de Paris en 1867, dans l’affaire Parent contre l’inspecteur de police André, a mis cette solution hors de toute controverse.

À propos de cette affaire Parent, nous ne pouvons omettre de dire quelques mots du rôle exclusivement politique que jouèrent si souvent sous le second Empire et même plus tard les sergents de ville que M. Piétri lançait, armés de casse-tête, contre la population parisienne. On se souvient des scènes déplorables qui eurent lieu soit à l’époque des élections de 1809, soit le 3 septembre 1870 au soir. Nous nous contenterons de les rappeler ici et de souhaiter que le pouvoir, trop prompt ii employer la for£e contre les manifestations les plus calmes et les plus légitimes, soit dépossédé du droit de mettre les sergents de ille en mouvement et cède ce pouvoir à la municipalité, représentée non plus par un agent du gouvernement, mais par un magistrat élu par les citoyens.

Ceci dit, mentionnons qu’après la révolution du 4 septembre 1870 on a changé à Paris la dénomination de sergent de ville contre celle de gardien de la paix (v. ce mot). En 1S72, ces agents de police étaient, à Paris et à Versailles, nu nombre de 0,801. V. police À Paris.

SERGENT-MAJOR. V. SERGENT.

SERGENT-FOURRIER. V. FOURRIER.

SERGENT (Antoine-François), dessinateur, graveur et homme- politique fiançais, né k Chartres le 9 septembre 1751, mort à Nice en juillet 1847, Ses parents, qui étaient pauvres, ne purent lui donner qu’une instruction incomplète. Poussé par ses goûts artistiques, Sergent se rendit à Paris, où il étudia le dessin et la gravure sous la direction d’Augustin de Saint-Aubin. Il acquit un talent réel, grava, soit d’après ses propres dessins, soit d’après des tableaux, un assez grand nombre de planches, travailla pour la librairie et s’adonna avec beaucoup de succès à la gravure en couleur, fort en vogue à cette époque. Sergent s’était fait une réputation duns son art lorsque éclatalaRévolution. Cettegrande revendication de la justice et des droits populaires trouva dans l’artiste un adepte enthousiaste. L’indignation que provoquaient en lui les abus odieux de la vieille société monarchique le poussa à se jeter avec ardeur dans le mouvement révolutionnaire. Il prit part aux grandes journées de la Révolution, devint président d’un district et fit partie du club des Jacobins, dont il fut l’un des secrétaires et où il connut le jeune duc de Chartres, depuis Louis-Philippe. Soixante sousoftk-iers et soldats du régiment de Royal-Ohampagne ayant été renvoyés de l’armée pour cause d’insubordination (15 septembre 1791), il prit leur cause en main et parvint à les taire réintégrer. Officier municipal, puis administrateur delà police (1792), il joua un lôie actif dans les journées du 20 juin et du 10 août, et, après la prise des Tuileries, i ! lit un inventaire des objets qu’on y trouva. Le comité de surveillance ayant décidé de vendre les bijoux trouvés dans le palais, Sergent acheta une agate estimée deux louis. Plus tard, le conseil général de la commune ayant désapprouvé cette vente, il remit la bague, comme tous les autres acheteurs. Par une odieuse calomnie, ses ennemis, travestissant ce fait si simple, l’accusèrent d’avoir volé aux Tuileries un camée valant plus de 100,000 livres et essayèrent de le flétrir par le surnom de Sorgcui Agate. Après les massacres de septembre, il apposa sa signature au bas de l’adresse envoyée par Marut dans les départements pour les engager à suivre l’exemple de Paris et à «purger la nation d’un million de traîtres.» On en conclut que Sergent était un homme sanguinaire, sans tenir compte du grand nombre de personnes à qui U sauva la vie pendant la tourmente révolutionnaire, notamment l’abbé Barthélémy, Gossec, Barré, Larive, H. Robert, etc. Nommé, par les électeurs de Paris, député a la Convention nationale, il vota la mort de Louis XVI, siégea à la Montagne, se prononça contre les girondins et défendit tour ii tour Marat, Pactte et Rossignol. Devenu membre du comité des arts et de l’instruction publique, il rendit, a ce titre, de grands services en protégeant autant qu’il put les ob, jets d’art et les monuments. Il fit transporter des statues dans le jardin des Tuileries, dont il coniia la garde k des invalides, fonda le Musée français (1793), contribua, avec M.-J. Chénier, à la fondation du Conservatoire, dit alors Institut national de musique, rit rendre une loi en faveur de la propriété littéraire et élever une statue à Jean-Jacques Rousseau, etc. Après la session conventionnelle, Sergent accompagna aux armées Marceau, dont il épousa la sœur, fut décrété d’arrestation après la journée du 1er prairial et se réfugia en Suisse, où il resta jusqu’à

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l’amnistie de 1795. De retour en France, il fut nommé, par le ministre de la guerre Bernadotte, inspecteur général des hôpitaux militaires. Révoqué après l’attentat néfaste du 18 brumaire, — et en butte aux tracasseries de la police, il quitta la France retombée sous le despotisme et vécut successivement à Turin, à Milan, k Brescia, à Venise et k Nice, où il mourut presque centenaire. Après 1830, Louis-Philippe, connaissant sa situation précaire, lui avait fait une pension de 1,800 francs. Sergent resta jusqu’à la fin de sa vie fidèle k son culte pour la république. Par vénération pour la mémoire de son illustre beau-frère, il avait pris le nom de Sergent-Marceau.

Parmi ses gravures, nous citerons : 'Enlèvement de mon oncle ; la Foire des barricades ; Il est trop tard, d’après des dessins de lui ; plusieurs planches dans la collection intitulée Portraits des grands hommes (1787-1789, in-fol.) ; les portraits de Marceau, de Necker, do Van der Noot ; celui d’Haùy, d’après Favart, etc. Il a publié, en outre, quelques ouvrages : Costumi dé popoli antichi e moderni (Milan, in-4o), dont il a gravé les planches ; Notice sur Marceau (1820, in-8») ; Fragments de mon album et nigrum (1837, in-8o), où l’on retrouve d’intéressants détails sur sa femme ; Lettre à M. Didron (1839, in-8o) ; des traductions de Ylconologie de Pistrucci (1821), du Musée Chiaramonti de Visconti (1822) ; des Notices dans la Jtcuue rétrospective, etc. *

SERGENT (Marie DksgraViers-MaRCEAu, dame), femme du précédent, née à Chartres en 1754, morte à Nice en 1834. Elle éleva son jeune frère Marceau, qui devait être un des plus grands généraux de la République, et elle étudia avec succès le dessin et la gravure. Devenue veuve d’un procureur à Chartres, Champion de Cernel, elle se remaria avec Sergent, dont elle partageait les goûts artistiques et l’ardent attachement pour la République. Cette noble femme, au caractère à la fois viril et tendre, suivit son mari dans l’exil, travailla avec lui et fut pour lui la plus dévouée des amies. On a d’elle un certain nombre de gravures exécutées avec goût et un ouvrage manuscrit intitulé Glanures dans le champ de ta vérité, comprenant des extraits commentés de ses lectures et formant 6 vol. in-4o.

SERGENTER v. a. ou tr. (sèr-jan-té — rad. sergent). Poursuivre par le moyen des sergents : Sergenter un locataire en relard, un mauvais débiteur, u Vieux mot.

— Par ext. Importuner, obséder : Il vous Serqentera tous les jours jusqu’à ce que vous lui ayez accordé ce qu’il vous a demandé. (Acad.) U Réprimander :

Il faut bien, néanmoins, de la bonne manière Sergenter ceux qui font l’école buissonniêre.

Moliè&b.

— v. n. ou intr. Exploiter, remplir l’office de sergent, d’huissier.

SERGENTERIE s. f. (sèr-jan-te-rl — rad. sergent). Office de sergent. Il Vieux mot.

— Ane. coût. Devoirs auxquels étaient soumis les sergents fieffés, à cause des fiefs et des héritages qu’ils possédaient, il Grandes sergenteries, Terres tenues du roi seul, et pour lesquelles on devait service a la guerre. Il Petites sergenteries, Terres tenues d’un seigneur, et obligeant de même au service à la guerre.

— Encycl. Les sergenteries étaient de véritables fiefs. Elles avaient beaucoup d’importance dans certaines provinces, où elles constituaient des fiefs nobles et héréditaires. Les fonctions des sergents nobles paraissent avoir été primitivement de commander une partie de 1 année et de faire respecter par la force des armes les décrets de la justice. On les appelle quelquefois sergents de t’épée. Ils avaient une place honorable dans l’échiquier de Normandie. Il existait aussi des sergenteries dans plusieurs autres provinces, et entre autres dans l’Angouinois, le Poitou, l’Anjou, le Maine et le Perche. Les sergenteries furent supprimées, comme toutes les institutions féodales, par l’Assemblée constituante, dans la célèbre nuit du 4 août 1789.

SERGER s. in. (sèr-jé — rad. serge). Techn. Ouvrier qui fabrique de la serge. Il Ou dit

aussi SEKGIKR.

— Morceau de drap fin avec lequel le racineur frotte son ouvrage.

SERGER v. a. ou tr. (sèr-jé — rad. serge). Techn. Frotter avec un morceau de drap fin, en parlant de la reliure des livres. Il On dit aussi draper.

SERGERIE s. f. (sèr-je-rî — rad. serge). Fabrication ou commerce de serge. Il Atelier où l’on fabrique de la serge.

SERGESTE s. m. (sèr-jè-ste). Crust. Genre de crustacés décapodes macroures, de la tribu des pénéens, dont l’espèce type vit dans l’océan Atlantique, aux environs des Açores.

SERGETTE s. f. (sèr-jè-te — diminut. de serge). Comm. Etoffe de laine étroite, mince et légère, dont l’usage était autrefois très-répandu : On mettait au nombre des sergetteS les cadis, qui n’avaient que om,50 de largeur, et les serges de Crèoecœur, de Chartres et autres dont la largeur ne dépassait pas o<",60. (Bezon.) Il Sorte de divguet croisé et drapé qui se fabriquait anciennement dans plusieurs localités du Poitou.

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— Petite tunique de laine que les bénédictins portaient au lieu de chemise.

SERGETTERIE s. f. (sèr-jè-te-rt — rad. sergelte). Ane. techn. Partie de l’industrie des tissus qui avait spécialement pour objet la fabrication des serges, sergettes et autres étoffes analogues, l ! Réunion des personnes qui s’occupaient de cette fabrication.

SERGIER s. m. (sèr-jié). V. sbrger.

SERGILE s. f. (sèr-ji-le). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des astérées, réuni par plusieurs auteurs aux baccharides.

SERGINES, bourg de France (Yonne), ch.-l. de cant., arrond. et k 17 kilom. N. de Sens, au fond d’une vallée triste et monotone ; pop. aggl., 1,229 hab. — pop. tôt., 1,237 hab. Fabrication de serges.

SERGIO (Vincent-Emmanuel), économiste italien, né a. Païenne en 1740, mort en 1810. Il étudia le droit à l’université de Palerme et fut nommé en 1779 professeur d’économie politique à cette université, puis secrétaire et archiviste du tribunal de commerce. Il était membre de plusieurs corps savants. Ses principaux ouvrages sont : Plan d’un code diplomatique du commerce de la^Sicile (Palerme, 1769, in-8o), réimprimé l’année suivante dans le tome II des Opuscules d’auteurs siciliens ; Lettre sur les routes de la Sicile (Palerme, 1777, petit in-4o) ; Plan, dressé par ordre du sénat de Palerme, des règlements d’une maison d’éducation pour le bas peuple (Palerme, 1779, petit in-4o).

SERGIFE-DO-REY, ville de l’Amérique du Sud, dans l’empire du Brésil, chef-lieu de la province de son nom, k 1,450 kilom. N.-E. Je Rio-de-Janeiro, k 12 kilom. de l’océan Atlantique, sur leVazabarris, par 11° 15’de latit. S. et 390 35’ de longit. O. ; 9,500 hab. Résidence du gouverneur et des autorités de la province ; collège. Commerce de sucre et de coton. Cette ville, bâtie d’abord près de l’océan Atlantique, fut incendiée par les Hollandais en 1637 et reconstruite peu après sur remplacement qu’elle occupe aujourd’hui.

SERG1PE-DO-REV (PROVINCE de), division administrative de l’empire du Brésil, baignée à l’E. par l’océan" Atlantique, limitée au N. par les provinces d’Alagoas et de Pernambouc, k l’O. et au S. par celle de Bahia ; 370 kilom. de l’E. k l’O. et 135 kilom. du N. au S. Superficie, 14,150 kilom. carrés ; 185,000 hab. Chef-lieu, Sergipe-do-Rey ; villes principales, Logarto, Villanova et San-Amaro. Le sol de cette province est généralement montueux, hérissé par le mont Trabanga et ses ramifications. L’Itapicuru, le San-Francisco et le Vazabarris sont ses principaux cours d’eau. Le sol, généralement fertile, produit du manioc, du millet, du coton, du tabac, du sucre, de la vanille et des plantes médicinales. On y trouve de belles forêts de bois de construction, de marqueterie et de teinture ; toutes sortes d’animaux domestiques ; des panthères, cerfs et autres animaux sauvages. Les produits minéraux consistent en or, sel marin, cristal de roche, pierres à chaux et à aiguiser. L’industrie agricole, plus développée que l’industrie manufacturière, fournit k l’exportation du sucre, du coton, du café, du tabac et des bestiaux.

SERGIUS (les), famille romaine qui faisait remonter son origine à Sergeste, compagnon d’Enée. Elle se divisa en deux branches principales, Ie3 Fidenas et les Silus. Le fameux Catilina appartenait k la dernière.

SERGIUS PAULUS, proconsul romain de l’île de Cypre, converti par l’apôtre saint Paul, qui prit son nom en mémoire de cette importante conversion. On sait qu’auparavant il se nommait Saul.


SERGIUS Ier, 86e pape (de 687 à 701). Élu au milieu des troubles, il dut s’exiler de Rome pendant sept ans, résista à l’empereur Justinien II et aux décisions du concile appelé in trullo, ramena à la foi catholique le patriarche d’Aquilée et institua diverses cérémonies religieuses.


SERGIUS II, 106e pape (de 844 à 847), Romain de naissance, élevé par Léon III. Son élection eut lieu par la force des armes, chose ordinaire à cette époque dans la ville éternelle et qui rappelait les brigues et les élections à main armée des derniers temps de la république. L’empereur Lothaire, qui n’avait pas été consulté, contesta cette élection, et Sergius, pour l’apaiser, sacra son fils Louis roi d’Italie. Sous son pontificat, une bande de Sarrasins remonta le Tibre et ravagea toute la contrée aux environs de Rome.


SERGIUS III, 123e pape (de 904 à 911), De longs troubles précédèrent et suivirent son élection, qu’on place aux environs de l’an 904 et qui fut contestée par plusieurs compétiteurs. L’époque de son pontificat est une des plus honteuses de la papauté. « Sergius était, dit Baronius, le plus méchant homme et livré k toutes sortes de vices. » Luitprand raconte qu’il eut un commerce criminel avec Marosie, femme toute-puissante dans Rome et dont il eut un fils qui dans la suite fut pape sous le nom de Jeau XI.


SERGIUS IV, 158e pape (de 1009 à 1012). On fait un grand éloge de ses vertus. Il avait malheureusement de grands vices à réformer et la murt ne lui en ki : ss : i [ as le temps.

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Fleury raconte que ce fut le premier pape qui changea son nom en parvenant au s : iintsiége. Son vrai nom était Bocca di porco (Bouche de porc).


SERGIUS ou SERGE, diacre, puis patriarche de Constantinople, mort en 639. Il correspondait aveu le pape Honorius 1er et obtint de lui une lettre favorable au înonothélisme, doctrine que les successeurs d’Honorius déclarèrent hérétique. Sergius envoya en Italie, en 640, l’édit appelé Eclhèse, qu’avait publié Héraçlius en 639 et qui ordonnait k tous les évêques de l’empire d’adhérer au monothélisme. Sergius, le pape Honorius, ainsi que tous les monothélites, furent excommuniés par plusieurs conciles et notamment par le concile général tenu à Constantinople en 6S0. Miehaud, en relatant ce fait, oublie d’ajouter que Sergius, dans le concile de 680 et dans plusieurs autres, a été excommunié en même temps que le pape Honorius lof déclaré hérétique par les conciles. Les catholiques expliquent cette anomalie, les uns en disant que le pape a été trompé par Sergius, les autres en prétendant que les actes des conciles qui condamnent le papa ont été fabriqués après coup par les Grecs.

— Un autre Sergius, supérieur du monastère de Manuel, mort en 1069, était membre de la famille de Photiusdont il partageait, dit-on, les idées. Il fut élu évêque do Constantinople en 999.

SERGIUS DE RHÉS1NE, philosophe syrien du vir^ siècle. Ses ouvrages ou du moins ceux d’entre eux qui nous sont parvenus sont : un cours de logique en sept livres ; un traité De causis universi juxta mentent Aristotelis ; un opuscule sur le Genre, l’espace et l’individu ; en fin la traduction des liv tes LXVH et des LXVIII Médicaments simples de Galien et celle d’une Lettre d’Aristote à Alexandre Sur les éléments. Tous ces ouvrages de Sergius se trouvent sur des manuscrits syriaques conservés au musée Britannique. On peut attribuer aussi k Sergius quelques écrits anonymes relatifs presque tous a l’Organon.

SERI s. m. (se-ri). Mamm. Ancien nom de la musaraigne.

SÉRIAIRE adj. (sé-ri-è-re — rad. série). Qui appartient, qui a rapport k la série, qui se fuit par série : Disposition sériaire.

SÉRIAI., ALE adj. (sé-ri-al, aie — rad. série). Qui a rapport à la série : Suite sbriale de nombres.

SÉRIALAIRE s. f. (sé-ri-a-lè-re). Zooph. Genre de polypiers phytoïdes et cornés, rapporté par plusieurs auteurs au groupe des bryozoaires, et comprenant plusieurs espèces qui habitent les mers d’Europe et d’Australie.

SÉR1ANE s. f. (sé-ri-a-ne). Bot. Syn. de SErjanik, genre de sapindacées,

SERIATE, bourg du royaume d’Italie, province, district et mandement de Bergame ; 2,527 hab.

SÉRIATION s. f. (sé-ri-a-si-on — rad. se rier). Action de sérier, de disposer par séries.

SÉRIBRANCHE adj. (sé-ri-bran-che — de série, et de branchies). Ichthyol. Qui a les branchies disposées en séries.

SÉRICAIRE s. f. (sé-ri-kè-re — du lat. sericum, soie). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, formé aux dépens des bombyx, et ayant pour type l’espèce vulgairement nommée ver à soie. Il Plusieurs entomologistes ont fondu ce genre dans les genres CLOSTÈRE et l’ÏGKIÎE.

— Encycl. Les séricaires sont caractéri-sées par des antennes fortement pectinées ou même déniées chez les mâles, légèrement dentelées chez les femelles ; la trompe à peine visible ; les palpes tout à fait rudimentaires ; 1 le corps très-robuste chez les femelles, moins épais chez les mâles ; les ailes étendues, marquées d’une tache abdominale ; les antérieures un peu en forme de faux. Les chenilles sont allongées, cylindriques, glabres, k segment anal renflé ; elles rappellent assez, par leur forme, celle des sphingiens. La chrysalide, ovoïde, un peu pointue aux deux extrémités, surtout à la postérieure, est renfermée duns un cocon assez court, ovoïde, ordinairement renflé au milieu et composé de matière soyeuse. Ce genre, confondu par tous les anciens auteurs avec les bombyx, renferme un petit nombre d’espèces, dont la plus connue est’devenue bien célèbre sous le nom de ver à soie.

SÉRICESTHE s. m. (sé-ri-sô-ste — du gr. sérikos, soyeux ; esthos, habit). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées phyllophages, comprenant six espèces qui habitent l’Australie.

SÉBrciCOLE adj. (sé-ri-si-ko-le — du lat. sffn’cum, soie ; colère, cultiver). Quia rapport aux industries agricoles ayant pour but la production de la soie : Etabliisement séricicole. Contrées séricicolbs.

SÉRICICULTEUR s. m. (sé-ri-si-kul-teur

— du lat. sericum, soie ; cuitor, cultivateur). Celui qui se livre à la sériciculture.

SÉRICICULTURE s. f. (sé-ri-si-kul-tu-re

— du lat. sericum, soie, et de culture). Industrie qui a pour but la production de ia toie.