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lution aqueuse de 12 pour 100 d’alii^ maintenue & la température de 35° ; an bout de deux ou trois jours, on fuit égoutter H plâtre et on le sèche dans des fours à réverbère.

M. Kuhlmann gâche le plâtre avec une dissolution de silicate de potasse ; on a proposé aussi le sulfate de zinc. Le plâtre est employé dans le fabrication du stuc ; on le délaye dans une solution de colle blanche encore chaude, de manière à obtenir une pâte de consistance molle, a laquelle on ajoute diverses substances colorantes ; on polit le mélange Sec à la pierre ponce, à la pierre à aiguiser et au tripoli ; enfin on le frotte avec un feutre et de l’eau de savon, puis avec de l’huile. On parvient ainsi à reproduire les teintes et l’aspect dos marbres.

Suivant M. Payen, les plâtres à texture homogène, lamelleuse, fibreuse ou amorphe et translucide absorbent l’eau uniformément après une cuisson modérée ; toutes les particules augmentant presque simultanément de volume forment une masse peu solide. Au contraire, dans les plâtres formés d’agglomérations de cristaux grenus séparés par des matières terreuses, l’eau s’introduit d’abord, au moment du gâchage, entre les groupes de cristaux qu’elle ne pénètre que lentement ; les premières parties hydratées commencent à se solidifier et limitent ainsi l’écartement des parties voisines ; lu masse est donc plus dense et plus résistante puisque, à volume égal, il s’y trouve plus de parties solides.

On peut dire que les meilleurs plâtres pour les constructions sont ceux qui, à poids égal, exigent le moindre volume d eau pour se gâcher au degré de consistance habituelle, qui font une prise plus lente et qui, d’un autre côté, pourraient absorber et solidifier le plus d’eau. Un plâtre bien préparé doit dégager de la chaleur lorsqu’on le mélange avec l’eau. Le plâtre récemment cuit doit être privé du contact de l’air ; autrement il absorbe l’humidiié et repasse peu à peu à l’état d’hydrate ; on dit alors qu’il est éventé. Le plâtre le plus estimé est celui qu’on trouve dans les environs de Paris ; on a généralement attribué les bonnes qualités de emplâtre à la présence de la petite quantité de carbonate de chaux qui se trouve dans la’ pierre k plâtre de Paris. Nous n’insisterons pas sur l’emploi du plâtre dans les constructions.

On fait encore un grand usage du plâtre en agriculture, pour amender les terres destinées à être converties en prairies artificielles.

Nous avons raconté au mot plâtrage comment Franklin, voulant démontrer les bons effets du plâtre dans ce cas, écrivit en gros caractères au moyen de poussière de plâtre : ■ Ceci a été plâtré, i sur un champ de luzerne aux portes de Washington ; et comment les tiges de luzerne en croissant dessinaient elles-mêmes l’inscription. Le plâtre n’agit d’une manière efficace que sur les légumineuses et les crucifères ; on l’emploie cru ou cuit, peu importe. V ; plâtrage.

Le sulfate de chaux est soluble dans l’eau à la proportion de 2 pour 1000, à la température de 0» et de 2,4 k 20° ; c’est ce qui expli-ne sa présence dans un certain nombre .’eaux naturelles, nommées pour cette raison eaux plâtrées ou séléniteuses. Elles sont dites aussi eaux crues ; elles s’opposent a la dissolution du savon, qu’elles décomposent et avec lequel elles forment un savon calcaire insoluble. En incrustant de sulfate de chaux les légumes qu’on y fait bouillir, elles s’opposent à leur cuisson. Un de leurs inconvénients les plus graves, ce sont ces incrustations dures et épaisses qu’elles forment à la longue sur les parois des générateurs de vapeur ; elles empêchent le contact entre l’eau et la paroi ; si ce contact vient à se produire, la quantité de vapeur formée instantanément détermine quelquefois l’explosion de la chaudière. On y remédie en ajoutant aux eaux soit du carbonate de soude, soit un mélange, de glaise et de pommes de terre.

Montmartre, près de Paris, renferme des carrières de gypse célèbres par l’excellente qualité de minerai qu’elles fournissent. De là est venu le nom de plâtre de Paris.

Le sulfate de chaux existe presque partout, à l’état hydraté, La variété des carrières de Montmartre, Argenteuil, Sannoy et Clamart, près de Paris, présente des cristaux du volume d’une tête d’épingle, agglomérés en masse et unis par du carbonate de chaux. La composition moyenne de la masse est : 70 de sulfate, 18,8 d eau, 7,6 de carbonate de chaux, 3,2 d’argile et de matières organiques.

Cette variété, reconnue d’excellente qualité, est exploitée de temps immémorial sur une vaste échelle et exportée même à l’étranger jusqu’en Angleterre et en Amérique.

Pour obtenir une bonne pâte homogène, les maçons ne jettent point l’eau sur le plâtre, mais le plâtre dans l’eau. Les mouleurs ont de plus la précaution de le jeter peu à peu et de manière que la masse solide dépasse toujours le niveau du liquide. Au bout de deux ou trois minutes, ils gâchent et se hâtent d’employer la masse pâteuse, qui prend de minute en minute, avant qu’elle ait commencé à se cristalliser.

La solidité de la pâte dépond de la régularité de sa cristallisation.

Le gypse est employé à. une foule d’usages divers dans les arts et dans l’industrie.

Le mortier, composé de plaire et de sable, est employé avec avantage dans toutes les partie* des constructions qui ne sont pas di S

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rectement exposées k l’humidité atmosphérique.

Trempé dans l’eau bouillante, on l’emploie même à l’arrangement des parquets.

Le procédé de calcination suivi à Montmartre est le suivant :

On établit un four de trois murs recouverts d’une toiture en fer ou en bois. On dispose un premier lit de pierres a plâtre, de om,04 à ota,08 d’épaisseur ; on construit au-dessus une voûte a feu avec de grosses, pierres disposées de telle sorte qu’elles se touchent le moins possible et laissent circuler la flamme entre elles. On entasse sur cette voûte, jusqu’à la hauteur de 3 ou 4 mètres, d’autres pierres de plus en plus petites. On chauffe avec des fagots pendant douze heures.

Lorsque la vapeur d’eau qui se dégage du four commence à diminuer, on charge encore la voûte de petits morceaux de sulfate de chaux, ’on maçonne avec des pierres plates pour conserver la chaleur. Après douze heures, on étend les pierres sur le sol et on les casse, afin de reconnaître celles qui sont bien cuites, et on les expédie pour être pulvérisées.

L’Angleterre compte plusieurs carrières de pierre à plâtre. Dans le Derbyshire, on trouve une remarquable spécialité de gypse, qui sert comme ingrédient principal à la manufacture des poteries de terre. La variété la plus fine est réservée à la fabrication des vases, statuettes, figures et ornements d’albâtre, d’une blancheur si tendre et si délicate qu’on est forcé, si on veut les conserver, de les mettre sous cloche.

— Agric. V. plâtrage.

PLÂTRÉ ÈE (plâ-tré) part, passé du v. Plâtrer. Enduit ou garni de plâtre : Mur plâtré. Plafond PLÂTRÉ.

— Faim Fardé : Des femmes vieilles et plâtrées.

— Fig. Feint, qui n’est point sincère : Pain plâtrée. Réconciliation plâtrée.

— Econ. rur. Vins plâtrés, Vins clarifiés par le plâtre.

PLÂTRE-CIMENT s. va. Carbonate de chaux contenant de l’oxyde de fer et une grande quantité d’argile.

PLÂTRER v. a. ou tr. (plâ-tré — rad. plâtre). Couvrir, enduire de plâtre : Plâtrer une cloison, un plafond.

— Fig. Farder, déguiser sous des apparences spécieuses, mais fausses : Qui diantre me poussait à vouloir être de l’Académie ? De raisons, je n’en ai point pour plâtrer cette sottise. (P.-L. Courier.)

— Agric. Amender avec du plâtre : Plâtrkr une prairie artificielle. Il Plâtrer des vins, Les clarifier avec du plâtre.

Se plâtrer v. pr. Être enduit de plâtre : Les cloisons doivent se plâtrer avec soin.

— Fam. Se farder : Les femmes avaient alors la mauvaise habitude de se plâtrer.

PLÂTREUR, EUSE s. (plâ-treur, eu-zerad. plâtrer). Personne qui fait des inventions pour tromper, qui arrange les choses pour en faire accroire, il Vieux mot.

PLÂTREUX, EUSE adj. (plâ-treu, eu-zerad. plâtre). Qui contient du plâtre, .qui est mêlé de plâtre : Terre plâtreuse. Eaux plâtreuses.

PLÂTRIER s. m. (plâ-tri-é — rad. plâtre). Celui qui extrait le plâtre, celui qui le prépare ou le vend, tl Ouvrier qui emploie le plâtre.

PLÂTRIÈRE s. f. (plà-tri-è-re — rad. plâtre). Carrière d’où l’on tire de la pierre à plâtre : Les plÂtriéres des enoirons de Paris renferment de nombreux débris de pachydermes. (L. Figuier.) Il Endroit où l’on cuit, où l’on prépare le plâtre,

PLÂTROIR s. m. (plâ-troir — rad. plâtrer), Teehn. Truelle à l’usage des plâtriers. Il Outil dont on se sert pour pousser le plâtre dans les trous, dans les joints.

PLATTE s. f. (pla-te). Grand bateau de rivière, il Vieux mot. Il Nom que les Lyonnais donnent aux bateaux-lavoirs établis sur la Saône ou le Rhône.

PLATTE (la), rivière des États-Unis, appelée aussi Nebraska. Elle prend sa source au versant occidental des montagnes Rocheuses, vers 41° de latit. N. et 111° de longit. O., coule à l’E. et se jette dans le Missouri, par la rive droite, sur la frontière de l’État d’iowa, à Plattsiuouth. Ses affluents principaux sont la rivière du Loup et l’Elk-Horn, à gauche. Elle est très-rapide, partout large et peu profonde et semée de plusieurs lies.

PIATTE (PETITE-), rivière des États-Unis (Missouri). Après un cours d’environ 210 kilotn. du N. au S., elle se jette dans le Missouri, par la rive""gauche. Elle arrose un pays fertile et forme plusieurs chutes.

PLATTE-MONTAGNE (Matthieu van Plattenbkrg, en français de), peintre et graveur flamand, né à Anvers vers 1608, mort en 1C60. Il appartenait à une bonne famille flamande alliée aux Nassau. Après avoir étudié la peinture sous André van Ertvelt et Jacques Fouquières et voyagé en Italie, il vint s’établir à Paris. Pendant quelque temps, il y fit pour vivre des patrons et des dessins de broderie, puis il exécuta des portraits et des I gravures. Platte - Montagne, appelé aussi

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Plnitenboiii-g, fut un des premiers menibres de l’Académie royale de peinture. Il a signé des gravures, exécutées d’une pointe spirituelle et légère, du nom de Moningua et Montaigne. — Son fils, Nicolas de Platte-Montagne, peintre et graveur comme lui, né a Paris vers 1631, mort en 1706, reçut les leçons de Philippe de Champagne, de Charles Le Brun et de son oncle le graveur Jean Morin, exécuta des tableaux d’histoire, entro autres Saint Benoit pour Notre - Dume de Paris, Sainte Scholastique, le Saint-Esprit descendant sur les apôtres, à Saint-Sulpice, etc., et des portraits. Nommé membre de l’Académie en 1063, il y devint professeur adjoint (1679), puis professeur en titre (1681). Platte-Montagne a gravé, de 1651 à 1694, dans le genre de Morin, des sujets divers et des portraits d’après Philippe de Champagne, Porbus, Janet, etc.

PLATTEN, nom allemand du lac Balaton.

PLATTEUSE s. f. (pla-teu-ze). Ouvrière dentellière de Bruxelles, qui fait, les fleurs aux fuseaux.

PLATTSBOCRG, ville des États-Unis, dans l’État de New-York, ch.-l. du comté de Clinton, sur la côte occidentale du lac Champlain, à l’embouchure de la Saranac, à 256 kilom. d’Albany ; 7,000 hab. Commerce actif. En 1814, 2,500 Américains, sous le général Macotnb, y résistèrent à 14,000 Anglais commandés par sir George Provost ; et dans la baie située au devant de la ville, le Commodore américain Donnaugh remporta une victoire signalée sur une flotte anglaise.

FLATURE s. m. (pla-tu-re — du gr. platits, large ; oura. queue). Ornith. Division du grand genre colibri.

— Erpét. Genre de serpents venimeux, qui habite l’Inde et l’Amérique du Sud.

— Encycl. Les platwes ou aipysures sont caractérisés par une tête courte, obtuse ; un museau mousse ; des yeux grands, à pupille circulaire ; le corps recouvert d’écaillés lisses, rhombofdales, imbriquées ; des lamelles sur les parties inférieures. Ils sont, à beaucoup d’égards, intermédiaires entre les couleuvres et les hydrophis. Le plalure fascié atteint la longueur de 1 mètre environ ; sa queue courte, tiès-aplatie, se termine par deux grandes écailles ; sa couleur est blanchâtre, avec des bandelettes noires transversales en dessus ; la tête présente une tache noire ut un trait de même couleur étendu longitudinatement derrière les yeux. Ce serpent habite les îles do la mer du Sud ; il vit presque toujours dans l’eau, nage avec beaucoup de facilité et se nourrit de poissons et d’animaux aquatiques. Ses mœurs sont d’ailleurs celles des hydrophis. V. ce mot.

PLATUSE s. f. (pla-tu-ze — rad. plat). Ichthyol. Nom vulgaire de la plie.

PLATY, préfixe qui signifie large, et qui vient du grec ptatus, même sens ; le même que le sanscrit parthu, prithu, large, étendu.

PLATYARTHRE s. m. (pla-ti-ar-tre — du préf. ptaty, et du gr. arthron, articulation). Crust. Genre de crustacés isopodes, de la famille des cloportides, très-voisin des porcellions.

PLATYARTHRON s. m. (pla-ti-ar-trondu préf. ptaty, et du gr. arthron, articulation). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des longicornçs, tribu des cérambycins, dont l’espèce type vit au Mexique.

PLATYASP1STE s. m. (pla-ti-n-spi-stedu préf. ptaty, et du gr. aspis, bouclier). Entoin. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des brachydérides, comprenant deux espèces qui vivent au Chili.

PLATYAUCHÉNIE s. f. (pla-ti-ô-ké-nîdu préf. plaiy, et du gr. auchèn, cou). Entom. Genre d insectes coléoptères tétramères, de la famille des cycliques, tribu des cassidaires, dont l’espèce type vit au Brésil.

PLATYBLEMME s. m. (pla-ti-blè-me — du préf. ptaty, et du gr. btemma, face). Entom. Genre d’insectes orthoptères, do la famille des grylliens, tribu.des gryllides, comprenant cinq ou six espèces qui habitent surtout le midi de l’Europe et le nord de l’Afrique.

PLATYBUNE s. m. (pla-ti-bu-ne — du préf. plaly, et du gr. bounos, cou). Arachn. Genre d’aruchnides, formé aux dépens des faucheurs.

PLATYCAPNOS s. m. (pla-ti-ka-pnossdu préf. pla’ty, et dugr. kapnos, fumée). Bot. Genre de plantes, de la famille des fumariacées, formé aux dépens des fumeterres, et dont l’espèce type croît dans le midi de la France.

PLATYGARCIN s. m. (pla-ti-knr-sain — du préf. ptaty, et dugr. karlcinas, crabe). Crust. Genre de crustacés décapodes brachyures, de la tribu des cancériens, formé aux dépens des crabes, et comprenant trois ou quatre espèces, qui vivent dans les mers (je France, d’Amérique et d’Océanie : Le platycarcin pagure est bien connu sous le nom de tourteau. (A. Dupuis.)

— Encycl. Les platycarcins ont le front étroit et denté ; les antennes internes dirigées en avant, les externes disposées à peu près

I comme chez les crabes, ainsi que la bouche,

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les pattes et l’abdomen ; la carapace bombée et très-élargie, à bords lutéro-antétieurs divisés par des fissures en un grand nombre de lobes dentiformes. Les crustacés de ce genre habitent les côtes de la France, de l’Amérique et de la Nouvelle-Zélande. Le type est le plalycarcin pagure, dont la carapace, presque deux fois plus large que longue, peu bombée, est d’un rouge brun en dessus et blanchâtre en dessous, et les pinces noires. Il vit sur nos côtes, où on l’appelle poupart, houvet ou tourteau ; il atteint quelquefois le poids de cinq livres et sa chair est très-estimée.

PLATYCARPE s. m. (pla-ti-kar-pe — du préf. platy, et du gr. karpos, fruit). Bot. Giiure d’arbres, rapporté avec doute a. la famille des bignoniacées, et comprenant des espèces qui croissent sur les bords de l’Orénoque : Le genre platvcaRPB, créé par de ffumboldt et Bnnpland, doit être conservé ; mais sa place n’est pas encore définitivement fixée.

PLATYCARPHE s. f. (pla-ti-kar-fe — du préf. platy, et du gr. karpliê, paille). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des vernoniées, comprenant des espèces qui croissent au Cap de Bonne-Espérance.

PLATYCÉLIE s. f. (pla-ti-sélt — du préf. platy, et du gr. koilia, intestins). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées, dont l’espèce type habite la NouvelleGrenade.

PLATYCÉPHALE s. m. (pla-ti-sé-fa-le — du. préf. platy, et du gr. kephalê, tête). Ichthyol. Genre de poissons acanthoptérygiens, de la famille des joues cuirassées, comprenant plus de vingt espèces qui habitent surtout la mer des Indes : Le platycéphale se lient caché sous le sable. (A. Guichenot.)

— Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, formé aux dépens des rhynchophores.

— Encycl. Ichthyol. Les platycdphales, rangés autrefois parmi les cottes, sont remarquables par leur tête très-déprimée, tranchante par les bords, armée de quelques épines, mais non tuberculeuse ; les palatins ayant une rangée de dents aiguBs ; les branchies à sept rayons couverts d’écaillés ; des ventrales grandes, à six rayons, placées en arrière des pectorales. Le platycéphale insidiateur a la tète presque semblable a une spatule j le corps entièrement.couvert d’écailles, brun foncé en dessus, blanchâtre en dessous ; la caudale blanche, mêlée de jaune. Il atteint la longueur de Om,50. Il a l’habitude de s’enfouir dans le sable, pour tendre des embûches aux autres poissons ; de là son-nom spécifique. C’est en sondant les gués dans lesquels il se cache que les pêcheurs parviennent à. le débusquer et à le prendre.

PLATYCÈRE s. m. (p !a-ti-sè-re —du préf. platy, et du gr, keras, corne)* Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des lucanides, comprenant quatre espèces, qui habitent l’Europe et les États-Unis : Les platycères sont três-voisins des lucanes. (II. Lucas.)

PLATYCÉROS s. m. (pla-ti-sé-ross — du préf. platy, et du gr. keras, corne). Mamm. Nom du duiin, chez les auteurs anciens.

PLATYCERQUE s. m. (pla-ti-sèr-ke — du préf. platy, et du gr. kerkos, queue). Ornith. Genre d’oiseaux préhenseurs, de la famille des perroquets, formé aux dépens des perruches, et comprenant les espècesà queue large

PLATYCHEILE s. f. (pla-ti-kè-le). Entom.

V. PLATYCHILE.

PLATYOHE1RE s. f. (pla-ti-kè-re — du préf. platy, et du gr. cheir, main). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées, dont l’espèce type habite le Brésil.

PLATYCHÈLE s. m. (pla-ti-kè-le — du préf. platy, et du gr. cheilos, lèvre). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées, csmprenant environ vingt-cinq espèces, qui toutes habitent l’Afrique australe.

PLATYCHILE s. f. (pla-ti-ki-le — du préf. platy, et du gr. cheilos, lèvre). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, do la famille des cicindélides, tribu des mauticorides, dont l’espèce type habite l’Afrique australe. Il On dit aussi platycueilb.

— Bot. Genre d’arbrisseaux, de lu famille des légumineuses, tribu des podalyriées, formé aux dépens des gomphotobes, et dont l’espèce type habite l’Australie. Il On l’appelle

aussi PLATYCHILIER.

FLATYCLÈRE s. m. (pia-ti-klè-re — du préf. platy, et du lat. clerus, clairon). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des malacodermes, tribu des clairones, comprenant deux espèces, qui habitent Madagascar : Le platyclèrk est remarquable par ta longueur et par l’aplatissement de son corps, (Cbevrolat.)

PLATYCODON a. m. fpla-ti-ko-don — du préf. platy, et du gr. kodon, tige). Bot. Genra de plantes, de la tainille des campunulacêes, tribu des wahlenbergiées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans la région méditerranéenne et dans le nord de l’Asie.