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PROT.

de la chaîne des Alpes ; M. Élie de Beaumont a démontré qu’elle était postérieure au dépôt do la craie. On a rencontré de nombreux liions, de protoyyne grnnitoïde engagés au milieu du terrain jurassique. Dans la vallée de la Yalorsine, .le protogyne s’insinue dans les roches sédiirfeutaires à la manière.du granit ; et sur les lianes de la Jungfrau, on le voit s’intercaler à plusieurs reprises dans le calcaire et les schistes du lias. -n

PROTOHYDRIODURE s. m. (pro-to-i^drio-du-re — du prêt’, proto ; du gr. hudor, eau, et de iodure).. Chim. Premier degié de combinaison, de l’iorîuréd’hydrogène avec > un corps simple.’ '• • ■ - ’

■" PROTOIODÛRE ’ S, m. (pro-to-io-du-rédu préf. proto, et de iodure). Chin). Première combinaison d’un corps simple avec l’iode. IJ On dit quelquefois rHOTiobuRB.’

PROTOMACRE s. m. (pro-to-ma-kre — du préf. proto, et du gr. makros, long). Ent’om. Syn. de pkopomacrk et d’KUCHÉiKK. > *

7 PROTOMANTE s. m. (pro-to-man-te — dû préf. proto, et du gr. viantis, devin) :’Entom ! Genre d’insectes coléoptères tétramères, de lu famille des charançons^ tribu’des brachydérides, dont l’espèce.typévit’au Cap’dé Bonne-Espérance, ’ ■■ ■■’■. ■"" ’ '*"

PROTOMARTYH s. m ! (pro-to-mar-tir’du préf. proto ; et de. maWjK).J"Hist’.recclés. Titre donné à saint Étienne, qui est regardé comme le premier martyr..1. !

PROTOMÉDECIN s, m. (pro-to-’me-de-saih

— du préf. proto, et de médecin). Premier médecin d’un roi, d’un prince, d’une ville."

PROTOMÉDÉB s. f. (pro-to-m’é-dé’ '—"du préf. proto, ei.û&Aiédét, nommythol.j. A cal. Kyn. d’mppopoiJE. -■

PROTOMÉD1CATS..m. (prô-to-mé-di-ka

— du préf. proto, et du lat. medicus, médecin). Charge de protomédecin.

. PROTOMYCE adj. (pro-to-mi-se — du préf. proto, et du gr. mukês, champignon). Bot. Se dit des- champignons de la structuré la plus simple. ’""’ ; ■" ■■■< - <’ ■

— s^ in.’pi. Groupe de végétaux rriycétoïdes..„ ■ " ’, .’.." !

’. PROTONÈME s. m. (pro-Tto-nè-me — du préf. proto, et du gr.’néma, filament). Bot. Organe filamenteux qui sort des spores, chez les mousses. ’ ., .., •.-’, j.

PROTONIE s. f. (pro-to-nl). Crust. Genre de crustacés peu connu. ■ ■ — Moll. Syn. : de productus, genre de br’achiopodes. PROTONOPSIS s. m. (pro-tp-no-psiss-du préf. proto, et du gr.opsû, aspect). Erpét. Genre de batraciens iirodèles, voisin des protées, et dont l’espèce type, trouvée à l’état fossilédans les argiles schisteuses tertiaires d’.CEoingen, a été prise, par les ’premiers auteurs qui en ont parlé, pour Un, homme primitif.

PROTONOTAIRE s. m. (pro-to-no-tè-redu prêt", proto, et de notaire). Hist ; Premier notaire des empereurs romains. Il Nom’donné, au moyen âge, aux archichanceliers ou chefs de la chancellerie. U Titre d’un dés grands officiers de la maison des empereurs d’Allemagne, au moyen âge. Il Titre que portait’le référendaire, au commencement de la’seconde race des rois de France, il Ûflicier de la cour de Rome, ayant un degré de prééminence sur tous les notaires de la, même cour, et qui’ reçoit les actes des consistoires publics et les expédie en forme : Le coliégédes. douze protonotairks participants est.le premier, des colléyes des prélats qui ne sont pas évêques’. (Acad.) 11 Officier du patriarche de Constantinople. •.. ’ '— Ornith.. Fauvette de la Louisiane.

— Encycï. Hist. A proprement parler, ce mot signifie le premier des notaires ou secrétaires d’un prince ou du pape. Oh appelait ainsi à Constantinople le premier dès notaires’ des empereurs. Au pàrlemerit’de Paris, le greffier en chef portait le titre dt’prqtonotair’e, parce qu’il était jadis le premier des notaires ou secrétaires du roi. ■ ; ’" ’ ' ’.,

Protonôtaire apostolique. Le.nom dé protonotaire apostolique est donné à des officiers de la cour dé Rome qui ont un degré de prééminence sur les autres notaires du’ secrétaires de la chancelleriéromaine ; ils furent établis par le pape Clément I« pour écrire la vie des martyrs. Il y a un collège de douze protonolairès qu’où appelle participants, parce qu’ils participent aux droits des expéditions de la chancellerie ; ils sont mis au rang des prélats et précèdent même tous les prélats non consacrés., ’..,

Clément II régla que les protonotaires n’auraient rang qu’après les évêques et les abbés ; cependant les protonotairés.participants, ont rang devant les abbés. Ils assistent aux grandes cérémonies et ont rang et. séance en la chapelle du pape ; ils portent le violet, le ror chet et le chapeau, avec le cordon à bord violet. Leur fonction est d’expédier, dans les grandes causes, les actes que lus simples.notaires apostoliques expédie ut dans les petites, ■ comme les procès-verbaux de prise de possession du pape ; ils assistent à quelques conT sistoires et à la canonisation des saints et rédigent par écrit ce qui se fait et séditdans ces assemblée» ; ils peuvent créer des doc XIII.

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teurs et des notaires apostoliques pour exercer hors de la ville. Ceux qui ne sont pas du corps des participants portent le même-habit ; mais ne jouissent pas des mêmes prérogatives..,

La qualité de protonôtaire apqstolique.hors de Rome, en France par exemple, n’est qu’un titrésans fonction, que l’on obtient assez aisément’par un rescrit pontifical.’

À Constantinople, le protonotaire est le premier des notaires ou.secrétaires du patriarche.,, , ■ ’., ,, .u, j ■

Protonotaire de Dauphiné ou Delphinal. C’était le premier des notaires ou secrétaires du dauphin ; ce. fut Humbert II qui, à son retour de Naples, créa cette charge, qu’il avait vue exercée sous le même nom depj*otonotaire dans la ville italienne. Oii ne connaît qu’un seul protonotaire de Dauphiné dans l’histoire, Amblart de Beaumont, qui parait avoir été l’unique titulaire de-cette charge. Sa fonction était d’écrire les lettres du dauphin et de faire ses réponses ;’ainsi, il ne pouvait ignorer aucune des choses graves ou considérables de l’État ; ’aussi’éxigeâitôn, à sa réception, un sermehtpàrtipulier^de garder inviqlablement’ le secret..Ânn.’dé, rêr couvrir cette charge de plûs^éciaV.Huini ; bert recommanda à celui qui en.étaitmvesti de ne paraître en public1qi’â'vêc’ ;-déscvêtements ornés dé fourrure.’ * ■.. ;-.>h■> Le protonôtaire de Dauphiné tenait un1 re- • gistre de toutes les lettrés qu’il écrivait1 ou qu’ilrecevait pour le dauphin ; il’avail’un rôle des seigneurs, gentilshommes, vassaux et officiers publics pour leur, adresser les ordres du dauphin. Il faisait aussi les expéditions de tous les actes qui pouvaient intéresser le dauphin et les mettait entre les.jiiauis du chancelier, qui les déposait.dans.les archives... (, ,’ ’ y(J, ’.".

Corarae lô protonôtaire ne pouvait’ suffire atout, on lui donna un adjoint qu’on, appela vice-protonotairé’, pour le soulager et lé.suppléer en son absence.

Aujourd’hui, sauf ’-en* ce ’qui ’concerne les protonotaires apostoliques, cétitre a disparu partout ; les rois, les empereurs, ’lés-princes ont, comme les écrivains ;, ’les’jhommes "de lettres, comme tous les. simples mortels qui ont une grande.correspondance, de simples secrétaires..-, —. y > -., ..

PROTONOTARIAT-s. m. (pro-to-no, -tarri-a

— rad. protonotaire). Charge, dignitédVprotonotaire. ■ ’. .t.. bl ’■ -r’." -uif ■ PROTOPALE s. m. (pro-to-pa-lé—’ du préf.

proto, et du gr. palos, agitation). Eiïtom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, dont l’espèce type habite l’Australie. -.. ., ■■,

PROTOPAPA s. m. (pro-to-pa-pa — du préf. proto, et’ de papa). Hist. ecclésC Grand dignitaire du clergé grec ; immédiatement au-dessous du patriarche  : il prend terre, à la vue des archontes, précédés de leurs proto- papas et des archimandrites, ’l(DepQique- ville.) " ■ ’- -""■■- ■■■

PROTOPASCHÎTE s. m. {pro-to-pa-ski-te

— du préf. proto, ’ et du gr. pascha ; pâqué).* Hist.relig. Nom donné souvent aux saLiba^ tiens, hérétiques qui célébraient la pàque a là façon des juifs, et’ par conséquent le qualorzieme jour dé la lune de mars, Candis que les orthodoxes néla’célèbrehtjque le dimanche suivant. ’ ~V, ’, , "..’.', ’.•’•PROTOPATHIé s. f. (pro-to-pa-t !t —idu préf. proto, et du.gr. pathos, f maladie). Pathol. Maladie primitive ou essentielle...

PROTOPATH1QDE adj. (pro-tô-pa-ti-kerad. protopathie). Pathol. Qui à le caractère d’une la ; protopathie : Affection, lésion protopatinqub. ’ "-1 - ’•' ’• PROTOPHOSPHORÉ, ÉE ’adj. (pro-to-fo-i sfo-rë — du préf. proto, ’ et aé phosphoré) ; Chim. Qui est à l’état de protophosphure..’". PROTOPHOSPHURE s. m. (prorto-fo, -sfuie — du préf. proto, et de phosphure).[Chiuiï Premier degré de combinaison.d’un corps1 1 simple avecie phosphore. ■< •■ ?<- ! *-.• ■■>}.■■• r..(

PROTOPHYLLE s. f. (pro-to-û- !è ^-du préf.’ proto, et du gr. phylloh’, feuille). Bot. Feuilleséminale, première feuille d’une plante..••- Hi^ "PROTOPHYSE s. m. fpro-to ; fi-z’e -4- dû, préf. proto, et dugr. pfiusaô, j’enfle). ËntoiiT. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de là famille des cycliques, tribu des cry’ptocéphales, comprenant quatre espèces qui habitent’surtout le midi’ aeJjEiirope. ’ !

•PROTOPHYTE-s. m. (pro-to-fi-te — dupréf. proto, et du gr. phulon, plante). Boù. Végétal réduit à la plus grande simplicité d’organisation.. ■ ;.■.■ : •-.., ■.■■ : *.

’PROTOPHYTOGÈNE S. m. {pro-to-fiito :

jê-ne — du préf. proio, du gr.phiïton, plante ; yënês, engendré). Bot.-Centre-de1’dévéloppement primitif de la vie végétale* . ’J PROTOPINE s. f..{pro-’to-’pi-ne).. Chim." Nom de l’une dés bàses’.que renferihe l^opium. :

— Encycl. h&protopine C20Ht9AzOS est un ’ des alcaloïdes rares renfermés dans l’opium. Elle se trouve parmi les alcaloïdes rares insolubles dans l’hydrate de sodium avec la papavérine et la thébaïne (v. ces mots). Pour l’en séparer, on dissout ceuxrci dans l’acide acétique, qué l’on neutralise ensuite en présence de l’alcool. Il sé forme, dan3 ces conditions, — un précipité de iiarco-.

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tlne et dé papavérine qu’on -séparépar filtration, et l’on ajoute & la liqueur filtrée de : l’ncide chloihydriqué concentré qui’ détermine la précipitation de la cryptopine à l’état ! de chlorhydrate cristallisé. Léliquide noir qui surnagé ces cristaux’renferme encore la* prolnpine, - laudanorine et l’hydrocotarnine.* Toutefois, ’ comme les acides minéraux transforment en thébaïcine lathébaïne quérën- ferme toujours ans^i la’ liqueur, il vaut mieux précipiter d’abord la thébaïne à l’état de bitar- ! trate insoluble, au moyen d’un’excès d’acidé tartrique.iLe : liquidé. filtré» !èstéîiauitp èutralisé par l’ammoniaque et mêlé !à’trois’fôisT son poids de bicarbonate de sodiumJ’iriis en’ pâte avec de. Ileau ; Au boufd’une semaine^ il sedéposeune- masse poisseuseinOn’ décante) le liquide qui -la surnagei.et on. le précipite) par, l’ammoniaque enexcès.’Le précipité est ! épuisé par la, benzine bouillante qui ; laisse la protopine et, là, cryptopine ;.à. l’étattinsoluble, -) tandis qu’elle "dissout l’hydrocotarnineLetcla ; laudanorine. Il^suffit d’agiter la solution’benzinique avec une solution aqueuse saturée de bicarbonate de soudé ?"pôùr é’nïprécipiter ; la laudanorineeni cris taux, — ’Quant VThydroc’dtarninejellê cristallise à l’état de chlorhydrate lorsqu’on, dirige.uun, ., couranto ; d’ acide chlorhydrique gazeux^ k- travers sa. solution dans la benzine, séparée ; dé, la-laudanorine par filtratipn.

— Pour, sépar, er, ensuite..rune.1de 1, ’autre la profpytWiet, lâlçryptop, ine ; débarrassées de tous’ 'les’ autres"1 alcaloïdes.par’i la benzine, bouillante", on précipite lé’métangé des.chiorf ; hydratesde ces deux1 bases en sqlution ; cpri ;î centréé^par.t’aciderchlorhydriquQ très-fort.j Le sèLde proVopiïie.est corné ’et adhère, aux. parois^du, vasé., pri.le ^débarrasse. facilement du sel de cryptopine par un petit.layàgéà^ l’eau. Une quantité qe matière qui’.'fournit 80 graifimes de cryptopine fournit ’à' ’peine WfiO’ie protopine.  : ’ ! ’- ’ "’")"" "rr^ -’

Le mélangéd’alcaloïdes insolubles ’da’nsla

soudécaustique, d’où l’on.’-entrait&lproto- ? pinè, ’ lâr"çryptopine, t’la laudanoriné, l’Iiy’drô-’ cotaihine ; la’pà’pavérineetlà tiiébàjne.s’obtiêht au’moyen des’éàux merésdéï’è’xtractfoï de la morphine par le procédé Gregory-R’obèrtson. En.ajoutant ùu excès d’ammoniaque à ces eaux inères étendues->de leur volume", d’eau, .on y.déterminé un.-.abdndànt précipité de ; lauthopine, tandis, quelles autres’ alcaloïdes 1. restent dissous : On : filtre y on agite ttvecl’éther lerliquide, on’décanté l’éthèr, on l’évâpore et l’on reprend’l’extrait parTaeido acétique. La solution’aqueuse-’des^acé-’ tates -ainsi obtenus ; traitéé-1 par’la" soude 'en excès, donne un précipité insoluble ’dans’-léï alcaliSjicelui’ qui a servi’dé point’de départ à la préparations de- ’la ipratopine, ’et’une^Ii^’ queur qui-tient’en dissolution la. lauthôpiné, la laudaninejiun peu’dej cryptopinei«t la’ cbdainine. On retiréces bases de la’solutionalcâline en -agitant celle-ci avec del’éther, dh : évapore cédernier liquide et l’on redissout" l’extrait dans 1 acide acétique ; après quoi ’oh neutralise exactement la liqueur par i-ammoniaque.-Après vingt-quatre h’eures, "il se ; dé-’ pose un-peu dedauthopine >et là’liqueur’filtrée donnej par un excès d’ammoniaque, uiv précipité soluble dans l’alcool-étendu’bouiliant ; Par le.refroidissemeut, ’ : il se déposé dèscristaux, mélangés’de laudanine*étl’décryp- topine ; En.évaporant la’ solution ’alcoôliqû’é àisiccité eten’reprenant’lé résidupar1 !’éthèr/ on obtienturiei solution.-d’ou il-est-facire de séparer la codamine, soit.au moyè’n-du’chlbrure de calcium fondu qui, en absorbant 1 eau, L précipite cet alcaloïde avéc’unéJ substancé, colorante, soit en n* convertissant en acétate, puis en ipdhydrate et eiiipurifianticédernier sel., Laj3î ; o( !opijié-n.e donne aucun exploration, avec le chlorure<ferrique. -Elle.fond’à.202Of sé.dissout difficilement dans, l’alcool.et ne se. dissout pps ; dans’ : l’éther ;< à, moins qu’elle ne soit.hydratée.., . >-, i a’.", . : i ; l ■..’" ’ -ws-i.iw^ ai

J — ’Appendice ala’ protopine." Cryptopine Ç^H^ÀzQK Elle, fond’à’ |17Pt"’sefldissoutfacilement-dans le chloroforme, difficilement, dans l’alcool, et né se*’rdiss’o !it !.pas !1dans, ré|-1, therj"’àrmqihss.qu’élle né soit hydratée. Elle est’ fortement.basique eti(Jdoône, naissancë"aT des sels.qui’éristallisent ’avec fapilit’é.’iAveç l’acide chlorhydïiquéj’elle.forjrè dràCèVqui’ 'cristal lise" avec’.e". inol’éciilès’d’éau, et q’ui’renferinel, unéseule ’molécule, à’ac’ide^ chlorhydriquë. "L’acide ^chlôrliydriqûè, gazeux précipité, là cryptopine déla, solution.neutre^ saturééàfroid du cUlorh^dratésous" ia.fofméf d ’uri’e masse gélatineuse^ A"çhàud, , il Be.d’é-.’ I posé des prismes.. ■, "■’, £ ’""’• ~ •, -..’-.[]

; —•.Laudanorine CSiH^AzOV’ Elle peut’eris- ’

tallisér idans l’alcool, : dans la benzine bouil

; lante et.dans l’éther. Le chlorureTferriqiie ne-*

[ la colore pas. Elle constituédes’ prismes fusi-"

blés k 89°.’Elle passède.une réaction alcaline.

Son iodhydrate.estiextrèinement’peu’soluble1, ’

—•., ’, .’ -.".• ’, ’r f..-' - :.u., .-... I !,

 : tr- 1 Hydrocotarnine s Ci»HlsAz034r- H ?0. Elle, ’sa, dissout facilement, et sans coloration.. dans^l’alcôdl", l’acétone, lé’ cliloroforiné’, ’ la", benzine, et l’éther. Elle cristallise très-bien^ suVtqut’ dans l’éther. Ses cristaux fpu’dent’ à 50» et perdent leur eau de cristallisatiôh’a 57°. A.100°, ils’ perdent ’beaucoup, de leur poids sans éprouver de^déçonipôsition appréciable. On ne peut cependant ’pas distiller l’hydrocotarnine sous la préésiôA" "ordinaire de, l’atmosphère. " • ■, *

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313’ -iiii ’£au^opi’nè."Dé !mêm’e"’que laipseudo’-i

morphine, la narcotiné’et la papavérinef elle- !

ne neutralise pas l’acide acétique. "»'v><>' >»

— yLaùdani>ié CaoHaSAzO^.’Nous ; a’v’dris : vu

; que l’on’obtient’ ce.iCorps mélangé aveut.’la

’ cryptopine, dont’on-le sépare en profitant de

| la très-faible solubilité de cette dernière base

dans’.la-sôiide.caustiquê : ;Ori précipitera jso^i I lutionii’sodiqueifiltré’e.detlallaudanme pardei

selammoniacjjoa.redissoutile précipité dans’ j l-’âcide acétique.et l’on i ajoute^ déiil’iodure^dà’i

; potassium, au liquidé. On.obtio.ut ainsi de l’iodv

hydrate déj laudanine /entièrement jexempti I de cryptopine., "•>, rn’tliv -.i’ ;.ir’l inq '>... cm 1 i’-^-, Codamine Cî0HîBAzO*..Elle.’fo’hd’àii20<’î j lorsqu’élté’a’étâcristatli’séeîdans l’d benziné^

; ét’àL-1200 lorsqu’elle1 a1 été"cristàl)isééJdanst

l’âloool"'et>l’éther.«>L’e, chlorure’ferriqué, loi>

ré, dé’, âuadri r..

.-PROTOPLASMA s., m.’l(pro.-îtpr, platsina„t

| du, préf., p ; ; gÎ !o ; et du, gr., ^<iunj«, ; tûrmatiqu)..

j Physiol.» Liquide contenutdans 1 i%, çavvitéid( !Si

1 cellulesit.végétttlesjiou ;.dansOes.^cellul.qsi.tide ;

I l’embryon, avant, la.présence duisang : va, a.’i"

l’PROTOPL’À’SWnQUE adj ;’(proHospla-smi-i
kè’— 'fadï’protoptusma)’ : Physiol’. -Qui a’ira’p-^

pRÔTOPLÀST’^ïdj.’Xpr^tp^l^tf^ ;’^

ITOîW luJl ir^i-st «IW...-.1 -tt.s. m. Premier, homme, créé le premier, . !

UlPeurusité.rub’n hn, ’ilie iiftv, sijpfiiiin.i ;

. ^rotopRaxie ;^, (p’rp^ii^’fk^d^ •

pi-6ï. iiroYoVet iu èjr. praxis, Vction). Dr..rom., Croît des crean^^repnvaegies^ ^.^ nrh »-PROT.ORGAH IQUE^adj., (f)rft.- ; tpr-/gar, nirké ; — du prèl."proto, et de organique). Gép’l.-.iSé dit des terrajns anciens-.qui renferment les nremièies’traces dé corps organisés !"’

PROTOROSAURE s^m ; (pro-torro-sp-redu gr. proteros, antérieur ; saujuwjiJlêzard). Erpét. Genre de reptilës’saiiriens, assez semblables ’auxivaranarét.dont ilesidébris/fossilasT ont été ’trouvés.danSjléS/schistés cpy.riteux’deî la Thuringe, mjCe. nomia été-smalLiforme ; i, -ib eût fajlu, dire. PROTÉKOSAURB.ud’l t>l oui-3tfD ’ î— ^Ehojrci’J^L’fes protoroh’qures^é !’rapprb- :J chènfbëaucbup dès’lïnonit’oi’s*pàr’, llè’nfs ;’î6f :— ;-

q’iïâtorzé" ^’êliés^’sbnt’plus^ohguèS^plUs.’mini’* ces et plus cylindriqués’qu’édans Jlé’th’écdiu dohtpsaure. L’ès’pied^.sont Wut à-fait’ ?séihbla5 bles, à ceuxdes, monitors. Lesprotorosauresise trouvent dans les schistes cuivreux de-làT’hur ringe (terrain permien). On en reconnait’dèux espèces : le proiùr^sawéSpeneri ; donti]ixXniUei nendépassait ipas.cellB, déscyarans)[actuelS’ ; b le tprotorosawfl [maerouyx, -flut seirdi*stingue> j par, dès pattes.dantôrietires* beaucoup’tplusp , fprtes.etjiuunies^d’ong’les^plus considérables.. !

| PROTOSCOLEX s. m. (pro-to-sko-lè’kss-i1-’1 du(préf.)(B.ro/o, etduigr.-iM/^x, ver)OAIIhél’.

| V, .PSp SCOLBX. j’i, .c" ! ;H 3t :îii.

■ PROTOSCRINIAIRE s. m1. (pro-to-çk’rîyïirr 1 è-re — du préf. proto, et du lat. scriniùmf co.fftèt)’."Hist. "ëcclés : Titréd’ûh-dès’ôffléiei’s1 du

pape/au’moyen-âge.’"- •" -au’i" J| ;^ :’1' "^’-'j0.’*.
; ^prôtosebasté, .--K-J— ’-"’2ï, i-"-iJ

— Idu’jVréf.^

"■ rable) : Hist.., .., ,, ...., ^, .i. „., „.

■ empereurs dè.Constantinoptè. u’,3’, „, ’ ! J., „.

j 2PROTOSEL’ s. Jm.j(proTto.-sèl..-raTjdu ipcéf.’l . proto, et^d^sel)i.Chim. >Sel diun : protbxyde : r !

—PROTpSÉLEMURE s. roi ’(proqfo-’Seilé- * rii-u ; fè —du-’préf.’ prot’o^’èt"Aifjéldinh^iy/ Chinî.’ïrëinle^’d’égVéJllë’ ;èÔnibinaisôn’Fd’ùili côrps : si’m’plèavecLlésélén’ium !I<’^YS, i "f-0

PROTOSLAVE.s^m-t^pro^to-sla-ve — du

! préf. proto, et’d’è slaoe). Lihgùïs’t. Slave prij

mitifi<a-1—’T f’" ■’•L ■ ’ '^ "ish’1»1 ! eol«at. T$ mj

I V. LUPDS. „, .tI., i jjl aji^ias-iq ioSVH JtiSHi-î

—.—.7j^rk1^vh.fl^ïai*J, ; sP.a-tô1 re — du pref, pro/O ; et du gr.jijjMlhê, épée)

PROTOSPATHAIRE.8. fp^Ji^^, — du préf. prô/b ; et ou gr : spatuo, épéej. Hist :îOfficiêr-desigardès%zaîîtinersÇm"ïp, oî’-r

■ tait,1’épôédéfrempereûr1 :■ !Lè’dogeidéjyèiiise ] étuit/PKOT’aspjfaÉMRWdebi’émpirè dlOrïènt !A(V Hu’d’)ï, Ji ;- d o’.i. :’iui.r !uTpii’-’jt»dl’i’iujtui’^. [ PROTOSPHERiE•Jl^tf. J’(p, ft-/to^féïriU^’■dï■, (■préfnnroto’^et’despAéreyîBOtrSyffiCdeTCHL’à iHOooQOBjigenre d’algues.’j 1$ niovj, .I’itc ; uh

[ -PRÔTOSTÀTE s.m’. ’(ufb-to’-staïtés-j- ; du, j Tpréf, proto, et’du gr. istémi, jésu’is^ebbût)’.0 rAntiqi milit.t PhalangistëfgitfO.qui’Xéeiicïl’e premier homme.d’une.file.’ ll. Preinier 1 homme 1 à droite de la première ligne, il "Mi’i ob lu il

! -PRQTOSULFURE. s. ’m. ’(pro-to : sul-’fû-në :&|,

du préf. proto, et-de sulfure). Clùm ; Prbmièr’ ; "degré de combinaison d un corps, simple avecle, SOUfre ; i’ •■., [■ •’•. T* I.1 *’.. S’, ; 1 ’J, ., ,  ; ’-h..bUi/.

! -protosykcelle s’.'m". (prb-to-s’aiti-sè-l’é, !

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