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généralement plissé ou annelé, au moins en dessous ; huit pattes très-longues. Cette famille comprend les genres suivants : faucheux, gonylepte.ostraetdie.eusarque.stygne, goniosomejdolichoscélide, cosinète, dioosome, cécule, cryptostemme, ciron, macrochèle et trogule. Les espèces sont très-nombreuses et appartiennent aux diverses régions du globe, notamment à l’Europe et à l’Amérique. Pour les détails concernant leurs mœurs, v. l’article FAUCHEUX.

PHALANGIÉ, ÉE adj. (fa-lan.-ji-é — rad. phalange). Arachn. Qui ressemble au faucheux, a la phalangère.

— s. m. pi. Tribu d’arachnides phalangides, ayant pour type le genre faucheux.

PHALANGIEN, IENNE adj. (fa-lan-ji-ain, i-è-ne — nul. phalange). Atmt. Qui a rapport aux phalanges, particulièrement à la première phalange.

— Arachn. Syn. de thalangide. PHALANGIEB, 1ÈRE adj. (fa-lonrji-é, ï-è re — rad. phalauger). Maimn. Qui ressemble au phalauger.

— s. m. pi. Famille de mammifères didelphes, ayant pour type le genre phalauger.

PHALANGIFORME adj. (fa-lan-ji-for-me

— de phalange, et de forme). Bot. Se dit des poils, quand ils Sont cloisonnés à l’intérieur et resserrés k l’endroit des cloisons, ce qui fait ressembler ces divisions aux phalanges des doigts.

PHALANGINE s. t. (fa-lan-ji-ne — rad. phalange), Anat. Seconde phalange des doigts qui en ont trois, celle qui tient à la première phalange.

PHALANGINIEN, IENNE adj. (fu-lan-jini-ain, i-è-ne — rad. phalangîne). Anat. Qui a rapport aux phalangines.

FHALANGION s. m. (fa-lan-ji-on). Arachn. Bot. Syn. de phalangium.

PHALANGISTES, m. (fa-lan-ji-ste).Maram. Syn. de phalangkb.

— Ichthyol. Syn. d’ASPinopuoRE.

— Entom. Nom vulgaire d’une espèce de scarabée.

PHALANGISTIDE adj. (fa-lan-ji-sti-dede phalangiste, et du grt tdea, forme). Mamm. Qui ressemble au phalangiste ou phalauger.

— s. in. pi. Famille de mammifères marsupiaux, ayant pour type le genre phalangiste ou phalauger,

PHALANGITE adj. (fa-lan-ji-te). Arachn. Syn. de phalangidk.

— s. m. Autiq. Soldat de la phalange.

PHALANGIUM s. m. (fa lan-ji-omm — lat. phalangium, gv.phalangioii ; de phulanx, phalange). AiacTin. Nom scientifique des faucheux, genre d’arachnides.

— Bot. Nom scientifique des phalangères, genre de liliaeées. il Syn. d’ANTHÉRic, ùe »ia- siii et de WATSONiii, genres de plantes inouoeotyléilones,

PHALANGODE s. m. (fa-Ian-go-de — du gv. phalauyôdès, qui ressemble à la tarentule). Arachn. Genre d’arachnides, de l’ordre des phalangides, tribu des phalau^iés, dont l’espèce type habile l’Australie.

PHALANGOGOME s. f. (fa-lan-go-go-nt

— du gr. phulanx, phalangos, phalange ; gània, angle). Entom. Genre n’insectes coléoptères pentanières, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées phyllophages, dont l’espèce type habite le Mexique.

PHALAKGOPSIS S. in. (fa-lan-go-psissdu gr. phalungion, phalangium ; opsis, aspeelj. Entom. Genre d’insectes orthoptères, île la famille des gryllieus, type de la tribu des phaiangopsiLes, comprenant quatre espèces qui habitent l’Amérique du Sud.

PHALANGOPS1TE adj. (fu-lan-go-psi-terad. phalangopsis). Entom. Qui ressemble au phalangopsis.

— s. m. pi. Tribu d’insectes orthoptères, de la famille des grylliens, ayant pour type le genre phalangopsis.

PHALANGOSE s. f. (fa-lan-gô-ze — du gr, phulanx, phalange). Chir. Maladie des paupières, déterminée par une ou deux rangées île cils qui se trouvent accidentellement du. côté du globe de L’œil et y causent une irritation.

PHALANSTÈRE s. m. (fa-lan-stè-re — rad. phalange}. Philos. Habitation de la commune sociétaire, régie par le système de Fourier ou de sa phalange : La gérance du phai-an- STKHis est coit/iée à un conseil de vieillards annuellement élu par tons ses viembres.

— Encycl. V. FOURIÉRISME.

PHALANSTÉRIEN, IENNE adj. (fa-lan-stéri-ain, i-è-ne — rad, phalanstère). Philos, soc. Qui appartient, qui a rapport au phalanstère : Association PHALANSTiiiiiENNu, Idées

PHALANSTÉRlHNNliS.

— Suustauiiv. Membre, habitant d’un phalanstère, il l’artisan du phalanstère, du système de Pourier.

PUA.LANTUE, chef des Parthéniens, jeunes gens nés de Lacédémoniemies et d’ilotes. 11 partit avec eux pendant que les Spartiates taisaient le siège de Messeue, lit naufrage, fut porté par un dauphin jusqu’à Tarante, duc quitter ensuite cetto ville et se réfugia à

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Blindes, où il mourut. Comme l’oracle avait déclaré que la ville qui posséderait ses cendres appartiendrait aux Parthéniens, Phalanthe ordonna qu’on portât ses cendres sur la place publique de Tarente et qu’on les dispersât dans les rues.

PHALARIDE s. f. (fa-]a-ri-de). Bot. Syn. de phalaris : La phalaiudb roseau est employée à couvrir les habitations. (Diet. d’hist. nat.)

— Encycl. Les phalarides sont des plantesherbacées, vivaces, à feuilles planes, linéaires ; les fleurs, groupées eu épis compactes ou en panicules rameuses, à épîllets uniflores et pédiceliés, sont accompagnées d’une ou deux écailles ciliées, qui représentent des fleurs stériles ou rudimentaires ; elles ont deux glumos naviculaires, carénées, presque égales ; deux ghunelles coriaces, naviculaires, dépourvues d’arête, l’inférieure plus grande ; un ovaire glabre, surmonté de deux stylos terminés par des stigmates plumeux ; le fruit est un caryopse oblong, comprimé, étroitement renfermé entre les glumelles. Les espèces assez nombreuses de ce genre sont répandues dans les diverses régions du globe, et quelques-unes sont indigènes, naturalisées ou cultivées dans nos contrées. En général, tant qu’elles sont jeunes, elles constituent un assez bon fourrage ; plus tard, elles deviennent dures et sèches ; les graines de quelques espèces sont alimentaires,

La phalaride des Canaries, vulgairement nommée alpiste, est une plante annuelle, à panicule compacte, ovoïde, en forme d’épi ; originaire des Iles Canaries, elle est aujourd’hui naturalisée dans le midi de la France, en Espagne et en Italie. Elle so contente des sols sablonneux et médiocrement fertiles ; toutefois, elle donne de meilleurs produits dans les terres substantielles. Sa culture ne diffère guère de celle de l’orge ou de l’avoine ; on sème, fort clair et sur un se ; il labour, depuis avril jusqu’en juin. Comme cette plante est très-précoce, on la cultive souvent comme fourrage vert ; mais il faut la faucher au moment où l’épi commence à se former ; si l’on attendait plus tard, on obtiendrait un fourrage un peu dur et un foin médiocre et grossier. Cette circonstance explique les jugements contradictoires qu’on o portés sur l’alpiste des Ca’naries, regardé comme un fourrage fin et appétissant suivant les uns, grossier et peu nutritif suivant les autres.

Cette espèce a l’avantage de végéter rapidement, mais elle est quelquefois détruite par les gelées tardives. On ta cultive aussi pour sa graine, dont la farine est moins blanche que celle du froment, mais qui, sous forme de gruau ou de bouillie, peut servir à la nourriture de l’homme. Toutefois, on l’emploie peu pour cet usage ; mais la consommation qui s’en fait pour nourrir les oiseaux de bassecour ou de volière, notamment les serins, donne lieu à des cultures assez étendues ; malheureusement, ces cultures sont peu productives. La fécule qu’on retire de cette graine est d’une extrême hriesse et a servi h faire un encollage pour la préparation des tissus fins. « Depuis 1818, dit M. Millot, cette farine est employée par les tisserands à préparer la colle ou le parement dont ils enduisent leurs chaînes, parce qu’elle renferme naturellement du chlorure de calcium, qui attire l’humidité de l’air, en sorte qu’elle se dessèche lentement et permet d’établir les ateliers de tissage dans la partie supérieure des édilices, tandis que l’encollage à la farine de froment sèche vite et nécessite l’habitation des caves, toujours nuisible à la santé des ouvriers. » Nous devons, néanmoins, ajouter que son emploi est à peu près abandonné aujourd’hui.

La phalaride roseau, vulgairement appelée alpiste coloré ou rubané, est une grande et belle plante vivace, à souche traçante, à feuilles larges, scabres sur les bords, k fleurs groupées en une ample panicule panauhée de violet. Elle croit abondamment dans les lieux humides et un bord des eaux, etily auraitsouveut avantage h la propager dans ces localités, bes tiges, tendres et succulentes malgré leur dimension, et ses longues et larges feuilles donnent un fourrage très-productif et d’assez bonne qualité quand il n’est pas fauché trop tard ; tous les animaux domestiques, à l’exception des cochons, le mangent volontiers. Celte plante a produit une variété à feuilles panachées de blanc rosé et de jaunâtre, très-répandue aujourd’hui dans les jardins. Elle est rustique et vient h peu près dans tous les sols et à toute exposition, mais réussit mieux dans les terrains humides, à l’ombre et au nord. On la propage très-facilement d’éclats de pied ou de drageons, plantés à l’automne ou au printemps. Elle sert à faire des bordures autour des pelouses et des massifs, dans les jardins paysagers, à décorer les grottes, les rocailles, le burd des eaux, etc. On emploie ses tiges feuillées pour orner les vases d’appartement ou pour entourer les bouquets. Nous citerons encore les phalarides bulbeuse et aquatique, qui croissent au pourtour du bassin méditerranéen et ressemblent beaucoup, pour les caractères et les propriétés, à l’alpiste des Canaries ; la phalaride paradoxale, qui habite les mêmes localités et dont les épis ont des plumes tronquées et semblent avoir été rongés par les insectes.

PHALARIDE, ÉE adj. (t’a-la-ri-dé — rad. pkaluris). Bot. Qui ressemble au phalaris.

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— s. f. pi. Tribu de la famille des graminées, ayant pour type le genre phalaris.

PHALARIDION s. m. (fa-la-ri-di-on — du gr. phalaros, brillant ; t’n’ert, forme). Ornith. Genre d’oiseaux échassiers, formé aux dépens des râles.

PHALARIQUE adj. (fa-la-ri-ke). Autre orthographe du mot kalariqoe.

PHALARIS s. m. (fa-la-riss — mot gr. dérivé de phalaros, brillant). Bot. Genre de plantes, de la famille des graminées, type de la tribu des phalaridées, comprenant plusieurs espèces qui habitent surtout l’Europe et l’Amérique : Les phalaris sont des gramens vivaces, à feuilles planes. (Jussieu.)

— Encycl. V. phalaiudb.

PHALARIS, tyran d’Agrigente, né en Crète" dans le vie siècle av. J.-C. Il parvint à usurper l’autorité suprême h Agrigente vers l’an 566 et se rendit célèbre par ses cruautés et sa tyrannie. On raconte qu’un sculpteur athénien, nommé Perille, lui fit présent d’un taureau d’airain dont les flancs pouvaient contenir un homme pour y être brûlé à petit feu ; et la légende ajoute que Phalaris indigné fit périr l’artiste par le supplice qu’il avait inventé, I ! ne renonça pourtant pas ù faire usage du taureau, et les gémissements des ennemis qu’il y faisait enfermer arrivaient plus suaves à son oreille que la plus ravissante harmonie. On croit que Phalaris périt lapide dans une révolte ; d’autres disent qu’il périt par l’affreux supplice dont il avait si souvent fait usage. On a sous le nom de Phalaris U6 lettres considérées généralement comme apocryphes. Elles ont été traduites en français par le général Beauvais (Paris, 1797) et par Benaben (Angers, 1803).

Le taureau de Phalaris est resté légendaire et sert a caractériser un supplice cruel et raftiné :

« Les lettres de cachet, ce chef-d’œuvre d’une ingénieuse tyrannie, sont plus dangereuses pour les hommes que le taureau d’airain, cette infernale invention de Phalaris, parce qu’elles réunissent à l’égalité la plus odieuse un imposant appareil de justice. >

Mirabeau.

« On m’a représenté, dit Bentley, brûlant dans le taureau de Phalaris. Soit, je suis le patient ; et de même que le taureau du tyran était fabriqué de telle sorte que les cris des victimes se changeaient en musique pour les oreilles de Phalaris, nies plaintes, à ce qu’il parait, forment un concert qui charme l’ouïe de M. Boyle. Mais que Phalaris junior prenne garda et qu’il se souvienne que Phalaris aîné a brûlé à sou tour. »

HlPPOLTTB RlGAOLT.

PHALARIS (N.„, duchesse dk), une des maîtresses du régent Philippe d’Orléans, née vers 1700, morte a une date inconnue. On a très-peu de renseignements sur cette jeune femme, entre les bras de laquelle mourut le régent (25 décembre 1723). il ne la connaissait que depuis peu, car, à la date du mois d’avril précédent, Voltaire, en position d’être bien informé, écrivait à lu présidente de Uernières : « M. le duc d’Orléans ne travaille presque plus, et quoiqu’il soit encore moins fait pour les femmes que pour les affaires, il a pris une nouvelle maîtresse qui se nomme M1 !f> Oùei. » Peut-être même la duchesse de Phalaris ne suocéda-t-elle pas directement a Mile Oilel.

D’après le Journal de Buvat, c’était une Dauphinoise, du pays de M010 de Tencin, et fort probablement cette matrone l’avait procurée au régent. Elle était jolie et rieuse. Duclos, qui la dépeint comme une grande femme d’aspect sévère, toujours couverte de mouches, empanachée de plumes, tière de son crédit à la cour, prude el affectant de grands principes, paraît avoir fait un portrait de fantaisie. Suivant Buvat, elle avait, au contraire, plu au régent par son humeur enjouée et parce que ses malheurs la rendaient intéressante. Elle avait épousé un très-mauvais sujet, neveu d’un cardinal, qui, par le crédit de son oncle, s’était fait faire duc de Phalaris, Les mœurs de ce gentilhomme étaient effroyables ; détestant les femmes, il battait la sienne, l’abandonnait et la laissait mourir de faim. Le régent la prit pour maîtresse et acheva de ruiner avec elle ce qui lui restait de santé. Il la traitait, du reste, avec une grande familiarité, comme en témoigne le récit de Buvat. Voici comment ce dernier raconte leur dernière entrevue : «Il était sixheures. Le régent devait, à sept, monter chez le roi et travailler avec lui. Ayant une heure à attendre, il dit, tout en buvant ses tisanes, au valet de chambre : ■ Va voir s’il y a dans le grand cabinet des dames avec qui l’on puUse causer. — Il y à M""* de Prie. » Cela ne lui plut pas. Par je ne sais quel flair, elle était venue au-devant des nouvelles, observer et roder. « Mais il y a une autre dame, « M">s de Phalaris. — Tu peux la faire en-, trer. »

Le régent, qui était assis à boire ses drogues, la lit asseoir aussi et, pour rire, pour fembarrasser, d : t : • Crois-tu qu’il y ait un en> fer, un paradis ? — Sans doute. — Alors, tu es bien malheureuse de mener la vie que tu mènes. — Mais Dieu aura pitié de moi. «

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Tout en conversant de la sorte, Philippe sa sent défaillir et s’affaisse lourdement sur le tapis. La duchesse appelle au secours et sa précipite dans les escaliers ; Ma"> de Sabra 11 survient avec un laquais qui savait saigner et qui voulut aussitôt pratiquer l’opération. « N en faites rien, s’écria M™b de Sabran ; il sort d’avec une gueuse, vous le tuerez. » La duchesse de Phalaris avait profité du tumulte pour disparaître, et, à partir de cette scène tragique, il n’est plus question d’elle dans aucun historien.

PHALAROPE s. m. (fa-la-ro-pe — du gr. phalaros, blanchâtre, brillant ; pous, pied). Ornith. Genre d’oiseaux échassiers iongirostres, type de la famille des phalaropidées, comprenant trois ou quatre espèces qui habitent l’ancien continent : Le phalarops à hausse-col fréquente les plages qui bordent les lacs du cercle arctique. (Z. Gerbe.) Bu/fou donne une idée très-juste des phalakopes, en disant que.ee sont des cincles ou guiguet les à pieds de foulque. (V. de fiomare.)

— Encycl. Les phalaropes sont caractérisés par un bec droit, presque rond, grêle, pointu, sillonné en dessus, k mandibule supérieure légèrement recourbée vers la pointe ; des narines basales, linéaires, situées dans un sillon ; quatre doigts, dont trois antérieurs réunis par une phalange jusqu’à la première articulation. Ces oiseaux sont excellents nageurs et voguent avec une grâce et une légèreté admirables. Us se plaisent également dans les eaux tranquilles et au sein des vagues agitées ; aussi fréquentent-ils indifféremment les lacs paisibles et les mers houleuses ; cependant ils paraissent préférer les eaux salées, ou tout au moins saumâtres, aux eaux douces Là, ils cherchent, tantôt à la surface de l’eau, tantôt sur les bords, les insectes et les vers marins dont ils font leur nourriture ; ils s’aventurent même quelquefois assez loin de la côte. Par contre, ils marchent et courent mal ; aussi vont-ils rarement à terre. Toutefoij, au moment de la reproduction, on les trouve assez fréquemment dans les prairies et les lieux herbeux, mais toujours au voisinage de la mer ; c’est la qu’ils font leur ponte. Comme les phalaropes sont sujets à une double mue, ils présentent, suivant l’âge, des différences de coloration qui ont fait croire quelquefois à une diversité d’espèces. Le pkalarope hyperboré ou à haussecol, appelé aussi phalarope cendré ou de Sibérie, fréquente surtout les plages du pôle arctique ; en hiver, il émigré vers des climats plus doux, et on le trouve sur les lacs <ie la Suisse et même sur les étangs da midi de la France. La femelle pond trois ou quatre œufs d’une couleur olivâtre très-foncée, tachés de noir. Le phalaropeplulyrhyitque se rencontre aussi de passage dans l’Europe centrale.

PHALAROPODIDÉ, ÉE adj. (l’a-la-ro-podi-dé — de pkalarope, et du gr. idea, forme). Ornith. Qui ressemble ou qui se rapporte au phalarope. Il On dit aussi phalakopodiné.

— s. f. pi. Famille d’oiseaux échassiers, ayant pour type le genre phalarope.

PHALÉC1EM adj. m. (fa-lé-si-ain). Métriq. anc. Syn. de paiLBUCB P1IA1.ECUS, poète grec, qui vivait, croiton, au me siècle av. J.-C. On ne sait rien da su vie et il ne reste de ses œuvres que cinq épigi’ummes recueillies par Bruuck dans ses Aualecta.

PHALÈNE s. f. {fa-lé-ne — gr. phalavia, probablement le même que le persan lâlwanah, bdttoartalt, papillon, moineau, chauvesomis, etc., littéralement ailé, de bâl, aile, làiwar, ailé, etc. Comparez bâlidan, étendre, s’étendre, s’allonger. LeUourde balutiiitcf'pa- piilon, semble composé de bala, aile, et d© tink, persan tanuk, mince, délicat. Une coïncidence plus complète encore que celle du grec phalaina est celle de l’armoricain balaven, lalafen, papillon, qui n’a pas d’étyinologie indigène et qui manque aux autres dialectes celtiques. Le persan partodnah, papillon, sauterelle, etc., semble distinct du précèdent, à moins que par, aile, et bàl ne soient identiques, ce qui est probable, à cause de paridan, voler. Le turc pervané, qui en provient, a passé sans doute dans l’albanais pervau, peroane, papillon. En finlandais, on trouve le nom de perho, perhoineu). Entom. Genre d’insectes lépidoptères nocturnes, typô de la tribu des phalénites : Les phalènes n’atteignent en général que des tailles petites ou moyennes. (E. Desinarest.) Les chenilles des phalènes font beaucoup de tort aux arbres et aux plantes. (Bosc.) H Phalène à miroirs, Nom vulgaire du genre atlas. 11 Phatène-tipule, Nom vulgaire des ptérophores. 0 Des poètes ont employé quelquefois ce mot au masculin :

La phalène doré, dans «a course Mg’re, Traverse les prâa embamnés.

A. db Musset.

Si j’avais, 6 Madeleine, L’œil du nocturne pltalène.

V. Huao. EDcycl. Les phalènes sont Caractérisées

par des antennes pectinèes chez les mâles ; des palpes courtes, très-velues, sans articles distincts ; la trompe peu développée ou nulle j la tète petite, enfoncée dans la poitrine ; la corselet robuste, bombé, iniueuï ; le corps très-robuste ; l’abdomen gros, court, conique ; les ailes tiès-laigea et épaisses ; les