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sées. Parmi ces images, nous citerons d’aboni, k cause de leur incontestable antiquité, celles que nous offrent dos vases de verre il fond doré provenant des catacombes et qui ont été publiés par Buonarroti, Bosio, Boldetti, Garrucci (Vetri ornati di figure in oro, Rome, X858, pi. ix h xvl, xx kxxv) ; le plus souvent, saint Pierre y est figuré avec saint Paul, tantôt en buste, tantôt en pied. On trouve aussi, dans les catacombes, quelques fresques où sont représentés les deux apôtres. Les mosaïques où ils sont figurés sont surtout nombreuses : il nous suffira de citer celles du baptistère de Sainte-Constance, qui est du temps de Constantin, de Sainte-Sabine, de Sainte-Agathe in Suburra, de Sainte-Marie in Cosmedin, de Saint-Laurent in agro Verano, de Saint-André in Barbara, de Sainte-Praxède, de Sainte-Cécile, à Rome ; du baptistère de Ravenne, etc. Ces mosaïques ont été publiées par Ciampini. Los images des deux apôtres se rencontrent très-fréquemment sur les sarcophages et les pierres sépulcrales des premiers siècles, soit séparément, soit avec les autres apôtres ; assez souvent la scène se présente ainsi : Jésus-Christ, debout sur un monticule, remet à. saint Pierre, qui est à sa gauche, un volume deroulé, emblème des pouvoirs qu’il lui confère ; l’apôtre reçoit ordinairement ce volume sur un par de son manteau, par respect ; à droite, saint Paul s’incline profondément.

Dans les représentations que nous venons de signaler, les deux apôtres ont souvent k la main un volumen ou rouleau de papier ; quelquefois, la main droite, sortant seule de dessous le manteau, est disposée comme pour la bénédiction latine, ce qui fut d’abord un geste oratoire propre k ceux qui se disposaient k parler et réclamaient ainsi le silence. Les attributs particuliers de saint Pierre affirment tous sa prééminence sur les autres apôtres. De nombreux monuments primitifs, peintures, mosaïques, sculptures, nous le montrent avec les ciefs en main, ou dans l’acte de les recevoir du divin Maître ; c’est une traduction figurée des promesses faites par le Sauveur à celui qu’il établissait chef de ses apôtres et de son Église : Tibi dabo claves regiti cœlorum (Matth., xv, 19). Dans la mosaïque du baptistère de Ravenne, outre l’emblème des clefs, suint Pierre se distingue par une espèce de tiare dont il est coiffé, tandis’que les autres apôtres ont la tète nue. Quand le Lavement des pieds est représenté sur les monuments primitifs, c’est toujours saint Pierre, et saint Pierre seul, qui est mis en scène ; un sarcophage d’Arles le fait voir manifestant par ses gestes et par l’animation de son visage son étonnement de l’exemple d’humilité donné par Jésus. Quand l’Église est figurée sous l’emblème de la barque, c’est saint Pierre qui manie l’aviron. Un des attributs les plus ordinaires du prince*des apôtres, dans les représentations antiques, est une croix gemmée ou quelquefois simple, qu’il tient de la main gauche, appuyée contre son épaule, tandis que de la droite il reçoit de Jésus le volume déroulé. Cet attribut de la croix fait allusion au genre de mort de l’apôtre.

Il est parlé, dans les Actes de saint Sylvestre, de deux personnages que Constantin aurait vus en songe et qu’il reconnut dans les portraits de saint Pierre et de saint Paul que ce pontife avait placés sous ses yeux. «Quelque parti que l’on prenne au sujet de la vision elle-même, dit M. l’abbé Martigny, on est en droit d’inférer de ce traitque l’Église romaine possédait dès lors un modèle consacré pour l’effigie de ces deux apôtres. » On conserve, dans la chapelle de la Confession de Saint-Pierre, k Rome, une peinture sur argent que la tradition a désignée comme ayant appartenu à saint Sylvestre : outre saint Pierre et saint Paul, représentés k mi-corps, nimbés, vêtus d’une tunique et d’un manteau, tenant un volumen dans la main gauche et faisant de la main droite un geste oratoire, on y voit le Christ qui lève la main pour bénir et qui a la tête entourée d’un nimbe crucifère, et, au-dessous des deux apôtres, un pape entouré de trois évêques qui joignent les mains. Cette peinture, dont il existe une médiocre gravure au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de Paris, ne nous paraît pas avoir été exécutée avant le xto ou le xiio siècle. Les figures des deux apôtres seulement ont été gravées par Joachim Filidonii.

Dans la grande nef de la basilique de Saint-Pierre, à Rome, on voit une statue de bronze du prince des apôtres, dont les dévots usant le pied k force de le baiser : saint Pierre est assis et donne, de la main droite, la bénédiction à la manière latine. Cette statue, d’un style médiocre et sans noblesse, a été regardée par certains archéologues comme une figure de Jupiter transformé en apôtre. On pense qu’elle aurait été coulée au temps de Constantin. Il y a, dans l’église Sa.iut-Jeande-Latran, deux statues de grandeur naturelle, qui passent pour être du xe siècle et qui représentent, l’une saint Pierre tenant les clefs de la main gauche et levant la droite pour bénir, l’autre saint Paul tenant un livre fermé et une épée nue appuyée sur son épaule. Des statues en bronze doré des doux apôtres, d’une exécution moderne, sont placées dans la Confession de Saint-Pierre. La colonne Trajane est surmontée d’une statue du prince des apôtres sculptée par délia Porta. D’autres statues de saint Pierre ont été exé PIEK

cutées par Monot (figure de marbre colossale, k Saint-Jean-de-Latran), CamiUo Mariani église Santa-Maria-sopra-Minerva, k Rome), Baccio Bandinelli (cathédrale de Florence), Lombardo (bronze, à Saint-Mare de Venise), Carlone (église Saint-Ambroise, à Gênes), C. Eberhard (portail de l’église de Tous-les-Saints, à Munich), Jérôme Duquesnoy (église Notre-Dame-de-Ia-Chapelle, k Bruxelles), Del vaux (cathédrale de Namur), Thorwaldsen (gravé par Pietro Polo), Dcbay père (chœur de la cathédrale de Nantes), Louis Geefs (Salon de 1839), Gérard (fronton de l’église de la Madeleine, k Paris), E. Thomas (péristyle de l’église Saint-Sulpice, à Paris), Jean Valette (égBse Notre-Dame-de-Bercy), Char-1 es Iguel (Salon de 1868), Dantan jeune (église de la Trinité, à Paris), etc.

Des figures de saint Pierre, peintes en Italie au xive siècle, font partie de l’ancien musée Napoléon III au Louvre (nos 29, 41, 63, 69, 77, 97). Un tableau de cette collection (n<> 34), exécuté dans la manière de Giotto, représente l’Exhumation des corps de deux martyrs en présence de saint Pierre et de saint Paul,

Parmi les peintres modernes qui ont représenté saint Pierre, les uns en pied, les autres en buste, nous citerons par l’ordre alphabétique : le cavalier d’Arpino (dont la composition a été reproduite en mosaïque pour Saint-Pierre de Rome), Marco Basaiti (Saint Pierre et d’autres saints, peinture intéressante, malheureusement altérée par les restaurations, dans l’église San-Pietro-di-Castello, à Venise), Fr. Boucher (gravé par Jean Haussart), le Caravage (Saint Pierre, saint Jacques et saint Jean, gravé par J. Murphy), Carpaccio (Saint Pierre bénissant plusieurs saints, au musée de Berlin), Amiibal Carrache (gravé par P. Bartoîozzi, par C. Bloemaert et Baron), B. Cesi (pinacothèque de Bologne), J.-B. de Champagne (musée de Bruxelles), P. Christophsen (Saint Pierre et sainte Dorothée, collection royale d’Angleterre), C. Dolci (musée des Offices), Albert Durer (Saint Pierre et saint Jean, tableau daté de 1526, à la pinacothèque de Munich), Van Dyck (gravé par John Faber), û. Feti (pinacothèque de Munich), J.-B. Franck (galerie de Dresde), Giuseppe Grassi (galerie de Dresde), le Guerchin (au Louvre, gravé par J.-G. Bartsch), le Guide (musée de Madrid), tlerrera (musée de Dresde), Lanfranc (Saint Pierre en prière, au Louvre ; gravé dans le recueil de Landon), Ch. Le Brun (gravé par N.-F. Bertrand), Liotard (pastel, au musée de Genève), Fr. Meneses y Osorîo (ancienne galerie Aguado), Raphaël Mengs (aux musées de Madrid et devienne, gravé par D. Cunego et par Joseph Kovatsch), Navarrete el Mudo (musée de Madrid), Gius. Nogari (galerie de Dresde), J.-B. Pierre (gravé par Marguerite de Lorme), Moreels (gravé par A. Blooteling), Moritz (gravé uar C. Forssel), Domenico Passignano (k l’Académie des beaux-arts de Florence), J. Restout (autrefois dans la chapelle de la Sorboue), Ribera (musée de Madrid, lithographie par Paul Aequel), Rubans (volet du triptyque de la Pêche miraculeuse, à Notre-Dame de Malines), Fr. Stringa (musée de Modène), le Tintoret (au palais Corsini, à Florence), F. Vanni (gravé), etc. Signalons encore les estampes de Ant.-Aug. Baeck, W. Baillie (1761), J.-B. Baibé, Nie. Bazin, Beccafuini (clair-obscur), Christophe Blake ou Bianchi, Gio.-Ant. da Brescia, Franz Brun (1559), J. Callot, Crispin de Passe (d’après Jodocus van Winghen), Paolo Farinati, H. Goltzius (1589), Honeruogt, Jaspar lsac, Lagrenée, Michel van Lochon, Bart. Manini, J. Messager, B. Passarotti, etc.

Des compositions nous offrent souvent les figures de saint Pierre et de saint Paul réunies ; tels senties tableaux du Guerchin (gravé par Bartolozzi), du Guide (gravé par Gaetano Gandolfi en 1785 et par G. Cipriani en 1804), Rubens (à la pinacothèque de Munich, gravé pur R. Eynhonedts), P. Véronèse (église de San-Pietro-in-Castello de Venise). Lucas da Leyde a gravé, en 1517, Saint Pierre et saint Paul tenant le saint suaire.

•Nous décrivons ci-après les célèbres fresques de la chapelle des Brancacci, dans l’église des Carmes, k Florence, où Masolino, Masaccio et Fra Filippo Lippi ont retracé les Actes de saint Pierre. Des fresques sur te même sujet ont été exécutées par Orazio di Paris Alï’ani sur les murs de l’église des bénédictins de Pérouse ; mais elles sont aujourd’hui ruinées. Cette même église de Pérouse possédait des bas-reliefs en bois, représentant les Actes de saint Pierre et de saint Paul, qui passaient pour avoir été exécutés d’après les dessins de Raphaël. Ces Actes sont retracés dans un bas-relief de bronze, exécuté sous le pape Clément VIII et qui décore la chapelle de la Confession de Saint-lJierre, k Rome. Ils ont été peints, dans une loggia du Vatican, par Lanfranc, dont les compositions ont été gravées en dix-huit pièces par P.-S. Bartolt. Un rétable attribué à Jacopo da Casentino, artiste du xive siècle, représente les Sujets suivants : Saint Pierre distribuant les dignités ecclésiastiques ; Saint Pi&re délivré de prison et le Crucifiement de saint Pierre ; ce rétable appartient au musée des Offices. Dans le chœur de la cathédrale de Cologne, un artiste allemand du xive siècle a peint sur les murs diverses scènes de la vie de saint Pierre et de saint Sylvestre : selon Waugen, ces peintures se distinguent par des propora"

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tiens convenables, une composition animée, des draperies de bon goût ; mais les têtes sont conventionnelles et très-peu expressives. Jungwierth a gravé, au xvuie siècle, la Vie de saint Pierre, en six planches, d’après J. Zimmermann. De nos jours, M. Biennoury a

eint sur les murs de l’église Saint-Séverin,

Paris, les épisodes suivants : Reniement de saint Pierre ; Saint Pierre recevant les clefs du paradis ; l’A veuglement et la conversion de saint Paul ; Saint Pierre et saint Paul dans la prison Mameriine ; Y Exaltation de saint Pierre et de saint Paul. M. Bouguereau a peint, dans l’église Saint-Augustin, à Paris : Saint Pierre baptisant et Saint Pierre évangélisant.

Voici maintenant l’indication sommaire de quelques-unes des représentations qui ont été faites des principaux traits de la vie du prince des apôtres.

La Vocation de saint Pierre ou la Pêche miraculeuse a été représentée par Raphaël (gravé par Ugo da Carpi, le Maître a l’étoile, Nicolas Dorigny, etc.), Dumont le Romain (autrefois dans i’égiise des Chartreux, à Paris), Michel Corneille (autrefois à Notre-Dame de Paris), le Baroche (musée de Bruxelles), D. Ciampelli (gravé par P. Bctini, 1684), Van Geel (sculpture de la chaire à prêcher de l’église Saint-André, à Anvers), etc. V. PÊCHE MIRACULEUSE.

Sutnt Pierre marchant sur les eaux a été représenté parleCigoli (Académie des beaux-arts de Florence, gravé par F. Gregori, par G.-A. Lorenzini et par G. Cantini), Vasari (au Louvre, tableau provenant de l’église Saint-Louis-des-Français de Rome), Girolamo Mutiano (gravé par Cornelis Cort, 1562, et par Cornelis Galle), Lanfranc (tableau du musée de Naples, reproduit en mosaïque k Saint-Pierre de Rome, gravé par Nicolas Dorigny et par Gérard Audran), le Giotto (composition exécutée en mosaïque pour le Vatican, en 1535, et gravée par N. Béatrizet en 1559), Alessandro Allori (musée des Offices), etc.

Le Reniement de saint Pierre a été figuré par le Caravage (tableaux au musée de Dresde et au palais Corsini, à Florence, et estampe datée de 1603), un artiste de l’école du Calabrese (musée du Louvre, n» 312), Van Dyck (musée de Naples), le Guerchin (gravé par Pasqualini), Gérard Honthorst (musée du Louvre, no 222), Manfredi (musée du Belvédère), P. Molyn (gravé par W. Akersloot), Gérard ’Seghers (autrefois dans la galerie Fesch, gravé par Schelte van Bolswart et par A. Pauli), Steenwych (musée de Madrid), David Teniers (musées de Dresde et du LOU7 vre), Valentin (anciennement dans la galerie Delessert ; un second tableau dans la galerie Suermondt, à Aix-la-Chapelle), B. West (gravé par V. Green en 1780), etc.

Le Repentir de saint Pierre ou Saint Pierre pleurant son péché a été peint par Sim. Cantarini (galerie de Florence, gravé par Nicolet), J. Cossiers (gravé par C. Lauwers), Dtf.’trich (musée de Besançon), Antoine Dien (gravé par Pierre Drevet), Carlo Dolci (musée des Offices), le Dominiquiu (musée de Madrid), Luca Giordano (musée de Madrid), le Guerchin (musée du Louvre, n° 49), le Guide (au palais Pitti, aux musées de Montpellier et du Belvédère), Lagrenée (Salon de 17G5), Lanfranc (musées des Offices, de Dresde, de Dijon), Rembrandt (gravé par Van Vliet en 1G34), Ribera (musées de Munich et du Belvédère, et eau-forte datée de 1621), Bart. Sehidone (musée de Naples), Claude Vignon (gravé par Jean Convay), Martin de Vos (gravé par Mans von Lochon), etc. Mentionnons encore tes estampes de Nicolas Bazin, A. Bloemaert, Is. Briot, Cochin fils, Carlo Faucci (d’après le Guerchin), Nicolas Langlois (d’après Le l’autre).

Suint Piei’re recevant les clefs de l’Église ou Saint Pierre établi chef de l’Église. Tableaux de Brémond (église de La Villette, k Paris), Jacopo da Empoli (église de la Trinité, à Florence), le Guida (cathédrale de Fano, gravé par Gio.-B. Bolognini), H. de Hess (fresque de l’église de Tous-les-Suints, k Munich), Ingres (gravé par Pradier, par Réveil), Girolamo Mutiano (chapelle de la sacrjstie des Béuéficiers, k Saint-Pierre de Rome), le Pérugin (fresque de la chapelle Sixtine), Raphaël (tapisserie du Vatican), Fed. Zuccaro (gravé par Corn. Cort en 1567), Giulio Clovio (aquarelle sur vélin, faisant partie de la collection des dessins du Louvre). Bas-relief du Bernin, au-dessus d’une des portes de Saint-Pierre de Rome.

Saint Pierre préchant. Peintures de Fra Angelico (musée des Offices), Fra Filippo Lippi (gravé par C. Lasinio), Poerson (autrefois dans la cathédrale de Paris), Poiidoro Caldara (gravé en elair-obscur par Hugo da Carpi). Statue de Bra (Salon de 1824).

Saint Pierre et saint Paul voyageant avec leurs disciples. Tableau de Simou Vouet, autrefois k Notre-Dame de Paris.

La Séparation de saint Pierre et de saint Paul. Tableau de [.anfranc (au Louvre, gravé par Et. Picart et par A. Ciiatuigner).

Saint Pierre conférant le diaconat à saint Étienne. Tableau de Carpaccio (musée de Berlin).

. Saint Pierre béttissant la famille de Corneille le centenier. Tableaux d’Aubin Vouet (autrefois k Notre-Dame de Paris), de C. Fabrtcius (gravé par J.-J. Ooriman).

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Saint Pierre et saint Jean courant au sépulcre. Gravé par V. Green, d’après B. West.

Saint Pierre et saint Jean confirmant les premiers fidèles. Tableaux de Fr. Grellet (Salon de 18G5) et de J.-M. Doze (Expos, univ. de Lyon, en 1872).

Saint Pierre trouvant la monnaie du tribut dans un poisson. Tableaux de Rubens (volet de la Pèche miraculeuse, k Notre-Dame de Malines) et de Ribera (au palais Corsini, k Florence).

Saint Pierre guérissant le boiteux à la porte du temple. Tableaux de Simone Cantarini (église San-Pietro de Fano, gravé par Girol. Ferroni), L. Cardi (gravé par Nicolas Dorigny), Cazes (église Saint-Germain-des-Prés, k Paris), G. Lallemand (autrefois k Notre-Dame de Paris), Raphaël (tapisserie au Vatican), Achille Lecaron (Salon de 1844), Marquis (Salon do 1838), Poussin (gravé par L. Audran), L. Sylvestre (autrefois k Notre-Diime de Paris), Pierino del Vuga (gravé par Giulio Bonasone), Carie Vanloo (autrefois dans l’église do Saint-Pierre-des-Arcs, k Paris), Roncalli délie Pomaranco (église des Saints-Apôtres, k Florence), Fr. Mancini (reproduit en mosaïque k Saint-Pierre de Rome), etc. Eau-forte de Rembrandt.

Saint Pierre guérissantles malades avec son ombre. Tableaux de La Hyre (au musée du Louvre), autrefois k Notre-Dame de Paris), Jouvenet (autrefois dans l’église des Grands-Augustins, k Paris), Subleyras (musée de Toulouse), Lutil (Salon de 1846), J.-M. Pierre (autrefois dans la chapelle de Saint-Symphorien, k Saint-Germain-des-Prés, k

Paris).

Saint Pierre ressuscitant Tabitke. Tableaux du Guerchin (au palais Colonna, k Rome, gravé par C. Bloemaert), Placido Costanzi (reproduit en mosaïque, k Saint-Pierre de Rome), C. Schoenherr (galerie de Dresde), Alex. Lacmlein (Salon de 1843), Cazes (peint pour Saint-Germain-des-Prés), Testelin (autrefois k Notre-Dame de Paris, gravé par Bosse), Eustache Le Sueur (peint pour l’église Saint-Étienne-du-Mont, gravé par Duflos), Abel de Pujo ! (église de Saint-Pierre, à Douai),

Saint Pierre délivré de prison ou la Délivrance de saint Pierre. Tableaux de i’Albano (au palais Pitti et au musée des Offices), Mario Balassi (gravé par F, Gregori), le Calabrese (musée de Dresde), un artiste de l’école du Caravage (musée du Louvre, n" 534), J.-B. Corneille (autrefois à Notre-Dame de Paris, gravé par B. Picart), A. Coypei (gravé par Guill. Chasteau), Deshais (gravé par Parizeau en 1765), le Dominiquin (église de Saint-Pierre-ès-liens, k Rome, gravé par P. Daret, par A. Cunego, etc.), le Guerchin (au musée de Madrid, gravé par Lorenzini et par B. Manini), G. Honthorst (musée de Berlin), La Fosse (autrefois dans l’église de l’Assomption, k Paris), Fr. Mola (gravé par J. Coflin), P. Neefs (au Louvre, n» 345), Léon Paillère et Picot (Salon de 1824), J. Pinas (gravé par P. Lastman), Raphaël (fresque de la chambre d’Héliodore, au Vatican), Ribera (au musée de Dresde, gravé par Marco Pitteri), Robort-Fleury (Salon de 1S40), Rubens (au palais Pallavioini, k Gênes), Aubin Vouet (musée de Toulouse), J. van Staaveren (autrefois dans la galerie Delessert), Steenwyck le père (date de 1604, au musée du Belvédère), Steenwyçk le fils (daté de 1621, même musée), Valentin (musée de Dijon), Vanloo l’aîné (autrefois k Saint Germain-des-Prés, k Paris (Cornelis Wael (église Saint-Ambroise, k Gênes). Sculpture de Luca délia Robbia, au musée de Florence. Tapisserie de Beauvais, du xve siècle, au musée de Cluny. Estampes de Bern. Rode, Bernard Lens to Vieux, Bergholz, L. Borzoni, W. Akersloot (d’après Hondius), Bause (d’après A. Bloemaert). V. DÉLIVRANCE DE SAINT PIERRE (VI, p. 365).

Jésus apparaissant à saint Pierre aux portes de Rome. Gravure de Giulio Bonasone, d’après Raphaël. Tableau de Pierre Mignard (autrefois k Notre-Dame de Paris, gravé par Bosse).

Martyre ou Crucifiement- de saint Pierre. Fresques de Michel-Ange (chapelle Pauline, au Vatican), Fr. Imperato (église Saint-Pierre, k Naples), Giunta de Pise (église supérieure de Saint-François-d’Assise). Tableaux de Nie. dell’ Abbate (musée de Dresde, gravé par Jac. Folkema), Fabrizio Boschi (galerie de l’Académie de Florence), Séb. Bourdon (autrefois k Notre-Dame de Paris, aujourd’hui au Louvre, gravé par Nie. Tardieu), Calabrese (autrefois dans la galerie d’Orléans, gravé par Desplaces), Caravage (copie par Bloemaert, au musée de Dresde), Annibal Carrache (musée de Montpellier), le Dominiquin (gravé par Jean Audran), Armand Dumaresq (Salon de 1853), Van Dyck (musée do Bruxelles), L. Gaetano (mosaïque d’après un dessin de Palma, k Saint-Marc de Venise), Justus van Ghent (autrefois dans l’église Saint-Jacques, h Garni), Ant. Gilbert (Salon de 1865), le Guide (tableau du musée du Vatican, reproduit en mosaïque k Saint-Pierre de Rome, gravé par Cratlbunara et par P. Lastman), La Hyre (tableau peint en 1G36), le Parmesan (gravé en clair-obscur par Antouio Fautuzzi et par Caraglio), Rubens (tableau daté de 1633, k Cologne), Subleyras, (musée du Louvre, gravé par Jean Baruault), Martin de Vos (gravé), . Wullfaei ?