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zig. Dès l’année suivante, il publia dans un recueil scientifique son premier travail, une savante dissertation sur le Magnétisme de la pile de Voila, intéressante surtout en ce qu’il a exposé, le premier, les principes du multiplicateur ou galvanomètre et son application, découverte qui a été aussi attribuée à Schweïgger. En 1824, il succéda à Gilbert comme rédacteur en chef des Annales de physique et de chimie, importante publication dans laquelle il a inséré de nombreux articles et mémoires. Un 1834, il devint professeur de physique à l’université de Berlin et, en 1838, membre de l’Académie des sciences. Ce savant s’est particulièrement occupé d’électricité, de magnétisme et de galvanisme. On lui doit une nouvelle méthode pour déterminer les courants qui correspondent aux déviations de l’aiguille d’un électromètre ; d’intéressants travaux sur la mesure exacte de la force des piles non constantes, sur la polarisation galvanique, etc., et l’invention de divers instruments de physique, tels que le multiplicateur, le galvanomètre destiné à mesurer l’action calorique d’un courant, etc. On a de lui : Esquisses pour servir à l’histoire des sciences exactes (Berlin, 1853) ; Vocabulaire biographique et bibliographique pour l’histoire des sciences exactes (Berlin, 1858-18G1). Enfin, il a collaboré nu Dictionnaire de chimie de Liebig et Wœhler.

POGGI (Simone-Maria), poète et jésuite italien, né près de Boulogne en 1G85, mort à Faenza en 1749. Il enseigna les belles-lettres dans plusieurs collèges de son ordre et composa un certain nombre de pièces de théâtre (comédies, tragédies, pastorales), qui ont été représentées. Nous citerons entre autres les tragédies intitulées : Idomeneo (1722) ; Antenore, Agricola, Saùl, Bojazet.

POCC1 (Joseph, chevalier de), littérateur italien, né à Piozzano, près de Plaisance, en 1761, mort à Montmorency, près de Paris, en 1842. Lorsqu’il eut étudié, à Rome, le droit civil et canonique et la théologie, il entra dans les ordres, fut ensuite attaché à l’évèque de Pisloie, Ricci, dont il adopta les idées d’indépendance en matière religieuse, devint, lorsque éclata la Révolution, un chaud partisan des idées nouvelles et contribua de tout son pouvoir à les propager. En 1796, Bonaparte l’appela à Milan et le chargea d’organiser la Société de l’instruction publique, de rédiger plusieurs journaux et manifestes et de répandre par là les idées révolutionnaires. Poggi venait d’obtenir de Pie VI l’annulation de ses vœux lorsque, pendant l’invasion des Austro-Russes, il se rendit en France et se fixa à Paris (1799), où sa fortune lui permit de se livrer sans entraves à ses goûts scientifiques et littéraires. En 1811, il fut nommé, par le département, du Taro, député au Corps législatif, où il siégea jusqu’en 1814. L’année suivante, l’impératrice Marie-Louise, devenue duchesse de Parme et Plaisance, chargea Poggi de liquider avec le gouvernement français les créances et les dettes de ses petits États. Il s’acquitta de cette mission avec autant de zèle que d’habileté et fut nommé par cette princesse, en récompense de ses services, conseiller d’État, puis son chargé d’affaires à Paris. Poggi professait hautement le matérialisme ; il était toutefois d’une tolérance extrême pour toutes les opinions et il se montra constamment dans ses relations bon, serviable et généreux. Nous citerons, parmi ses ouvrages : De Ecclesia Tractatus (1788, in-8o) ; Saggio sulla liberté deW uomo (1789, in-8o) ; Origine délia sovranita (1791, in-8o) ; Dette emende sincère (1791, 3 vol. in-S°) ; Collection d’inscriptions romaines ; Inscriptiones Placentinn medii&vi (1793) ; Dissertazione storico-critica sulla battagtin di Annibule à Trebia (1794, in-S°) ; Il republicano evangelista (Milan, 179C, 4 vol. in-4o), ouvrage périodique ; Cioriiale delta publica istruzione (Milan, 1796-1797) ; Jsiruzione ai catlotici sul giuramento civico délia rèpublica cisalpina (Ferrare, an VI, in-so) ; Notes historico-numismaligues de la Napoléonide ou Fastes de Napoléon (Paris, 1811, in-4»), poëme en 5 chants.

POGGI (Antonio), chanteur italien, né a Bologne en 1808. Élève de Corticelli, puis de Nozzuri, Poggi fut engagé, en 1828, au Théâtre-Italien se Paris. Il se produisit dans la Donna del Lago de Rossini et y montra une fraîche voix de ténor et un goût marqué ; mais son éducation était encore imparfaite et il dut résilier son engagement, en présence de la froideur du public. De retour en Italie, Poggi fut attaché au théâtre de Milan. À ce théâtre, il eut la bonne fortune d’avoir pendant, deux ans, pour partenaire, la Mali-Oran et la Pasta ; à l’école de ces grandes virtuoses le ténor combla rapidement les lacunes de son talent. Pendant quatorze ans il brilla sur les principales scènes italiennes, à Naples, à Paterme, à Pise, à Rome, à Gênes, à Venise, à l’égal des chanteurs les plus renommés. C’est lui qui chanta le premier en Italie la Muette de Portici, d’Auber. C’est pour lui que Donizetti écrivit le Torquato Tasso et la Pia de Tolomei. Mercadante lui confia également son Bravo. Beau, distingué, essentiellement sympathique, acteur soigneux et dramatique, Poggi savait unir daii3 son chant la vigueur et 1 émotion commuuictaive. Sa voix robuste et corsée, et cependant pleine de charme dans les demi-teiutes, lui-permettait d’aborder avec une même su POGG

périorité le Nemorino de l’Elissir d’amore et les personnages passionnés de Verdi.

Toutefois, c’est dans les rôles de force qu’il s’est fait sa réputation. Des critiques compétents l’ont jugé bien supérieur dans YEdgardo ’ de Lucia de Lammermoor, comme virtuose et comme acteur, au ténor Moriani.

En 1840, Poggi fut engagé au théâtre de Saint-Pétersbourg. Les rigueurs du climat altérèrent sa santé, et il contracta une maladie de larynx qui le contraignit de rompre le traité qui le liait à ce théâtre. Il revint en Italie et, en 1841, épousa la belle Enninia Fezzolini ; mats les deux époux ne tardèrent pas à se séparer. En 1842, l’organe du ténor s’affaiblit considérablement etil fut contraint, en 1845, d’abandonner complètement le théâtre. L’empereur d’Autriche l’avait nommé son chanteur particulier. En outre, il avait été reçu membre de l’Académie de Sainte-Cécile, à Rome, et des Académies musicales de Venise, Florence et Turin.

POGG1ALE (Antoine-Baudoin), chimiste français, né à Valle (Corse) en 1808. Il étudia d’abord la pharmacie, puis fut attaché, comme sous-aide et aide-major, à divers hôpitaux militaires, de 1S28 à 1832, et passa à l’armée d’Afrique en 1833. De retour en France, il devint successivement professeur à Lille (1837), au Val-de-Giâco (1847), pharmacien en chef de cet hôpital (1854) et pharmacien inspecteur en 1858. M. Poggiale est, depuis 1S57, membre de l’Académie de médecine et fait partie, depuis 1860, du conseil d’hygiène publique. Il a été promu commandeur de la Légion d’honneur en 1865. Nous citerons, parmi les travaux de ce savant : Recherches sur les eaux des casernes, des forts et des postes-casernes des fortifications de Paris (1853, in-8") ; Du pain de munition distribué aux troupes des puissances européennes et de la composition chimique du son (1854, in-8o) ; Jlec/ierches sur la composition chimique et les équivalents nutritifs des aliments de l’homme (1856, in-8o) ; Rapport sur la formation de la matière glycogèae dans l’économie animale (1858, in-8") ; Traité d’analyse chimique par ta méthode des volumes (1858, in-8o), le plus remarquable de Ses écrits ; Rapport sur lempoisonnement par le phosphore t1859, in-8<>) ; De l’action des médicaments et des applica~ lions des sciences physiques à la médecine (1860, in-8o) ; Études sur les eaux potables (1863, in-8o), etc.

POGG1ALI (Christophe), littérateur italien, né à Plaisance en 1721, mort en 1811. Ii entra dans les ordres, enseigna les belles-lettres au séminaire de sa ville natale, puis devint prévôt de Sainte-Agathe et gardien de la bibliothèque ducale. Poggiali écrivait d’un style agréable et était doué d’un talent naturel pour la poésie. Il a composé, dans le genre bernesque des pièces satiriques et des capitoli qui ne manquent pas de mérite. On lui doit : Memorie sloricke di Piacenza (Plaisance, 1757-1766, 12 vol. in-4») ; Memorie per la storia délia lelleratura di Piacenza (Plaisance, 1789,2 vol. in-4") ; I proverbimotti, etc., del popolo piacentino, recueil amusant.

POGGIALI (Gaétan-Dominique), bibliophile italien, parent du précédent, né à Livourne en 1752, mort en 1814. Il employa ses loisirs et une partie de sa fortune à former une bello collection d’ouvrages italiens, d’un choix et d’une conservation admirables. Poggiali prit part à la publication des classiques italiens, enrichit de préfaces et de notes pleines de goût et d’érudition des éditions de Dante, de l’Ariosto, de Boccace, de Machiavel (1796,

6 vol.), de la Jérusalem délivrée (1810), etc., et devint membre de plusieurs Académies italiennes. On lui doit, sous le titre de Série dé testi di iingua stampati (Livourne, 2 vol. in-8o), un catalogue curieux enrichi de fragments en vers et en prose restés inédits. Parmi les éditions excellentes qu’il a données, nous citerons : Tealro italiano (1786, S vol. in-12) ; Raccolta de migliori satirici italiani (1786,

7 vol.) ; Raccolta dé migliori novellatori italiani (1789 et suiv.,26 vol. in-fol.), etc.

POGGIAM (Giulio), littérateur et érudit italien, né à Sana, sur le lac Majeur, en 1522, mort en 15G8. S’étant rendu à Rome, il y fit l’éducation de Roberto dé Nobili, neveu de Jules III, puis devint secrétaire de divers prélats, en dernier lieu du cardinal Charles iiorromée, qu’il suivit à Milan et dont il gagna toute la confiance. Outre des lettres et des discours qui ont été publiés sous le titre ù’Epislotss et orationes (Rome, 1756 - 1762, 4 ol. in-4o), on lui doit la traduction du traité De Virginiiate de saint Jean Chrysostome (15G2), une édition du bréviaire du pape Pie V (15G8, in-fol.), etc. Le style de Poggiani est aussi élégant que pur.

POGGIARDO, bourg du royaume d’Italie, province de la Terre d’Otrante, district de Gallipoli, ch.-l. de mandement ; 2,135 hab.

POGG1BONSI, ville du royaume d’Italie, province, district et à 21 kilom. N.-O. de Sienne, ch.-l. de mandement ; 7,149 hab.

POGGIO-MANTAVANO, bourg du royaume d’Italie, province de Mantoue, district et mandement de Sermide ; 4,035 hab.

POGGIO-MAUINO, bourg du royaume d’Italie, province de Naples, district de Castelluuiare, mandement de Bosco-Tre-Case ; 3,624 hab.

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POGGIO-M1RTETO, bourg du royaume d’Italie, province d’Ombrie, diètrict de Rieti, ch.-l. de mandement ; 2,247 hab.

POGGIO BRACC101.INI (Jean-François), célèbre humaniste italien. V. Pogge.

POGGIORKALE, bourg du royaume d’Italie, dans la Sicile, province de Trapani, dUtriei d’Alcamo, mandement de Gibelliua ; 3,295 hab.

POGGIOUENATICO, ville du royaume d’Italie, province de Ferrare, district de Cento, ch.-l. de mandement ; 4,834 hab.

POGODA ou DOGODA, le génie du beau temps, chez les Slaves. Il avait des ailes bleues, une robe bleue et une couronne de fleurs bleues. C’est le Zéphire de la mythologie slavonne.

POGODINE (Michel), historien et archéologue russe, né à Moscou en 1800. Il fit ses études à l’université de Moscou, où il suivit de préférence les cours de Merzliakoff. La lecture des commentaires de Schlœzer sur la Chronique de Nestor lui ouvrit l’arène de la critique historique, et il puisa dans cet ouvrage 1 esprit et la méthode qui présidèrent à ses travaux postérieurs. Étant encore étudiant, il se fit connaître par sa collaboration à différents journaux, et ses articles sur l’historien Nestor, que suivit une traduction de la brochure de Thunmann sur les Chazares, lui valurent l’amitié du chancelier Rumiantzof, qui le chargea de traduire l’ouvrage tchèque de Dobrowsky sur les apôtres des Slaves, Cyrille et Méthode. La thèse sur l’Origine des Russes, qu’il soutint publiquement en 1825 à l’université de Moscou, acheva d’établir sa réputation d’historien érudit. En 1823, il devint professeur adjoint d’histoire à l’université de Moscou, obtint en 1833 la chaire d’histoire universelle et fut appelé, en 1835, à celle d’histoire de la Russie. Pour remédier au manque de bons ouvrages historiques écrits en langue russe, il fit traduire sous ses yeux par ses élèves : l’Histoire de CharlesQuint de Robertson ; l’Histoire de la civilisation en Fiance de Guizot, etc., et traduisit lui-même l’Introduction à l’histoire universelle pour les enfants de Sehœlzer (Moscou, 1829-1830, 2 vol.) et les Idées sur la politique et le commerce des principaux peuples de l’antiquité de Heeren (Moscou, 1835-1837, 2 vol.). En 1S37, il fonda la Bibliothèque historique universelle, dont plus de 20 vol. ont paru jusqu’à ce jour. Il s’occupait en même temps de travaux purement littéraires et rédigea, de 1827 à 1830, lo Messager russe. Il publia successivement une traduction du Gœtz de Rerlichingen (1828), un drame historique, Maria Pussadititsa (1831), trois volumes de Nouvelles (1S33), et une Histoire dramatique du faux Démélrius (1835). Mais ce qui l’occupa surtout, ce fut l’étude des antiquités russes et slaves, sur lesquelles il publia un grand nombre de travaux, entre lesquels il faut signaler surtout ses Recherches sur la chronique de Nestor (traduit en allemand p : ir F. I.œwe, Saint-Pétersbourg, 1844). Pour utiliser les nombreux documents littéraires qu’il avait lui-même recueillis, il fonda en 1841 le journal le Moscovite, qui fut, pendant plusieurs années, au nombre des recueils littéraires les plus estimés de la Russie, mais qui cessa de paraître en 1856.

Après avoir donné sa démission de professeur, afin de pouvoir se livrer plus à loisir à ses travaux historiques, M. Pogodine entreprit, dans l’intérêt même de ces travaux, de longs voyages dans toute la Russie européenne, en Sibérie, ainsi que dans les pays habités par les Slaves du Sud. Il a publié la relation de son excursion dans l’Europe occidentale, sous ce titre : Une année dans les pays étrangers (Moscou, 1844). Le but principal de ces voyages était d’enrichir la collection d’antiquités russes et slaves qu’il avai’t commencé à former depuis longtemps, et qui peut passer comme unique dans son genre ; elle a été achetée en 1852 par le gouvernement russe. En possession de ce riche matériel, M. Pogodine put continuer dans les conditions les plus favorables ses travaux sur l’histoire russe, sur laquelle il a publié sept volumes de 1846 à 1854. Un succès extraordinaire accueillit ses Lettres politiques, qui circulèrent manuscrites en Russie et dans lesquelles il défend avec opiniâtreté l’idée du panslavisme, idée qui domine tant dans ses ouvrages historiques que dans ses œuvres purement littéraires. Un a encore de lui : Recherches sur le procès du tsarévitch Alexis (1860), brochure d’un grand intérêt, dans laquelle il réhabilite la mémoire de ce malheureux prince ; Documents pour ta biographie du général Xermoloff (Moscou, 1863). En 1867, il a commencé, sous ce titre : le Russe, la publication d*un nouveau recueil hebdomadaire, politique et littéraire. M. Pogodine est, depuis 1841, membre ordinaire de l’Académie des sciences de Saint-Pétersbourg et il a reçu, en 1852, le titre de conseiller d’État.

POGOGYNE s. f. (po-go-ji-ne — du gr. pôgàn, barbe ; guné, femelle). Bot. Genre de plantes de la famille des labiées, tribu des inélissinées, comprenant des espèces qui croissent en Californie.

POGONANTHÈRE s. f. (po-go-nan-tè-redu gr. pôgàn, barbe, et de anthère).Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des mélastomacées, tribu des miconiées, comprenant des espèces qui croissent aux Moluques.

POGO

s. m. (po-go-na-te— du gr. Bot. Syn. de polytric, genre

POGONATE

pàgôn, barbe), de mousses.

POGONATHÈRE s. m. (po-go-na-tè-redu gr. pàgôn, barbe ; athêr, épi). Bot. Genre de plantes, de la famille des graminées, tribu des andropogonêes, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans l’Inde.

POGONE s. m. (po-go-ne — du gr. pàgôn, barbe). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des carabiques, tribu des féroniens, comprenant vingt-cinq espèces répandues dans toutes les parties du monde et surtout en Europe : Les pogones se trouvent exclusivement au bord de la mer et des eaux salées. (Chevrotât.)

POGONIAS s. m. (po-go-ni-ass — du gr. pôgànias, barbu). Ornith. Nom scientifique du genre barbican.

— Ichthyol. Genre de poissons acamboptérygiens, de la famille des sciénoïdes, connu aussi sous le nom vulgaire de tambouRj et comprenant deux espèces qui habitant l Amérique du Sud : Les pogonias sont très-semblables aux ombrines. (Diot. d’hist. nat.)

POGONIASE s. f. (po-go-ni-a-ze — du gr. pôgdn, barbe). Physiol. Développement delà barbe chez la femme.

POGONIE s. m. (po-go-nî). Ornith. Syn.

de POGONIAS.

— s. f. Bot. Genre de plantes, de la famille des orchidées, tribu des aréthusées, comprenant des espèces qui croissent dans l’Amérique du Nord. Il Syn. de myopork, autre genre de végétaux.

POGONION s. m. (po-go-ni-on — du gr. pàgôn, barbe). Ornith. Ensemble des barbes d’une plume, il Peu usité.

POGONOBASE S. m. (po-go-no-ba-ze — du gr. pàgôn, barbe, et de base). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la fa- ■ mille des mélasomes, tribu des piméliaires, comprenant deux espèces qui habitent l’Egypte et le Sénégal.

POGONOCÈRE s. m. (po-go-no-sè-re — du gr. pôgdn, barbe ; Itéras, corne). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la famille des mélasomes, tribu des pyrochroïdes, comprenant quatre espèces, qui habitent le sud de la Russie et l’Amérique du Nord.

POGONOCHÈRE s. m. (po-go-no-kè-redu gr. pôgàn, barbe ; cheir, main). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornes, tribu des lamiaires, comprenant sept ou huit espèces, dont la plupart habitent la France.

POGONOCHILE s, m. (po-go-no-ki-ledu gr. pàgôn, barbe ; cheilos, lèvre). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornes, tribu des lamiaires, dont l’espèce type habite l’Europe.

POGONOLOGIE s. f. (po-go-no-lo-jî — du gr. pôgàn, bai be ; logos, discours). Traité de la barbe.

POGONOLOG1QOE adj. (po-go-nolo-ji-ke — 1-nd. pogonohgie). Qui a rapport à la barbe :

Essai POGONOLOGIQtIK.

POGONOPH1LE adj. (po-go-no-fi-Ie — du gr. pàgôn, barbe ; philos, ami). Techn. Se dit d’une espèce de rasoir ce d’un cuir à repasser.

FOGONOPHORE adj. (po-go-no-fo-redu gr. pôgàn, barbe ; pAoroi, qui porte). Zool. Qui porte de la barbe.

— s. m. Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des carabiques.

— s. m. pi. Ornith. Famille d’oiseaux, de l’ordre des grimpeurs.

— Encycl. Les pogonophores sont caracté" rtsés par un corps aplati ; la tête arrondie é rétréci© en arrière ; les antennes minces, assez longues, sétacées ; les yeux arrondis et saillants ; la languette étroite et allongée ; les palpes maxillaires longues ; les mandibules très-dilatées à la base ; le côté extérieur des mâchoires épineux ; le corselet arrondi, cordil’orme, rétréci en arrière ; les élytres et les pattes assez longs. Ce sont de jolis insectes très-vifs et très-agiles, d’une dimension à peu près uniforme, qui ne s’éloigne guère de 0^,01 ; la forme de leur corps leur permet de vivre sous les écorces ; toutefois, on les trouve plus souvent au pied des arbres, sous les feuilles sèches, la mousse, les pierres, dans les bois ou dans les mares desséchées. Toutes les espèces connues jusqu’à ce jour sont propres à l’Europe. Nous citerons particulièrement les pogonophores bleu, roussàtre, anal, luisant, épineux, à barbe rousse, etc.

POGQNOPSIS s. m. (po-go-no-psiss — du gr. pàgôn, barbe ; opsis, aspect). Bot. Genre de plantes, de la famille des graminées, tribu des andropogonêes, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Mexique.

POGONORRHYNQUE adj. (po-go-no-rainke — du gr. pôgàn, barbe ; rhugehos, bec). Ornith. Qui a le bec muni de poils.

— s. m. pi. Famille d’oiseaux grimpeurs, caractérisée par des faisceaux de poils longs et roides a la base et sur les côté3 de la mandibule supérieure, et comprenant, entre autres, les genres barbu, ani, barbacou, tamatia, barbican, couroucou, monase, etc.