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destination nouvelle. Peu après, il devint un des membres les plus actifs de la commission des travaux publics’, organisa h i’Kcole polytechnique l’enseignement du génie civil,

puijs devint membre de l’Institut et professeur de stéréotomie à l’École des beaux-urts. En 1796, un tassement s’étant produit dans le Panthéon, Rondelet fut chargé par le gouvernement de consolider la coupole de cet édifice en renforçant les piliers trop faibles pour la supporter ; il y réussit par des constructions qui, en assurant la solidité du monument, lui ôtèrent une partie de sa grâce f)rimitive et de sa symétrie intérieure. Dans es dernières années de sa vie, il devint complètement aveugle. Rondelet a composé ;

Mémoire historique sur te dôme du Panthéon français (1797, in-4o) ; Traité théorique et prutique de l’art de bâtir (1802-1817, 5.vol. gr. in-4o), ouvrage qui a été longtemps le guide de tous les architectes. La meilleure édition, qui est la septième, est de 1834 ; elle est accompagnée de 210 planches. On lui doit encore : Nouvelle méthode de mesurer, de détailler et d’évaluer les ouvrages des bâtiments {1817, iii-4") ; Exposé succinct des matières contenues dans le Traité théorique de l’art de bâtir (1817) ; Mémoire sur la reconstruction de la halle au blé (1803, in-4o) ; Mémoire sur la marine des anciens et sur les navires à plusieurs rangs de rames (1820, in-4o) ; Commentaire de J’7-ontiii sur les aqueducs de Morne, trad. avec le texte en regard (1820-1821, 2 vol. in-4o, avec atlas), etc.

RONDELET (Antonin-François), écrivain français, né à Lyon en 1823. Élève distingué du collège de Lyon, il se fit admettre, en 1841, h J École normale et s’y prépara à l’enseignement de la philosophie. Keçu agrégé, il devint professeur k Rennes, puis passa son doctorat (1847) et obtint une chaire de philosophie à la Faculté de Clermont-Ferrand, Depuis cette époque, M. Antonin Rondelet s’est livré à des études philosophiques et économiques ; il a fait à Paris et dans d’autres villes des conférences de morale populaire et d’économie politique, et a publié plusieuia ouvrages qui lui ont fait obtenir des prix à l’Académie de Lyon, à l’Académie française et à l’Académie des sciences morales et politiques. Outre des mémoires, des discours, des articles publiés dans divers recueils, notamment dans la Bévue contemporaine et la Revue d’économie chrétienne, on doit à cet écrivain distingué : Exposition critique de la morale d’Arisiote (1847, in-8»), thèse de doctorat ; jl/Die de Jlécamier (1851) ; Programme de philosophie (1851, in-l8J ; Du spiritualisme en économie politique (1859, in-S°) ; De la philosophie pratique (1855, in-8<>) ; les Mémoires d’Antoine (1860, in-18), notions de morale et d’économie politique ; Mémoire d’un homme du monde (1861, in-18) ; Conseils aux parents sur l’éducation de leurs enfants (1861, in-12) ; Théorie logique des propositions modales (1861, in-8o) ; Nouvelles et voyages (1863, in-12) ; la Morale de ta richesse {ISS3, in-18), un de ses meilleurs ouvrages ; Londres pour ceux gui n’y vont pas (f864, in-12) ; Lendemain du mariage (1866, in-18), roman ; la Science de la foi (1867, in-18), roman ; les Lois du travail et de la production (1868, in-18), conférences faites à Saint-Quentin ; Ou découragement, réflexions sur le temps présent (1871, in-18) ; les Limites du suffrage universel (1871, in-18) ; ('Opposition et ta révolte (1871, in-18) ; l liducation de la vingtième an- . née(1873, in-is) ; Mon voyage au pays des chimères (1875, in-18), etc. En 1875, M. Antonin Rondelet a posé, mais sans succès, sa candidature à l’Académie dos sciences inorales et politiques. Il est membre de la Société d’économie politique et a été décoré de la Légion d’honneur sous l’Empire.

RONDELÉTIE s. f. (ron-de-lé-sl — â&Aondelet, nàtural. fr.). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des rubiacées, tribu des cinchonées, dont l’espèce type croît aux Antilles et dans l’Amérique du Sud.

RONDELÉTIE, ÉE adj. (ron-de-lé-si-érade, rondelélie). Bot. Qui ressemble à une roadelétie.

— s. f. pi. Section de la tribu des ciuclionées, ayant pour type le genre rondelétie.

RONDELETTE s. f. (ron-de-lè-te — rad. rondelet). Comm. Toile à voiles que l’on fabrique en Bretagne.,

— Bot. anc. Nom vulgaire de l’asaret ou cabaret d’Europe.

RONDELETTINE s. f. (ron-de-lè-ti-nediiuiu.de rondelet). Techn. Soie formée de deux bouts très-tordus : La rondelettine ou grenade sert à la passementerie et à la fabrication des boutons, qui en font une consommation considérable.

RONDEL1ER s. m. (ron-de-lié — rad. rondelle), Anc. art milit. Soldat armé de la rondelle.

— Bot. Syn. de rondelétie. RONDELIN s. m. (ron-de-lain- rad, rond).

Fam. Uros homme :

Vous aurez vu l’ami Turlin

Que de bien bon cœur je salue : Pour le voir, le ban rondelin, ras n’est besoin de longue-vue.

Chafbllb.

û^us.

RONDELLE s. f, (ron-dè-le — rad. rond).

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Techn. Plaque circulaire évidée au centre : Une rondelle de cuivre, de fer, de plomb, de cuir, de drap, de bois. Il Nom des disques qui servent ù séparer les taillants d’une fenderie. On dit aussi entre-deux, il Large rebord mobile que l’on place à chacune des extrémités de l’ensouple pour retenir les bords des chaînes en grosses matières. Il Pièce de cuivre ronde que le plombier piace à chaque bout du moule où il fond les tuyaux, il Espèce de virole. Il Outil de fer dont le marbrier se sert pour fouiller le marbre et unir les parties creuses, il Tète de chardon trop petite, ’ que l’on met de côté pour l’employer à peigner les draps de peu de valeur.

— Sculpt. Outil particulier avec lequel on arrondit les membres d’architecture.

— Econ. rur. Claie en osier sur laquelle on sèche les fruits dans le four.

— Mécan. Rondelles fusibles, Plaques en métal fusible à une température relativement peu élevée, et qui, disposées sur le corps d’une chaudière, fondraient et donneraient issue k la vapeur si la chaleur devenait trop considérable, et pourvoiraient ainsi à l’insuffisance des soupapes de sûreté.

— Anc. art milit. Epée dont la garde était ronde. Il Bouclier circulaire analogue à la rondache, dont on s’est servi depuis le xive jusqu’au xviie siècle, il Rondelles à main ou à poing, Rondelles dont on ne se servait que pour combattre k pied, et qui n’avaient quelquefois que la dimension de la main, il Rondelles de siège, Rondelles qui étaient plus grandes qu’à l’ordinaire, servaient, dans les sièges, pour les rondes de nuit et la reconnaissance des tranchées, et qui avaient dans leur pourtour une ouverture destinée k recevoir une lanterne. Il Rondelles de parement, Simples armes de parade, richement fabriquées, que les pages et les écuyers portaient devant leur seigneur les jours de cérémonie.

— Mar. Pièce de bois ronde et épaisse, avec laquelle on bouche les trous de boulets.

— Ichihyol. Nom vulgaire d’un poisson du genre chétodon.

— Bot. Nom vulgaire de l’asaret d’Europe.

— Encycl. Techn. On met des rondelles sous les écrous pour répartir le serrage sur une plus grande surface ; celles que l’on place sur le bois ont, pour le même diamètre de boulon, une plus grande surface que celles qui reposent sur le fer ou la fonte. On donne encore quelquefois le nomde rondelles à de véritables anneaux cylindriques ayant une hauteur assez grande, tels que les bandages de petites roues et les couronnes de poulies en fer. Comme appareil de sûreté contre les explosions, on employait autrefois dans les chaudières à vapeur des rondelles fusibles pour suppléer les soupapes de sûreté, dont elles différent en ce que les soupapes peuvent s’ouvrir et se fermer à volonté, tandis que les rondelles fusibles se fondent quand la vapeur a dépassé une température prévue. L’ouverture qu’elles laissent ne peut être immédiatement refermée, et il en résulte l’obligation d’arrêter la machine et le chauffage pour remettre une nouvelle rondelle. Ces rondelles fusibles, que l’on a complètement abandonnées aujourd’hui, étaient composées de bismuth, de plomb et d’étain alliés en diverses proportions, suivant le nombre d’atmosphères mesurant la tension que devait avoir la vapeur dans la chaudière. Le bismuth entrait en quantité constante dans cette composition, quelle que.fût la température ; le plomb et 1 étain seuls variaient en quantité. 11 n’est pas sans intérêt de donner ici la table suivante, qui renferme la composition des rondelles fusibles k divers degrés et sous diverses tensions.

Cette table permet de fixer le point de fusion d’une rondelle composée de trois métaux : bismuth, plomb et étain. On voit, par exemple, qu’une rondelle composée de 8 parties de bismuth, de 25,15 parues de plomb et de £4,00 parties d’étain fondrait à la pression de 6 atnmsphères ou à la température de 158° centigrades. On peut vérifier ainsi le degré de fusibilité des rondelles suivant les

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divers besoins industriels. Les rondelles fusibles sont encore en usage sur quelques bateaux à vapeur ; dans les navires, on les a remplacées par des soupapes de sûreté, sur la levée desquelles il est plus facile de compter, k cause de La facilité avec laquelle on peut calculer les contre-poids qui font équilibre à la tension de la vapeur dans la chaudière.

R0.DELL1 (Geminiano), mathématicien italien, né k Roncoseaglia, duché de Modène, en 1652, mort en 1735.11 fut bibliothécaire de l’université de Bologne, où, en outre, il enseigna successivement les mathématiques, la philosophie, l’art des fortifications et l’hydraulique. Rondelli fut un des arbitres désignés par le pape pour régler une contestation au sujet des eaux du territoire de Bologne et reçut du duc de Modène la mission de faire exécuter des travaux pour empêcher le Pô de déborder près de Ferrare. C’était un homme fort instruit à qui l’on doit, outre des articles insérés dans ie Journal de Modène, plusieurs ouvrages, notamment i Agitarum fluentium mensura (Bologne, 1691, in-4o) ; Urania, custode del tempo (1700, in-8o), ouvrage dans lequel il examine si l’année 1700 est Ta dernière du xviie siècle ou la première du xvme ; Universale trigonometria lineare (1705, in-4o) ; Sexpriora Euclidis elemenlatelc. (1719, in-4«), etc.

RONDEMENT adv, (ron-de-man — rad. rond). Prestement, lestement, vite : Travail■ 1er rondement. Marcher rondement. iVotu partîmes avec une bonne brise à tribord, et pendant quelque temps nous filâmes très-ïtox- dkment. (Baudelaire.)

Vie. Vivement, avec entrain, sans hésitation, d’une façon décidée : Mener une affaire rondkment. Lorsqu’on suit une route, il faut y marcher jfanchement, rosdement. (Chateaub.) Voulez-vous un homme étonnant, subtil, gui vous conduise les choses rondement ? Eh bient donnes-moi les finances. (Alex. Dum.) Il Nettement, franchement, sans rien déguiser : Allez, parlez rondement. On ne doit pas tout subtiliser, mais marcher ron- DliMKNT. (Boss.) Quand mes services ne seront plus agréables, on ne peut me faire vn plus grand plaisir que de me le dire tout rondement. (Chateaub.)

Moi, j’y vais rondement : en trois mots, je vous aime. C. d’Harleviu^.

Oh ! qui va rondement

Ne daigne pas entrer en éclaircissement.

Piro».

BONDET (I.niu-ent-Eiienne), philologue et écrivain, né k Paris en 1717, mort en 1785. Il appartenait k une famille de libraires et son père exerçait aussi cette profession. Tout enfant, il apprit le métier de compositeur, fit d’excellentes études et devint très-versé dans la connaissance du grec et de l’hébreu.-Travailleur infatigable, Rondet acquit une grande érudition, mais une érudition un peu indigeste qui attestait plus de savoir que de goût. Toute sa vie, il resta attaché au parti des appelants et il avait une telle vénération pour l’abbé de Saint-Cyran, qu’il allait chaque jour, dit-on, prier sur sa tombe, k l’église Saint-Jaequesdu-Haut-Pas. Ses travaux et l’austérité de

sa vie altérèrent sa santé. Il mourut d’une attaque de paralysie. Comme libraire, Rondet a édité plusieurs ouvrages, k quelques-uns desquels il a joint des notes, des dissertations et des tables. Nous citerons, entre autres : le Dictionnaire de Boudot (1727), dont il donna huit éditions ; l’Histoire ecclésiastique de Fleury (1740) ; ia Bible, dite Bible de Vence (1748, 14 vol. in-4o ; 1767-1774, 17 vol. in-4»), avec un abrégé du commentaire de dom Oalmet ; les Lettres provinciales de Pascal (1753) ; Abrégé de l’histoire ecclésiastique de l’abbé Racine ; la Bible traduite par de Sacy (1759, in-fol.) ; Traité de l’orthographe française en forme de dictionnaire, par Oh. Le Roy (1775), etc. Comme écrivain, outre des articles et des dissertations dans les Mémoires de Trévoux, le Journal des savants, le Journal ecclésiastique, la remarquable table de l’Histoire des auteurs ecclésiastiques de D. Ceillier, k laquelle il travailla pendant prés de vingt ans, on lui doit ; Réflexions sur te désastre de Lisbonne (1756- 1757, 3 parties in-12) ; Isaie vengé. (1762, in-12) ; Mémoires sur la vie et les ouvrages de J. Besoigne (1763, in-8o) ; Figures de la Bible, contenues en cinq cents tableaux avec des explications (1767, in-4o) ; Dictionnaire historique et critique de la Bible (1776, 3 vol. in-4»), qui s’arrête k la lettre E ; Dissertation sur l’Apocalypse (1776, in-4o) ; Dissertation sur le rappel des juifs (1778-1780, 2 part. in-4<») ; Examen impartial d’une dissertation sur la version des Septante (1783, in-4») ; Verba Christi (1784, in-8o), etc.

RONDETTE s. f. (ron-dè-te). Bot. Syn. de

RONDOLETTË.

RONDEUR s. f, {ron-deur — rad. rond). Forme, figure, courbure de ce qui est rond, c’est-à-dire circulaire, cylindrique, s^héiique ou conique : La rondeur d’une roue, d’une boute, d unépoutre, d’un pain de sucre. La rondeur des bras, du visage. La rondeur assure à la matière qu’elle embrasse une plus facile durée ; le temps ne sait par où la prendre. (J. Joubert.)

— Fig. Fuçon, manière, tournure nette,

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franche, décidée : Un caractère plein de rondeur. Un ton de rondeur, des naïvetés.d* discours, je ne sais quoi de rude, de mat poli, de saccadé, ne messied pas à un ministre de la guerre ou de la marine. (Cormeu.)

— Littér. et B.-arts. Nombre, harmonie, ampleur : La rondeur d’une période. La rondeur du style. La rondeur des sons. La rondkur d’une phrase musicale. Cette voix manque de rondeur.

— Syn. Rondeur, rotondité. Rondeur marque simplement la forme ronde ; rotondité y ajoute une idée de grosseur, de capacité. On peut dire la rondeur d’une roue, d’une piècé de monnaie, d’une médaille ; le mot rotondité serait ici déplacé, parce que les corps dont il s’agit sont plats, minces, ont peu de volume ; mais on dit bien la rotondité de la terre, d’une boule, et Regnard, mettant en scène un homme replet, le fait parler ainsi :

J’aurais un bon carrosse & ressorts bien liants ; De ma rotondité j’emplirais le dedans.

ROND1E s. f. (ron-dî — rad. rond). Techn. Nom donné aux cylindres donc on se sert pour arrondir les tables de plomb destinées à la fabrication des tuyaux. Il On dit aussi

RONDIN.

RONDIER s. m. (ron-dié — rad. ronds). Bot. Genre de palmiers, dont l’espèce type est vulgairement appelée BOIS de RONDE : Le rondibr des Seycheiles est lemême palmier dont le fruit est connu depuis longtemps dans l’Inde sous le nom de coco des Maldives. (Dutour.) Le rondier se trouve en quantité le long du Niger. (Adanson.)

— Encycl. Le rondier, appelé aussi borasse ou lontar, est un grand et bel arbre, dont le port rappelle celui du cocotier ; son stipe cylindrique, épais, renflé à la base et au sommet, se termine par un bouquet de grandes feuilles en éventail, portées sur de longs pétioles épineux. Les fleurs sont diot jues, réunies en spadices simples, longs, cylindriques, renfermés dans une spathe k plusieurs folioles. Le fruit est un drupe ovoïde, trilobé, presque aussi gros que celui du cocotier, k péricarpe charnu, fibreux, succulent, renfermant trois noyaux ligneux, de la forme et du volume d’un œuf de poule, et dont chacun contient une amande blanche et savoureuse. Cet arbre crott dans l’Inde et sur les côtes orientales de l’Afrique. Il dépasse la hauteur de 10 mètres et ne fructifie, dit-on, qu’une fois en sa vie, ia production des fruits étant l’indice d’une mort prochaine. Sa culture no diffère pas sensiblement de celle du cocotier. Le rondier est d’une grande utilité pour les habitants des pays où il croit. Son bois, très-dur, presque incorruptible, d’une belle couleur noire mélangée de veines jaunâtres, est employé dans les constructions ; on en fait aussi des planches, des meubles et des outils. Sa sève fournit une boisson fermentescible, d’une saveur agréable, et-recommandée comme apèritive ; on en retire aussi un sucre, moins estimé que celui de la canne, mais supérieur k celui des autres palmiers et d’un prix, peu élevé. La moelle donne une sorte de sagou. Les feuilles sont employées pour couvrir les habitations, pour faire des parasols, des nattes, des éventails, des paravents et pour remplacer le papier k écrire. Le péricarpe du fruit contient un suc acre et corrosif ; mais son amande est comestible.

RONDIN s. m. Con-dain — rad. rond). Morceau de bois de chauffage rond et court, par opposition au bois de quartier, qui est refendu : Les rondins s’altument moins aisément que le bois de quartier.

— Par exugèr. Gros bâton ; Donner des coups de RONDIN.

— Techn. Cylindre de bo’i3 sur lequel le plombier arrondit les tables de plomb, à On dit aussi rondië.

RONDINE s. m. (ron-di-ne). Ichthyol. Syn.

de PIRAPEDE.

ROXU1NELL1 (François), littérateur italien, né k Florence eu 1589, mort dans la même ville en 1665. Il devint bibliothécaire du grand-duc Ferdinand il et fut particulièrement chargé de composer des inscriptions et des devises pour les fêtes de ia cour. Kondinelli fut l’ami des hommes tes plus distingués de la Toscane, notamment de Buonarotti le jeune, de Fulvio Tesli, etc. Outre plusieurs ouvrages restés munuscrits, on lui doit une vie de Guichardin, celle de Stephano Castro, celle de Davanzati, publiée en tète des Opuscules de ce savant (1638, in-4o), et Relazione del contagio stato «n Firenze négli anni 1630 e 1633 (Florence, 1634, in-4o), récit intéressant des pestes de Florence, mais où l’on trouve un grand nombre de détails inutiles ou d’une ridicule crédulité.

RONDINER v. a. ou tr. (ron-di-né). Fam. Battre k coups de rondin, de gros bâton : Vous allez vous faire bondiner.

ron DINETTE s. f. (ron-di-nè-te). Ichthyol. Espèce d’exocet fossile.

RONDIR v. a. ou tr. (ron-dir — rad. rond). Techn. Tailler dans les dimensions et la forme voulue, en parlant des ardoises ; Rondir des ardoises.

— v. n. ou intr. S’arrondir, prendre une forme ronde. Il Vieux mot.

RONDO s. m. (ron-do — forme italienne du mot rondeau). Mus. Se dit pour rondeau,