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RAO, U

rive droite de cette dernière rivière ; pop. aggl., 3,424 hab. — pop. tôt., 3,775 hab. Filature, fabrique de poinçons, « Raon-1’Etape, dit M. Ad. Joanne, doit son surnom à sa position comme point intermédiaire de station ou d’étape sur l’une des principales roules de communication entre la Lorraine et l’Alsace. Ce bourg occupe une situation charmante au débouché de la vallée de Celles et à l’entrée de l’un des défilés les plus pittoresques que présente la vallée de la Meurthe. En face de Raon se dresse un magnifique massif de montagnes très-boisèes, présentant, du côté de la Meurthe, des escarpements hardis et se terminant en pentes" douces vers l’O. Raon, qui existait dès 1367, était autrefois fortifié et entouré de fossés. Sur une colline située au N.-E. du bourg, à gauche et à l’entrée de la vallée de Celles, s’élevait- le château ’fort de Beuuregard, construit au mu’ siècle et démoli en partie en 1636, puis entièrement détruit en 1789, 11 subsiste quelques vestiges des fortifications de Raon-1’Etape : des débris de murailles et les restes d’une tour.’» On y remarque aussi une église moderne, un hôtel de ville et. île belles halles.

Le 0 octobre 1870, un combat acharné se livra aux environs de Raon-1’Etape, entre les Français et les Badois. Après la "reddition de Strasbourg, le général de Werd’èr reçut l’ordre de se porter dans les Vosges avec le 14e corps allemand, formant un effectif de 50,000 hommes, pour disperser les concentrations de francs-tireurs et de gardes mobiles qui s’y étaient formées, menaçant d’intercepter les communications de l’ennemi. Tandis qu’il marchait lui-même sur Epinal à ’ travers les Vosges, il chargea le général Degenfeld de se porter sur Rnon-l’Etape, où se rassemblaient des troupes françaises. Degenfeld partit aussitôt avec une colonne comprenant 5 bataillons, î escadrons et 12 bouches à feu. Il arriva, le 6 octobre au sud de Raon-1’Etape et trouva les Français établis a la Bourgoncè, entre Etival et Nompatelize. Nous avions là quelques bataillons de ligue, les mobiles des Deux-Sèvres et des francs-tireurs bretons et provençaux. Degenfeld remontait le cours da la Meurthe lorsqu’il se vit brusquement assailli sur son flanc droit. liât aussitôt face à l’attaque, et alors s’engagea une lutte sanglante qui ne dura pas moins de sept heures, avec des vicissitudes diverses. Les mobiles des Deux-Sèvres déployèrent dans cette circonstance autant de bravoure que de solidité. Néanmoins, à six heures du soir, nos troupes durent battre en retraite, les unes sur Rambervillers et les autres sur Bruyères, dans le camp de la légion bretonne. Nous avions perdu environ dans cette affaire 700 hommes tombés sur le champ dé bataille et G00 prisonniers ; les Badois eurent de leur côtés 500 hommes tués ou blessés, dont 22 officiers. Si nos jeunes troupes n’avaient pas pu barrer le passage à l’ennemi, elles l’avaient du moins empêché d’arriver ce même jour à Saint-Diè. Raon-1’Etape a subi l’occupation allemande jusqu’au 28 juillet 1873.

HAONSUH-PLAINE, village et commune de France (Vosges), cant. de Raon-1’Etape, arrond. et a 44 Vilum, de Saint-Dté, à 70 kilom. d’Epinal, sur un des versants du Donon ; 644 hab. Scieries, moulins. On y a découvert de nombreuses antiquités romaines, notamment des débris de monuments, des vases, des tuiles, des bas-reliefs, des statues et des pierres annulaires. Ce village, abandonné h. l’Allemagne par le traité de Francfort (10 mai 1871), fut rétrocédé à la France par la convention du 12 novembre suivant. La loi du 31 mai 1873 Ta rattaché au canton de Raou-1’Etape.

RAOUL ou RODOLPHE (Radulphus, Raoux, Roux), duc de Bourgogne, roi de France, mort à Auxerre le 15 janvier 936. Il avait épousé Emma, illle du duc de France Robert, avec lequel il marcha, à la tête des seigneurs soulevés, contre le roi Charles III. Après la bataille de Soissons (923), dans laquelle périt Robert, Raoul fut sacré roi à Boissons (13 juillet 923), du consentement de son beau-frère, Hugues, duc de France. Bien qu’il fût plein d’énergie et d’activité, Raoul ne put soumettre à son autorité les grands vassaux, qui étaient alors autant de souverains indépendants. Eu 925, il marcha contre les Normands, qui venaient d’envahir lu Bourgogne, les battit d’abord ; puis fut vaincu et blessé près d’Arras, et dut chèrement acheter la paix (flïfl). Feu après, un de ses beaux-frères, le comte de Vermandois, qui retenait Charles le Simple prisonnier, menaça Raoul de rendre la liberté à ce dernier s il ne lui donnait le comté de Luon et obtint, à la suite d’un commencement de guerre civile, le fief qu’il réclamait. En 932, Raoul parvint à. faire reconnaître son autorité dans l’Aquitaine et la Gascogne. Cette même iinnée, il fit la guerre au comte de Vermandois, qu’il dépouilla de ses possessions ; niais celui-ci, ayant appelé à son secours les Allemands, fut réintégré dans ses domaines eu vertu du traité de Soissons (9S5), et la Lorraine passa alors au roi de Germanie. Raoul mourut dans la force de l’âge et fut enseveli à Sainte-Colombe de Sens. Comme il n’avait point d’enfants, son frère, Hugues le Noir, recueillit son héri XIU.

RAOU

tage de Bourgogne, et les grands vassaux appelèrent au trône de France le jeune» fils de Charles le Simple, Louis II, surnommé d’Outre-mer"..

RAOUL, dit Raoul de Coen, historien, né à Caen vers 1080. Il partit en 1096 pour la croisade, s’attacha, au célèbre Tancrède et écrivit 1’histoiréde cette croisade, qu’il Intitula : Gestes’ de Taiiciède-, parce que son dessein principal était de célébrer les exploits de ce héros. Le récit s’arrête an siège d’Apumée en 1105. Écrite sur les lieux, sous les yeux des acteurs et des témoins, cette relation passe pour très-authentique^, èt-l’on y trouve des faits et des -circonstances qui ne sont pas ailleurs. Elle a été publiée par Maitène (Anecdota, t. III), par Muratori et par Guizot, dans la collection-des Mémoires relatifs à l histoire de France.

RAOUL, abbé de Saiut-Trond, né à Moutier-sur-Sambre, mort à- Saint - Trond en 1138. Il entra dans l’ordre de Saint-Benoît, fut grand prévôt d’une, abbaye près d’Aixla-Chapelle ! puis passa’k l’abbaye ’de Sà’int-Trond, dont H fut pViéur et abbé (ao8)."On a de lui : Gesta abbatum Trudonensium, dans le Spicitegium. de Luc d’Achery (t. VII) ; De susceptione puerorum in monasteriis, dans les Anatecla de Mabillon, etc.

RAOUL, moine du monastère de Flnix (diocèse de Beauvais). Il vivait au xne siècle. On lui doit des Commentaires.sur le liéoitique, sur le iiuré des proôerfîes, sur les 'Epilrés de •saint Paul, sur le prophète Nahum, sur l’Apocalypse, etc. Sanders mentionne, parmi les œuvres de Raoul de Flàix, une somme théologique : Sitmnia Rà’dùlfiFlaiiacensis, et un traiféj De amureçarnis et deredio carnis, ~

RAOUL (Fanny), femme de lettres française, née à Saint-Pol-de-Léon, près de Morlaix, en 1779. Jeune encore, elle aimait les lettres avec passion ; mais ce n’est qu’à l’âge de trente ans qu’elle osa en embrasser la carrière, et encore ne le fit-elle que cachée sous le voile de l’anonyme. Son premier ouvrage, intitulé : Opinion d’une femme sur les femmes (Paris, 1801, in-12), a été revu par la princesse Constance dé Salm. On lui doit aussi : Fragments philosophiques et littéraires (1813)  ; Flaminie ou les Erreurs d’une femme sensible (1813,2 vol. in-12) ; Réflexions sur les brochures de MM. Bergasse et Grégoire par une Française (1814, in-8°), Réponse à l’écrit de M. Barruel, Du principe et de l’obstination des jacobins, en réponse au sénateur Grégoire, par une Française ; Réponse à M. Philogène Lebon (1814 et 1815, in-8»). Mlle Raoul avait fondé un journal intitulé lé Véridique, : qui eût peu de svfc’cès ei’cessa de paraître après seize numéros (1814-1,815), On lit dans le Répertoire de Prudhomme que quelques années après la publication de son Opinion sur tes femmes M1, e Raoul fit remettre au ^comité de ’lecture du’théâtre de l’Ôdéon, dont Du val étui t alors directeur^ le manuscrit d’une pièce, 1 aTyrannomanie, qu ine fut point représentée, mais dont elle crut reconnaître le plan dans le Tyran domestique du même Duval.


RAOUL DE CAMBRAI, personnage semi- historique des chroniques, et des légendes carlovingiennnes. Il est le héros d'un des plus beaux poëmes du cycle des douze pairs, et, quoique les trouvères aient sans doute exagéré ses aventures, il peut néanmoins avoir quelque réalité. Il est souvent question de lui dans les chroniques et les chansons de geste ; il est cité dans la chronique rimée qui a pour titre : la Croisade contre les albigeois (xiie siècle). Philippe Mousques, dans sa Chronique rimée, l'appelle Raoul le Cuviert :

         Raoul le Cuviert,
          Ki guerroia les deux Herbiert
          De Saint-Quentin et Bierneçon,
          Féri et ciel par coulençon.
          Si arst les nonnains d'Origni ;
          Mais puis l'en avuint-il eusi,
          S'en fu ocis et dépéciés,
          Quar il ot fait maus et péciés.

Raoul de Cambrai est encore cité dans la Chanson d'Auberis li Bourgonis :

   Plus ot doulor en cel petit moustier,
         Que il n'ot mi a Saint-Geri moustier
         Où mist le feu Raol li Losengier.

Le trouvère confond le couvent d'Origni, incendié par Raoul, avec le moutier Saint- Géri, résidence ordinaire des comtes de Cambrai.

Il est aussi parlé de Raoul dans le Roman des Lorrains :

D'icel lignage, seignor dont je vos di
Li cueus Raols de Cambray issi.
Qui guerroia les quatre Herbers fils ;
Dont Berneçons, puis en un jour l’ocist.
Icil Raols, seignor, dont je vous di,
De la seror fu le roi hoois.

Que son lignage soit imaginaire ou réel, Raoul de Cambrai avait pour père un autre héros, Raoul Taillefer, fils de Baudoin, comte de Flandre. Baudoin avait eu trois fils : l'aîné, Charles, mourut au berceau ; le second, Baudoin le Chauve, lui succéda, et Raoul Taillefer, le troisième, eut pour apanage le Cambrésis ; on estimait sa vaillance et sa fierté, qui lui firent donner son surnom :

Taillefer fut clamé pour sa fiéror.

En 897, il se ligua avec son frère Baudoin le Chauve pour le roi de France Charles le Simple, contre Eudes, comte de Paris, prit Péronne et Saint-Quentin, puis fut assiégé dans cette dernière ville par Eudes lui-même, qui lui reprit les deux forteresses, grâce au secours des Angevins. La guerre continua, une guerre d'escarmouches et d'embuscades dans laquelle Raoul fut tué un beau jour. Quelques chroniqueurs content qu'il périt de la main du comte de Vermandois.

Il avait épousé Alaïs ou Adélaïde de France, mère de celui qui fut nommé Raoul de Cambrai, et qui a quelquefois été confondu avec son père. On le qualifie aussi dans les chroniques de « châtelain de Gui en Arrouaise. » Sa lutte contre les fils d'Herbert de Vermandois paraît la continuation des guerres de son père. L'incendie d'Origni, où il montra tant de férocité et qui est un épisode saillant du poëme qui lui est consacré, la mort qu'il reçut des mains de Bernier paraissent des faits acceptables par l'histoire. On croit qu'il fut tué en 943. Il serait mort sans postérité selon la légende, n'étant encore que fiancé à la belle Helvis. Gautelet, son neveu, aurait recueilli sa succession, à charge de le venger. On lui donne pourtant un fils que les chroniqueurs nomment Baudoin Balzo ou Brevis.


Raoul de Cambrai et Bernier (LI ROMANS DE), chanson de geste du xiiie siècle, une des plus remarquables du cycle carlovingien. Elle a pour auteur Bertolais de Laon et forme un ensemble de sept mille cinq cents vers, rimés d'une façon régulière. À plusieurs titres, c'est un des monuments les plus précieux de notre ancienne poésie héroïque. Elle a été éditée, d'après un manuscrit unique de notre Bibliothèque nationale, par M. Edward Le Glay (Paris, 1840, in-8°). Ce manuscrit paraît être du commencement du xiiie siècle, date probable de la rédaction définitive du livre, qui a été remanié plusieurs fois. Les jongleurs qui la déclamaient l'auront accommodée au goût du jour et au langage de leur auditoire. « Tous les jongleurs, dit M. Le Glay, étaient plus ou moins poëtes et ils se permettaient, suivant les temps et les lieux, de notables changements aux œuvres dont ils étaient les interprètes. C'étaient, comme du temps de Pindare, des chantres de vers cousus. »

Dépouillé contre tout droit par le roi Louis du comté de Cambrai, son héritage, Raoul reçoit en compensation le comté de Vermandois, dont le possesseur, le fameux Herbert, venait de mourir. Mais Herbert a laissé quatre fils contre lesquels il faut guerroyer, à quoi se détermine facilement le bouillant Raoul. Il réunit ses guerriers ; parmi eux se trouve celui qui deviendra son adversaire acharné, Bernier, le cousin et l'ami particulier de Raoul, qui d'abord en a fait son écuyer et qui, depuis, l'a armé chevalier. Dans les habitudes du temps, Bernier, en vertu de cette adoption militaire, est devenu l'homme de Raoul ; il doit lui porter secours envers et contre tous, même contre ses parents les plus proches ; c'est de cette situation que sortira naturellement le principal intérêt du récit. Raoul entre dans le Vermandois, qu'il ravage impitoyablement. Il envoie une partie de son armée devant Origni-1'Abbaye, avec ordre de placer sa tente au milieu de l'église, de faire du porche une écurie pour ses chevaux, de dresser ses éperviers sur les croix d'or et de préparer son lit devant l'autel. Les chevaliers se disposent à obéir, lorsqu'ils entendent la cloche du moutier ; la crainte les saisit; Raoul lui-même se laisse ébranler par les instances de son oncle Gérin et de la mère de Bernier. Mais le meurtre de quelques-uns de ses soldats par les bourgeois d'Origni ranime sa colère ; il met le feu au bourg et au monastère ; la mère de Bernier périt dans les flammes ; Bernier se déclare alors dégagé de tout service vis-à-vis de Raoul.

Après quelques tentatives d'accommodement repoussées par Raoul, les deux armées se rencontrent sous les murs de Saint-Quentin. Le récit de cette bataille est un des plus complets et des plus variés que présentent les chansons de geste. C'est, comme dans Homère, une suite nombreuse de combats singuliers, accompagnés de curieux détails. L'épisode le plus saillant est le combat de Raoul de Cambrai contre Bernier, qui succède à une foule de vaillants chevaliers, tous mis à mort par le héros. Bernier est vainqueur et Raoul succombe. Le roman ne s'arrête pas là ; Gautier, le Gautelet des chroniqueurs, continue la guerre. Les batailles, les assauts, les combats singuliers se succèdent; puis les deux partis rivaux concluent une paix scellée par le mariage de Bernier avec la fille de Gérin, oncle du mort. Plusieurs années s'écoulent ; Gérin pourtant ne peut bannir de sa mémoire le souvenir des vieilles haines. Il propose à Bernier d'aller en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, et, chemin faisant, comme les deux chevaliers passaient à Origni, le vieillard, en voyant la place où est mort son neveu, ne peut retenir sa colère. Bernier regardait son cheval s'abreuver ; Gérin s'avance doucement derrière lui, lui brise le crâne et pousse le cadavre à l'eau. La guerre se rallume ; assiégé dans Arras, Gérin va être pris par les deux fîls de Bernier ; mais il parvient à s'échapper et se réfugie dans un ermitage, où il expie ses crimes.

Ce poëme. plein d'invention et d'intérêt dramatique, est habilement composé ; il est écrit en français-wallon d'une interprétation facile, et l'auteur, homme d'une imagination singulière, manifeste partout une connaissance approfondie des mœurs féodales, ce qui rend son œuvre encore plus curieuse à étudier.


RAOUL DE COUCY, homme de guerre français. V. COUCY.

RAOUL DE MONWIQDET ; auteur ascétique français. V. Montkequbt.

RAOUL-ROCUETTE, archéologue français.

V. ROCHBTTB.

Raoul, .ire de Crequi, comédie lyrique en trois actes, paroles de Monvelf-musiqua de Dalayrac, représentée aux Italiens lft :31 octobre 1789. Cette pièce offrédu : mouvement et de l’intérêt, à 1 exception d’une scène inconvenante dans laquelle les ûts d’un geôlier enivrent leur père -pour délivrer unprison-r nier. La partition, renferme démolis.motifs ; nous citerons les plus saillants : la roinance : De vos hontes, de son amour, chaque instant m’est un nouveau gage ; la mélodie en est bien faite etl’harmonie.fort régulière. ; le petitduo des deux frères : Je brûle de voir ce château ; la romance de Raoul, qui est d’un sentiment très-tto ; One lumière vive et pure ; enfin les couplets en ut de Bathilde et de Ludger ; suivis d’un trio d’un bon effet. Lai chanson. : Un jour Lisette allait au champ, que" ; notta donnons ici, est restée longtemps populaire. Cet ouvrage, moyennant quelques.changements dans le livretj serait entendu aveo plaisir.

AUégrttto.

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’ ter, L’amant ou’on n’veut pas écouter 1^

Rnoui B»ri>o-Bieuo, de Sedaine, musique de Grétry. V. Barbis-Blbub (Raoul). •

RAODLEt (Jean), capitainefrançais, né dans la seconde moitié du xiy» siècle, mort dans le xv». Après avoir servi dans le comté dé F’oix, il alla combattre ’ les Anglais en Normandie (1417) et se rendit, par ses exactions. Odieux a ceux qu’il devait protéger, particulièrement aux Rouenhais, qui se soulevèrent contre lui en 1419.’Raôulet fut successivement capitaine de Verdun (1420), de Beaumbnt et de Mouzbn, en Argonne (1421Ï, et prit part, cette même année, au combat de Mons-eu-Vimeu (36 àoOt 1421)..11 devint ensuite chef déroutiers. On ignore l’époque de àa mort. Vallet de Viriville a publié, à la suite de la Chronique de Jean Chartier (Paris, 1859, in-16), une autre chronique du xvs siècle, qui a principalement pour objet de retracer les actions militaires de Jean Riioulet.’

RAOUSSET - BOULBON (Gaston Raoolx, comte de), aventurier français, né à Avi 87