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PUTO

(Berlin, 1850-1852, 3 vol.). Les plus remarquables de ce recueil sont : le Nœud bleu, les Bains et le Directeur de la saline. Parmi les pièces du même auteur, postérieures à cette daté, il faut citer : le Testament du grand électeur (l&5$), Waldemar (1862)et Guillaume d’Orange (1864), drames ; Don Juan d’Autriche (1860), tragédie ; Pour la couronne (1864) et Ne jouez pas avec le feu (1866), comédies. On a encore de Putlitss un recueil d’Histoires brandebourgeoises (Stuttgard, 1862) et des Nouvelles (Stuttgard, 1867).

PUTNEY, ville d’Angleterre, comté de Surrey, à 9 kilom. O. de Londres, sur la Tamise ; 4,000 hab. Patrie de l’historien Gibbon.

PUTOIS s. m. (pu-toi — bas lat. putacius ; de pu1ère, puer). Murai». Nom vulgaire d’un mammifère carnassier du genre marte : On distingue le putois à ta fétide odeur qu’il répand. (Bosc.) Le putois ressemble beaucoup à la fouine. (Buff.) Une seule famille de putois suffit pour détruire une garenne. (V, de Bomare.) Il Putois d’Amérique, Nom vulgaire d’une espèce de moufette. Il Putois royé, Nom vulgaire d’une autre espèce de moufette.

— Fourrure du putois : Un manchon de putois.

— Techn. Espèce de pinceau au moyen duquel on étend les couleurs sur les poteries.

— Ericycl. Les putois forment, dans le grand geure des martes, un groupe ou sousgenre assez, naturel, caractérisé par une tête un peu moins allongée et un museau plus court que chez les martes proprement dites j quatre fausses molaires à la mâchoire supérieure et six à l’inférieure ; la carnassière d’en bas dépouvue de tubercule intérieur. Ces animaux exhalent une odeur infecte. À ce groupent appartiennent, outre le putois commun, le furet, la belette, l’hermine, le chorok, etc., qui sont l’objet d’articles spéciaux auxquels nous renvoyons.

Le putois commun, appelé aussi dans quelques localités puant ou punaisot, atteint la taille d’environ om,33 ; son corps, très-allongé, est couvert d’un pelage brun noirâtre sur les parties supérieures, jaune sur les eûtes, blanc fauve ou jaunâtre en dessous ; sa tête aplatie présente un museau pointu, des yeux bruns, des oreilles petites et arrondies, avec des taches blanches près de ces dernières, ainsi que sur le museau ; les jambes sont très-courtes et les pieds armés d’ongles fort longs ; la queue, de longueur médiocre, est noire et très-velue. Au-dessous de ce dernier organe se trouvent deux poches ou follicules anales, sécrétant une matière grasse, onctueuse, d’une odeur fétide, qui s’exhale surtout quand l’animal est échauffé ou irrité, et qu’il communique à tout ce qui le touche.

Le putois ressemble assez h. la fouine ; mais il s’en distingue, outre les caractères zoologiques, par sa taille plus petite, son cri moins aigu et moins éclatant, son naturel plus rusé. Cet animal appartient surtout aux régions tempérées ; il est rare dans le Nord et dans le Midi. C’est dans les’ pays de montagnes qu’il est le plus répandu ; il habite de préférence les endroits pierreux, bien qu’on le trouve aussi sur le bord des marais. Pendant la belle saison, il se retire dans les terriers de lopins, les fentes de rochers, les" creux des arbres. Mais, aux premiers froids, il se rapproche des fermes.et des villages, se réfugie dans les caves, les décombres, les galetas et pénètre jusque dans les granges et les greniers à. foin. Ln été comme en hiver, il reste blotti durant le jour et ne sort que la nuit pour aller chercher sa proie. C’est au printemps qu’il entre en amour. Les mâles se battent pour la possession des femelles, qu’ils abandonnent dès qu’elles sont pleines. La portée est de cinq ou six petits. La mère ne les allaite pas longtemps, mais les accoutume, dit-on, de bonne heure à sucer le sang et les œufs.

Cet animal est, en effet, très-sanguinaire ; il préfère le sang et la cervelle a la chair. Il attaque et tue les taupes, les lapins, les rats, les mulots. Il fait aussi une guerre acharnée aux alouettes, aux cailles, aux perdrix et à d’autres oiseaux, dont il mange les œufs et les petits. Il est très-redoutable pour les petits animaux de basse-cour ; grimpant très-lestement sur les arbres et le long des murs, il a bientôt égorgé tous les habitants d’une garenne, d’un poulailler, d’un colombier ou d’une volière, dont il suce le sang. Si, comme il arrive souvent, il ne peut emporter sa proie tout entière, parce que le trou par lequel il est entré est trop étroit, il enleva seulement les têtes pour en manger la cervelle. Enfin, il est très-friand de miel et fait en hiver beaucoup de dégâts dans les ruches. Tout cela contribue à faire du putois un des fléaux de l’agriculture.

Néanmoins, cet animal nous rend quelques services en détruisant un grand nombre d’espèce» nuisibles, notamment les mammifères rongeurs, les hannetons, etc. Ce serait peut-être le moyen le plus simple de diminuer le nombre des lapins dans les endroits où ils sa multiplient trop, car une seule famille de putois suffirait pour dépeupler entièrement une garenne. Telle est presque la seule utilité de ce carnassier. Sa peau n’est cependant pas sans valeur ; elle donne une fourrure assez chaude, mais peu recherchée et toujours vendue à bas prix, à cause de son odeur infecte, dont il e»t à peu près impossible de la débar PUTR

ràssar entièrement. Sa chair est de si mauvais goût, que les chiens eux-mêmes n’en veulent pas manger. Le plus souvent les chasseurs abandonnent cet animal après l’avoir tué.

Quand il est irrité, le putois fait entendre plusieurs grognements sur un ton grave et qui exprime sa colère ; c’est alors surtout qu’il exhale l’odeur insupportable qui lui a valu son nom. Très-agile a la cour’se, il se réfugie sur les arbres pour échapper aux chiens ; mais, s’il est poursuivi de trop près, il se retourne contre eux et se défend courageusement. On le chasse, en hiver, avec de petits •chiens courants à jambes torses, dressés à cet exercice, et qui le courent de grenier en grenier, entrent dans ses trous quand ils le peuvent et le forcent à sortir sur les toits, où on le tue à coups de fusil. On le chasse aussi quelquefois à l’affût, en faisant crier une poule. Enfin, on le prend avec des lacets de fil de laiton, des assommoirs, de doubles et grandes ratières & trébuchet, des pièges de fer et autres engins, qu’on place a l’ouverture des trous par lesquels il entre dans les greniers. Il est a peine besoin de dire que sa chasse, comme celle de tous les animaux nuisibles, est autorisée en toute saison.

Le putois lutréole, appelé aussi mink ou moenck, a le pelage d’un brun noirâtre ; la lèvre supérieure, le menton et le dessous du cou blancs ; les pieds à demi palmés. Par ce dernier caractère, comme aussi par ses habitudes, cet animal se rapproche des loutres, ce qui lui a valu son nom spécifique. Il habite le nord de l’Europe, et surtout la Finlande, vit au bord des eaux et se nourrit de grenouilles, de poissons et de crustacés. Sa fourrure est assez estimée. Le putois des Alpes, plus petit et plus allongé que !e putois commun, est jaunâtre en dessus, jaune pâle en dessous, avec du blanc à la bouche et au menton ; il habite les Alpes, se blottit dans des terriers ou dans le creux des rochers et se nourrit de tagomys et de lagopèdes. On peut citer encore le putois d’Eversmun, qui n’est peut-être qu’une variété de l’espèce commune, propre à la Sibérie ; le putois nudipètle ou furet de Java ; le putois de l’Altaï, peu connu ; le putois rayé, de Madagascar ; le putois d’Afrique, etc.

PUTOR1A s. m. (pu-to-ri-a — du lat. putere, puer). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la l’amille des rubiacées, tribu des anthospermées.

PUTPUT s. m.(putt-putt). Ornith. Nom vulgaire de la huppe.

PUTRANJIVA s. m. (pu-tran-ji-va). Bot. Genre d’arbres, type de la famille des putranjivées, dont l’espèce principale croit dans l’Indoustan, et qui est rapporté par plusieurs auteurs à la famille des antidesmées.

PUTRANJIVÉ, ÉE adj. (pu-tran-ji-vérad. putranjiva). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au putranjiva.

— s. f. pi. Famille de végétaux dicotylédones, voisine des antidesmées, et ayant pour type le genre putranjiva.

FUTRÉDINAIRE s. m. (pu-tré-di-nè-redu lat. putredo, pourriture). Nom donné aux philosophes qui croyaient que la corruption engendre des animaux.

— Adjectiv. : Philosophe putredinaire.

PUTRÉFACTTF, IVE adj. (pu-tré-fa-ktif, j-ve — rad. putréfier). Qui produit la putréfaction : Influence putréfactive. Propriété, vertu putréfactive.

putréfaction s. f. (pu-tré-fa-ksi-onrad. putréfier). Décomposition des corps organisés, qui se produit quand ils ont cessé de vivre : C’est la putréfaction qui donne la vie, et la putréfaction, étant mise en mouvement par l’esprit vital, constitue le fond de la vie elle-même. (Bruno Bauer.) Tomber en putréfaction. La putréfaction est le dernier degré de la fermentation animale et végétale. (Acad.)

— Encycl. La putréfaction est un phénomène dû à la présence d’animalcules qui altèrent la matière putrescible comme nous altérons l’air dans lequel nous vivons. Ils se développent au sein de cette matière, la décomposent et la désorganisent, en donnant naissance à un grand nombre de gaz et de produits liquides d’odeur plus ou moins infecte. Avant de se putréfier, les matières organiques éprouvent d’abord une modification isoménque de leurs principes immédiats, remarquable par sa virulence. C’est dans cet état que les cadavres sont redoutables et les piqûres anatomiques mortelles. Mais un cadavre en pleine putréfaction n’est dangereux qu’au point de vue du méphitisme. V. ce mot.

La putréfaction met un certain temps à se déclarer, suivant les circonstances de température, de neutralité, d’acidité ou d’alcalinité. Dans les circonstances les plus favorables, il faut au moins vingt-quatre heures pour que le phénomène commence à être accusé par des signes extérieurs. Les animalcules qui déterminent la putréfaction sont des vibrions, sortes d’infusoires bien étudiés par Ehrenberg. Selon M. Pasteur, les six espèces suivantes seraient les ferments de la putréfaction : vibrio lineola, vibrio tremulans, vibrio iubtilis, vibrio rugula, vibrio prolifer, vibrio bacillus. Le corps des animaux étant fermé, dans les cas ordinaires, à l’introduction des

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germes des êtres inférieurs, la putréfaction s’établit chez eux d’abord à la surface, pour gagner ensu te, peu à peu, l’intérieur de la masse. La putréfaction est anéantie par la suppression de l’air, ou par l’action du froid intense, causes qui s’opposent au développement des jeunes animaux. Les gaz qui résultent de la putréfaction sont l’acide carbonique, l’azote, des hydrogènes carbonés, l’hydrogène sulfuré, des sulfhydrates, cyanhydrates et carbonates d’ammoniaque, la vapeur d’eau, des ammoniaques composées, etc. Ce sont ces derniers gaz qui, joints aux sels ammoniacaux et à l’hydrogène sulfuré, contribuent à donner aux corps en putréfaction leur odeur caractéristique.

Les plantes se putréfient comme les animaux ; seulement, comme elles ne renferment presque pas d’azote, les produits de leur putréfaction sont à peine azotés et n’ont point l’odeur infecte des produits de la putréfaction animale.

Quoique l’on soit obligé d’expliquer la putréfaction comme les autres fermentations et de la rattacher à l’existence de ferments particuliers, quoiqu’il soit même impossible de la concevoir comme autre chose qu’une décomposition liée au développement d’animalcules microscopiques, il faut admettre, dans ce phénomène, d’autres facteurs dont le rôle, sans être encore bien clair, demeure néanmoins incontestable. Ces facteurs, dont1’ensemble a été désigné sous le nom de catalyse, sont des mouvements spontanés qui s’accomplissent dans l’intérieur des molécules organiques de nature animale, vu leur grande instabilité et leur aptitude à engendrer des produits plus simples. Dans certains cas cette aptitude est accrue. Dans les cas de mort par fièvre puerpérale, infection purulente, dyssentevie, la putréfaction survient bien plus vite et les gaz sont bien plus fétides que dans la mort par les affections inflammatoires. Il y a même, dans ces maladies, un commencement de putréfaction des humeurs, comme dans la fièvre typhoïde ; c’est pourquoi les anciens médecins les appelaient putrides.

Voici comment MM. Orfila et Devergie décrivent la putréfaction du cadavre humain : « Immédiatement après la mort, la peau se décolore, la rigidité cadavérique survient, des taches livides parsemées de vergetuies se manifestent dans les parties les plus doclives du corps. Bientôt toutes les parties deviennent souples, molles, conservent l’impression du doigt. Une teinte verdâtre se manifeste sur la peau de l’abdomen ; elle s’étend à la poitrine, à la face, puis aux membres. Les parties molles se gonflent, prennent plus de volume parle développement considérable de gaz dans tous les tissus ; une sanie infecte s’écoule des ouvertures naturelles ; l’épidémie se détache ; un liquide séreux, rougeàtre transsude a travers le derme et forme â la surface de la peau des ampoules de couleur ardoisée ; l’odeur devient alors très-fétide. C’est a. cette époque que la mouche dite carniaria y dépose des larves ; de là une foule de vers sur diverses parties du corps. Bientôt les yeux s’affaissent, la peau de l’abdomen se détruit et de cette cavité s’écoule une grande quantité de matières putrides et de gaz. Toutes les parties molles tombentensuite en putréfaction ; les os du crâne, de la poitrine se dénudent. L’odeur diminue graduellement ; enfin il arrive une époque où toutes les parties molles répandues sur le sol n’y forment plus qu’un détritus bourbeux, noirâtre et d’une odeur qui a quelque chose d’aromatique. »

La putréfaction est à la fois activée et neutralisée par la présence de certaines substances, telles que la chaux, qui se combinent au fur et à mesure de leur production avec lea-gaz et les liquides résultant de la putréfaction et ont aussi, de la sorte, l’avantage d’en prévenir les inconvénients. V. POURRITURE.

PUTRÉFAIT, AITE adj. (pu-tré-fè, è-terad. putréfier). Corrompu, tombé en putréfaction : Corps putréfait. il Mot employé par Scarron.

PUTRÉFIABLE adj. (pu-trê-fi-a-ble — rad. putréfier). Qui est susceptible de se putréfier : Matière putréfiablb.

PUTRÉFIÉ, ÉE (pu-tré-fi-ê) part, passé du v. Putréfier. Corrompu : Matières putréfiées. Les plantes putréfiées ou étiolées communiquent au sang des animaux gui s’en repaissent des principes morbides. (Toussenel.)

— Fig. Vicié, dénaturé : Les corps politiques, quels qu’ils soient, ne sont que des amas de passions putréfiées et décomposées ensemble. (Chateaub.)

PUTRÉFIER v. a. ou tr. (pu-tré-fl-élat.putrefacere ; deputris, pourri, et defacere, faire. Prend deux i de suite aux deux prem. pera. pi. de l’imp. de l’ind. et du près, du subj. : Nous putréfiions ; que vous putréfiiez). Corrompu, pourri ; L’humidité putréfie tss fruits, La gangrène putréfie tes parties voisines. (Acad.)

— Kig. Corrompre, vicier : Les baisers de la philosophie putréfient la femme. (Colins.)

Se putréfier v. pr. Se corrompre : Le fumier se putréfie dans les fosses où on le met. (AcaO.) Tout membre qu’on Sépare du corps humain SE putréfie et se décompose. (Virev.) On sait qu’à tu température de et au-dessous les substances animales ne se putréfient

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point. (L. Figuier.) La viande salée ne se pUTRÉFiis pas. (F. Pillon.)

— Syn. Palréder, pourrir. V. POURRIR-PUTRESCENCE s. f. (pu-trèss-snn-se rad. putrescenl). Travail de la putréfaction.

PUTRESCENT, ENTE adj. (pu-trèss-san, an-te — lut. pulrescens ; de putrescere, commencer à se pourrir). Qui est soumis à un travail de putréfaction : Matière puTUBS-CliNTE. t

PUTRESCIB1LITÉ s. f. (pu-trèss-si-bi-li-tâ

— rad. putrescible). Caractère, nature do ce qui est putrescible.

— Fig. Caractère de ce qui est capable do se vicier, de se corrompre : Qui dit couvent dit marais ; leur putrescibinté est évidente, leur stagnation est malsaine. (V. Hugo).

PUTRESCIBLE adj. (pu-trèss-si-blo — du lat. putrescere, se putréfier). Sujet à se putréfier : Les parties caséeuses du beurre sont iràs-PUTRKSciBLiss. (Franeœur.)

PUTRESCIN1A s. m. pi. (pu-trèss-si-ni-a

— du lat. putresco, je pourris). Bot. Nom donné par plusieurs auteurs aux champignons.

PUTRIDE adj. (pu-tri-de — lat. pulridus, de putris, pourri). Qui est en état de putréfaction : Humeurs putrides. L’eau trouble est une eau ou saumâtre, ou putride, ou ««■mineuse. (Raspail.)

— Pathol. Fièvre putride, Fièvre attribuée à la corruption des humeurs.

— Chim. Fermentation putride, Fermentation résultant de la décomposition des matières organiques : L’eau, l’humidité, est une des conditions essentielles de toute fermentation PUTRrDE. (F. Piilon.)

PUTRIDE (mer), en latin Putridum Mare, nom donné à la partie S.-O. du Palus Méotide ou mer d’Azov ; c’est la fameuse lagune de Sivasch, qui s’étend à l’E. de l’isthme de Perekop. Des miasmes fétides et pestilentiels s’élèvent du fond vaseux de cette lagune. Importante extraction de sel.

PUTRIDITÉ s. f. (pu-tri-di-tê — rad. putride). État de ce qui est putride : La putridité des eaux de marais.

— Pathol. État dans lequel des substances organiques du corps vivant offrent des altérations analogues à celles qui se produisent dans les corps organisés qui onteessé de vivre.

PUTRILAGE s. m. (pu-tri-la-je — lat. putrilago ; de putris, pourri). Pathol. Matière animale, réduite en bouillie par décomposition putride, dans certaines affections gangreneuses.

PUTRILAGtNEUX, EUSE adj. (pu-lri-laji-neu, eu-ze— rad. putrilage). Pathol. Qui est de la nature du putrilage : Matières

PUTR1LAGINKUSES.

PUTRIVORE adj. (pu-tri-vo-re — du lat. putris, pourri ; voro, je dévore). Eatom. Qui vit de matières putrides.

PU-TSAÏ s. m. (pu-tsa-i). Bot. Nom chinois de l’éléocharis tubéreux.

PUTSCHIUS (Élie), philologue allemand, né à Anvers en 1580, mort à Strade en 1606. Il suivit les leçons de Pierre Carpentier, puis celles de Joseph Scaliger à Leyde, se rendit par la suite à Iéna, à Leipzig, se lia d’une étroite amitié, dans cette ville, avec Godefroi Jungermann, devint alors, croit-on, correcteur à l’imprimerie des Wechel et passa les dernières années de sa vie à Heidelberg, Munich, Altorf et dans d’autres villes. On doit à Putschius un recueil d’une trentaine de grammairiens anciens, intitulé Grammaticæ latinæ auctores antiqui (Hanau, 1605, 2 vol. in-4o). Cet ouvrage, malgré de nombreux défauts, fut très-utile aux progrès de l’étude de la langue latine et suffit pour assurer à Putschius une réputation durable. On doit, en outre, à ce philologue des élégies et autres poésies latines, une édition de Salluste (Anvers, 1602), des notes aux Commentaires de César (1607).

PUTT interj. (putt). S’emploie pour marquer le mépris, l’indifférence : PuTTt que nous importe cela ?

PDTTE (Henry van), compilateur et philologue flamand. V. Dupuy.

PUTTEtANGE - LEZ - SARUALBE, ancien bourg et commune de France (Moselle), airond. et à 13 kilom. S.-O. de Sarrègnemines, sur la petite rivière du Moutterbach, cédé à la Prusse par le traité de Francfort (mai 1871) et faisant partie de l’Alsace-Lorraine ; pop. aggl., 1,807 hab. — pop. tôt., 2,363 hnb. Fabrication de peluche, colle forte, toiie do chanvre et de lin.

PGTTENHAM (George), poète anglais, qui vivait au xvie siècle. Vers 1553, âgé alors d’environ dix-huit ans, il adressa au roi Édouard VI une églogue intitulée Elpine, puis parcourut la France, l’Espagne, l’Italie et, de retour en Angleterre, il passa à la cour d’Elisabeth la plus grande partie de sa vie. Puttenham a laissé deux ouvrages ; Partheniades, publié vers 1579, et Art of english poetry (1589). Ces deux livres ont été réédités en 1811.

PUTTER (Jean-Étienne), jurisconsulte allemand, né à Iserlohn (comté de la Marche) en 1725, mort en 1807. A l’âge de treize ans il connaissait déjà les langues classiques