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RICH
terre il n’est donc que mo". Qui m’intéres - se il
ta per- son- - ne. Mo ! seul, dans l’uni— vers, Voudrais bri-ser tes fers, Et tout le
res-te t’a-ban-don rage
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— chardio mon roi" L’u-ni-vers t’a - ban
— don - ne. Sur la ter - re il n’est donc que
ffi-^-»-*-’-^|—ba.1—)-^—==aaet-|—ç- :| moi Qui m’intéres - se & ta per - - son ne. Et sa no-ble a-mi - e, hé-las ! Son cœur doit ê-tre na- vré de dou-leur ;
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Ouij son cœur est na- vré, na-vré de douÀilerjro.
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leur.
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Mo- nar - ques, cher P=±3=33^gEj=fea
chez, cherchez des a - mis Non sous les
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lau-riers de la gloi - re, Mais sous les
myr- les fa - vo - ris Qu’of- frent les
fll - les de Mé - moi - re.
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Un trou-badour Est tout a-mour, Fi
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— Ai - Ii - té, cons-tan - ce, Et sans es — poir de ré- com - peu - - se. 0 Ri
— chard ! ô mon roi ! L’u-ni- vers t’a- ban ■
— don- ne, Sur la ter-re il n’est que
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moi, il n’est que moi Qui m’in - té
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rené a ta per - son - ne. O Ri w=smm
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« chard I 0 mon roi I
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— vers ’t’a • ban - don - ne, Sur la
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ter- re il n’est que moi, Oui, c’est Blon ■
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del, il n’est que moi, il n’est que
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moi Qui m’in - té - res - se à ta per son - - ne. N’est-il que moi, n’est-il que
moi Qui m’in - té - res - se à ta per j. a.c ^ Q.
son • - - - ne ?
une fièvre brûlante. 1" Strophe.
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U - ne flè • vre brû * lan wm^
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te Un jour me ter-ras - suit
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Et de mon corps chas - sait
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Mon & - me lan- guis - san
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te. Ma da-me ap-pro - cbe de mon
fuit.
Un re - gard de ma
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À la pei -
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■ ce - der le bon - heur.
DEUXIÈME STROPHE.
BLONDEL. Dans une tour obscure, Un rui puissant languit, Son serviteur gémit De sa triste aventure.
RICHARD.
Si Marguerite était ici,
Je m’écrirais : Plus de souci,
Un regard de ma belle, etc.
QUAND LES BŒUFS VONT DEUX À DEUX.
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Refrain. Et zig et zig et zig et zog, Et
fric et fric et froc ! Quand les bœufs vont deux a
Fin.
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deux Le la ■ bou- ra-’ge en va mieux ! 1er Couplet.
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Sans ber - ger, si la ber - gè - re Est dans
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un lieu so - li - tai - re, Tout pour
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el-leesten-nuyeux. Mnissi le ber-gerSylvandre, Au-près d’el - le vient
rendre, Tout s’a - ni-me àl’entour d’eux !
DEUXIÈME COUPLET.
Qu’en dites-vous, ma commère ? Et qu’en pensez-vous, compère ? Rien ne se fait bien qu’a deux. Les habitants de la terre, Hélas ! ne dureraient guère. S’ils ne disnient pas entre eux Et zig et zig, etc.
Richard en Palestine, opéra en trois actes, paroles de Paul Foucher, musique d’Adolphe Adam ; représenté à l’Opéra le 7 octobre 1844. Le livret retrace plusieurs épisodes des croisades. La musique est froide et sans couleur. Nous mentionnerons, parmi les morceaux un peu saillants de cet ouvrage médiocre, la mélodie chantée par Richard : Air pur qui vient de la patrie, le duo de Bérengère et de Kenneth : En votre cœur, lorsque étouffée, et le trio du second acte : Que vois-je, ô ciel !
RICHARD II, roi d’Angleterre, né à Bordeaux
en 1366, mort au château de Pontefract
en 1400. Il était fils du fameux prince
Noir, alors gouverneur de la Guyenne. Ce
prince, attaqué d’une maladie mortelle, voulut
retourner en Angleterre, où il emmena
Richard, encore enfant. Lorsqu’il mourut,
Édouard III déclara son petit-fils héritier
présomptif de la couronne ; il voulut même
que la noblesse lui prêtât serment en cette
qualité. Le 21 juin 1377, Richard succéda à
son grand-père. Sa minorité fut troublée par
l’ambition et la rivalité de ses oncles, les ducs
de Lancastre, d’York et de Glocester, par
une guerre avec la France et l’Écosse et par
une insurrection formidable. Pour faire la guerre contre Charles V, qui avait envoyé des troupes ravager les côtes d’Angleterre,
et contre les Écossais, qui ravageaient le
Northumberland, pour subvenir à la cupidité
des oncles du roi, on dut accabler le peuple
d’impôts. Indignés d’être un objet d’exploitation
constante pour le pouvoir royal, un
grand nombre d’hommes du peuple, excités
par Wat Tyler et quelques autres hommes
énergiques, se soulevèrent au nom de l’égalité
des droits et envahirent Londres (1381).
Le jeune roi, n’ayant avec lui qu’un petit
nombre de cavaliers, fut enveloppé par un
corps d’insurgés menaçants. « Payant d’audace,
il leur cria : Qu’allez-vous faire ?
Wat Tyler était un traître. Venez avec moi,
vous serez soulagés. » Confiants dans sa parole,
les révoltés le suivirent jusqu’en un
endroit où se trouvait réunie une troupe
nombreuse, qui dégagea Richard et dispersa
le peuple armé. Ayant réuni une quarantaine
de mille hommes, le roi écrasa le mouvement
partout où il s’était produit, fit couler des
torrents de sang et remit le peuple sous le
joug. Richard venait d’atteindre l’époque de
sa majorité, lorsque les Écossais, secondés
par un corps de troupes que leur avait envoyé
le roi de France, Charles VI, recommencèrent
la guerre avec l’Angleterre (1385).
Il envahit aussitôt l’Écosse, brûla un grand
nombre de villes, Édimbourg, Perth, Dumferline,
Dundee, etc., puis revint brusquement
en Angleterre où, pendant son absence,
un corps d’Écossais avait fait, de son côté,
de grands ravages. À cette époque, le jeune
roi s’était entouré de favoris qu’il gorgeait
de richesses aux dépens du peuple, et à qui
il donnait tous les honneurs, à la grande irritation
des nobles. Le duc de Glocester, qui,
par son affabilité et sa générosité, était devenu
extrêmement populaire, se mit à la tête
d’une opposition formidable qui fut appuyée
par le Parlement (1386). Richard dut renvoyer
ses ministres. Forcé d’accepter la tutelle d’un conseil qui exerça l’autorité, il résolut de s’en débarrasser par la ruse ; mais
Glocester, prévenu de ses projets, s’empara
de Londres (1387) et du pouvoir, frappa de
confiscation, d’exil ou de mort les favoris ou
les confidents de Richard et força le roi à
subir ses volontés. Toutefois, deux ans plus
tard, Richard II parvint à échapper à cette
tutelle, à reprendre le pouvoir, à choisir ses
ministres et, pour se concilier le peuple, il
accorda une amnistie (3 mai 1389). Pendant
quelques années, son administration fut assez
calme. En 1394, il alla comprimer une révolte
en Irlande et soumit l’île. Deux ans plus tard,
il fit un traité de paix avec Charles VI, qui
lui promit son appui contre ses sujets, et,
comme il était veuf d’Anne de Bohême, il
épousa, le 27 octobre 1396, Isabelle, fille du
roi de France, bien qu’elle n’eût que sept ans.
Comptant sur l’appui de son nouvel allié,
Richard ne songea plus qu’à reconquérir le
pouvoir absolu et à se débarrasser, soit par
la force, soit par l’astuce, des grands qui lui
avaient fait opposition, de ses oncles et surtout
de Glocester, à qui il ne pouvait pardonner
de l’avoir profondément humilié et d’avoir
fait périr ses favoris. Avec une habileté
extrême, il s’attacha d’abord à diviser entre
eux ceux qu’il voulait perdre, puis prétextant,
en 1397, un complot formé contre lui
par Glocester et ses partisans, il fit arrêter
Glocester qu’il envoya à Calais, emprisonna
Warwick et Arundel, qui périt peu après sur
l’échafaud, bannit l’archevêque de Cantorbéry
et Warwick, et fit étouffer, dit-on, Glocester
entre deux matelas. Débarrassé de la
plupart de ses ennemis, ayant obtenu, soit
par la séduction, soit par la peur, l’acquiescement
du Parlement à ses actes, Richard II
mit le comble à la haine qu’il excitait en
s’entourant de nouveaux favoris, en épuisant
la nation pour les combler de richesses, en
confisquant des comtés, en s’emparant suivant
son caprice des biens des bourgeois, etc.
En 1399, il était allé faire la guerre à l’Irlande,
lorsque son cousin, Henri de Hereford,
qui s’était réfugié en France et qui, par la
mort de son père, était devenu duc de Lancastre,
débarqua en Angleterre sous le prétexte
de revendiquer les biens paternels qui
venaient d’être confisqués, réunit autour de
lui les mécontents et se vit bientôt à la tête
d’une armée. Il s’empara alors de Londres
sans résistance et soumit les comtés qui passaient
pour favorables à la cause du roi. Le
5 août, Richard apprit, en revenant en Angleterre,
ce qui venait de se passer. Abandonné
par ses troupes, il se retira d’abord au
château de Conway, puis demanda une entrevue
à son compétiteur, fut conduit à Londres
et emprisonné à la Tour. Le 29 septembre,
il consentit à signer son acte de déchéance
et, le lendemain, Henri de Lancastre
fut proclamé roi sous le nom de Henri IV.
Enfermé dans le château de Pontefract, il y
mourut de faim, selon les uns ; selon d’autres,
il fut poignardé par ordre de son cousin et
on l’enterra au château de Longley. Il n’avait
point eu d’enfants.
Richard II, drame historique, par Shakspeare. Cette tragédie a pour, sujet l’exil de Bolingbroke, duc de Hereford, petit-fils d’Édouard III, qui revient à main armée détrôner son cousin Richard II, le fait mourir et règne à sa place sous le nom de Henri IV. Les détails du drame ont été fournis par la chronique d’Hollinshed ; les faits ne diffèrent en rien des récits historiques, si ce n’est sur le genre de mort qu’on fit subir à Richard ; un seul personnage, celui de la reine, est de l’invention du poëte. La tragédie ne comprend que les deux dernières années de la vie de Richard et ne contient qu’un seul événement, celui de sa chute, catastrophe à laquelle tout marche dès le début de la pièce. Shakspeare ne s’érige pas en professeur d’histoire. Il n’explique pas comment Bolingbroke est devenu roi ; il n’indique pas comment s’est accomplie la chute de Richard. Au début, Richard paraît comme roi, et on le revoit signant sa propre déposition. Shakspeare a reproduit fidèlement les mœurs et les caractères du temps ; il ne met en scène ni héros supérieurs ni victimes innocentes ; les crimes et les qualités s’associent et se balancent ; l’usurpateur a plus de mérite que le souverain de droit et n’a pas une physionomie plus odieuse. Richard II n’est point, au surplus, un tyran, mais un prince faible, irrésolu, présomptueux, confiant en autrui, bien qu’il n’ait pas un seul ami. Il ne conçoit pas la royauté autrement qu’absolue ; il est roi, par cela même qu’il existe ; c’est sa condition, sa destinée ; il ne peut s’en dépouiller ; il ne peut cesser d’en être digne. Oint du Seigneur, il est revêtu d’un caractère sacré. Sa faiblesse paraît dès qu’il entre en scène. Il ne sait pas prendre un parti énergique ; il suit les entraînements de la passion ; il n’ose pas empêcher ses favoris de gaspiller les finances de l’État. Obligé de recourir à de fausses mesures politiques, à des exactions et autres injustices, il offre un prétexte au retour de Bolingbroke ; le duc exilé arrive de France, réclamant l’héritage paternel confisqué. Au lieu d’attaquer sans retard la rébellion, Richard, indolent et présomptueux, hésite, ajourne ; l’occasion lui échappe. Sa torpeur lui fait perdre, sans coup férir, un secours de 12,000 hommes tout prêt à l’offensive. Bolingbroke s’avance et gagne la fa-