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Les ptérocères sont assez abondants dans 1 époque crétacée. Quelques-uns sont cités dans les terrains néocomiens et aptiens ; notamment, dans Je néocomien de la Suisse, on trouve constamment le ptérocère pelàgi. Quelques espèces se trouvent dans le gault et dans les terrains crétacés supérieurs. Le ptérocère bicarinata a été découvert dans le gault du nord de la France ; le ptérocère retusa dans le gault des environs de Genève et dans le grès vert de Blackdown. M. d’Orbigny en a décrit plusieurs types dans cet étage, mais

?ui se rattachent au moins autant aux rostelaires

qu’aux ptérocères. Enfin, dans les terrains tertiaires, ils deviennent très-rares. On a en a encore cité qu’une espèce, le ptérocère radix.

PTÉROCHEIRE s. m. (pté-ro-kè-re — du Rr. pteron, aile ; cheir, main). Crust. Genre de crustacés décapodes macroures, de la famille des astaciens, comprenant trois espèces fossiles des terrains jurassiques.

PTÉROCHILE s. m. (pté-ro-ki-le — du préf. ptéro, et du gr. cheilos, lèvre). Entom. Genre d’insectes hyménoptères, de la. famille des cuménides, dont l’espèce type est répandue en Europe.

PTÉROCHLAMYDEs. f. {pté-ro-kla-mi-de — du pref. ptéro, et de chlamydé). Bot. Syn. de PANDÉRIE.

PTÉROCHROZE s. f : (pté-ro-kro-ze). Entom. Genre d’insectes orthoptères sauteurs, de la famille des locustiens, type de la tribu des ptérochrozites, comprenant quelques espèces qui habitent l’Amérique du Sud.

PTÉROCHROZ1TE adj. (pté-ro-kro-zi-terad, ptérockroze). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte à la ptérochroze.

— s. f. pi. Tribu d’insectes orthoptères, de la famille des locustiens, ayant pour type le genre ptérochroze.

PTÉROC1DÈRE (pté-ro-si-dè-re). Entom.

V. PTÉRODICÈRE.

PTÉROCLÈS s. m. (pté-ro-klèss — du gr pteron, aile ; kleos, bruit). Ornith. Nom scientifique du genre ganga.

PTÉROCLIDÉ, ÉE adj. (pté-ro-kli-déde ptéroclês, et du gr. idea, forme). Ornith. Qui ressemble ou qui se rapporte au ganga.

— s. f. pi. Famille d’oiseaux gallinacés, ayant pour type le genre ganga.

PTÉROCLIE s. f. (pté-ro-kll — du préf. ptéro, et du gr. kleos, bruit). Ornith. Syn. scientifique du genre jaseur.

PTÉROCLINÉ, ÉE adj. (pté-ro-kli-nérad. ptéroclès). Ornith. Qui ressemble au ptérociès ou ganga.

— s. f. pi. Tribu de la famille des ptéroclidées, ayant pour type le genre ganga,

PTÉROCOLE s. m. (pté-ro-ko-le — du gr. ptero, aile ; kolos, tronqué). Entom. Genre d insectes coléoptères tétrainères, de la famille des charançons, tribu des attélabides, dont l’espèce type vit aux États-Unis et au Mexique.

PTÉROCOME s. m. (pté-ro-ko-me — du prêt, ptéro, et du gr. komé, chevelure). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la famille des mélasomes, tribu, des piméliaires, comprenant trois ou quatre espèces qui habitent la Russie et la Sibérie.

— Echin. Genre d’échinodermes, formé aux dépens des comatules, et dont l’espèce type est un fossile du calcaire lithographique,

PTÉROCOQUE s. m. (pté-ro-kc-ke — du préf. ptéro, et du gr. kokkos, grain). Bot. Syn. de calugonb, genre de polygonées.

PTÉRODACTYLE adj. (pté-ro-da-kti-ledu préf. ptéro, et du gr. daktulos, doigt). Zool. Qui a les doigts munis d’expansions membraneuses.

— s. m. Erpet. Genre de reptiles volants, de 1 ordre des sauriens, ou type de celui des ptérodactyliens, suivant quelques auteurs, comprenant une douzaine d’espèces fossiles du liasou de l’oolithe : On ne sait pas quel était le système tégumentaire des ptérodactyles. (P. Gervais.) Le ptérodactyle était un animal d’un assez petit volume ; les plus grands exemplaire» ne dépassent pas la taille du cygne. (L. Figuier.)

— s. m. pi. Ornith. Famille d’échassiers, comprenant les genres avocette, lobipède et phalarope. Syn. de pinnatipèdes.

— Encycl. Les ptérodactyles ont le grand doigtquisoutient l’aile à quatre phalange.-. Les mâchoires portent des dents jusqu’à leur extrémité ; l’omoplate et l’os coracoïdien ne sont pas soudés ensemble ; la queue est courte et mobile. Le crâne est allongé, les intermaxillaires sont grands. Les ouvertures nasales sont larges et situées vers le milieu du museau j elles sont en partie fermées en avant par un petit os comme dans les monitors, et ont un cercle de petits osselets articulés ou non et une petite ouverture entre l’orbite et le nez comme les oiseaux. La mâchoire inférieure n’a pus de processus coronaire et est articulée en arrière des yeux. Il y a 5 à 17 dents de chaque côté, inégales et coniques ou piriformes, un peu arquées et comprimées, pointues, insérées dans des cavités séparées et creuses à leur base. Le cou, long, a 7 vertèbres ; il y en a 13 à 15 dorsales, 2 ou

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3 lombaires, 6 ankylosées pour le sacrum, lu à 15 caudales. L’épaule, le sternum et le bassin ressemblent à, ceux des.lézards., Les os longs sont creux et ont des’ ouvertures aériennes. On compte cinq ou six os du carpe,

5 métacarpiens, 5 doigts aux membres antérieurs à un, deux, trois et quatre phalanges ; les premiers sont courts et terminés par des ongles crochus] ; le doigt externe est très-long sans ongle. Les membres postérieurs ont cinq doigts, mais aucun n’est allongé. On en connaît plusieurs espèces provenant uniquement des étages jurassiques supérieurs, du terrain ■wealdien et du terrain crétacé. Les plus certains ont été trouvés dans le coral-ray.

Les principaux sont : Ptérodactyle longirostris, d’une longueur totale de 10 pouces, d’une envergure de

81 pouces ; dents — ; on l’a trouvé à Pappenheim.

Ptérodactyle crassirostris, long de 1 pied

et ayant 35 pouces d’envergure ; dents —.

5 La tête est grande et le. cou court ; on i’a trouvé dans la même localité que le précédent.

Ptérodactyle brevirostris. Il a un museau beaucoup plus court que les précédents ; sa tète ressemble à celle d’un oiseau sortant de ’ l’œuf ; sa taille est d’un tiers plus petite que celle du longirostris ; longueur, 2 pouces et

6 lignes et demie ; les pieds postérieurs ont quatre doigts.

Les ptérodactyles des terrains wealdien s ne sont connus que par des fragments d’os longs, décrits par Mantell. Ces os sont creusés de grandes cavités aériennes. On en a trouvé aussi dans les terrains crétacés, où ils sont en général connus seulement par des fragments qui indiquent des espèces d’une très-grande taille. Nous citerons :

Ptérodactyle giganteus, qui a 6 à 7 pieds d’envergure.

Ptérodactyle Cuoieri, qui a 16 pieds 6 pouces d’envergure (5 met.).

PTÉRODACTYLIEN, IENNE adj. (pté-roda-kti-li-ain, i-è-ne — rad. ptérodactyle). Erpét. Qui ressemble ou qui se rapporte au ptérodactyle.

— s. m. pi. Ordre de reptiles, formé aux dépens des sauriens, et ayant pour type le genre ptérodactyle.

— Encycl. Les ptérodactyliens ou reptiles volants forment un ordre qui présente un rapprochement remarquable entre les carractères des sauriens et ceux des chauvessouris et des oiseaux ; mais leurs rapports avec les chéiroptères et les oiseaux sont plus apparents que réels. Ils se différencient des mammifères par leurs dents toutes égales et coniques, leur encéphale très-petit, leurs doigts à phalanges en nombre durèrent, leur sternum et leur épaule de reptile. L existence des dents, la brièveté du cou, la minceur des côtes, l’absence d’apophyses récurrentes, la forme du sternum, etc., empêchent qu’on ne puisse les réunir aux oiseaux. Ils ont, outre ces caractères, les pieds des reptiles et leur ressemblent aussi par. le nombre de phalanges des doigts ; mais, contrairement aux reptiles, ils ont eu de véritables ailes, de forme tout à fait nouvelle : un seul doigt prend de très-grandes dimensions en longueur, et les autres restent courts et normaux. Les ptérodactyliens sont caractéristiques de l’époque secondaire ; on les trouve surtout dans les schistes de Holenhofen, dans l’oolithe et le lias, le weald et même la craie. Ils ont dû vivre à peu près comme les chauves-souris. À la forme des dents et à la grandeur de la mâchoire, on voit qu’ils étaient carnassiers ; les plus petites espèces ont dû être insectivores ; les grandes espèces ont pu saisir des poissons ou de petits reptiles. C’étaient des animaux nocturnes, si on remarque les dimensions des yeux. Ils pouvaient se percher sur les arbres, et les griffes des pieds et les doigts courts de la main leur permettaient facilement de grimper le long des rochers. On peut les partager en trois genres : les ptérodactyles, les rampkorkynchus et les arinthoplerus.

PTÉRODIBRAHCHE adj. (pté-ro-di-branche — du préf. ptéro, et du gr. dis, deux fois ; bragchia, branchies). Moll. Dont les organes de la respiration sont placés sur les appendices natatoires.

— s. m. pi. Famille de mollusques, offrant le caractère énoncé ci-dessus.

PTÉRODICÈRE adj. (pté-ro-di-sè-re — du préf. ptéro, et du gr. dis, deux fois ; keras, cornej. Entom. Qui a des ailes et deux antennes.

— s. m. Nom donné par les auteurs anciens aux insectes.

PTÉRODINE s. f. (pté-ro-di-ne — du gr. pterodés, en forme d’uile). Infus. Genre d’infusoires sy s toi ides ou rotateurs, de la famille des brachionées, comprenant des espèces microscopiques aquatiques. Il" Syn. brachion,

PROBOSC1DEB, TESTUDtNKLLB.

PTÉROD1PLE adj. (pté-ro-di-ple — du préf. ptéro( et du gr. diptoos, double). Entom. Dont les ailes se replient en deux, pendant le repos.

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— s. m. pi. Groupe d’insectes hyménoptères, qui offrent le caractère ci-dessus énoncé.

PTÉRODON s. m. (pté-ro-don — du préf. ptéro, et du gr. odous, dent). Mamm. Syn. de hvenodon, genre de carnassiers.

— Bot. Genre d’arbres, de la famille des légumineuses, tribu des dalbergiées, comprenant des espèces qui croissent au Brésil.

PTÉRODONTE s. m. (pté-ro-don-te — du préf. ptéro, et du gr. odous, dent). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des érirhinides, dont l’espècetype vit au Brésil.

PTÉRODYCTIE s. f. (pté-ro-dik-tî — du préf. ptéro, et du gr. diktuon, réseau). Entom. Genre d’insectes hémiptères, de la famille des fulgoriens, dont l’espèce type vit à la Guyane.

PTÉROGLOSSE s. m. (pté-ro-glo-se — du préf. ptéro, et du gr. glôssa, langue). Ornith. Nom scientifique du genre aracari.

— s. m. pi. Famille d’oiseaux, ’composée du seul genre toucan, dont le bec est dentelé et la langue pennée.

PTÉROGON s. m. (pté-ro-gon — du préf. ptéro, et du gr. gonia, angle). Entom..Genre d insectes lépidoptères crépusculaires, de la tribu des sphingides, comprenant deux espèces qui habitent l’Europe.

PTÉROGONIE s. f. (pté-ro-go-nl —du préf. ptéro, et du gr. gonê, germe). Bot. Genre de mousses, de la tribu des hypnées, comprenant une vingtaine d’espèces qui croissent sous les climats tempérés.

PTÉROGORGIE s. f. (pté-ro-gor-jl — du préf. ptéro, et du gr. gorgé, gorgone). Zooph. Genre de polypes, formé aux dépens des gorgones, et dont l’espèce type vit dans les mers d Amérique.

PTÉROHÉLÉE s. m. {pté-ro-é-lé — du gr. pteron, aile, et de hélée, nom d’insecte). Entom, Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la famille des ténébrionides, tribu des cossyphènes, comprenant une dizaine d’espèces qui habitent l’Australie.

PTÉROÏDE adj. (pté-ro-i-de — du préf. ptéro, et du gr. eidos, aspect), Hist. nat. Qui a la forme d’une aile.

PTÉROÏS s. m. {pté-ro-iss — du gr. pteron, aile). Ichthyol. Genre de poissons, formé aux dépens des scorpènes, et comprenant plusieurs espèces qui vivent aux Moluques, dans les eaux douces : Le ptéroïs voltigeant porte sur chaque œil un lambeau qui égale presque la moitié de la longueur de la tête. {A. Guichenot.)

PTÉROLASIE s. f. (pté-ro-la-zî —du préf. ptéro, et du gr. lasios, velu). Entom. Genre d insectes coléoptères hétéromères, de la famille des mélasomes, tribu des piméliaires, comprenant trois espèces qui vivent au Sénégal,

PTÉRCLÉPIDE s. m. (pté-ro-lé-pi-de — du préf. ptéro, et du gr. lepis, écaille). Entom. Genre d’insectes orthoptères sauteurs, de la famille des locustiens, formé aux. dépens des sauterelles, et comprenant plusieurs espèces qui habitent le midi de l’Europe.

— Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des mélastomacées, tribu des osbeckiées, comprenant des espèces qui croissent au Brésil.

PTÉROLOBE s. m. {pté-ro-lo-be — du préf. ptéro, et du gr. lotion, gousse). Bot. Genre d’arbres et d’arbrisseaux, de la famille des légumineuses, tribu des césaipiniées, comprenant plusieurs espèces qui habitent l’Asie et 1 Afrique tropicale.

PTÉROLOME s. m. (pté-ro-lo-me — du préf. ptéro, et du gr. lama, frange). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des carabiques, formé aux dépens des harpales, et dont l’espèce type habite les régions boréales de l’ancien continent.

— Bot. Syn. de diptérygie, genre de plantes d’Arabie.

PTÉROLOPHE s. m. (pté-ro-lo-fe — du préf. ptéro, et du gr. lophos, aigrette). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées.

PTÉROLOPHIE s. f. (pté-ro-lo-fï — du préf. ptéro, et du gr. lophos, aigrette). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornes, tribu des lumiaires, comprenant une dizaine d’espèces, toutes originaires des îles Philippines.

PTÉROMALE s. m. (pté-ro-ma-le — du préf, ptéro, et du gr. matas, tendre). Entom. Genre d’insectes hyménoptères, de la famille des chalcidiens, type de la tribu des ptéromalites, comprenant plusieurs espèces : Les ptkromales déposent leurs œufs particulièrement dans le corps des chenilles et des chrysalides. (Blanchard.)

PTÉROMALITE adj, (ptéWma-li-te-rad. ptéromale). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au ptéromale.

— s. m. pi. Tribu d’insectes hyménoptères, de la famille des chalcidiens, ayant pour type le genre ptéromale.

PTÉROMARATHRON s. m. (pté-ro-ma-ratron — du préf. ptéro, et du gr. maralhron, fenouil). Bot. Syn. de pkaNGos.

PTÉROME s. m. (pté-ro-me — du gr. pte-

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râma, aile). Archit. anc. Aile d’un bâtiment. I Rang de colonnes autour d’un édifice.

— Ornith. Ensemble des tectrices internes des ailes, chez les oiseaux.

PTÉROMYS s. m. {pté-ro-miss — du préf. ptéro, et du gr. mus, rat). Mamm. Genre de mammifères rongeurs, de la famille dessciuréens, formé aux dépens des polatouches, et comprenant une dizaine d’espèces, la plupart mal connues, qui habitent surtout l’Inde et les îles voisines : Les ptéromys ne diffèrent des sciuroptères que par des caractères assez légers. (Boitard.)

PTÉRONARCYS s. m. (pté-ro-nar-sissdu préf. ptéro, -aile ; arkus filet). Entom. Genre d’insectes névroptères, de la famille des phryganiens, dont l’espèce type habite l’Amérique du Nord,

PTÉRONE s. m. (pté-ro-ne — du gr. pteron, aile). Entom. Genre d’insectes hyménoptères.

PTÉRONÈORON 8. m. (pte-ro-neu-rondu préf. ptéro, et du gr. neuron, nerf). Bot. Genre de plantes, de la famille des crucifères, tribu des arabidées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans le pourtour du bassin méditerranéen.

PTÉRONIE s. f. {pté-ro-nt — du gr. pteron, aile). Bot. Genre d’arbustes, de la famille des composées, tribu des astérées, comprenant plus de soixante espèces qui croissent au Cap de Bonne-Espérance.

PTÉRONONIS s. m. (pté-ro-no-niss — du préf. ptéro, et du lat. ononis, bugrane). Bot. Section du genre bugrane ou ononide. Il On dit aussi pteronide s. f.

PTÉRONORE s. m. (pté-ro-nu-re). Mamm.

Syn, de ptérurb.

PTÉROPE s. m. (pté-ro-pe). Mamm. V. ptéropus.

PTÉROPÉGE s. f. (pté-ro-pé-je — du préf. ptéro, et du gr. pêgé, source), Entom. Partie du corps des insectes où les ailes prennent naissance.

PTÉROPHANÈRE adj.’ (pté-ro-fa-nè-redu préf.ptéro, et du gr. phaneros, manifeste). Entom. Qui a des ailes apparentes, visibles.

PTÉROPHORE adj. (pté-ro-fo-re — du préf. ptéro, et du gr. phoros, qui porte). Zool. Qui a des ailes.

— s. m. Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, type de la tribu des ptérophorides, comprenant plus de quarante espècesqui habitent l’Europe et sut1 tout ; la France et l’Allemagne : On rencontre aux environs de Paris des ptérophores blancs et bruns, (V. de Bomare.)

— Bot. Section des ptéronies, genre de composées.

— s. f. Syn. de drégéb, autre genre de plantes.

— Encycl. Entom. Les ptérophores sont caractérisés par des antennes filiformes chez les deux sexes ; des palpes labiales droites, écartées, nues, un peu écailleuses ; la trompe très-allongée ; les yeux peu développés ; la tète petite, arrondie ; le corseletassez robuste ; 1 abdomen très-allongé, linéaire ; les jambes longues et grêles, surtout les postérieures, avec les éperons ou ergots très-allongés ; enfin et surtout par leurs ailes très-étroites et presque toujours divisées, les ailes antérieures en deux branches, les ailes postérieures en trois, chacune des divisions étant bordée de franges ou de barbules qui la font ressembler à une plume. Les chenilles ont seize pattes ; elles vivent en général sur les plantes herbacées, telles que la bugrane, l’agripaume, les liserons des haies et des champs, la bardane commune et quelquefois aussi sur certains arbrisseaux ou nrbustes, comme le prunier, le prunellier, les rosiers cultivés et sauvages, etc. Elles présentent une particularité remarquable chez des lépidoptères nocturnes ; quand elles veulent se métamorphoser en chrysalides, elles ne se renferment pas dans une coque ; mais, comme chez tous les diurnes et notamment chez les piérides, elles se chrysalident à nu et en plein air, en s’attachant par la partie inférieure et par le milieu du corps ; ces chrysalides sont allongées, plus ou moins hérissées de poils ou de pointes, et conservent habituellement la livrée de la chenille.

Les ptérophores sont, en général, de très-fietits papillons ; ils s’éloignent encore, par eurs habitudes, du groupe des nocturnes, auxquels ils appartiennent par leur organisation ; quelques-uns, en effet, sont à la fois diurnes et crépusculaires ; mais la plupart d’entre eux ne volent que pendant le jour ; leur vol est loin d’être aussi agile que pourrait le faire supposer de prime abord la structure de leurs ailes, composées de sortes de plumes, disposées comme les lames d’un éventail ; il est court et saccadé, et d’autant moins rapide que les ailes sont plus profondément divisées. Les ptérophores fréquentent surtout lesicharmilles, les haies, les buissons, les parties humides et ombragées des bois et des jardins ; quelques-uns néanmoins affectionnent de préférence le séjour des prairies. Ils se montrent à l’état partait, surtout dans le mois de juin et de juillet ; 1 apparition de chaque espèce est assez longue et se prolonge, pour quelques-unes, jusqu’en septembre. L’Europe possède.une quarantaine d’espèces de ce genre ; nous citerons comme type