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PET

— Syn. Pestilentiel, peiiilfèr«, pétillent, etc. V. PESTIFERE.

PESTILENTIEUX, EUSE OU PESTILEN-CIEUX adj. (pè-sti-lan-si-eu, eu-ze — rad, pestileni). Qui a un caractère de pestilence, de contagion : Mal pestilentikox. Il Vieux mot.

— Fig. Qui infecte l’âme : Le ■péché est PESTiLENTiiiUX de sa nature.

— Syn. PeHtilontieux, pestiféré, pestilent.

V. PESTIl’ÈRE.

PESTUM s. m. (pè-stomm — nom de lieu). Archit, Ordre dorique grec, style dont le type existe dans les ruines du temple de Pœstum.

PESTUM, ville de l’Italie ancienne. V. P^es-

TUM.

PESVISSABLE adj. (pè-svi-sa-ble). Ane. coût. Qui peut être saisi en garantie. Il Qui yeut servir de cautionnement.

PESZI s. m. (pès-zi). Mamm. Nom donné par les Russes a l’isatis ou renard bleu.

PET s. m. (pè — lat. peditus, de pedure, péter, en grec perdein, d’un radical sanscrit pard). Vent qui sort du corps, par en bas, avec bruit : Faire un pet. Lâcher un pet. Si l’empereur faisait un pet, Beugnot dirait qu’il sent la rose, Et le Sénat aspirerait À l’honneur de prouver la chose.

M*

Le pet qui no peut sortir A maints la mort fait sentir. Et le pet de son chant donne La vie a mainte personne : Si donc un pet est si fort. Qu’il sauve ou donne la mort, D’un pet la force est égale À la puissance royale.

Ronsard.

Pet iionleux, Celui qui se fait h peine entendre.

Pet de maçon, Celui qui entraîne de la matière fécale, comparée ici à du mortier.

Pet à vingt ongles, Enfant dont une tille vient d’accoucher.

On tirerait -plutôt un pet d’un âne mqrt, Se dit pour exprimer l’avarice d’un homme dont il ne faut rien espérer.

— // est glorieux comme un pet, qui chante dès qu’il est né, Se dit d’un homme extrêmement vain.

— Art culin. Pet de nonne, Sorte de beignet soufflé : Depuis dix ans, le capiseol réclamait en vain de benoîte un plat de ces beignets délicats que le xvm« siècle avait si impudemment nommés pets de nonne. (H. deLaMadelène.)

— Bot. Pet d’âne, Un des noms vulgaires de l’onoporde.

— Encycl. Le mot inscrit en tête de cet article pourrait, Comme bien d’autres, fournir matière à une dissertation très-savante, au point de vue de l’anatomieet delà médecine ; mais nous croyons devoir ici laisser la science do côté, et, n’envisageant que la partie plaisante du sujet, nous allons nous borner à rapporter les quelques anecdotes qui suivent. Nous ferons seulement remarquer en passant que tous les peuples ne se sont pas formalisés comme nous des incongruités de cette sorte ; ainsi les Égyptiens, ditns leur manie de tout diviniser, adoraient jusqu’au pet. On montre aujourd’hui dans certains cabinets des figures bizarres de ce dieu Pet.

Voici deux anecdotes rapportées par Talleinant des Réaux : « Quand le connétable de Castille vint à Paris, Henri IV le lit traiter et le connétable de France étoit vis-à-vis de lui. Chaque Espagnol avoit aussi un François de l’autre côté de la table. Le nonce du pape, qui fut depuis le papa Urbain, étoit au haut bout. Un Espagnol qui étoit vis-à-vis du maréchal de Roquelaure faisoit de gros rots en Misant : ■ La sanita del cuerpo, seiior mareschal. • Le maréchal s’ennuya de cela et tout d’un coup, comme l’autre réitéroit, il tourne le c. et lui fait un gros pet, en disant : ■ La sanita del culo, seiior Espakol. » Ce même Roquelaure étoit assez sujet aux vents. Un jour, il fut obligéde sortir en grande hâte du cabinet de Marie de Médicis ; mais il ne put si bien faire qu’elle n’entendit le bruit. Elle lui cria : « L’no sentito, signor ma’ reschat. ► Lui, qui ne savoit point l’italien, lui répondit sans se déferrer : « Votre Ma> jesté a doue bon nez, madame. »

« Jamais, dit le même auteur en parlant du duc de Bellegarde, il n’y eut un homme plus propre ; il étoit de même pour les paroles. Il ne pouvoit entendre nommer un pet. Une nuit, il eut une forte culique venteuse ; il appela ses gens et se mit à se promener, et en se promenant il pétoit. Yvrande, garçon d’esprit qui étoit à lui, y vint comme les autres, mais il se cacha. M. de Bellegarde l’aperçut à la fin. «Ahl vous voilà, luiditril ; y a-t-il longtemps que vous y êtes ? — Dès le premier, monsieur, dès le premier. ■ M. de Bellegarde se mita rire ; cela acheva de le

gUÉrir. i

Béroalde deVerville, dans le Moyen de parvenir, raconte le trait suivant : < Le sieur de Lierne, gentilhomme françois, es : oit couché avec une courtisane à Rome. Elle, comme

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les chastes courtisanes le savent pratiquer, avoit amassé de petites pellicules légères, les avoit remplies de vent musqué selon l’artifice des parfumeurs. La belle Iinperia, ayant quantité dételles ballottes, tenant le gentilhomme entre ses bras, se laissoit aimer. Ainsi que ces deux amants temporels pigeonnoietit la mignotise d’amour, afrilunt ïf. bandage, la dame détournant la main mit une petite vessie en état et la rit éclater, de sorte que la petite ballotte se résolut en la figure auditive d’un pet. Le gentilhomme, l’ayant ouï, voulut retirer son nez du lit pour lui donner air : « Ce n’est pas ce que vous pensez, ditelle, il faut ouïr avant que craindre. » A cette persuasion, il reçut une odeur agréable et contraire à celle qu’il présumoit. Ainsi il reçut ce parfum avec délectation. Ce qu’ayant encore reçu d’abondantes fois, il s’enquit do la’dame si tels vents procédoient d’elle qui sentoient si bon, vu que celui qui glissoit des parties inférieures des dames françoises étoit assez puant et ubomimible ; à quoi elle répondit avec un frétillement philosophique que le naturel du pays et de la nourriture aromatique faisoit que les dames italiennes, qui usent de délices odoriférantes, en rendoient la quintessence par le bas, ainsi que par le bec d une cornue. « Vraiment, répondit-il, nos dames ont bien un autre naturel de pets. » Il advint qu’après quelques musquetades, par circonstance de vent trop enfermé, Iraperia fit un pet, non-seulement au naturel, mais vrai et substantiel. Le Français jeta en diligence le nez sous le drap, afin d’appréhender la benoîte odeur, pour laquelle envahir il eût voulu être tout de nez ; mais il fut trompé, il en recueillit avec le nez plus que vous n’en feriez avec quatorze pelles de bois, telles qu’on mesure le blé à Orléans. « O dame, dit-il, qu’avez-vous fait ? » Elle répondit : ■ Seigneur, c’est une galantise, pour vous remettre en goût de votre pays. »

> Dans un cas presque semblable, le duc de Biron se tira également d’affaire par un bon mot. Il jouait aux échecs avec Henri IV, lorsqu’il laissa échapper un bruit assez sonore au moment même où il poussait en avant le cavalier ; « Au moins, s’écria-t-il, voilà un cavalier qui n’est pas parti sans trom « pette. >

C’était le 15 mars 1590, lendemain de la célèbre bataille d’Ivry. Henri IV, heureux du succès de ses armes et réjoui par le bon cidre de Normandie, était d’une gaieté peu commune. Au moment où une jeune paysanne, qui avait eu l’honneur de servir le roi vertgalant, passait à portée, il lui mit délicatement le pied droit dans la partie la plus charnue de son individu.

La jolie Normande répondit à cette agression en laissant échapper un bruit très-indiscret ; puis se retournant vers le roi : ■ Sire, à quelle porte frappez-vous que l’on ne vous réponde ?... !

»

Un jour que M. de Bièvre traversait le pont Neuf, quelqu’un qui passait au même moment lâcha un gros pet. « Eh mais 1 s’écria Al. de Bièvre, à quoi servent donc les parapets ? »

Un paysan, passant devant un notaire, lâcha un vent très-bruyant. « Voilà un pet authentique, dit le notaire. — Ehl oui, répondit le paysan : il a passé par-devaut notaire. »

Un plaisant, ou plutôt quelqu’un qui s’imaginait l’être, rencontra un jour un bossu. I ! s’approcha de lui, et comme s’il l’eût connu familièrement, il passa la main sur sa bosse et lui dit : ■ A combien la viole, l’ami ? — Au son de l’instrument, vous pourrez juger de son prix, répondit le bossu, car vous me paraissez être un connaisseur ; ! et, ce disant, il lâcha un grospef qui mit les rieurs du côté de la bosse.

Dans un dîner d’apparat, un convive eut le malheur de laisser échapper un bruit indiscret. Voilà notre homme à la torture. Il imagine toutes sortes d’expédients pour obtenir un son à peu près semblable et qui puisse tenir les esprits en doute sur l’origine du malencontreux qui lui est échappé. Il remue sa chaise et cherche à la faire crier, frotte son pied sur le parquet ; enfin, il appelle mille petits manèges à son secours. Peine perdue ! Le maître de la maison, qui le lorgnait malignement du coin de l’œil, lui porta le coup de gi ace en lui disant avec une bonhomie affectée : « Vous avez beau l’aire, cher monsieur X..., je crois que vous n’arriverez jamais à attraper la rime. • — * »

Un monsieur en belle humeur passait sur le quai du Louvre ; il avise un gamin à l’œil éveillé et l’interpelle : « Dis donc, petit, sais-tu bien courir ?—Dame ! certainement que je sais courir, — Eh bien I si tu peux me rattraper celui-là (et il lâche un pet formidable), je te donne 10 sous. » Le gamin part, se lance, va, vient, décrit mille zigzags, comme s’il avait poursuivi un papillon ; puis il revient se planter devant le monsieur, lâche à son tour une bordée retentissante et tendant la main : 'Le v’ià, m’sieu ; aboulez

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vos 10 ronds. » Ajoutons que le provocateur s’exécuta de. bonne grâce, et en riant de la présence d’esprit du polisson.

Dans l’accoutrement du dimanchB, À la messe, grand cierge en main,

La femme de Vincent, de l’humeur la plus franche, Pour le bénir portait un pain, Pain d’une nsseï mince apparence. Très-sourde était cette femme de bien.

Vers l’enceinte du chœur voilà qu’elle s’avance.

S’incline..., et lâche un p.. dont elle n’entend rien ;

Mais de chacun voyant le rire sur la mine. Elle dit, élevant sa voix :

« Escusez ; je n’avions qu’un reste de farine ;

« Je le ferons pus gros eune autre fois. »

» Les navets sont venteux, mais la jeune Isabelle Ne peut s’en abstenir ; or, dans son escalier,

Calment, après dîner, la belle Sautait de marche en marche, et d’un ton familier Disait, a chaque prrrout de son bruyant derrière :

■ Un navet... deux navets, trois...quatre...cinq...six...

Et cxlei’a. • Chacun calcule à sa manière ; [sept

Isabelle ainsi calculait. Au bas de l’escalier prudemment attendait Le voisin Florimont. « Ah 1... depuis quand, dit-elle,

« Monsieur, êtes-vous là ? — J’y suis, mademoiselle,

« Depuis votre premier navet. >'

Un amant, ayant laissé échapper un pet en présence de sa maîtresse, lui adressa ces vers pour s’excuser :

Unique objet de mes désirs, Philis, faut-il que mes plaisirs Pour rien se changent en supplices. Et qu’au mépris de votre foi, Un p.. efface les services Que vous avez reçus de moi î Je sais bien, 0 charmant objetl Que vous avez quelque sujet D’être pour moi toute de glace, Et je confesse ingénument, Puisque mon c. fait ma disgrâce. Qu’elle n’est pas sans fondement. Si pourtant cet extrême amour, Dontj’eus des preuves chaque jour, Pour un p... s’est changé en haine, Vous ne pouvez jamais songer A rompre une si forte chaîne. Pour aucun sujet plus léger.

Mon cœur, outré de déplaisirs. Était gros de tant de soupirs, Voyant votre amour si farouche, Que l’un d’eux se trouva réduit, Ne pouvant sortir par ma bouche, A chercher un autre conduit.

S’il est vrai qu’on n’ose nier La porta à chaque prisonnier, Alors que la princesse passe, Cep., pouvait avec raison Vous demander la même grâce, Puisqu’il se voyait en prison. S’il ne s’est pas fort bien conduit, Qu’il ait f*t quelque peu de bruit Lorsqu’il se fraya cette voie, C’est qu’il était si transporté. Qu’il fit en l’air un cri de joie En recouvrant sa liberté. Hélas ! quand je viens à songer À ce sujet faible et léger, Qui cause mon malheur extrême, Je m’écrie en ma vive ardeur : Fallait-il me mettre moi-même Prés de vous en mauvaise odeur !

Puisque nous avons déjà pris tant de galon, nous ne risquons guère d’en prendre un peu plus encore et de dire quelques mots d’une association bizarre qui existait à Cuen au siècle dernier, et qui s’intitulait : Société des francs-péteurs. Plusieurs ouvrages en font mention, notamment un livret de Courvoisier intitulé Zéphyr-artillerie et l’Art depéter de Hurtaut, livre publié en Westphalie, chez Florent, 9, rue Pet-en-gueule, 1776. En tète est une dédicace au comte de Vent-Sec-et-Bruyant, seigneur de Pet-en-Ville et autres lieux. Voici les renseignements qu’on trouve dans ce volume sur la Société des francs-péteurs. L’association établie dans chaque ville est composée de trente membres au plus, nombre suffisant pour ramener à la liberté les concitoyens de bonne foi. Chacune de ces associations comporte un directeur, un sousdirecteur, un orateur et un foudroyant. L’assemblée générale a lieu le 15 mars, lorsque les vents impétueux sont censés faire le plus, de fracas. Le but de la société est de détruire le préjugé qui s’oppose à la libre sortie du pet. Tout franc-péteur doit agir, parler, essayer de convaincra, de détromper les hommes, de faire valoir le pet, d’augmenter do jour en jour ses triomphes.

Les candidats doivent être soumis à des épreuves successives : d’abord tentatives et exercices du pet dans leurs maisons ; ensuite, opérations publiques en tout lieu, sans contrainte et sans explication ; plus tard, opérations dans les maisons où la bonne compagnie se rassemble, avec justification véhémente de la liberté qu’on a prise. Le prosélyte doit péter librement devant ses parents, ses amis et ses convives, de quelque espèce qu’ils puissent être. Plus tard, il s’exercera en marchant et se donnera toute latitude dans les places publiques et dans les cafés. Il fou PÉTA

droiera le préjugé qui condamne le pet, dont le seul défaut est d’avoir été mal connu, dont le seul crime est une captivité inique ; il prouvera que le plus léger et le plus aimable des zéphyrs ne peut alarmer personne.

Dans les assemblées générales, chacun des fauteuils occupés par les membres était garni d’un timbre excellent pour la reproduction du son, pour ordonner et modifier les vibrations que les pets forment dans leurs échappements. Dès que la séance était ouverte, le président pétait brusquement, et tous les frères de l’imiter aussitôt ; l’opération se répétait trois fois. Après que chaque candidat avait prononcé la formule d’obéissance aux statuts, tous les frères faisaient une brusque décharge. Venait ensuite un dîner pendant lequel on pétait sans ordre et sans nombre ; quelques Irères lisaient des écrits en prose ou en vers, et on y applaudissait par des pets. Les séances se terminaient à la manière accoutumée, c’est-à-dire, écrit l’auteur, « en pétant de toutes les fuçons, mais cependant avec beaucoup d’harmonie et de précision. »

Celte société aurait dû prendre pour devisa ces paroles de saint Augustin au livre XIV de sa Cité de Dieu, paroles qui prouvent que l’art chanté dans la Crépitomanie n’est pas d’invention récente : Nonnulli ab imo, sine pudore mdlo, tam uumerosos edunt sonitas, ut etiam ex illa parte caniare videantur.

Ce devait être un membre de la Société des francs-péteurs, que ce plaisant qui paria un dîner avec un restaurateur qu’il ferait cent pets de suite, ni plus ni moins. Il en lit cent deux : « Vous avez perdu, fit le restaurateur en voyant le nombre dépassé.-Tiens 1 et le garçon ? vous croyez donc quo je l’oublie ? • répliqua le parieur, dont la langue n’était pas moins bien pendue. Nos mœurs sont devenues plus délicates, et aujourd’hui de semblables plaisanteries n auraientaucune chance de succès. Il n’en était pas de même pour nos pères, lecteurs assidus de Rabelais, qui appelaient les choses par leur nom et ne trouvaient mauvais rien de ce qui était naturel ; c’est ce qui arrachait cette exclamation à Montaigne : «O brutes que nous sommes, d’appeler brutale l’opération qui nous fait !»

Pet-mt-Diitbie, nom d’une rue de l’ancien Paris. Voici l’explication qu’en donne Arlequin duns la farce du Vieillard et Arlequin vendeur d’almanachs :

Le vieillard. Rue du Pet-au-Diable ? Ohl foi d’homme d’honneur, en voiiàune qui est drôle 1

Arlequin. C’est que la princesse en courant cria : « Arrête, de par tous les diables. > En criant, elle s’efforça et fit un pet ; c’est pourquoi on la nomme la rue du Pet-au-Diable. •

PÉTACA s. f. (pé-ta-ka). Nom que l’on donne, dans la Nouvelle-Grenade, à des corbeilles ou paniers tissés avec des lanières prises sur le pétiole de la feuille du eartudovica palmata, qui sert aussi à la confection des chapeaux dits de Panama : Les pétacak sont ordinairement teintes de diaerses couleurs.

PETACHIA ou PETACHIAS, rabbin allemand, né à Ratisbonne ; il vivait au Xu« siècle. Il visita successivement la Pologne, la Tartane, la Turcomnnic, l’Arménie, l’Assyrie, la Chaînée, la Palestine, Jérusalem, examina avec attention les rites et cérémonies usités dans les synagogues et écrivit sur son voyage des mémoires dont un de ses proches a composé une relation intitulée Sibbub Olam (Voyage dans le monde) et publiée à Prague (1595, m-40). Cet ouvrage est rempli d’histoires fabuleuses et de visions.

PETAGNA (Vincent), botaniste italien, né à Naples en 173<, mort dans la même ville eu 1810. Il se fit recevoir docteur en médecine, suivit, en 1770, le prince de Kaunitz dans un voyage en Allemagne et en Italie, explora particulièrement la Sicile et la Calabre, devint professeur de botanique à l’université de Naples et forma de précieuses collections de plantes et d’insectes. On lui doit divers ouvrages, dont les principaux Sont : Institutiones botanics (Naples, 17S5, 5 vol. in-S°) ; Spécimen inseciorum Calabris ullerioris (Naples, 1788, in-i») ;Institutwnes entomologie^ (1792, 2 vol. in-8°).

PÉTAGNANE s. f. (pé-ta-gna-ne ; gn mil.). Bot. Syn. de smithib.

PÉTAGN1E s. f. (pé-ta-gnl ; gn mil. — de Petagna, botan. Util.). Bot. Genre de plantes, de la famille desombellifères, tribu des saniculées, comprenant des espèces qui croissent dans les forêts de la Sicile.

PÉTAIL s. m. (pé-tall ; Il mil.). Nom qu’on donnait à un dard à grosse tête, en forme de pilon.

PÉTALACTE s. m. (pé-ta-la-kte — du gr. petalon, pétale ; aktis, rayon). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille ucs composées, tribu des sénécionées, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Cap de Bonne-Espérance.

PÉTALAIRE s. f. (pé-ta-lè-re). Erpét. Espèce de couleuvre de l’Inde.

PÉTALANTHÉES s. f. pi. (pé-ta-lan-têdu gr. petalon, pétale ; anthos, Heur). Bot, Groupe de plantes dicotylédones, comprenant les familles des ébénacées, des myrsinées, des primulacées et des sapotacées.