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fut dissoute trels semaines plus "tard. Il s’y montra le partisan de l’adhésion du Wurtemberg à la ligue des trois rois ou union prussienne. On a de lui : Poésies (1831), recueil qu’il fit suivre d’un autre (1834), après avoir fuit dans l’intervalle un voyage en Italie ; Vte de Martin Luther (1836) ; V/talien et l’Allemand : jEneas Sylrius Piccolomini et Grégoire de Heimbourg, tableaux historico-poétiques du xvo siècle (1844) ; Histoire d’Alexandre le Grand (1846) ; Histoire des Grecs (1847). Il avait fait paraître en 1840 un recueil de Poésies du genre épique et épicolyrique, dans lequel on remarque surtout le poSme intitulé : la Bataille des Tartares. Bien qu’appartenant à l’école lyrique dite école souabe, M. Pfizer se distingue essentiellement des autres représentants de cette école par le caractère

sérieux et, en quelque sorte, antique de ses poésies qui, pur leur ton et leur style, rappellent celles de Schiller. Il s’est en outre appliqué, notamment dans VItalien et l’Allemand, a retracer poétiquement, mais avec autant de fidélité que d’énergie et d’indépendance, les diverses phases du développement de la société allemande.

PFLUG s. m. (pflugh). Métrol. Mesure agraire employée dans le Danemark, et valant 177areo,7432.

PFLUGGER (Marc-Adam-Daniel), écrivain et agronome suisse, né à Morges, canton de Vaud, en 1777, mort à Paris en 1824. Il vint habiter cette dernière ville, où il fit le commerce de la librairie et s’occupa de l’éducation de la jeunesse, ainsi que des progrès de l’agriculture. Ses principaux ouvrages sont : Cours d’agriculture pratique (1809, 2 vol. in-8°) : Manuel d’instruction morale (1811, 2 vol.) ; Cours d’éludés à l’usage de la jeunesse (1811) j la Maison des champs ou Manuel du cultivateur (1819, 4 vol. in-8°).

PFNOR (Rodolphe), graveur allemand, né k Darmstadt (Hesse) en 1824. Destiné d’abord k la sculpture, il eut pour maître le célèbre sculpteur Rauch ; et c’est pendant son séjour dans l’atelier de ce maître que se développèrent en lui les instincts de dessinateur qui lui ont fait depuis une place fort honorable parmi les graveurs les plus distingués. Ayant abandonne l’ébauchoir pour le burin, après quelques essais réussis, il vint à Paris en 184g, muni de chaudes recommandations pour l’architecte Visconti, dans l’atelier duquel il entra, et, k partir de ce moment, il s’occupa uniquement de reproduire par la gravure des œuvres architecturales. De 1852 k 1857, il grava pour l’éditeur Baudry les planches qui forment les superbes albums de l’œuvre de Visconti : les Fontaines, le Louvre, le Tombeau de l’Empereur, etc., planches immenses et d’une rare beauté, dont la plupart ont été faites sous les yeux du célèbre architecte lui-même. Le succès mérité de cette publication fit au jeune graveur une réputation rapide, que n ont fait qu’accroître ses œuvres postérieures. Nous citerons de lui : la Monographie du château de Heidelberg {1858-1859, in-fol.) ; la Monographie du château de Fontainebleau (1859-1864, in-fol.), dontle texte excellent est dû à la plume savante de M. Champollion-Kigeac ; le Recueil d’estampes relatives à l’ornementation des appartements au xvio, au xviie et au xvme siècle (1859-1862, in-fol.) ; Architecture, décoration et ameublement (1865, 50 planches jn-fol.)  ; Recueil d’estampes relatives à l’ornementation des appartements au xvie, au xviie et au xvitio siècle (1865, in-fol.), etc.

PFORDTEN (Louis-Charles-Henri von der), homme d’État bavarois, né à Ried en 1811. Après avoir étudié la jurisprudence à Erlangen, puis à Heidelberg, où il fut reçu docteur en droit, il obtint en 1833 un emploi au ministère de l’intérieur, mais y renonça la même année pour devenir prwat-docent à l’université de Wùrzbourg. Il y fut nommé, l’année suivante, professeur extraordinaire, puis, en 1836, professeur ordinaire de droit romain. En 1341, M. Pl’ordren passa k Ascliaffenbourg en qualité de conseiller à la cour d’appel de cette vilie et succéda en 1843 à Puuhta dans la chaire de droit des Pandectes de l’université de Leipzig. Lorsque les événements de mars 1848 amenèrent en Saxe la retraite du ministère, M. Von der Pl’ordren, qui était regardé comme un partisan du progrès, reçut le portefeuille des cultes dans le nouveau cabinet, dont le programme annonçait la mise k exécution d’une foule de mesures libérales ; mais les espérances préconçues ne se réalisèrent pas, et, en 1849, le cabinet donna sa démission. Au mois d’avril de la même année, M. Von der Pl’ordren fut rappelé en Bavière par le roi Maximilien, qui lui confia le portefeuille de la maison du roi et des affaires étrangères, et, quelques mois plus tard, le nomma chef du cabinet. Le nouveau ministre eut dès lors une influence considérable sur ta marche des affaires, non-seulement en Bavière, mais encore dans toutes les questions d’un intérêt général pour l’Allemagne, il prit une attitude offensive des plus décidées contre l’élévation de la Prusse & la tête de l’Allemagne et, après avoir vainement essayé d’amener cette puissance à modifier ses projets de confédération et de constitution des 22 et 28 mai, se rapprocha de l’Autriche, qu’il seconda activement dans ses démarches contre l’union prussienne et contre le parlement d Erfurt. Il eut

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une grande part k l’élaboration du projet de constitution (février 1850) que 1 Autriche avait mis en avant. Après la réconciliation de l’Autriche et de la Prusse, il se rendit aux conférences de Dresde et essaya vainement de faire donner a la Bavière, dans la constitution de la Confédération germanique, une." partie du pouvoir exécutif. La crise provoquée dans le Zollverein par le traité de septembre ayant amené l’Autriche à désirer vivement la conclusion d’une union douanière, M. Von der Pl’ordren réussit, au printemps de 1852, à attirer dans la coalition plusieurs États du sud et du centre de l’Allemagne et k former avec ces États, tant aux conférences douanières à Vienne qu’à celles qui curent lieu ensuite k Berlin, une opposition que la Prusse ne put vaincre et qui amena cette puissance k conclure un traité avec l’Autriche.

Pour ce qui est de la politique intérieure, M. Von der Pl’ordren suivit ’ une ligne qui toujours lui attira de nombreuses attaques de la part du parti libéral. Des’ difficultés sans cesse renaissantes avec la Chambre des députés firent dissoudre, à plusieurs reprises, cette Assamblée, qui n’en parvint pas moins à obtenir, en avril 1859, le renvoi du ministre impopulaire et de ses deux collègues, MM. de Ringelmaiin et de Keigersberg. Nommé alors ambassadeur près de la diète germanique à Francfort, l’ex-ministre y déploya une activité remarquable en 1S63, à propos de la question du Schlesvig-Holstein. Il fut le rapporteur de la commission nommée k cette occasion et l’âme de tous les efforts des États moyens contre la politique des deux grandes puissances allemandes. Mais la défaite des États moyens, tant dans cette question que dans celle du traité de commerce avec la France, fit sentir en Bavière la nécessité de donner une direction plus ferme et plus énergique à la politique extérieure, et, au mois de décembre 1864, M. Von der Pl’ordren fut de nouveau rappelé à la présidence du cabinet, en remplacement du baron de Schrenk. Il réussit à former une sorte d’union des États moyens et k leur assurer ainsi la majorité des votes dans la diète germanique. Mais quoique, sous son impulsion, cette Assemblée eût déclaré, en avril 1865, que les membres de la diète avaient la confiance que les deux grandes puissances remettraient l’administration du duché de Holstein au prince héritier d’Augustembourg, l’Autriche et la Prusse ne tinrent nul compte de cette déclaration et, par la convention de Gustein, se partagèrent provisoirement les duchés. Ce fut k cette époque que le comte de Bismarck proposa au ministre bavarois le partage entre la Prusse et la Bavière, k l’exclusion de l’Autriche, de la souveraineté de l’Allemagne ; mais cette proposition fut refusée. À l’automne de lu même année, M. Von der Pl’ordren reconnut officiellement, à la grande colère du parti ultramontain, le nouveau royaume d’Italie, et cette démarche eut pour conséquence pareille reconnaissance par les États secondaires de l’Allemagne, qui conclurent presque tous des traités de commerce avec l’Italie. Lorsque, dans les premiers mois de 1866, le différend entre la Prusse et l’Autriche commença k prendre une tournure sérieuse, le chef du cabinet bavarois s’efforça de maintenir la paix k tout prix, et ce ne fut qu’après que la Prusse eut fait avancer ses troupes contre la Saxe et le Hanovre qu’il songea k demander k la landtag bavaroise des subsides en hommes et en argent pour combattre la Prusse, c perturbatrice de la paix au sein de ta Confédération germanique, à L’éloquence dont il fit preuve en cette circonstance lui valut l’ordre de Saint-Hubert, la plus haute distinction honorifique qui puisse eue décernée en Bavière. Après la bataille de Kœnigsgiaetz (Sudowa), la Crusse offrit de nouveau k la Bavière le partage de la souveraineté de l’Allemagne ; mais M. Von der Piordreu refusa encore, en partie à cause d’un traité particulier conclu entre l’Autriche et la Bavière, en partie parce qu’il espérait que l’intervention de la France donnerait aux affaires une tournure plus favorable. Cet espoir ayant été trompé, la Bavière fut forcée de conclure un traité de paix désavantageux. Les deux Chambres bavaroises adhérèrent k ce traité, sans un mot de reproche pour le ministre ; mais la position de ce dernier était, par suite des événements, devenue trop difficile pour qu’il pût trouver dans son administration peu populaire en Bavière quelque compensation k l’échec éprouvé par sa politique a l’extérieur. Il quitta le ministère le 29 décembre 1866.

PFORR (Jean-Georges), peintre allemand, né à Upfen (basse Saxe) en 1745, mort en 1798. Il était élève k l’École des mines de Reiohelsdorf, lorsque son remarquable talent pour le dessin attira l’attention du ministre hessois de Weitz, qui lui fit obtenir une place de peintre klu fabrique de porcelaine de Cassel. Mais ce genre de travail ne convint guère au jeune homme, qui, au bout de quelques suivies, revint dans sa famille. Lorsque fut fondée, en 1777, l’Académie de peinture de Cassai, il s’y fit admettre comme élève, bien qu’il fût âgé de trente-deux ans, obtint le premier prix k l’Exposition-de 1778 et fut nommé, la même année, membre de ladite Académie. Il alla en 1781 habiter Francfort, qu’il ne quitta plus jusqu’à sa mort. Il excellait

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surtout dans la peinture des animaux, et ses chevaux sont inimitables : aussi a-t-il été surnommé, k juste titre, le Woineman de l’Aileningiie. La vivacité du coloris, la vigueur de la touche et la correction du dessin font le mérite de ses toiles, où il s’est montré un imitateur fidèle de la nature. II peignait les objets tels qu’il les avait vus et non tels qu’ils avaient été traités par d’autres maîtres. On estime aussi beaucoup ses dessins, qu’il gravait k la manière noire, et dont il savait conserver la délicatesse et la pureté jusque dans les plus petits détails. On cite, entre autres, les planches qu’il a fournies k l’ouvrage d’Hunersdorf, intitulé : Manière de dresser les chevaux’ de campagne ; douze planches représentant les Races de chevaux les plus estimées, et dont huit seulement ont été gravées par lui, la mort ne lui ayant pas laissé le temps de terminer les autres.— Son fils, François Pforr, né en 1788, mort k Borne en 1812, où il travaillait depuis deux ans, s’était fuit de bonne heure une réputation distinguée comme peintre et dessinateur. Ses compositions et ses dessins ont été publiés par la Société des beaux-arts de Francfort (1832-1835, 3 livraisons avec un supplément).

PFORTEN, bourg de Prusse, province de Brandebourg, régence et k 60 kilom. S. de Francfort-sur-l’Oder, sur le Wedern ; 1,300 hab. Restes du château des comtes de Brilhl, démoli par Frédéric II en 1728. Fabrication de draps et de toiles. Forges.

PFORZHEIM, ville du duché de Bade, cercle du Rhin-Moyen, ch.-l. du bailliage de son nom, k 31 kilom. S.-E. de Carlsruhe, sur la rive gauche de l’Enz, kson confluent avec la Nagold et la Wirm ; 19,801 hab. Fabrication très-importante de bijouterie, tlraps«fins, cuirs et maroquins, quincaillerie, papier ; fonderie de fer ; atetiers d’émaillage et de placage, fabriques de produits chimiques. Important commerce de bois. Chapitre de dames nobles. Dépôtde mendicité ; hospice d’aliénés ; lycée ; institution de sourds-muets. On y remarque le vieux château, la belle place du Marché, l’église du château, renfermant les tombeaux de la maison ducale de Bade. En 1692, le maréchal de Lorges y battit le duc de Wurtemberg.

PFRANCER (Jean-Georges), théologien et littérateur allemand, né k Hildburghausen en 1745, mort en 1790. Lorsqu’il eut achevé ses études k l’université d’Iéna, il donna des leçons particulières, devint ensuite pasteur dans un village, puis prédicateur de la cour du duc de Saxe-Meitiingen. Il s’adonna alors avec un grand succès a la prédication, publia un recueil de Sermons sur tes épUres, d&s Questions sans réponse ou Catéchisme des sages (nu), un drame intitulé : le Moine du mont Liban (1782), imité du Nathan de Lessing, et donna des pièces de vers dans divers recueils.

PFl’ËL (Ernest db), général et homme d’Etat prussien, né k Berlin en 1780, mort en 1866. Il fut élevé k l’École militaire de sa ville natale, entra au service en 1797 et prit part k toutes les campagnes de l’année prussienne jusqu’à la bataille d’Auerstœdt, où il fut fait prisonnier. Après la paix de Tilsitt, il passa au service de 1 Autriche et fit la campagne de 1809 contre les Français. Animé contre Napoléon de "la haine la plus vive, il demanda en 1812 k servir dans les rangs de l’armée russe, fut nommé commandant dans le corps des Cosaques de Tschernitschew et, quoique sans cesse sur les talons des Français, trouva le temps d’écrire un récit de cette campagne, qu’U publia en 1813. Frédéric Fœrster a donné en 1867 une nouvelle édition de cet ouvrage, sous le titre suivant : la Retraite de Russie des Français, et y a joint une esquisse biographique de l’auteur. Lorsque commença la guerre d’Allemagne, Pfuel rentra dans l’armée russe et fit ensuite la campagne de France sous les ordres de Blttcher. Après la prise de Paris, il fut nommé commandant militaire de cette ville et, la paix rétablie, revint k Berlin, où il fonda une grande école civile et militaire de natation, le premier établissement de ce genre créé en . Allemagne. Après avoir été successivement commandant militaire k Magdebourg et k Neuchàtel, commandant général du 7« corps d’armée k Munster, il devint en 1847 gouverneur de Berlin, comprima l’année suivante le-soulèvement dans le grand-duché de Posen, reçut peu après le commandement de la 2e division de l’armée et fut nommé, presque en même temps, président du ministère et ministre de la guerre. Il n’occupa ces fonctions que l’espace d’un mois et prit ensuite sa retraite. Mais quoique éloigné des affaires publiques, le vieux Pfuel, ainsi qu’on le désignait habituellement, n’en continua pas moins k s’occuper des événements politiques. ’ L’affranchissement de l’Italie éveilla surtout ses sympathies, et, bien qu’il atteignit alors sa quatre-vingtième année, il fit le voyage de Naples, uniquement dans le but, disait-il, de donner une poignée de main à Garibaldi. Amateur éclairé des sciences et des arts, il était membre de la plupart des sociétés scientifiques et littéraires de Berlin et a laissé sur les nommes et les événements d* son époque d’intéressants souvenirs.

PFCLLINGEN, villa du Wurtemberg, cercle de la Forêt-Noire, bailliage et k 3 kî PHAC

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lom. S. de Ruetlingen, surl’Echatz ; 4,118 hab. Papeteries importantes ; fabrication de coton, de passementerie et de broderie. Commerce de fruits..

PFUND s. m. (pfound). Métrol. Unité de poids usitée en Prusse, et valant 500 grammes dans les usages ordinaires, en pharmacie 3508V83.

PFUNGSTADT, bourg de la Hesse-Dnrmstadt, province de Starkenburg, bailliage et k 13 kilom. S. de Bensheim, sur la Modaubach ; 2,890 hab. Importante exploitation de tourbe.

PFYFFER (Casimir), jurisconsulte et homme politique suisse, né k Rome en 1794, où son père était capitaine de la garde suisse du pape. Il étudia le droit à Tubingue et s’établit, dès 1814, comme avocat k Lucerne, où il eut bientôt une clientèle fort étendue. Il y renonça cependant pour aller compléter ses études k l’université d’Heidelberg et, après s’être fait recevoir docteur en droit k Tubingue, fut pourvu, en 1821, d’une chaire de droit k Lucerne. Il la quitta en 1824, k cause des persécutions que je parti ultramontain faisait éprouver k son frère alnô, Édouard Pfykfkr (mort en 1834), qui avait rendu les plus grands services, comme directeur de l’instruction publique. M. Casimir Pfyffer reprit alors sa place au barreau et s’occupa d’élaborer le plan d’un code pénal et d’une procédure civile. Nommé, en 1826, membre du grand conseil, il combattit, avec une grande éloquence, les ordonnances contre la presse et sur la police étrangère, mit au grand jour les vices de l’administration intérieure, et contribua surtout k faire décréter, en 1829, une révision de ia constitution. Après les événements de 1830, il devint membre du conseil constituant, fut placé, de 1831 k 1841, en qualité de président de la cour d’appel, k la tête de l’administration de la justice, termina le code civil et introduisit’de grandes améliorations dans les établissements pénitentiaires. Il lutta sans relâche, dans le

même intervalle, pour la révision de la constitution fédérale, ainsi que contre les prétentions des puissances étrangères, notamment en 1838, lorsque le gouvernement français deiiiandai’expulsion de Louis Bonaparte. Après le triomphe du parti des jésuites, en 1841, il ne cessa d’être le chef de la minorité libérale, qu’il sut-tenir en garde coutre toute tentative illégale, et sa conduite, en ne donnant ainsi aucune prise k ses adversaires, les irrita tellement qu’en 1845 ils l’impliquèrent, sur les pius vains prétextes, dans le procès intenté a l’occasion du meurtre de Leu ; mais, après trois semaines d’emprisonnement, il fut mis en liberté sous caution. Ce fut en vain qu’il chercha k empêcher la dissolution du Sonderbund. Nommé successivement grand juge fédéral, conseiller national, vice-président, puis, en 1851, président de la cour fédérale, il en fit encore partie comme membre de issi k 1860 et, dans cet intervalle, en fut de nouveau élu président en 1853. Outre un grand nombre d’écrits sur le droit et sur la politique, insérés dans différents journaux suisses et allemands, on a de lui : Explications sur le code civil du canton de Lucerne (Lucerne, 1832-1839, 3 vol.) ; la Guerre de Sempach (Lucerne, 1844) ; le Docteur J(-R. Steiger et son procès politique (Zurich, 1845) ; Mon implication dans l’histoire du meurtre de Leu (Zurich, 1846) ; Mistoire du canton de Lucerne, ouvrage d’une haute valeur littéraire et historique (Lucerne, 1850-1852, t vol.), etc.

PHACA s. f. (fa-ka — du gr. phakê, lentille). Bot. Genre de plantes, de la famille des légumineuses, tribu< des lotèes, comprenant une quinzaine d’espèces, qui croissent dans les régions froides et tempérées, et surtout montagneuses, de l’hémisphère boréal.

PHACÉCÈRE s. m. (fa-sé-sè-re — du gr. plia/cé, lentille ; keras, corne). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des brenthides, comprenant deux espèces qui habitent Madagascar.

PHACÉCORYNE s. m. (fa-sé-ko-ri-nedu gr. p/iaké, lentille ; korunê, massue). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, dont l’espèce type habite l’Afrique australe.

PIIACÉE, roi d’Israël après le meurtre de Phacéia, qu’il assassina dans son palais. Il régna de 753 k 726 av. J.-C, remporta de grands avantages sur Achaz, roi de Juda, mais subit lui-même plusieurs invasions des Assyriens, dont il devint tributaire. Il mourut assassiné par Osée.

PHACÉIA, roi d’Israël, fils et successeur de Manahem. Il ne régna qu’un an (de 764 k 753 av. J.-C.) et fut assassiné dans son palais de Samarie par phacée, un de ses généraux.

PHACÉLIE s. f. (fa-sé-11 — du gr. phakeU los, qui se rapporte au même radical que phakos, lentille, phasélos, pour phaxélos, fève ; de phagâ, manger, qui représente la racine sanscrite bhag, d’où aussi le persan backlah, kouido baèiia, arménien baglai, fève). Bot, Genre de plantes de la famille des hydrophyllees, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans 1 Amérique du Nord.

— Encycl. Les pâaeélics sont des plantes)

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