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tion dérivent tous les phénomènes de la pesanteur, de même que de la loi des ondulations dérivent tous les phénomènes de la lumière, de même que de l’existence du typa dérivent toutes les fonctions de l’animal, de même que de la faculté maîtresse d’un peuple dérivent toutes les parties de ses institutions et tous les faits de son histoire. L’objet final de la science est cette loi suprême, et « elui qui, d’un élan, pourrait se transporter dans son sein y verrait, comme d’une source, se dérouler, par des canaux distincts et ramifiés, le torrent élernel des événements et la mer infinie des choses. C’est à ce moment que l’on sent naître en soi la notion de la nature. Par cette hiérarchie de nécessités, le monde forme un être unique, indivisible, dont tous les êtres sont des membres. »

Poalliviame (AuGUSTB COMTE ET LE), par

J. Stuui’t Mill, traduit de l’anglais par M. le docteur G. Clemenceau (Paris, 1868), dans la Bibliothèque de philosophie contemporaine. Cet ouvrage contient une remarquable critique du positivisme. M. Stuart Mill rejette absolument les dernières spéculations U Auguste Comte, c’est-à-dire sa morale altruiste, sa politique autoritaire et sa religion de l’humanité ; mais il adopte les principes de sa philosophie des sciences et de l’histoire, en y signalant toutefois des lacunes et des erreurs capitales. Il lui reproche d’abord d’interdire toute recherche, toute conjecture sur Je commencement des choses, sur la cause première, et d’exclure toute croyance en un créateur du inonde, comme incompatible avec la philosophie positive. • Le mode positif de penser n’est pas nécessairement une négation du surnaturel ; il renvoie simplement cette question à l’origine de toutes choses. Si l’univers a eu un commencement, son commencement, par les coudilions mêmes du fait, a été surnaturel ; les lois de la nature ne peuvent pas rendre compte de leur origine. Le philosophe positif est libre de se former une opinion sur ce sujet, selon le poids qu’il attache aux analogies qu’on appelle marques de dessein, et aux traditions genérules de la race humaine. La valeur de ces preuves est, à la vérité, une question pour la philosophie positive, mais ce n’en est pas une sur luquelte les philosophes positifs doivent s’accorder. C’est une des méprises de M. Comte de ne jamais laisser de questions ouvertes. •

On doit remarquer ensuite que l’œuvre philosophique d’Auguste Comte n’est pas achevée, parce qu’il y manque une théorie de la preuve, une logique. ■ La philosophie de la science se compose de deux parties principales : les méthodes d’investigation et les conditions de la preuve. Les unes indiquent les voies par lesquelles l’esprit huimiin arrive à des conclusions ; les autres, le mode d en éprouver la certitude. Une fois complètes, les premières seraient un instrument de découverte ; les dernières, de preuve. C’est a l’étude des premières que se borne principalement M. Comte... Mais, sur la question de |a preuve, il ne jette aucune lumière. Il ne fournit aucun critérium de vérité. En ce qui concerne la déduction, il n’admet point le système syllogistique d’Aristote et de ses successeurs (dont 1 insuffisance est aussi évidente que son utilité est réelle), ni ne propose. de lui en substituer un autre, et quant à l’induction, il n’en donne aucune règle. Il ne semble pas reconnaître la possibilité û’ua critérium général qui serve à décider si une conclusion inductive est correcte ou non. ■ Cette lacune dans le système de Comte se lie, selon M. Mill, à la négation systématique du mot et de l’idée de cause ; elle explique les contradictions du fondateur du positivisme au sujet des hypothèses, contradictions qui se montrent déjà dans le Cours de philosophie positive.

Un autre reproche que le philosophe anglais lait à Auguste Comte, cest de rejeter absolument, comme un procédé sans vertu 1’pbservation psychologique proprement dité e est-a-dire la conscience interne, de ne pas donner de place dans su série des scieuci-s à la psychologie et d’en parler toujours avec mépris. ■ Quel instrument M. Comte propuse-t-il pour l’étude des fonctions morales et intellectuelles, à la place de l’observation. mentale qu’il répudie ? Nous avons presque ’, honte de dire que c’est la phrénologiel Non pas vraiment, dit-il, à titre de science formée, mais comme une science encore à créer ; car il rejette presque tous les organes spéciaux imaginés pur les phrénologistes et n accepte que leur division générale du cerveau en trois régions : les penchants, les sentiments et l’intellect, ainsi que la subdivi- | sion du cette dernière région entre les organes de la méditation et ceux de l’observation. Cependant il regarde cette simple première ébauche de la répartition des fonctions mentales entre différents organes comme dégageant l’étude meutule de l’homme de la phase métaphysique et l’élevant jusqu’à l’état positif. La condition de la science mentale serait triste, en vérité, si c’était là sa meilleure chance de devenir positive ; car les derniers progrès de l’observation et de la spéculation physiologiques tendent, non pas à continuer, mats à discréditer l’hypothèse phrénologiqtie. Et lors même que cette hypothèse sevau vraie, l’observation psychologique serait encore nécessaire ; comment, en

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effet, serait-il possible de constater qu’il y a correspondance entre deux choses par l’observation de l’une d’elles seulement ? L’établissement d’une relation entre les fonctions mentales et les conformations cérébrales nécessite, non-seulement un système parallèle d’observations appliquées aux unes et aux autres, mais encore une analyse des facultés mentales qui soit conduite sans avoir en rien égard aux conditions physiques, puisque la preuve de la théorie résiderait dans la correspondance entre la division du cerveau en Organes et celle de l’entendement en facultés. L’accomplissement de cette analyse exige une étude psychologique directe portée k un haut point de perfection ; car il est nécessaire de rechercher, entre autres choses, à quel degré les circonstances créent le caractère mental, puisque personne ne suppose que la confurmaiion cérébrale fasse tout et que les circonstances ne fassent rien. »

Enfin, il est impossible de considérer Auguste Comte comme le fondateur de la science sociale, quand on le voit rejeter avec mépris l’économie politique de l’ordre des connaissances positives. • Le côté faible de la philosophie d’Auguste Comte se montre, d une manière frappante, dans ses observations critiques sur la seule tentative systématique qui ait encore été faite par une suite de penseurs pour constituer une science, non pas" vraiment des phénomènes sociaux en général, mais d’une grande classe ou d’une division considérable d’entre eux. Nous voulons, bien entendu, parler de l’économie politique, qu’il considère comme n’étant ni scientifique ni positive, et comme constituant une simple branche de la métaphysique, ce va$te réceptacle d’idées condamnées dans lequel il met tous les essais de science positive qui, dans son opinion, ne sont pas dirigés par une juste méthode scientifique. Quiconque connaît les écrits des économistes n’a besoin que de lire les quelques pages où il les censure pour apprendre à quel poiutextrêmeM. Comte peut parfois être superficiel. •

Pa*iiWI*nte pour loua (LE), Eipoaé *lénienteîredes principe» de lu philosophie positive, par L.-André Nuytz, précède n’uite préface par K. Littré. Le titre de cette brochure en indique clairement l’objet. L’auteur y déclare que le besoin d’une morale nouvelle se fait sentir, et que c’est aux principes de^la philosophie positive qu’il faut demander cette morale. * Au moment, dit M. Nuytz, où le discrédit des théories théologiques, où l’impuissance des hypothèses métaphysiques ne laissent plus à l’ancienne morale que l’influence qu’elle doit à sa vitesse acquise, nous nous efforçons d’établir la morale moderne à l’aide de la seule méthode qui soit compatible avec l’esprit actuel de la société ; nous voulons édifier sur des faits positifs une morale individuelle, une inorale domestique et Une morale sociale, qui nous permettent d’éviter l’anarchie que nous côtoyons et qui nous préservent du sort qui attendait les Romains à la chute du paganisme. Voilà notre but. • La morale de 1 avenir sera fondée sur l’étude du développement social, telle que l’a instituée Auguste Comte. Elle sera dépouillée des caractères d’absoluité, d’universalité et d’immutabilité que lui donne la métaphysique. • Telle institution est mauvaise ici, telle conception est aujourd’hui dangereuse ; en résulte-i-il qu’elles Tout été nécessairement toujours et partout ? • On sait, en effet, que les positivistes prétendent fonder la morale, c’est-à-dire la règle de conduite des individus, sur l’histoire et la sociologie, qui leur présentent un développement nécessaire amenant une organisation nécessaire.

POSITIVISTE s. m. (po-zi-ti-vi-ste — rad. positivisme). Philos. l’artisan du positivisme, de la philosophie positive.

— Adjeotiv. Qui a rapport au positivisme ou aux positivistes : Idées positivistes. École

POSITIVISTE. POSITIVITB s. f. (po-zi-ti-vi-té). V. posi-’

T1VKTB.

— Philos. Caractère positif d’une spéculation, dans le système d Auguste Comte.

POSNANIE, ancien palatinat du royaume de Pologne, dans le duché de Posen, et dont la ville de Posen était le chef-lieu ; il était divisé en neuf districts, qui furent annexés à la Prusse dans les partages de 1772 et de 1793.

POSNANIEN, IENNE s. et ftdj. {po-snani-aiu, i-è-ne — rad. Posnanie). Oéogr. Habitant de la Posnanie ; qui appartient à ce pays ou à ses habitants : Les PoSNiSiiiNS. La population possaniksnb.

POSOIR s. m. (po : zoir — rad. poser). Techu. Appareil au moyen duquel on pose les dans à l’endroit où ils doivent être frappés.

POSOLE s. f. (po-zo-le). Boisson que, d’après certaines relations, on fait dans l’Inde avec du blé bouilli.

POSOLOGIE s. m. (po-zo-lo-jl — du gr. posas, combien grand ; logos, discours). Med. Indication des doses auxquelles on doit administrer les médicaments.

— Encycl. La posologie est l’une des parties les plus délicates de l’art de formuler ; c’est peut-être celle qui demande au praticien

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le plus de tact et d’expérience. Il est certain, en effet, qu’un médicament bien choisi, bien 1 approprié à la nature de la maladie qu’il est destiné à combattre, peut devenir défectueux et même funeste s’il est mal dosé, s’il est administré en quantité trop forte ou trop faible. On peut avancer, entre autres considérations à l’appui de cet énoncé, que certains médicaments, et des plus usités, ont une action sur l’organisme qui varie d’intensité, bien plus, qui petit devenir opposée, suivant la dose à laquelle on les administre. Ainsi l’éniétique, à la dose de ûBr,05 administrés dans une grande quantité d’eau, est un laxatif ; à la même dose donnée en une seule fois, c’est un vomitif ; à la dose de 0V,4Q à 1 gramme, c’est un contro-stiinulant. Le calomel, à dose extrêmement faible, mais répétée, à dose réfractée, comme ou dit, est un altérant ; à dose plus forte, à celle de quelques décigrammes, c’est un purgatif ; lorsqu’on l’administre par plusieurs grammes à lu fois, il ne purge pas, mais détermine la salivation mercurielle. Les sels purgatifs sont diurétiques lorsqu’on n’en donne que peu à la fois. De même, la digitale et ses préparations sont diurétiques à petites doses et éméto-cattiartiques à doses plus fortes, etc. On ne saurait rendre, dans chacun de ces cas, un compte exact de ces différences d’action. En général, cependant, on les attribue à ce que les médicaments se trouvent ou non absorbés : lorsqu’ils le sont, leur action se porte sur tout l’organisme ; lorsqu’au contraire ils ne le sont pas, cette action se borne aux organes rois en contact avec eux, à l’appareil uigestif s’ils ont été administrés à l’intérieur. Diverses expériences de physiologie permettent de croire que cette explication est peu éloignée de la vérité. On sait, par exemple, qu’une solution de Sulfate de soude très-étendue est absorbée par l’estomac, tandis qu’elle ne l’est pas du tout lorsqu’elle est concentrée : dans ce dernier cas, elle détermine des accidents que l’on n’observe jamais dans le premier.

Un autre point fort important en posologie, mais plus facile à observer que celui uont nous venons de parler, est le suivant. L’action des médicaments qui ne changent pas de manière d’agir avec la dose à laquelle on, les administre n’est nullement proportionnée à cette dose. Il serait naturel de croire qu’un médicament qui, en certaine quantité, produit sur le malade un effet donné produira un effet double sion l’administre à dose deux fois plus forte. Il n’en est rien cependant. Chaque médicament de ce genre a, en quelque sorte, Un maximum d’action au delà duquel il ne saurait produire aucun effet utile. C’est ainsi qu’on obtient le même résultat en administrant aux chiorotiques des quantités très-faibles de fer ou de préparations ferrugineuses qu’en leur en administrant de plus fortes doses. Dans le cas du fer réduit ou des autres préparations insolubles, on peut très-facilement se rendre compte de ce fait : le suc gastrique sécrété par l’estomac ne peut fournir à la fois qu’une quantité d’acide limitèef susceptible de dissoudre une quantité limitée d’oxyde métallique et de la convertir en sel..La quantité de métal excédante ira- I versera doue inerte les voies digestives et ne pourra produire aucun effet utile, mais, ; au contraire, dans certains cas, pourra être ’ nuisible. Les médicaments, et c’est là une | conséquence de ce que nous avous dit ci-dessus, lorsqu’ils doivent agir sur l’économie, et, par contre, lorsqu’ils doivent préalablement être absorbés, ne doivent donc pas être administrés à dose plus élevée que celle qui peut être entraînée dans la circulation. On se trouve bien alors de les donner par doses très-faibles répétées souvent, de tenir le malade sous leur influence d’une manière continuelle.

Un fait qu’il serait dangereux d’oublier, c’est qu’un médicament, et il y en a beaucoup dans ce cas, peut devenir un poison lorsqu’on l’administre à dose trop élevée. On pourrait citer une fouie de médicaments, parmi les plus précieux, auxquels ce précepte est applicable : l’opium, la quinine, l’iode, etc. Toutefois, ce n’est là encore qu’une règle générale qui souffre dé nombreuses exceptions. Il est quelques drogues qui produisent moins d’effet à dose trop forte, qui oui un maximum d’action au delà duquel elles agissent de moi n 3 eu moins ; tel est le cas de l’ipécacuanaet de l’aloès, et mieux encore celui de la scaniinunée et de l’huile de ricin : 1 gramme de scammonèe purge mieux que 2 grammes ; 15 grammes d’huile de ricin, mieux que 30 grammes.

Lu connaissance des propriétés propres à chaque médicament joue, on le voit, un rôle immense en posologie, et les règles générales que l’os peut donner à cet égard sont toujours très-vagues. Il est une surte de considérations qui est de nuture à exercer bien davantage encore la sagacité du médecin, nous voulons parler de ce qui se rattache à l’idio :<yucrasie (v. ce mol). Tel médicament, qui, à certaine dose, produira sur un individu un effet donné, produira sur un autre un effet tout différent ; tel individu, par exemple, sera purgé avec une dose extrêmement faible de sulfate de soude, tandis que tel autre n’éprouvera aucun effet de la même quantité du même médicament. Bien plus, un même individu se trouvera irès-diverseuieut atteint par l’action d’une même drogue administrée i

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toujours à la même dose, suivant les conditions dans lesquelles il se trouvera. Ainsi on ne peut poser aucune règle générale, nonsenlement pour des individus du même sexe et du même âge, mais encore pour un même individu lui-même ; il est indispensable que le médecin apprécie létat dans lequel se trouve cet individu.

Il est vrai de dire, cependant, qu’en général les individus du même âge et du mémo sexe se trouvent impressionnés de la même manière par un même médicament à dose constante. À ce point que certains auteurs ont.cru pouvoir dresser des tabb’S indiquant les doses des médicaments les plus usités qui doivent être administrées aux différents âges et aux différents sexes. Gaub a même formulé la règle générale suivante :

■ Pour un adulte, on donne la dose entière et on la prend pour unité ; pour les autres âges, on suit la gradation suivante :

Au-dessous d’un an..., 1/15 à 1/12

A.deux ans ]/s

À trois ans." 1/6

À quatre ans 1/4

À sept ans 1/3

A quatorze ans 1/S

A vingt ans %/3

De vingt à soixante ans. I

Au-dessus de soixante ans, on suit la gradation inverse. »

L’unité prise pour les femmes est plus faible que celle qui est admise pour les hommes. Hufeland a donné une règle Un peu différente de celle de Gaub :

Age. Dose.

1/2 mois i

1 —... 2

2 - 4

3 — 5

4 — 5

5 - 6

6 - 6

’ — 7

S - 7

9 — 8

lu — s

H - 9

1 an io

2 - 13

3 — 16

  • - 18

5 — 20

6 — 21

? — 22

8 — 23

0 — 24

10 — 25

U — 26

. 12 — 27

13 — 28

14 — 29

15 — 30

20 - 35

25 — 40

Pour Hufeland, l’unité est la dose la plus faible. Il est certains médicaments pour lesquels ces règles ne sont jamais exactes en ce qui concerne les enfants : l’opium, par exemple lie peut leur être administré, même à faible dose, sans de très-graves inconvénients ; la calomel et les drastiques, au contraire, sont supportés par eux à dose relativement plu3 forte que par les adultes.

11 semble même, à en croire certains auteurs, que la posologie doit varier avec les pays. Ce point, cependant, aurait besoin de confirmation.

Il n’est pas jusqu a la manière d’administrer les médicaments qu’on ne doive prendre en considération. Telle drogue, administrée à l’intérieur en boisson, sera absorbée avec facilité par l’estomac, tandis qu’administrée en lavement elle sera fort peu absorbée par le rectum. Il sera dès lors important de tenir compte du mode d’administration j en général, les doses pour lavement sont doublées Mais il y a plus : pour un même individu, prenant d’une manière continue une certaine dose d’un médicament, on observe presque toujours que l’effet produit va en diminuant constamment, et il devient nécessaire d’augmenter peu à peu la dose. L’organisme s’accoutume, prend l’habitude, en quelque sorte, et n’éprouve plus d’effet. C’e.^t avec l’opium que cette observation se fait le plus fréquemment : tel malade qui, dans les premiers temps, est vivement atteint par 08f,05 d’opium peut, par un usage prolongé de cette substance, arriver à en prendre plusieurs grammes par jour, quantité qui aurait été d’abord plus que suffisante pour le tuer. Oa voit des malades prendre ainsi jusqu’à 10 gr. d’opium, ou une quantité correspondante da sels de morphine. Ici comme ailleurs, il est à notre règle des exceptions ; bien plus, on connaît des médicaments qui agissent d’autant plus qu’on les administre pendant plus longtemps ; les préparations qui renferment du plomb ou de l’antimoine sont dans ce cas. Pour obvier à.cette nécessité qu’entraîne 1’aeeoutuniance d’augmenter sans cesse les doses et d’arriver à des quantités dangereuses, les médecins prudents font suspendre de temps en temps les drogues auxquelles les malades s’habituent, ou bien simplement, et cela suffit dans la plupart des cas, ils changent la forme des médicaments : par exemple, ils administrent en lavement ce qui était donné précédemment en potion, ou inversement.