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de la nature pensante. 40 j existe entre les conceptions que l’on peut se former de ces deux sortes île phénomènes un abîme que tous les efforts de l’esprit humain ne sauraient combler. 5<> Ce n’est jamais que par un abus de langage qu’on peut chercher à les traduire les uns dans les autres, comme l’avaient fait en dernier lieu les physiologistes, en parlant d’une sensibilité organique. 6° En transportant ainsi dans la pnysiologie des termes psychologiques, on en change absolument le sens, et l’on confond l’idée d’une propriété générale, représentée objectivement dans l’organe auquel elle se rapporte, avec l’idée simple d’une faculté qui ne peut que se réfléchir en s’individualisant dans la conscience du moi, qui en est le véritable et l’unique sujet d’attribution. En conséquence, comme il n’est aucune assimilation possible entre les phénomènes du monde intérieur et ceux du dehors, toute tentative pour expliquer les uns par les autres, nécessairement erronée dans son principe, ne peut qu’égarer l’esprit sur la nature de ses facultés, en cachant, sous des images vaines et trompeuses, ses formes réelles les plus intimes.

Maine de Biran fut de la sorte conduit à apprécier les divers systèmes des philosophes qui, depuis Démocrite et Épicure jusqu’à Hartley et Charles Bonnet, ont employé une méthode d’analogie pour expliquer ou représenter symboliquement les phénomènes de la perception et de la pensée par un jeu d’atomes, de matière subtile, par des mouvements de libres, etc. Après avoir établi, dans les différences qui existent entre tes facultés mêmes sur 1 exercice desquelles se fondent l’étude de la nature et celle de l’esprit humain, les limkes qui doivent être tracées entre ces deux sciences, il s’attacha à observer les points de contact que ces mêmes sciences peuvent présenter lorsque, embrassant l’homme dans son ensemble, on veut envisager à la fois en lui l’être sensible et l’être intelligent. Il fait voir, par une multitude d’expériences, l’influence de certains états organiques sur nos facultés intellectuelles, et celle, soit de certaines idées de l’espritj soit de sentiments purement moraux, sur les fonctions de l’organisme. < Exister, pour le moi, dit Maine de Biran, c’est sentir sbn corps. L’erreur des métaphysiciens est de croire que la liaison ou la relation de l’âme et du corps est le grand mystère de l’humanité ; c’est leur séparation réelle ou possible qui est le mystère. Quant à la liaison, elle est donnée par le fait de conscience, puisqu’elle constitue Je sujet même qui s’aperçoit. »

Physique (les phénomènes de la), par Amédée Guiilemin, ouvrage illustré de 457 ligures et de il chromolitriographies (Paris, 1869, in-8°). Ce livre mérite d’être placé en première ligne parmi les ouvrages destinés à la vulgarisation de la science, par son importance et par la compétence de son auteur en matière scientifique. Combien de volumes de ce genre ont été faits à coups de ciseaux par des hommes qui ne connaissaient pas la matière dont ils parlaient et qui imprimaient naïvement les plus grossières erreurs 1 L’auteur des Phénomènes de la physique connaît la science et il sait la rendre agréable, première condition pour la faire goûter de la masse du publie ; il ne vient point, une cornue d’une main, une équation de l’autre, faire la démonstration mathématique des grandes lois de la nature. Il prend ces lois par leur côté pittoresque et anecdotique, par ces phénomènes extérieurs qui frappent chaque jour nos yeux, et il part de là pour nous les faire connaître en stimulant notre curiosité. Le livre Ier, consacré à la pesanteur, étudie cette loi dans les espaces célestes comme sur la terre et la pesanteur des corps solides, liquides et gazeux. Le second livre parle du son, des différents modes de sa production, de sa propagation dans les solides, les liquides -et les gaz, des vibrations sonores, des sons musicaux, de l’ouïe et de la voix. Le troisième livre comprend les nombreux phénomènes auxquels donne lieu la lumière : ses sources, « sa composition, sa propagation, sa réflexion, sa réfraction, sa polarisation, et enfin le phénomène de la vue, qui en est la conséquence. Le quatrième livre s’occupe delà chaleur, de la manière dont elle se produit et dont elle se propage, et surtout des transformations et des modifications qu’elle fait subir aux différents corps. Le cinquième livre est consacré aux aimanta, à l’électricité, aux machines électriques, à la pile, à l’électio-magnétisme et a la lumière électrique. Uu sixième livre complète ce qui précède et passe en revue les météores lumineux, les météores aqueux, les météores électriques et magnétiques, les aurores polaires. Grâce aux nombreuses gravures semées dans le texte, grâce à la clarté de la démonstration, à l’absence de pédantisma dans le récit, la lecture de ce livre intéresse plus que ne pourrait le faire celle d’un ouvrage léger, et le lecteur est tout étonné d’avoir trouvé de l’instruction là où il croyait ne chercher qu’un plaisir.

Physique ^LES APPLICATIONS DE LA) aux •civuce», A I industrie e« aux art ; par Amédée Guiilemin, ouvrage orné de 427 figures et de 22 grandes planches, dont 6 en chromolithographie (Paris, 1873, in-8°).

Cet ouvrage est la suite et, pour ainsi dire, la conctusion logique du précédent. L’auteur reprend une à une les grandes lois de la na PHYS

ture qu’il a étudiées dans leurs phénomènes extérieurs, et il passe en revue toutes les applications pratiques qu’ont su en tirer la science et l’industrie. Parmi les applications des lois de la pesanteur, nous trouvons : le fil à plomb, les moutons et sonnettes, le pendule, les balances, la presse hydraulique, les Îlèse-sels et pèse-liqueurs, les puits artésiens, es jets d’eau, l’entonnoir magique et la bouteille inépuisable des escamoteurs, les pompes.de tous genres, les chemins de fer, la poste atmosphérique, les fusils à vent, les usages nombreux faits par l’industrie de l’air comprimé, les aérostats et la navigation aérienne. Dans l’acoustique et l’application des lois du son, nous trouvons ; les signaux, tubes et cornets acoustiques, toute la série des instruments de musique, les instruments de percussion, les instruments à cordes, les instruments à vent, les orgues et leur mécanisme. La lumière nous fournit : les miroirs et les instruments de réflexion, les phares, le microscope, le télescope, le stéréoscope, la photographie et ses nombreux dérivés, l’héliogravure et la photolithographie. Avec la chaleur, nous abordons les questions de chauffage, de vêtement, d’évaporation, et surtout celle des machines à vapeur, une des plus importantes de l’industrie moderne. Les phénomènes magnétiques et électriques ont donné naissance à la boussole, aux par ratonnerres, à la télégraphie électrique, à l’horlogerie électrique, aux moteurs électriques, à la lumière électrique, à la galvanoplastie, et enfin à l’électricité appliquée à la médecine jet aux observations météorologiques. Toutes ces questions pratiques, traitées avec autant de clarté que de compétence, font de cet ouvrage une sorte de procès-verbal scientifique de l’état où se trouve l’industrie contemporaine. « Les livres de M. Guiilemin, dit M. Élie de Beaumont, sont très-étudiés et très-corrects ; ce dernier vulgarise des détails extrêmement intéressants. 11 est beaucoup de faits qui échappent même aux savants de profession qui, en général, enfermés dans une spécialité, n’ont pas le temps de tout voir et de suivre toutes les branches d’une même science. Le livre de M. Guiilemin, à ce point de vue, rendra service au professeur comme à 1 amateur des découvertes et des inventions. Je signalerai une application très-simple mais aussi peu connue que j’emprunte au chapitre sur les miroirs, et dont plus d’une personne pourra tirer parti. Il s agit d’un moyen simple de mesurer la hauteur d’un édifice ou d’un arbre à l’aide d’une petite glace. On placera la

flace sur le sol, horizontalement, à quelque istance, lo mètres par exemple, de l’objet qu’on veut mesurer, soit un peuplier, puis on s’éloignera lentement de la glace jusqu’à ce que l’œil aperçoive à sa surface le sommet de l’arbre. La distance de l’observateur à la glace étant mesurée, on pourra en déduire la hauteur cherchée. Cette hauteur s’obtiendra, la distance de l’œil au sol étant de un,50, en multipliant im,50 par 10 et divisant par la distance de l’observateur au miroir. Si celle-ci est de 2 mètres, la hauteur du. peuplier sera de 710,50. Ce procédé, tout expéditif, est à la portée de tout le monde. •

Physique céleste, par Kepler. V. ASTRO-NOMIE NOUVELLE.

Pli} tique et du moral (RAPPORTS DU), par

Cabanis. V. Cabanis.

PHYSIQUEMENT adv. (fi-zi-ke-man —rad. physique). D’une manière physique, matérielle, corporelle : Ce qui déshonore est funeste ; un soufflet ne nous fait physiquement aucun mal, et cependant U nous tue. (Chateaub.) L’homme est organisé physiquement pour viore en société. (A. Maury.) Quand on vient de voir la femme qu’on aime, la vue de toute autre femme fait physiquement mal aux yeux. (H. Beyle.)

— Selon les lois immuables de la nature : Chose physiquement impossible.

PHYSIS s. m. (fl-ziss— du gr. phusa, vessie). Zool. Prétendu genre d’helminthes, mentionné dans quelques ouvrages de zoologie médicale, et qui n’est autre chose qu’un fragment de la trachée-artère d’un oiseau.

PHYSKION s. m. (fi-ski-on —du gr. phuskion, petite vessie). Bot. Syn. de vallisnérie, genre de plantes aquatiques.

PHYSOBLÉPHARON s. m. (fi-zo-blé-fa-ron

— du gr.phusa, vessie ; blepharon, paupière). Pathol. Gonflement emphysémateux des paupières.

PHYSOCALYCION s. m. (fi-zo-ka-li-si-on

— du gr. phusu, vessie ; kalux, calice). Bot. Syn- de bryophylle, genre de crassulacées.

PHYSOCalymnë s. m. (fi-zo-ka-li-mnedu gr. phusa, vessie ; Icalumna, enveloppe). Bot. Genre d’arbres, de la famille des lythrariées, tribu des lagerstrœmiôes, originaire du Brésil.

PHYSOCALYX s. m. (tt-so-ka-liks — du gr. phusa, vessie ; kalux, calice). Bot. Genre d’arbrisseaux de la famille des personnées, tribu des gérardiées, originaire du Brésil.

PHYSOCARPE adj. (fi-zo-kar-pe — du gr. phusa, vessie ; karpos, fruit). Bot. Qui a des fruits vésiculeux.

— s. m. Syn. de piûamqn et de spirbb. PHYSOCARPIDIE s. f. (fi-ze-kar-pi-dî PHYS

du gr. phusa, vessie ; kai’pos, fruit ; eidos, aspect). Bot. Syn. de pigamon,

PH1SOCÈLE s. m. (fi-zo-sè-le — du gr. phusa, vent ; kêlê, tumeur). Hernie intestinale descendue dans le. scrotum et distendue par des gaz.

— Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromdres, de la famille des sténélytres, tribu des hélopiens, dont l’espèce type habite les États-Unis : Le physocele enflé.

PHYSOCÉLIE s. f. (fi-zo-sé-li — du gr. phusa, vent ; koilia, intestins). Pathol. Gonflement du bas-ventre par des gaz.

PHYSOCÉLIQUE adj. (ft-zo-sé-li-ke — rad. physocélie). Pathol. Qui appartient à la physocélie : Gonflemeut physocélique.

PHYSOCÉPHALE s. m. {fi-zo-sé-fa-ledu gr. phusa, vent ; kephalé, tête). Pathol. Emphysème de la tête.

PHYSOCHLÈNE s. f. (ti-zo-klè-ne — du gr. phusa, vessie ; chtaina, tunique). Bot. Syn. de jusquiame, genre de solanées.

PHYSOCORYNE s. f. (fi-zo-ko-ri-ne — du gr. phusaô, j’enfle ; korunê, massue). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétrainères, de la famille des cycliques, tribu des cassidaires, comprenant trois espèces qui habitent la Guyane et le Brésil.

PHYSODACTYLE s. m. (fl-zo-da-kti-ledu gr. phusaô, j’enfle ; daktulos, doigt). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des malacodermes, tribu des cébrionites, comprenant deux espèces qui vivent au Brésil.

PHYSODE s. m. (fi-zo-de — du gr. phusodës, enflé, vésiculeux). Crust. Syn. d’i DOTÉE.

PHYSODÈRE S. f. (fi-zo-dè-re — du gr. phusaô, j’enfle ; derê, cou). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des carabiques, tribu des troncatipennes, dont l’espèce type vit aux îles Philippines.

PHYSODERME s. m. (fi-zo-dèr-me — du gr.phusa, vessie ; derma, peau). Bot. Genre de champignons, de la famille des urédinées, comprenant quatre espèces, qui croissent en parasites sur les feuilles de diverses plantes,

PHYSODENTÈRE s. f. (fi-so-den-tê-re). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des eicindèles, dont l’espèce type vit à Madagascar.

PHYSODIE s. f. (fi-zo-dî — du gr. phusôdês, vésiculeux). Bot. Genre d’arbres, de la famille des byttnériacées, tribu des dombéyacées, comprenant plusieurs espèces qui. croissent au Mexique.

PHYSODINE s. f, (fi-zo-di-ne). Chim. Substance neutre extraite du parmelia cératophylle.

— Encycl. La physodine

CiïHiïO»

est une substance neutre que M. Gerding a retirée du parmelia ceratophylta, var. physodes (appelée aussi quelquefois parmelia physodes). Pour l’obtenir, on dessèche ce lichen, on le coupe en morceaux et on le fait macérer pendant plusieurs jours avec de ï’éther ; on retire ensuite l’éther par distillation ; il reste pour résidu une poudre blanche qui constitue la physodine impure. On la lave à l’alcool et on la purifie par une série de cristallisations dans l’alcool absolu. La physodine constitue une masse assez facilement cohérente qui, vue à un grossissement de 120 diamètres, paraît constituée par des prismes tronqués à six pans. Elle fond à 1250. Desséchée à 100°, elle donne à l’analyse 49,75 pour 100 de carbone et 4,63 d’hydrogène. La formule ci-dessus exigerait 50,70 pour 100 de carbone et 4,28 d’hydrogène.

La. physodine se comporte comme une résine vis-à-vis de l’eau ; ce liquide ne la mouille pas. Elle se dissout dans l’alcool de 80° ; mais elle est insoluble dans l’alcool absolu, l’éther et l’acide acétique. Les acides étendus sont sans action sur elle. Elle se dissout aisément dans l’ammoniaque aqueuse chaude, en formant une solution qui devient rougeâtre lorsqu’on l’expose à l’air. Le carbonate d’ammonium la dissout peu à la température ordinaire, aisément à la température de l’ébullition. La potasse la dissout d’une manière instantanée, avec une couleur jaune. Les acides précipitent de cette solution des flocons jaune léger ou rougeâtre. La solution de potasse fournit un précipité jaune foncé avec le chlorure de baryum. La solution alcoolique n’est point précipitée par ce dernier réactif, mais donne, avec l’acétate de plomb, un précipité jaune pâle soluble dans ta potasse. Le sulfate de cuivre précipite en vert pâle cette même solution et l’azotate d’argent la précipite en rouge brun.

Appendice à la physodine. CératophylUne. Cette substance se rencontre, en même temps que la physodine, dans la parmelia ceratophylla, var. physodes. Pour la préparer, on lave d’abord à l’eau trois kilogrammes environ de lichen et on l’agite ensuite avec de l’eau de chaux limpide. On passe et l’on neutralise la liqueur alcaline par l’acide chlorhydrique. Il se forme un précipité floconneux d’un gris jaunâtre, qu’où lave d’abord plusieurs fois à. l’eau froide pour enlever l’excès d’acide qui y adhère, qu’on recueille en PHYS

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suite sur un filtre, qu’on dessèche à l’air et qu’on fait bouillir avec de l’alcool à 75 pour 100 pour lo débarrasser d’une matière incristallisable. Il reste alors une masso molle et élastique d’un vert foncé qui renferme probablement, outre la céralophylline, de la. physodine et de l’acide usnique. Pour se débarrasser de ces substances, on fait bouillir la masse avec une lessive de soude concentrée. On obtient de cette manière un liquide brun foncé qui, par le refroidissement, abandonne de la cératophytline exempte des- substances mentionnées ci-dessus. On sépare la céralophylline des eaux mères par filtration et on la purifie en la dissolvant dans l’alcool bouillant, décolorant la solution par la charbon animal et abandonnant à la cristallisation la liqueur alcoolique filtrée. Lorsqu’on agite directement la plante avec l’eau de chaux sans lui faire subir un lavage préalable, le liquida filtré ne fournit aucun précipité par l’acide chlorhydrique. Le précipité formé après lavage est surtout très-abondant lorsqu’on a récolté le lichen sur des branches de bouleau et lorsqu’on n’a pas poussé la’macération au delà d’une quinzaine de jours.

La cératophylline forme des prismes blancs et minces qui, placés sur la langue, produisent d’abord une sensation d’irritation qui devient ensuite sensible dans la gorge, de manière qu’une sensation brûlante prolongée est éprouvée par la langue. Elle fond à 147° en un liquide incolore et se prend en cristaux entre 136° et 138° : elle éprouve donc le phénomène de la surfusion, quoique à un degré assez faible. Elle commence déjà à se sublimer à sa température de fusion, et, si la chaleur est un peu plus forte, elle se sublime facilement.et sans s’altérer, sous la forme de lames incolores et minces. La cératophylline paraît être un homologue élevé de l’orsellinate d’éthyle

CiOHlïO*. Son point de fusion est situé à 15° au-dessus de celui de cette dernière substance.

La cératophylline est plus soluble dans l’eau chaude que dans l’eau froide. Elle se dissout aisément dans l’alcool, l’éther et les solutions aqueuses de potasse, d’ammoniaque et de chaux. Sa solution alcoolique est neutre. Les plus petites quantités de chlorure ferrique lui communiquent une coloration violet pourpre ; la solution du chlorure de chaux la colore en rouge de sang ; mais un excès de réactif fait disparaître cette coloration. L’acétate de plomb et l’azotate d’argent dissous dans l’alcool ne la précipitent pas. La solution ammoniacale, traitée par l’acide chlorhydrique, abandonne la cératophylline en prismes minces. L’acide azotique étendu dissout la cératophylline en donnant une liqueur incolore à froid, qui se teinte de jaune lorsqu’on la chauffe. L’acide sulfurique la dissout également sans l’altérer lorsqu’on opère la dissolution à la température ordinaire. Mais lorsqu’on soumet la liqueur acide à l’action de la chaleur, elle noircit, charbonne et dégage probablement de l’anhydride sulfureux.

PHYSOGASTRE s. m. (fi-zo-ga-stre — du gr. phusaô, j’enfle ; gastêr, ventre). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromëres, de la famille des mélasomes, tribu des piméliaires, comprenant quatre espèces qui habitent l’Amérique du Sud.

PHYSOGRADES s. m. pi. (fi-zo-gra-dedu gr. phusa, vessie, et du lat. gradus, marche). Zool. Ordre d’animaux, rapporté, suivant les divers auteurs, aux mollusques ou aux acalèphes. I ! On dit aussi physophohides.

PHYSOÏDE adj. (fi-zo-i-de — du gr. phusa, vessie ; eidos, aspect). Hist. nat. Qui a la forme d’une vessie.

PHYSOLOBE s. m. (fi-zo-lo-le — du gr. phusa, vessie, et de lobe). Bot. Genre d’ar-Drisseaux, de la famille des légumineuses, tribu des phaséolées, originaire de l’Australie.

PHYSOMÈRE s. m. (fî-zo-mè-re — du gr. phusaô, j’enfle ; meros, cuisse). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, dont l’espèce type habite la Guyane. Il Genre d’insectes hémiptères hétéroptères, de la famille des lygéens, dont l’espèce type habite l’île de Java.

PHYSOMÉTRIE s. fi (fi-zo-mé-trî — du gr. phusa, vent ; métru, matrice). Pathol. Distension de ta matrice par des gaz. Il On dit aussi

PHYSOMÈTRE.

— Encycl. V. MATRICE.

PHYSONCIE s. f. (fi-zon-sl —du gr. phusa, vent ; oykos, tumeur). Pathol. Tumeur produite par des gaz.

PHYSONOTE s. f. (fi-zo-no-te — du- gr. phusaô, j’enfle ; nâtos, dos). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des cycliques, tribu des cassidaires, comprenant cinq ou six espèces qui habitent l’Amérique, depuis le Mexique jusqu’au Brésil.

PHYSONYQOE s. f. (fi-zo-ni-ke — du gr. phusaô, j’enfle ; onux, ongle). Entom, Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des cycliques, tribu des alticites, dont l’espèce type habite le sâennaar.

PHYSOON s. m. (fi-zo-on — du gr. phusa, vessie ; 6<m, œuf)- Ècbin. Genre d’échinoder-