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PORT

moms Contrées dans lesquelles des ports. ils sont situés.

lianes.., Espagne.

Ilfracorabc, ...... Angleterre.

Inkermann Russie d’Europe (Crimée}.

Isafiord Islande.

Isgaur Mingrélie.

Ismael Russie d’Europe.

Isola. Istrie.

Janeiro Brésil.

Japara Java.

Joana Java.

Juncal Chili.

Kallundborg Danemark.

Kambelle Perse.

Kamenetz ou Caminieez Russie d’Europe.

Karlham, Suède.

Karwar Indoustan.

Kascha Indoustan.

Kaskoe Finlande.

Kastua Illyrie.

Kavala Turquie d’Europe.

Kavery-Pomm.... Indoustan.

Kertche Russie d’Europe.

Kherson Russie d’Europe.

Kiel Prusse.

Kiertemiode Danemark.

Kilchrist Ile Skve.

Killala Irlande.

Killery Irlande.

Killough ou port

Saint-Ann Irlande.

Killy Irlande.

Kinboum Russie d’Europe.

Kincardine Écosse.

Kingston "... Canada.

Kinsale Irlande. •

Kisseen Arabie.

liium-tcheou-fou.. Chine.

Knock Écosse.

Kokoura Japon (lie Kiou-Siou).

Koledji Indoustan.

Kollam .. Côte de Malabar.

Kollum Belgique. ■

Kongsbaka Suède.

Kongsteen Norvège.

Koringa Indoustan.

Kotrow Guinée.

Koulit Asie.

Koulan Indoustan.

Koundapour Indoustan.

Kounk Perse.

Krageroe Norvège.

Kronstadt Russie d’Europe.

Kyressount ; Turquie d’Asie.

Lagos Portugal.

Langstone Angleterre.

Langsund Norvège,

Liga Chili.

Ligore Presqu’île de Malacca.

Liverpool Angleterre.

Livourne Italie.

Llanelly. Angleterre.

Lochta Suède.

Lofuesta Suède.

Londres Angleterre.

Londres Ile Saint-Jean.

Londres (Nouvelle-). États-Unis.

Louis IIe de France.

Louis, États-Unis.

Louis (Saint-).... Antilles.

Louis Saint-Domingue.

Louisa. Russie d’Europe.

Lucea Jamaïque.

Luchindal Hébrides (île d’Isluy).

Lucie (Sainte-).... Californie.

Lymington Angleterre.

Mahon (Port-).... Ile Minorque.

Miilaga :. Espagne.

Malmoe Suède,

Manati Ile de Cuba.

Mandavy.., Indoustan.

Mangalore Indoustan.

Manta. Pérou.

Matanchel Mexique.

Maurice Terre-de-Feu.

Mcmblick Hollande.

Milford Angleterre.

Montvendre Espagne.

Mosaoula Congo.

Huarden Hollande.

Nairne Écosse.

Naos (Porto-de-).. Canaries.

Naples Italie.

Narva Russie d’Europe.

Natividad Mexique.

Newcastle Angleterre.

New-Berlin États-Unis.

New-Berwick....-. Écosse.

Ne-w-Buryport..... États-Unis.

Newry Irlande.

Norfolk États-Unis.

Notterburg Russie d’Europe.

Ocona Pérou.

Oiiva..., ., ... :. Prusse (Poméranie).

Oregrund, . Suède.

Ostenile Belgique.

Oxefiunl Norvège,

Paix (Port-) Saint-Domingue.

Païenne Sicile.

Panama Amérique.

Passage Espagne.

Patti Sicile.

Payta Pérou.

Pedrepoli Caramanie.

Penou-de-Velez.... Barbarie.

Perga Albanie.

Perguico Ile Saint-Nicolas.

Pettycur Écosse.

Philadelphie États- Unis.

PORf

Contrées dans lesquelles ils sont situés.

NOMS

des ports. Pierre (Saint-) ou

Petro-Paulowski.. Kamtchatka. Pillau (port de Kœ nigsberg) Prusse.

Pisco. Pérou,

Plaisance Terre-Neuve.

Plymouth Angleterre.

Poole Angleterre..

Port-Baltique Russie d’Europe.

Port-Bourbon Ile Maurice.

Port-Castries Ile Ange-Sainte-Lucie.

Port-Egmont Iles Falkland.

Port-Glascow Écosse.

Port-Louis Guadeloupe.

Port-Louis IIe Maurice.

Port-Paix Saint-Domingue.

Port-Patrick Écosse.

Port-au-Prince.... Saint-Domingue.

Port-Royal Jamaïque.

Port-Seitan Ile de Sainos.

Port-de-la-Soledad. Des Malouines.

Portezi Italie.

Portiilo Ile de Cuba.

Porto-Bello Isthme de Panama.

Portugalette Espagne.

Québec Canada.

Quemada r Pérou.

Quilca Pérou.

Raguse Dnlmatie.

Rainsgate Angleterre.

Raseborg Russie d’Europe.

Remedios (port de

Los) Amérique.

Résolution Ile de Tanna.

Reybeiera Ile de Saint-Y ; igo.

Riga Russie d’Europe.

Rosse Irlande.

Rotterdam Hollande.

Rovello ; Italie.

Saint-Georges.... Antilles.

Salem Nouvelle-Angleterre.

Sandwich Angleterre.

Santander Espagne.

Saybrook Nouvelle-Angleterre.

Scalpa (Port-) Hébrides (île Scalpa).

Searborough Angleterre.

Scardena Dalmutie.

Scituate (Port-)... Nouvelle-Angleterre.

Seaton Écosse.

Sébastien (Saint-).. Espagne.

Sorrente T". Italie.

Southford Norvège.

Stockholm Suède.

Sunbury États-Unis.

Taiouan ou Taywan. Ile Formose.

Terteroa Iles de la Société.

Tinmouth Angleterre.

Tolesborg Russie d’Europe.

Traba, . Ile de Candie.

Trébizonde. Son port se nomme Piatana. Turquie d’Asie.

Trincomaly Iléde Ceylan.

Tripoli.. États barbaresques.

Tripoli Syrie.

Tums. États barbarcsqnos.

Valparaiso Chili.

Varunger Laponie.

Venise Italie.

Venta-de-Cruz.... Isthme de Darien,

Woolgast Prusse.

’ Xabea E»pagne.

Port do mer (le), comédie en un acte et en prose, de Boindin (Comédie-Française, 29 mai 1704). Un juif, nommé Sabatin, marchand de Livourne, veut faire épouser à sa fille Benjamine M. d’Outremer, armateur ; mais elle aime Léandre. La Saline, valet de ce dernier, s’introduit chez M. Sabatin en qualité de courtier et lui fait voler des pierreries par un mauvais drôle nommé Hali, puis, aidé d’un autre chenapan, Brigantin, déguisé en marchand d’esclaves, introduit dans la maison Léandre sous l’habit d’une Maure ; Brigantin, déguisé en Esclavonne, devient Brigantioe et facilite à Léandre un entretien avec Benjamine. Sur ces entrefaites, d’Outremer vient presser Sabatin de terminer le mariage projeté. Il découvre aussitôt la fourberie de Brigantin et veut savoir quel est le faux Maure, son complice ; il reconnaît son ueven dans Léandre. La Saline faisant alors reparaître Hali avec les diamants, qui sont rendus à d’Outremer, à qui ils appartenaient, celui-ci cède ses droits sur Benjamine à Léandre. Selon les Mémoires de Boindin, Lamotte-Houdart collabora à cette pièce, qui resta longtemps au répertoire. La musique du divertissement était de Gilliers.

Porta de France (les), suite de quinze tableaux par Joseph Vernet, au Louvre. Au mois d’octobre 1753, sur la proposition du marquis de Marigny, surintendant des beaux-arts, le roi chargea Joseph Vernet, arrivé depuis peu d’Italie, de peindre une suite de tableaux représentant les principaux ports de mer de France. M. de Marigny dressa un itinéraire qui comprenait six ports de la Méditerranée et douze de l’Océan ; il y joignit des instructions, dont le manuscrit nous a été conservé, et qui semblent avoir été écrites sous la dictée de quelque homme de mer parfaitement informé de la situation de chaque port et des choses dignes d’y attirer l’attention de l’artiste. Les Archives de l’art français (IV, p. 139) ont publié ce curieux document administratif. Le projet primitif comprenait vingt tableaux ; mais les circonstances, en modifiant les intentions du marquis de Marigny, réduisirent ce nombre à

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quinze. Voici les sujets des tableaux peints par Vernet, avec la date de leur exécution ! Vue de l’entrée du port de Marseille (n5i), Vue de l’intérieur du port de Marseille (1754), Vue du golfe de Bandol (1155), Vue du port neuf de foulon (1756), Vue de la ville et de la rade de Toulon (1756), Vue du vieux port de Toulon (1756), Vue de la rade d’Amibes (1756), Vue du port de Cette (175B), Vue de la ville et du port de Bordeaux, prise du côté des Salinières (1758), Vue de la ville et du port de Bordeaux, prise, du château Trompette (1759), Vue de la ville et du port de Bayonne, prise du glacis de la citadelle (1761), Vue de la ville et du port de Bayonne prise de l’allée de Boufflers (1761), Vue du port de La Rochelle, prise de la petite rive (1762), Vue du port de Rochefort (1762), Vue de la ville et du port de Dieppe (1765).

Cette suite de tableaux, dont les plus remarquables sont décrits dans ce Dictionnaire aux noms des ports qu’ils représentent, est • extrêmement précieuse au double point de vue de l’art et de l’histoire. « Aucun palais, dit avec raison M. Lagrange (Joseph Vernet et la peinture au xvmo siècle, p. 125), aucun musée d’Europe ne peut montrer une suite de peintures topographiques comparables à ces quinze tableaux des Ports de France. D’autres souverains avaient eu, avant Louis XV, l’idée de représenter en peinture les principales villes qui faisaient leur orgueil ou leur richesse. Il existe en Italie, notamment, plusieurs exemples de décorations de ce genre ; mais ni les vues à vol d’oiseau qui ornent la cour du palais Vieux, à Florence, ni les cartes géographiques peintes à fresque tout le long d’une galerie du Vatican, à Rome, ne sauraient approcher de l’œuvre à laquelle Joseph Vernet a attaché son nom, œuvre aussi remarquable par l’exactitude des lieux que par le sentiment pittoresque, par l’intelligence de l’ensemble que par la multiplicité des deuils ; œuvre unique, où le génie du peintre a su réunir, sous la forme la plus attrayante, la précision d’un document officiel à la dignité d’une œuvre d’art. » Les Ports de France excitèrent une grande admiration aux divers Salons où ils furent successivement exposés ; leur succès s’accrut encore du succès qu’obtinrent les estampes dans lesquelles ils furent reproduits par Cochin et Lebas.

PORT s. m. (por — rad. porter). Action da porter ; prix payé pour faire porter : Lettre franche de port. Cette caisse, ce ballot a Coûté tant de port. Je vous enverrais tout cela, si le port n’était pas effrayant. (Volt)

— Maintien, habitude du corps : PORT noble, majestueux. On la reconnaît à son port. Fn même temps, une dame d’un air et d’un port majestueux et d’une beauté à laquelle la richesse des étoffes dont elle était habillée n’ajoutait aucun avantage, ■ s’avança jusque sous le vestibule. (Galhuid.)

Port payé, Les frais de port étant acquittés d’avunce par l’expéditeur.

Port de téie, Manière dont la tète est placée, dont on la porto : Cette personne a un beau port de tète. (Acad.) Il Celte femme a un port de reine, le port d’une reine, Elle a la taille belle, l’air imposant, majestueux.

Port d’armes, Action ou droit de porter des armes : Avoir un port d’armes. Prendre un poet d’armes. Il Attitude du soldat qui porte l’arme : Être au port d’armes. Rester au port d’armes.

Rester au port d’armes, Rester dans l’inaction : L’État, immoblile, restait, pour ainsi dire, au port d’armes. (Proudhon.)

— Mus. Port de voix, Agrément de chant qui consiste à passer diatoniquement d’une note à celle qui suit.

— Mar. Charge d’un bâtiment, ce qu’il peut porter : Navire du PORT de cinq cents tonneaux. Il Port officiel, Ce qu’un navire ou un bateau peut porter de marchandises, d’après le procès-verbal de jaugeage. 1 ! Port possible, Ce qu’un navire ou unXateau peut porter en sus du port officiel, u Port réel, Ce qu’un navire ou un bateau porte véritablement, n Port permis, Ce qu’un officier de marine, un passager peut embarquer avec lui, sans avoir de frais à payer.

— Jeux. A certains jeux, Cartes que l’on réserve pour les joindre à celles qui doivent rentrer du talon.

— Manège. Position qu’un cheval donne à sa tçte.

— Bot. Aspect, forme distinctive d’un végétal : À force de multiplier l’olivier par marcottes et par boutures, il a perdu un peu de son port et de ses habitudes. (Raspail.) C’est par le port que la plupart des cultivateurs connaissent les plantes. (Bosc.) —> Syn. Porc, contenance, maintien, etc.

V.contenance.

— Encycl. Art milit. Port d’armes. Le port d’armes est une manière particulière de porter les armes ; il est l’objet d’une des premières leçons de l’école et de la position du soldat. L’ordonnance du 1er janvier 1766 décrivait le port d’armes, mais n’en prononçait pas le nom. Celle du u juin 1774 a inventé le mot. Il y avait alors deux sortes de port d’armes, l’un incliné et l’autre vertical. Aa temps des arquebuses et des mousquets, 1« port d’armes était presque horizontal. L’arme portait en équilibre sur l’épaule gauche, la plaque de couche en avant

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elle serpentin en dessus. Cette manière, plus commode et plus naturelle que le port vertical, était favorisée par l’espace entre les rangs. L’usage général du fusil ayant amené le resserrement des rangs, le pa-< d’armes vertical devint nécessaire. Être sw pnrt d’armes ou avoir l’arme portée, c’est tenir le fusil suivant un des modes voulus, Les autres : modes sont : l’arme au bras, l’arme h. volonté ou sur l’épaule droite, l’arme sous le bras. Le port d’armes s’exécute au commandement : Portez armes I... Dans l’école du soldat, il se démontre, suivant les cas, en trois ou deux mouvements. Il constitue le salut militaire de premier degré rendu par l’homme de troupe d’infanterie sous les armes ; il sert à rendre les honneurs aux dignitaires, aux membres de la Légion d’honneur et aux officiers de l’armée jusqu’au grade de capitaine inclusivement.

Considérée sous un point de vue particulier à l’armée, l’expression port d’armes donne une idée de l’injonction qui oblige, à tort ou à raison, tout militaire en tenue de porter à son côté, même dans la plus profonde paix, l’arme blanche qui l’ait partie de ses effets d’uniforme. Ce droit a été plus d’une fois blâmé vivement à la tribune française ; on s’y est appuyé de l’exemple de la milice anglaise, dans hiqtielle le simple soldat n’est point armé lorsqu’il est hors de service. En 1SGS, à la suite d’une série djtccidents plus ou moins graves causés par des militaires en état d’ivresso, qui s’étaient servis de leurs armes, les journaux firent entendre les plus vives protestations et, au mois de juin de cette même année, le ministre de la guerre enjoignit aux chefs de corps d’interdire le port des armes à tous les soldats qui sont signalés comme adonnés aux liqueurs fortes.

— Jurispr. Port d’armes. Le droit de port d’armes, en dehors des nécessités de la guerre, a subi, dans les lois et les moeurs, de nombreuses vicissitudes. Sans remonter a la législation des cités grecques ni même au droit romain, et pour rester dans notre histoire, on voit déjà Charlemagne essayer de réagir sur ce point contre les habitudes guerroyantes de son temps. Ses capitulaires de S05 et de S06 faisaient défense aux leudes et hommes libres de se rendre en armes aux plaids ou aux assemblées publiques. Les dispositions prohibitives en cette matière reparaissent et se multiplient avec le déclin de la féodalité et lu renaissance du pouvoir royal, à la fin du xiuc et dans le cours du xiv« et du xv>: siècle. Une ordonnance de Philippe le Bel de 12SS interdisait de porter des armes dans la ville de Paris, et des édits postérieurs de Charles VI et de Charles VIII généralisèrent la prohibition du port d’armes et n’en exceptèrent que les ofheiers du roi, les nobles et les gens armés pour la défense du ’ pays. La découverte des armes à feu, réputées à bon droit plus meurtrières que les armes blanches, donna lieu à un surcroît de sévérité dans les édits répressifs. Une ordonnance de François I<*r du 16 juillet 1540 porta sur ce point la rigueur à un excès à, peine croyable : elle interdit le port des armes à feu à toute personne, sans distinction de noblesse ou da roture, a peine, par les contrevenants, d’être saisis et étranglés sans autre forme de procès. Les édits de Henri IV modérèrent un peu cette pénalité exorbitante, mais laissèrent néanmoins subsister la peine de mort pour le cas de récidive. Le dernier état de la législation de l’ancienne monarchie en cette matière ne présente plus qu’un système pénal infiniment plus indulgent et mesuré. On s’est familiarisé avec l’usage des armes a feu et les ordonnances prohibitives n’établissent plus aucune distinction entre ces armes et les armés blanches. L’édit du 14 juillet 1710, qui a fixé sur ce point le dernier état de l’ancien droit, ne punit plus le port d’armes apparentes et défensives que d’une amende de 10 livres pour la première contravention et de 50 livres en cas de récidive. Les gentilshommes, d’ailleurs, les gens de guerre et les officiers des justices royules étaient exceptés de la prohibition et ne pouvaient être atteints d’aucune pénalité pour le fait de por< d’armes apparentes. Quant aux armes secrètes et réputées offensives, telles que pSignards, pistolets de poche ou stylets, — le por< de ces armes, même sans qu’on fûtprévenud’en avoir’fait aucun usage, lut puni par l’ordonnance de 1710 d’une amende-de 500 livres et d’un emprisonnement de six mois. La peine du fait de port d’armes prohibées atteignit, d’ailleurs, les gentilshommes aussi bien que les roturiers. Ajoutons qu’une déclaration royale postérieure (1788) présenta la nomenclature de ces armes clandestines interdites à toute personne. La nomenclature, du reste, n’était point limitative ; on fit à, bon droit, en cette matière, la part de l’improvu et de l’invention ou de 1 importation de nouveaux engins de meurtre encore inconnus ou innomés.

Le droit de port d’armes pour les simples particuliers existe-t-il dans l’état présent de notre législation ? L’affirmative n’est regardée comme douteuse par aucun jurisconsulte. Néanmoins, il faut reconnaître que ce droit n’a été explicitement consacré par aucun texte de nos constitutions ou de nos codes et l’on n’invoque réellement, pour en démontrer l’existence, que des arguments pour ainsi dire négatifs. Ces arguments n’ont pas, au