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filaments susceptibles d’adhérer entre eux. Les dernières analyses ont prouvé que la partie comestible de ces nids ne renferme aucune matière végétale. Mulder y a trouvé 90 pour 100 de matière animale. Le reste était composé de matières salines. À l’état de dessiccation complète, la matière animale contient 0,999 d’azote. On voit par là que c’est un des aliments les plus nutritifs que Von connaisse. On lui attribue aussi diverses qualités, entre autres, la propriété d’accroître la sécrétion des sucs prolifiques et de rendre la vigueur aux personnes épuisées par les plaisirs ou toute autre cause. Les Chinois, passés maîtres en fait de gloutonneries aphrodisiaques, en distinguent jusqu’à quinze qualités cotées à des prix divers.

Les meilleurs nids sont ceux qui renferment les petits à peine éelos ; ceux dont les Îietits ont déjà porté des plumes sont de quaité inférieure : les nids abandonnés n’ont aucune valeur ; s ils n’ont contenu que des œufs, ils sont réputés de qualité intermédiaire. La quantité de nids tirée de l’Ile de Java, des Iles de la Sonde, de la Cochinchine, des Moluques, et importée en Chine, peut être évaluée à 240,000 livres par an, représentant unevaleur de deux.millions de francs. Les qualités secondaires coûtent de 200 à 300 francs le kilogramme ; la première qualité se vend à Paris 800 francs le kilogramme.

Peu solubles dans l’eau pure, les nids de salanganes se dissolvent facilement dans des solutions alcalines, même très-faibles, de potasse, de soinlc. Cette dissolution est précipitée par l’alcool avec une réaction alcaline. Lorsqu’on les brûle, ils répandent des vapeurs ammoniacales et présentent tous le3 caractères d’une humeur visqueuse particulière, qui s’écoule du bec de l’hirondelle nu temps de ses amours. Leur couleur est tantôt blanche, tantôt jaunâtre, et quelquefois tourne légèrement au rougeàtre. Leur cassure est vitreuse et brillante. On y trouve fréquemment des matières étrangères qui leur ôLoiit une partie de leur valeur. À l’état pur et plongés pendant vingt-quatre heures dans 1 eau, ils se gonflent et se ramollissent au lieu de se casser ; ils se déchirent et se divisent en lames parallèles très-minces, indice certain qu’une matière gluante a été déposée par couches successives sur la partie extérieure de la coquille, À l’intérieur, on distingue des lamelles ou filets croisés dans une direction concentrique en guise de charpente.

hua salanganes emploient, dit-on, près de deux mois à la confection de ces nids, dans lesquels chaque femelle pond de deux à trois œufs, dont l’incubation dure quinze jours. On les enlève trois fois par an, ce qui tendrait à prouver (jue ces oiseaux font trois pontes dans la même année. À Java, nombre du gens sont adonnés depuis l’enfance à la recherche du précieux comestible, et, comme cette recherche ne laisse pas que de présenter quelques périls, ils ne la commencent jamais sans avoir auparavant offert un, sacrifice, fait des prières, parfumé l’entrée de la caverne avec du benjoin et invoqué la protection des dieux tutélaires. Avant d’expédier las nids en Chine, on les fait complètement sécher. Arrivés sur le marché chinois, ils passent encore dans les mains de plusieurs ouvriers qui exercent !a profession de cureurs de nids d hirondelles. Armés de leurs petits crochets, ils en extraient avec un soin intiui tous les corps étrangers sans les déformer. Quand on les voit fuire ce travail, on ne peut s’empêcher d’admirer leur adresse et leur patience. Inutile de dire que les marchands chinois ne se font pas faute de pratiquer à l’égard de ce produit la sophistication sur une large échelle.

Ou sait aujourd’hui que plusieurs espèces du même genre produisent des nids comestibles. Citons en première ligne la salangane des îles de France et de Bourbon, dont les nids sont tissés à moitié et alternativement avec de la mousse et de la matière gélatineuse. Nous signalerons encore la salangane troglodyte, qu’on trouve à Java et dans les lies de la Sonde. La plupart se distinguent par une zone d’éclatante blancheur qui occupe la base intérieure des pennes de la queue. Elles volent par grandes troupes dans les temps chauds et ne sortent pus de leurs, nids pendant les pluies. On ne rencontre ces oiseaux que sous la ligne équinoxiale, entre les deux tropiques et dans l’intervalle du 95« au 100e degré de longitude orientale.


SALANGE s. m. (sa-lan-je — rad. saler), Techn. Saison de la production du sel dans les murais salants.

SALANGOB, ville de l’Indo-Chine. V. Saliîngork.

SALANGUET s. m. (sa-lan-ghè). Bot. Nom vulgaire de l’ansérine maritime.

SALANKEMEN, en latin Acimincum, Salancena, ville de l’empire d’Autiiche, dans les contins militaires du Banat, non loin du continent de la Theiss et du Danube, à 23 kilom. S.-E. de Carlowitz. En 10’Jl, le prince Louis de Bade y vainquit les Turcs.

SALANT, ANTE adj. (sa-lan, an-te — rad. saler). Qui produit, qui contient du sel : Marais salant. Puits salant. [I Ne s’emploie guère qu’au masculin.

— Encycl. Marais salant. V. marais.

SALANX s. m. (sa-lauks). lohthvol. Genre

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de poissons malacoptérygiens, de ’a famille des ésoces, dont l’espèce type habite ta Méditerranée.

SALAOUATY, petite lie de l’Océanie, dans la Malésie, près de la côte N.-O de la Papouasie ou Nouvelle -Guinée, par 1» G’ Jatit. S. et 12S° 26’ de longit. E.j dépendance du sultan de Tidor. Elle est fertile et bien peuplée.

SALAPARUTA, bourg du royaume d’Italie, dans la Sicile, province de Trupani, district d’Alcamo, mandement de Gibellma ; 3,543 hab.

SALAPIA, ville de l’Italie ancienne, dans l’Apulie, près de l’embouchure de i’Aulidus dans l’Adriatique ; servait de port à la ville d’Arpi. Aux environs, on exploitait de : ; marais salants. Elle fut prise par Annibal, qui y séjourna après la bataille de Cannes, et reprise par Marcellus. C’est aujourd’hui le vi luge de Torre-delle-Saline.

SainriaivoiEj, une des grandes voies de Rom e ancienne. Elle partait de la porte de même nom, à l’Iî, de la ville, traversait l’Anio, longeait le Tibre jusqu’à Cures, traversait le Latium, la Sabine, etc., et se prolongeait jusqu’à Hadria. Son nom lui vint de ce que les Sabins, en tirant le sel des côtes de la mer, le transportaient par cette route dar s leur pays.

SALARIAS s. m. (sa-la-ri-ass). Ici thyol. Genre de poissons acanthoptérygiens de la famille des gobioïdes, comprenant plus de trente espèces, la plupart des mers do 1 Inde : -Les salarias ressemblent aux blenniei. (C d’Orbigny.)

SALARIAT s. m. (sa-la-ri-a — rad. salarier). État, condition de salarié : Le salariat est ce degré intermédiaire qui sépare l aléatoire de la stabilité. (F. Bistiat.) De toutes les seroiludes, le salariat est ta pire. (LedruRollin.)

— Encycl. V. PROLÉTARIAT et SALAIRE.

SALARIÉ, ÉE (sa-Ia-ri-é) part, passé du v. Salarier. Qui reçoit un salaire : Un hemme salarié par la police. Le soldat salarié est une victime que ion nourrit. (Stobée.) Les Celtibériens furent les premières troupet salariéks introduites dans les légions. (Chateaub.) Les prêtres sont fonctionnaires salariés, mais non pas fonctionnaires publics. (Proudh.)

— Substantiv. Personne salariée : Les salariés du gouvernement. Les propriétaires et les salariés. (Açad.) Je ne connais que trois manières d’exister dans la société : il faut y être mendiant, voleur ou salarié ; le propriétaire n’est lui-même que le premier des salariés. (Mirab.)

SALARIEMENT s. m. (sa-Ia-rl-man — rad. salarier). Action de salarier. Il Peu usité.

SALARIER v. a. ou tr. (sa-la-ri-é — r.id. salaire. Prend deux i de suite aux prein. pers. pi. de l’imp. de l’ind. et du prés, lu subj. -.Nous salariions ; que vous salariiez). Donner un salaire à : Salarier des troupes. Le parti le plus sage est de ne salarier aucun culte. (A. Billiard.) Les espions que l’autorité salarie me parausentméprisables, tmis je ne méprise pas moins les espions à la solde du public. (B. Coust.)

SALaIîS, bourg de France. V. Pont-di :Salars.

SALAS-DE-LOS-INFANTES, bourg d’Espagne, province et à 44 kilom. S.-E. de Buigos, sur l’Arlanza ; 1,608 hab. Fabrication ds miles et de grosses étoffes de laine. Patrh des infants de Lara.

SALAS (Grégoire-François dis), poëte espagnol, né dans l’Estramadure en 1740, mon. à Madrid en 1808. Entraîné par sa vucatior pour les lettres, il se retira dans une campagne sise aux environs do Madrid, et y vécut dans une continuelle solitude, à l’écart de tous les bruits du monde. On lui doit : Observation rustique (Madrid et Valence, 1772) ; Eglogueen faveur de la vie de campagne (1780, in-S») ; Songes poétiques (1778, in-8°) ; Poésies nouvelles (ll~6) ; Hymne à la paix (1785, in-8°). Dans ses pastorales et ses églogues, qui ont fait à Salas une réputation méritée, on trouve des peintures pleines de vérité et de charme.

Salai yGomei, poSme de Chainisso. Adalbert de Chainisso compte parmi les gloires de l’école narrative. Son Pierre Schlemihl l’a rendu célèbre dans l’Europe entière. Dans son beau poëme do Salas y Gomez, il prouva qu’il était poète et qu’il savait manier avec une habileté peu ordinaire la terza rima dantesque. Il s’est caractétisé lui-même

en quelques lignes : « C’est toujours parmi

nous, dans le fond de nos cœurs, dans notre histoire, dans notre société telle qu’elle est, que je cherche et trouve la poésie. J’ai quelquefois puisé dans de vieux contes populaires des légendes ou traditions. Ces sources purement humaines appartiennent à tous les âges ; la Matrone d’Éphèse et Abdallah nous appartiennent aussi bien qu’aux Latins et aux Orientaux. C’est toujours l’homme que je mets en scène, les secrets du cœur que je cherche à dévoLer, et si je dois à mes voyages d’avoir su peindre avec vérité quelques scènes de la nature, le paysage fut toujours le fond du tableau. » Le puème de Hâtas y Contez est empreint d’un vif souvenir des îles lointaines de l’océan Pacifique. Le philosophe modère la fougueuse inspiration du poëte, et la résignation s’élève quel SALA

quefois jusqu’au sublime. Salas y Gomez est un rocher solitaire et nu, calciné par les rayons verticaux du soleil, qui se dresse au sein des flots du tranquille Océan. Le liurick y aborde ; les matelots descendent à terre. L’un d’eux s’avance dans l’Ile ; tout à coup il aperçoit des caractères écrits sur trois ardoises ; étonné, il poursuit sa route et enfin il aperçoit, étendu devant lui, un vieillard paraissant âgé de cent ans au moins et dont les traits présentent la solennelle immobilité de la mort. Entièrement nu, le corps décharné du vieillard était enveloppé des flocons argentés de ses cheveux et de sa barbe tombant jusqu’aux genoux. Les cris du matelot qui appelle ses compagnons l’éveillent. Il entr’ouvre ses yeux fatigués et soulève la tète ; il regarde d’un air de doute et de surprise, il s’efforce de tirer encore quelques paroles de sa bouche engourdie ; mais c’est en vain, il retombe, il a vécu. Ce ioiu lesinscriptionsécritesdans le plus pur idiome de la tangue espagnole sur les trois ardoises qui forment les trois chants suivants de Salas y Gomez. La première ardoise raconte que le vieillard, parti jeune d’Europe pour chercher dans le nouveau monde une fortune qu’il voulait mettre aux pieds du père inflexible qui lui refusait sa fille, fut jeté sur Ce rocher par une tempête et que le navire qui le portait se perdit corps et biens. Lui-même serait mort sur ce rocher aride sans les œufs des oiseaux de mer. « C’est ainsi, s’écrie-t-il, que je continue d’exister, sans autre compagnie que ma misère ; et dans ma profonde détresse, je trace avec un coquillage, sur cette pierre plus patiente que moi, ces mots où se résume désormais mon destin : « Je « n’ai pas même l’espoir de mourir bientôt I» Sur la seconde ardoise, il raconte toutes ses espérances et toutes ses angoisses quand un jour il vit apparaître un navire qui s’avançait à pleines voiles vers son lie ; il était déjà si près qu’il put distinguer le sifflet du capitaine ; mais soudain pour éviter le rocher il vire de bord, et le malheureux, qui ne peut ni allumer un feu sur la hauteur, ni élever un tissu dans l’air, agite en vain ses bras. Lé navire disparaît dans les profondeurs bleues de l’horizon. La dernière ardoise annonce que cinquante ans se sont passés. Le naufragé s’exhorte à la patience ; les luttes ont été terribles, et les enfants de son imagination ont plus d’une fois tourmenté ses nuits ; mais la tempête de son cœur s’est enfin apaisée. «Seigneur, dit-il en finissant, Seigneur, par qui je suis parvenu à me vaincre moi-même, ô mon Dieu I fai3 qu’aucun navire, que nul mortel n’aborde à ce rocher tant que mon dernier râle de mort ne sera pas exhalé. Laisse-moi m’éteindre ici paisiblement et sans bruit. À quoi me servirait, d’ailleurs, en ces heures tardives, de cheminer encore, comme un cadavre qui foule aux pieds des cadavres ? Ils sommeillent dans les ïïaîehos entrailles de la terre ceux qui saluèrent d’un sourire mon entrée dans le monde, et depuis longtemps tout souvenir de moi s’est effacé. Seigneur, j’ai bien souffert et j’ai bien expié ; mais errer en étranger au milieu de ma patrie, non, jamais I ce serait verser l’absinthe dans l’amertume pour l’adoucir. Non 1 laisse-moi mourir seul ot délaissé du monde entier, mais confiant dans ta miséricorde. Des hauteurs de ton ciel, les symboliques lueurs de ta croix descendront en rayons étoiles sur mes os. • C’était là, en quelque sorte, la situation de Chamisso lui-même qui, arraché si jeune de la mère patrie, préfère mourir dans l’exil plutôt que de retourner sur la terre natale où il ne serait plus qu’un étranger.

SALASSES, peuple celto-figurien de la Gaule Cisalpine. Il habitaitdans les Alpes la valléede la Doire-Baltée, où il exploitait les mines de ces parages, en détournant pour le lavage du minerai les eaux de la Doire, dont il privait les habitants de la plaine. Ceux - ci, impuissants à combattre les Salasses, appelèrent à leurs secours les Romains, qui vainquirent les Salasses, les forcèrent a se retirer vers les hautes montagnes des Alpes (143 av. J.-C.) et fondèrent la colonie ù’Eporedia (Ivréc). Cependant les Salasses, qui s’étaient réfugiés dans le haut pa}’s, oucupaientles passages du grand etdu petit Saint-Bernard, où ils mirent souvent à contribution les légions qui passaient d’Italie en Gaule ; il fallut de nouveaux combats poulles soumettre ; sous Auguste, Terentius Vurro les vainquit, en fit vendre 44,000 comme esclaves et fonda la colonie romaine d’Aoste (Augusta Pretoria), qui assura le passage des Alpes et la tranquillité du pays.

SALAT, petite rivière de France. Elle prend sa source dans les Pyrénées, département de l’Ariége, au pied de la montagne des Cuns, dans le canton d’Oust, coule au N.-O., dans des gorges étroites, entre dans le département de la Haute-Garonne, arrond, de Saint-Uaudens, baigne le canton de Salies et, après avoir reçu le Lizaid, se jette dans la Garonne, entre Marnes etSaim-Martory, après un cours de 90 kilom., dont 31 navigables.

SALAT (don José), écrivain espagnol, né à Curvera en 17GÎ, mort vers 1828. Il n’est connu que par ses ouvrages, parmi lesquels on cite : Traité des monnaies fabriquées dans ta principauté de Catalogne (Barcelone, 1S18) ; Catalogue de tous les ouvrages écrits en langue

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catalane depuis le règne de don Jayme le Conquérant (1827).

SALAT (Jacques), philosophe allemand, né à Abts-Gmund en 1766, mort à Laudshut en 1851. Ordonné prêtre à l’expiration de ses études, il occupa plusieurs cures secondaires, puis fut nommé professeur de philosophie et de morale au lycée académique de Munich. En 1807, la même chaire lui fut confiée à l’université de Landshut, et, lorsque cette université fut transférée k Munich, Salât donna sa démission. Ses principaux écrits sont : Philosophie de la morale (Laudshut 1809) ; Philosophie de la religion (Landshut, 1811) ; Esquisses de ta philosophie de la religion (Landshut, 1819) ; le Socrale chrétien (Sulzbach, 1820) ; Manuel des sciences morales (Munich, 1824) ; Sur le rationalisme (Laudshut, 1828).

SALAUD, AUDE s. (sa-lo, ô-de — rad. sale). Personne sale, malpropre : C’est un Saladd, une salaudk. Allez vous nettoyer, vous laver, petit salaud. (.Vend.)

— Atljectiv. : Cet homme est bien salaud.

SALAUDERIE S. f. (sa-Iô-de-ll — rad. salaud). Acte ou qualité de salaud : Cet enfant est d’une 'salavuerie repoussante. [| Ce mot a vieilli.

SALAV1LLK (Jean-Baptiste), écrivain politique et journaliste françaN, né dans le village de Saint-Léger lo 10 août 1753, mort en 1832. Il fit ses études à Paris, embrassa la cause delà Révolution et fut l’un des compilateurs ou copistes chargés par Mirabeau de lui préparer ses écrits et ses discours. Il collabora à plusieurs journaux, notamment à celui de Perlet et au Citoyen français, et fit paraître un grand nombre de brochures écrites dans le sens révolutionnaire modéré. Nous citerons, parmi les œuvres de Salaville : De l’organisation d’un État monarchique ou Considérations sur les vices de la monarchie française et sur la nécessité de lui donner une constitution (1789, in-8°), ouvrage qui n eu pluseurs éditions ; l’Homme et la société (Puris, 1799, in-S^) ; De la/{évolution française comparée à cette d’Angleterre (Paris, 1*790, in-8°), etc. Quelques biographes ont attribué à Salaville : la Théorie de la royauté d’après la doctrine de Alitton, traduit de l’anglais (1789, in-8"), et les Lettres du comte de Mirabeau à ses commettants (1791, in-8<>).

SALAXIS s. m. (sa-la-ksiss). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des éricinées, tribu des érieées, comprenant des espèces qui croissent au Cap de Bonne-Espérance.

SALAYER, lie de l’Océanie, dans la Malaisie néerlandaise, archipel de la Sonde, au S. de Célebes, dont elle est séparée par le détroit de son nom ; la pointe septentrionale est par 5» 46’ de latit. S. et 118" 8’ rie longit. E. ; 65 kilom. de longueur sur 22 kilom. de largeur ; 60,000 hab. Culture importante de millet et de coton ; fabrication de toiles grossières. Sol montagneux et boisé. Elle fut cédéo par les Macassars au roi de Ternate, auquel les Hollandais l’ont enlevée.

SALAZA (Castro-Luis du), historien espagnol du xviio siècle, qui nous est seulement connu par les ouvrages dont les titres suivent : Catalogo historial genealogico de Ins senores y coudes de FeMian Nuîies (Madrid, IC82, in-fol.) ; Historia genealogica de la gran casa de SU va (Madrid, 1085, iu-ful.) ; Historia genealogica de la casa de Lara (Madrid, 1697, in-fol.j.

SALAZAR Y MAKDO.NES (Pedro de), historien espagnol du xvio siècle, mort vers 1570. Les détails font défaut sur les particularités de son existence ; on sait Seulement qu’il passa la plus grande partie de sa vie à Madrid et J que, tout en s’adonnant avec ardeur :>ux let] très, il remplit plusieurs fonctions administratives. On lui doit : Chronique de l’empereur Charles-Quint (Soville, 15 :>2, in-fol. goth.) ; Hisloria eu que s.- cient’in murhas guerras sneedidas entre cristianos y iufiel.es desde et ano 1543 (Naples, 1552, in-fol.).

SALAZAR Y TORHES (Augustin »(■ :), poUte espagnol, né à Soria en 1G42, mort k Mudrid en 1675. Il fut élevé au collège des jésuites établi à Mexico, et, à son retour en Espagne, il fut accueilli très-syinpathiquement k la cour de Philippe IV, et fut chargé dos foncti-ms de capitaine d’armes de la province de Girgenti, en Sicile. Salazar était fort, estimé par ses contemporains. Un do ses amis, Juan de Vcra, publia la plus grande partie de ses compositions sous ce titre : Citara de Apolo, varias poesias divinas y humanas (Madrid, 1681, 2 vol. in-4o). Des nombreuses comédies qu’a fait représenter ce poète, une seule a survécu, la Segunda Celestinu, considérée encore aujourd’hui connue une œuvre presque hors ligne dans le théâtre espagnol.

SALAZ1E, commune de l’Ile de la Réunion. Il s’y trouve des sources thermales, dont les propriétés sont analogues à d’Iles de Vichy, et dont la température est ds 31°, D.

SALBANDE s. f. (sal-ban-de — de l’ail. sahlband, lisière). Miner. Nom donné k des couches de substances diverses et d’épaisseur variable, qui réparent les liions de la roche dure : Les salbandhs servent d’écorce ou d’enveloppe au filon. (Duulcet.) Il Ou écrit ausii

SALLBANDË et FALL-BAN1).

— Encycl. Il arrive souvent, dans les un-