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de ce carnassier, mais il devient souvent plus gros ; il a la tête plus forte, et aussi des habitudes différentes. Son pelage est épais, d’un brun grisâtre uniforme plus ou moins foncé, il habite l’Ile long, dans le détroit de Bass, et quelques Iles voisines ; il a été découvert par Bass, chirurgien de la marine anglaise. Outre»les qualités de sa chair, on pourrait encore utiliser sa peau comme fourrure. On cite une ou deux autres espèces, beaucoup moins connues.

On a découvert à Dunolly, dans un gisement aurifère, la mâchoire iossile d’un wombat qu’on a appelé phascolome pliocène. Cette espèce se distingue des espèces vivantes par la longueur plus considérable de la séria des dents molaires. Les mâchoires inférieures des animaux vivants ou fossiles ont la même dimension depuis îe bout de l’incisive jusqu’à la partie postérieure de la dernière dent molaire. La série entière des dents doubles des prémolaires et les quatre molaires des espèces actuelles occupent le même espace que les quatre molaires des fossileSj chez lesquels la prémolaire se trouve ainsi entièrement placée sur le devant de la dent correspondante chez les trois espèces vivantes de la même grandeur.

PHASCOLOMIN, INEadj. (fa-sko-lo-main, i-ne — raû. phascolome). Mamm. Qui ressemble au phascolome. il On dit aussi pkas-

COLOM1DB et PHASCOLOMYIDÉ, ÉE.

— s, m. pi. Famille de mammifères marsupiaux, ayant pour type le genre phascolome.

PHASCOLOSOME s. m. (fa-ska-]o-so-me — du gr. pkaskôlon, bourse ; soma, corps). Helminth. Syn. de skponile.

PHASCOLOTHÉRION s. m. (fa-sko-lo-téri-on — du gr. pkaskôlon, bourse ; therion, animal). Mamm. Genre de marsupiaux fossiles.

PHASCUM s. m. (fa-skomm— du gr. phashon, . sorte de mousse). Bot. Genre de mousses, type de la tribu des phascées, comprenant de petites espèces qui croissent sur la

terre.

— Encycl. Les phascums sont des mousses k tige très-courte ou presque nulle, rarement longue et un peu rameuse, souvent munie à sa base, surtout dans le jeune âge, de filaments confervoïdes, rameux, articulés ; les feuilles sont petites, réticulées, marquées d’une nervure prolongée en pointe, rarement dentelées, quelquefois imbriquées et contournées autour de l’urne ; celle-ci est terminale, ovoïde, sessile ou très-courtement pédoncules, fermée par un opercule rudiments ire et ilUi ne s’ouvre jamais ; la columelle est généralement courte et les spores peu nombreuses ; la coiffe est très-petite, en forme de capuchon, et se détache de très-bonne heure. Ce sont les plus petites de toutes les mousses ; les plus grandes espèces atteignent a peine om, Ol de hauteur. Elles croissent sur les terrains sablonneux et frais ou sur les sols argileux, dans les allées, le long des buissons et des fossés, où elles forment de jolis tapis veloutés.

PHASE s. f. (fa-ze — gr. phasis, apparition, aspf et, apparence, manière de paraître ; de pAad, briller, qui se rattache à la racine sanscrite bhâ, même sens). Astron. Nom

Supposons qu’un signal ait une base carrée ABCD, que le poste d’observation soit en O et que, la face AD étant seule éclairée, l’observateur, ne pouvant viser au centre I du carré, dirige sa lunette sur le milieu E du côté AD ; l’erreur du pointage sera l’angle IOE. C’est ce qu’on nomme l’erreur de phase, par analogie avec l’erreur que l’on commettrait si l’on prenait le milieu du croissant de la lune pour le centre de cet astre.

Dans le triangle ElO, El est connu ; 01, distance de deux stations, l’est aussi ou le sera ; or, on a

10 sin 0 = El sin (l x O) = El sin I cos O + El cos I sin O, d’où

10 tang O = El sin I + El cos I tang O, et par suite

. El sin I

tang°=IO-Elcosr Le terme El cos I est toujours négligeable devant 10. On peut donc poser

tangO = — sinl.

PHASE ou PHASE s. m. (fa-zé — mot hébr. qui signif. passage). Htst. hébr. Pâque, cérémonie de la religion juive qui consiste à manger un agneau en famille, en mémoire de la sortie d’Égypte.

PHASE, en latin Phasis, rivière de l’Asieancienne, qui descendait du versant méridional

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donné aux diverses apparences de la lune et de quelques -planètes, selon les différentes manières dont elles sont éclairées par le soleil, par rapport à nous : La variété des phases de la lune est fort remarquable. (Acad.) Le mouvement de la lune est confirmé par les phases de Vénus. (Thomas.)

— Fig. Chacun des changements successifs qui se font remarquer dans certaines choses : Cet auteur décrit dans son ouvrage toutes les phases de la civilisation moderne. Les grandes phases de l’esprit humain sont bien plutôt l’œuvre des temps que l’œuvre d’un homme. (Mme de Staël.) La philosophie a eu ses phases comme l’humanité. (P.Leroux.)

Assis sur la base immuable De l’éternelle vérité, Tu vois d’un œil inaltérable Les phases de l’humanité.

Lamartine.

— Géodésie. Erreur de phase, Erreur de pointage commise dans une opération géodésique.

— Encycl. Astron, La lime n’est’pas lumineuse par elle-même, et, pour qu’elle nous paraisse brillante, il faut que la portion de sa surface qu’éclaire le soleil soit en même temps tournée vers nous, au moins en partie. Suivant que cette partie est grande ou petite, notre satellite prend la forme d’un disque complet, ou un peu échancré, ou d’un demi-cercle ou d’un croissant de plus en plus délié.

Au moment de la conjonction, la lune se trouve placée entre la terre et le soleil, de sorte que sa partie éclairée est celle qui est invisible pour nous ; la lune est alors nouvelle.

Au bout de quelques jours, elle a un peu avancé sur le soleil, et elle présente la forme d’un croissant terminé k droite par une ligne circulaire et à gauche par une ellipse.

Quand la lune est a 90° du soleil, ou en quadrature, la moitié de sa surface éclairée est visible pour nous ; elle présente la forme d’un "demi-cercle, la partie ronde, à droite et le diamètre à gauche. La lune passe alors à peu près au méridien quand le soleil se couche.

Après le premier quartier, la lune avançant toujours, le diamètre qui la terminait a gauche se transforme en une demi-ellipse, dont le petit axe croît peu à peu jusqu’à ce que, la lune arrivant en opposition, sa partie éclairée soit justement celle qui est tournée vers nous ; alors elle est pleine. Les mênjps phénomènes se produisent ensuite dans l’ordre inverse : le bord droit s’échuncre d’abord, s’e transforme en une demi-ellipse de plus en plus aplatie, puis en on diamètre, enlin en une demi-ellipse rentrante qui s’approcha de plus en plus du bord de gauche, jusqu’à ne plus laisser subsister qu’un petit filet lumineux. Enfin, la lune redevient nouvelle et les mêmes phénomènes se reproduisent dans le même ordre.

— Géodésie. Erreur de phase. On entend par ces mots un défaut de pointage inévitable dans la plupart des opérations géodésiques, mais que l’on a soin de corriger avant d’accepter les résultats obtenus. C’est Delambre qui, le premier, a enseigné à tenir compte de cette cause d’erreur.

des monts Moschiques (chaîne du Caucase), séparait l’Arménie de la Colchide et, après avoir porté successivement les noms de Boas, Ilhion, se jetait dans le Pont-Euxin sous le nom de Phuse, près de k ville du même nom. La Phase, dont le cours paraît avoir été modifié par différentes causes, était regardé par les anciens comme la limite de l’Europe et de l’Asie, et se jetait selon eux dans l’Océan septentrional. Ce fleuve est célèbre dans les temps héroïques de la Grèce ; c’est sur ses bords que les Argonautes allèrent conquérir la Toison d’or, et d’où ils rapportèrent le phasiana avis (le faisan). Quelques auteurs sacrés ont regardé le Phase comme le Phison du paradis terrestre. Ce petit fleuve porte de nos jours le nom de Rioni.

PHASÈLE s. ta. ou PHASEL1E s. f. (fa-zè-le — àe Phasélis, n. pr.de ville, ou selon d’autres du gr. phasêlos, haricot). Antiq. Espèce do vaisseau léger, qui allait a rames et à voiles : Les Égyptiens construisaient des phasèles de terre cuite. (Complém. de l’Acad.)

— Encycl. Antiq, Le phase léétait long et tirait son nom de sa ressemblance avec le haricot (en grec phasêlos). C’est donc par erreur qu’on a fait venir ce mot de Phasélis, ville de Lycie, où le phasèle aurait été inventé. Les Égyptiens surtout se servirent de phasèles, et Virgile les représente portés sur le Nil, autour de leurs champs, par des barques de ce genre (Géorgigues, IV, 2S9) :

El circum pictis vehitur sua rura phasélis.

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Les bateaux ainsi nommés étaient de différentes grandeurs, depuis la simple barque jusqu’au navire destiné a de longs voyages. Les dix bâtiments à trois rangs de rameurs qu’Octavie obtint de son mari Antoine et envoya au secours de son frère Octave étaient des phasèles ; A, ppien les décrit comme tenant le milieu entre les vaisseaux de guerre et les vaisseaux de transport. Le phasèle était construit principalement en vue de la rapidité. « Chers convives, dit Catulle, ce phasèle, que vous voyez, se vante d’avoir été le plus rapide des navires. »

Phasclus Me, qiiem videlis, hospites,

AU fuisse navium celerrimus. Il est probable que, dans le dessein de le rendre léger, on en négligeait la solidité. Ainsi s’explique l’épithète de fragile que lui donne Horace (liv. III, ode h) :

.... Vè(a6o, gui Cereris sacrum

Vulgaril arcanm, sub iisdem-

Sit trabibus, fragitemve mecum

Solval phaselum

« Non, jamais l’homme qui aura révélé les mystères sacrés de Cérès ne vivra sous le toit que j’habite, ne montera avec moi sur un phasèle fragile, p On comprend d’autant mieux l’épithète d’Horace, lorsqu’on voit dans Juvén, al que les phasèles pouvaient être faits de pièces assemblées sans plus de liaison que celles des radeaux : fictilibus phasélis (Satire Xv, 127).

PHASÉLIS, ville de l’ancienne Asie Mineure, sur la côte orientale de la Lycie, baignée par le golfe de Pamphylie. Cette ville, qui porte de nos jours le nom de Tékirova, était bâtie au pied du mont Chimœra ; c’était une colonie dorienue, qui forma un petit État indépendant jusqu’à la conquête romaine. La fabrication des essences de roses et la construction des barques légères qui allaient à la voile et à la rame lui avaient donné chez les anciens une grande notoriété. Près de la ville moderne, on voit encore l’emplacement de l’ancien port, un théâtre creusé dans la montagne et les restes de plusieurs grands édifices et des sarcophages en ruine.

PHASÉOLE s. m. (fa-zé-o-Ie — bas lat. phaseolus, gr. phasêlos, fève, pour paxélos, . qui se rattachéau sanscrit bhaksh, forme désidérative de la racine bhag, proprement aimer, d’où bhakta, bhaksya, nourriture, et le persan bachlah, kourde baklla, arménien oagltd, fève. Le grec phasêlos a le même suffixe que le persan. Le ksh sanscrit, en effet, se réduit souvent à s en grec, comme en zend, en slave et en celtique. Le nom grec de la fève se rattache ainsi au verbe plmgô, exactement le sanscrit bhag, d’où nous avons vu dériver plusieurs noms du hêtre ; mais il en provient par une modification devenue étrangère au verbe grec). Bot. Nom scientifique du haricot.

PHASÉOLE, ÉE adj. (fa-zé-O-lé — r&d.phaséole). Bot. Qui ressemble au haricot ou phaséole.

— s. f. pi. Tribu de ia famille des légumineuses, ayant pour type le genre haricot.

PHASÉOLIN, INE adj. (fa-zé-o-lai«, i-ne rad. phaséole), Moll. Qui a la forme d’un phaséole ou haricot.

PHASÉOLIHE s. f. (fa-zé-o-li-ne — rad. phaséole) : Chim. Substance cristalline extraite d’une espèce de haricot.

PHASÉOLIQUE adj. (fa-zê-o-li-ke — rad. phaséole). Chim. Se dit d’un acide qui existe dans certains haricots.

PHASÉOLOÏDE s. f. (fa-zé-o-lo-i-de — de phaséole, et du gr. eidos, aspect). Bot. Genre de plantes légumineuses qui se rapprochent du haricot.

PHASER v. n. ou intr. (fa-zé). Jeux. Au whist, Faire échange du jeu de cartes avec lequel on devrait donner, contre celui dont se servent les adversaires, chose interdite par la règle, à moins de conventions contraires.

PHASGANON s. m. (fa-sga-non — mot gr. qui signif. êpée). Bot. Syn. de laminaire, genre d’algues marines. Il On dit aussi phasgane.

PHASIANE s. f. (fa-zi-a-ne — du lat. phasianus, faisan, par allus. aux couleurs). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, de la tribu des phalénides, comprenant une dizaine d’espèces, dont la plupart habitent le midi de la France.

PHASIANE, ÉE adj. (fa-zi-a-né — du lat. pliasianus, faisan). Ornitb. Qui ressemble au faisan, il On dit aussi phasianidk, éb et phasiamidb.

— s. m. pi. Famille de l’ordre des gallinacés, ayant polir type le genre faisan.

PHASIANELLE s. f. (fa-zi-a-nè-le — dimin. du lat. phasianus, ftiisan, par allus. aux couleurs de la coquille). Moll. Genre de mollusques gastéropodes à coquille anivalve, de la famille des turbinacés, comprenant une quinzaine d’espèces, répandues dans les mers chaudes et tempérées, et quelques autres fossiles des terrains tertiaires.

— Encycl. L’animal des phasianelles est oblong et contourné en spirale ; la tête porte deux tentacules longs et coniques, accompagnés a leur base externe de deux pédoncules courts, à l’extrémité desquels sont insérés les

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yeux ; elle présente en avant deux doubles lèvres frangées, formant une sorte de voile au-dessus de la bouche, qui est verticale, munie de deux petites plaques cornées el d’un ruban lingual, hérissé et prolongé en spire dans la cavité de l’abdomen ; le pied, ovaieoblong, est muni de chaque côté d’une membrane frangée avec trois appendices en forme de tentacules ; la cavité branchiale est divisée en deux par une cloison portant sur chaque paroi une série de feuillets ; l’anus occupe lextrémité d’un petit tube sous le bord droit antérieur de cette cloison. La coquille est ovoïde ou conique, épaisse, lisse, à spire aiguë, à columelle lisse, comprimée, atténuée a sa base et offrant une calLosité longitudinale à l’intérieur ; l’ouverture est ovale, plus longue que large, a bords désunis en haut, le bord droit franchantet non réfléchi ; l’opercule est calcaire, presque spirale, à. sommet terminal, et ferme complètement l’ouverture.

Les phasianelles sont des mollusques essentiellement marins ; toutefois, il arrive souvent qu’à la marée basse beaucoup d’entre elles restent a sec sur le rivage pendant plusieurs heures ; mais elles fuient la chaleur et cherchent les endroits humides et abrités, où elles se réunissent en nombre parfois très-eonsidérable ; M. Quoy en a trouvé près de quatrev-ingts sous un seul fucus. Elles fréquentent surtout les’ plages sablonneuses. Dans l’eau, elfes sont toujours en mouvement ; aussi les (lustres, les serpules et autres parasites n’ontils pas le temps de s’y attacher, comme à beaucoup d’autres coquilles ; céqui fait que celles des phasianelles sont toujours lisses et nettes de corps étrangers. Ces mollusques sont très-voraces, et on les prend facilement en mettant au fond de l’jau des filets avec un peu de chair.

Les phasianelles ont beaucoup d’analogies avec le genre turbo, auquel plusieurs auteurs les réunissent comme simple section. Fresque toutes, et les plus belles espèces, habitent les mers australes ; on en trouve sur les côtes de l’Inde, de l’Australie et de l’Amérique du Sud ; elles abondent surtout au port Western, dans le détroit de Biiss, Ce sont de fort belles coquilles, très-recherchées dans les collections ; elles étaient autrefois très-rares et l’une d’elles s’est vendue jusqu’à 1,500 fr. Depuis les grands voyages aux terres australes, elles sont devenues communes et leur prix a beaucoup’ baissé. Nous signalerons entre autres la phasianelle bulimuïde, dont l’animal est d’un très-beau vert et dont la coquille atteint près de om,07 de longueur ; elle est commune en Australie. Trois espèces, très-jolies, mais, fort petites, vivent dans nos mars, surtout dans la Méditerranée. Enfin on trouve dans les terrains tertiaires quelques phasianelles fossiles, encore mal déterminées.

PHASIANOPTÈBE adj. (fa-zi-a-no-ptè-re — du lat. phasianus, faisan, et du gr. pteron, aile). Hist. nat. Qui a la forme d’une aile de faisan.

— Moll. Epithète donnée k une espèce de crénatyle.

PHASIANUS s. m. (fa-zi-a-nuss — mot lat. V. faisan). Ornith. Nom scientifique du genre faisan.

PHASIE s. f. (fa zl — nom mythol.). Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, do la famille des athéricères, tribu des museides, comprenant six espèces qui habitent la France et l’Allemagne.

PHAS1EN, IENNE adj. (fa-zi-ain, i-è-nerad. phasie). Entora. Qui ressemble à la phasie,

— s. f» pi. Groupe d’insectes diptères, de la tribu des muscides, ayant pour type le genre phasie.

PIIASIENS, en latin Phasii, ancien peuple de l’Arménie. Il habitait le territoire qui bordait la rive septentrionale de l’Araxes, au S. des l’aochi.

PHASIS, nom donné dans l’antiquité à toute la côte de la Colchide, depuis l’embouchure du Phas», auS., jusqu’à la ville de Dioscurias au N. il Ville de l’Asie ancienne, sur la côte de la Colchide, à lembouchure du fleuve de même nom ; elle avait été fondée pur une colonie de Milet et prit sous les Romains le nom dé Sebastopolis ; sur son emplacement s’élève aujourd’hui la ville de Poli.

PHASME s. m. (fa-sme — du gr. phasma, spectre). Entom. Genre d’insectes orthoptères coureurs, type de la famille des phusmiens, comprenant un assez grand nombre d’espèces qui habitent l’Inde et surtout l’Amérique du Sud. Il On dit aussi phasma.

— Encycl. Les phasmes sont caractérisés par un corps très-étroit ; des antennes Ion- ’ gués, sétacées ; la tête petite, carrée, avancée ; les yeux lisses, à peine distincts ; les mandibules épaisses ; les palpes comprimées ; le mésothorax a peine plus long que le prothorax ; l’abdomen linéaire, arrondi ; les élytres très-courtes ; les ailes très-développées ; les pattes simples et très-grêles. Ces insectes ressemblent assez bien à un petit rameau de bois mort ; leur apparence leur a fait donner aussi par quelques auteurs le nom de specire. Ils ne se nourrissent qoo de végétaux et affectent assez ordinairement la couleur de ceux sur lesquels ils vivent d’habitude. Nous citerons particulièrement le phasme bioeuU ; il est long de on>,08, d’un brun sombre, avec la partie supérieure de$