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On en ignore la date précise. Il fut prononcé, selon M. Flocquet, le 29 juin 1657, à l’hôpital général de la Salpêtrière ouvert aux pauvres par Vincent de Paul. Mais ce n’est là qu’une conjecture. M. Lachat, dans son édition des Œuvres complètes de Bossuet purgées des interpolations et rendues à leur intégrité (1861-1864), propose la date 1661 et présente des raisons moins plausibles. Le manuscrit en fut perdu lorsque, en 1710, l’abbé Bossuet, son neveu, évêque de Troyes, emporta dans son diocèse les manuscrits de son oncle. Il avait fait un autre panégyrique de saint Paul, qui eut un très-grand succès ; l’exorde en était fameux et commençait par ces mots : Surrexit Paulus. Ce panégyrique, malgré les qualités vigoureuses de style, n’est qu’une amplification oratoire. Bossuet oppose sans cesse la faiblesse et les infirmités de l’apôtre à la grandeur de son œuvre, pour nous y faire apercevoir le doigt de Dieu.

Saint Paul triomphe par ses faiblesses mêmes : 1° dans les prédications qui établissent l’Église ; 2° dans ses combats qui l’affermissent ; 3° dans le gouvernement ecclésiastique qui la maintient au dedans. Telle est l’œuvre de saint Paul, ses fatigues et ses voyages, ses périls et ses persécutions, ses inquiétudes dans le soin de conduire toute l’Église. Le texte est bien choisi : Placeo mihi in infirmitatibus meis. Bossuet le ramène plusieurs fois dans l’exorde. Chez Bossuet, le texte est très-important, il fait corps avec le sujet, il n’est jamais emprunté à une circonstance accessoire, il résume l’idée fondamentale du discours.

Le premier point est consacré aux prédications de saint Paul : ce n’est pas par l’éloquence humaine qu’il a abattu devant lui la majesté des faisceaux romains, c’est par une secrète et divine vertu qu’il a captivé tous les entendements. C’est là que se trouve le passage souvent cité : « Il ira, cet ignorant dans l’art de bien dire, avec cette locution rude, avec cette phrase qui sent l’étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs ; et, malgré la résistance du monde, il y établira plus d’Églises que Platon n’y a gagné de disciples par cette éloquence qu’on a cru divine. Il prêchera Jésus dans Athènes, et le plus savant de ses sénateurs passera de l’Aréopage en l’école de ce barbare. Il poussera encore plus loin ses conquêtes ; il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la personne d’un proconsul, et il fera trembler dans leurs tribunaux les juges devant lesquels on le cite. Rome même entendra sa voix, et un jour cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une lettre du style de Paul adressée à ses citoyens que de tant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. »

Second point. La parole du Christ a sans doute une grande efficacité, mais elle ne suffit pas ; il faut quelque chose de plus violent pour vaincre la dureté du monde, il faut l’émouvoir par l’effusion du sang. « Lorsque j’aurai été mis en croix, a dit Jésus-Christ, je tirerai à moi toutes choses. Saint Paul suit cet exemple, il porte partout la croix victorieuse du Christ. « Je veux, dit-il, accomplir ce qui manque aux souffrances de Jésus-Christ. — Que dites-vous, ô grand Paul ? s’écrie Bossuet. — Je remplirai, répond l’apôtre, toutes les nations de son sang et de son Évangile. » Bossuet prend un exemple particulier, saint Paul à PhilippEs-, et raconte à ce propos une légende apocryphe.

Troisième point. L’Église se gouverne par la faiblesse, l’empire de l’Église est fondé sur la charité ; ce n’est pas une domination, c’est un ministère dont elle s’acquitte. Cette charité se fait infirme, porte les maux des fidèles, rend leurs souffrances siennes : exemple de saint Paul qui se met jusque dans les moindres choses à la place des fidèles, et s’oblige à gagner sa vie et à travailler pour être indépendant.

Ce panégyrique est bien construit ; chaque partie se trouve consacrée à un fait principal : d’abord Paul à Athènes, triomphant par sa parole ; puis Paul avili, jeté en prison ; enfin Paul transfiguré par la charité et donnant l’exemple du travail. Comme œuvre oratoire, ces morceaux symétriques ont de l’intérêt ; mais ils n’offrent pas la moindre trace de critique et ne parviennent aucunement à convaincre.


Paul, sa vie, son œuvre et ses épîtres (SAINT), par M. Félix Bungener (Paris et Genève, 1867). Depuis l’impulsion donnée à l’exégèse religieuse par M. Renan, les protestants ont essayé de prêter main-forte aux catholiques et de regagner tout le terrain perdu pour la foi. La science et la foi, voilà les deux intérêts que prétend servir le zélé et savant théologien de Genève, M. Bungener, dans son Étude sur saint Paul. Il a voulu faire la contre-partie du livre des Apôtres et réfuter l’opinion qui voit dans saint Paul le vrai fondateur du christianisme, soit, dit-il, pour abaisser l’Église en faisant d’elle l’œuvre d’un homme, soit pour lui opposer et mettre au-dessus d’elle une institution évangélique plus pure, plus simple, qui serait l’œuvre du Christ. Pour lui, le christianisme est un dans l’histoire, comme dans la pensée même de Dieu. La vérité chrétienne, incarnée en Jésus, a été prêchée tour à tour par Jésus et ses apôtres, sans cesser d’être identique à elle-même, mais elle a trouvé dans saint Paul son interprète le plus juste et son apologiste le plus complet.

Voila ce qu’entreprend de démontrer le nouvel historien de saint Paul. Le livre de M. Bungener corroborera sans doute la foi chez les croyants ; la donnera-t-il à ceux qui ne l’ont point ? Quel livre de discussion a jamais produit ce résultat ? Le principal mérite de cette œuvre consciencieuse, c’est de ne point faire appel à la passion et de s’abstenir de la déclamation, compagne ordinaire des foudres sacrées chez les défenseurs du catholicisme. Le livre est écrit avec simplicité, convenance et clarté, sans que la forme en soit trop puritaine.


Paul (saint), avec une carte des voyages de saint Paul, par Ernest Renan (Paris, 1869, 1 vol, in-8°). C’est le tome second des Origines du christianisme ; il retrace la vie de l’apôtre depuis son départ pour sa première mission jusqu’à son arrivée à Rome. On connaît le talent et le savoir de M. Renan. L’illustre écrivain ne méprise point l’érudition, mais il ne la pratique pas comme la plupart de ses confrères de l’Académie des inscriptions, qui sont des savants en us et qui ont découvert l’art de rendre le savoir odieux quand il n’est pas ridicule. M. Renan professe l’opinion que l’érudition enterre son homme quand on en prend trop. Il s’en sert donc avec sobriété. On dirait souvent qu’il a honte de l’imposer au lecteur, car il la dissimule de son mieux. Il a les qualités qu’il faut pour la rendre agréable, du reste. Il n’y a plus à louer le merveilleux intérêt qu’il sait jeter sur des sujets arides de leur nature. Sa riche imagination colore tout ce qu’elle touche, nous fait assister aux événements qu’elle recrée pour ainsi dire, de même que Cuvier, à l’aide d’un os provenant d’un animal disparu, le reconstruit tout entier, en indique les proportions, les mœurs, le genre de vie, comme s’il l’avait vu.

L’ouvrage se compose d’une savante introduction, qui est une Critique des documents originaux, et de vingt-deux chapitres, dont le dernier, ayant pour titre : Coup d’œil sur l’œuvre de saint Paul, quitte l’apôtre trois ans avant sa mort, c’est-à-dire au moment où l’on n’a plus pour le suivre aucun document de quelque valeur. M. Renan y étudie l’œuvre de saint Paul en Orient et remet au volume suivant l’œuvre du même apôtre à Rome, œuvre d’ailleurs contestable ou difficile à établir. En Orient, il avait jeté des semences durables du christianisme dans une moitié de l’Asie Mineure, en Macédoine et en Grèce, surtout à Corinthe, dont l’apôtre avait fait la métropole provisoire de la religion nouvelle dans la province d’Achaïe. Il importe d’ailleurs de ne pas s’imaginer que saint Paul ne laissait que des populations converties derrière lui. On le croirait volontiers, à ne lire que superficiellement ses Epîtres et les Actes des apôtres. Mais il n’eut réellement d’action que sur les Juifs disséminés dans l’empire romain. L’immense majorité des habitants polythéistes et de la race juive, qui ne tenait parmi eux qu’une place microscopique, non-seulement resta étrangère à l’Évangile, mais n’entendit même point parler du sectaire infime et inconnu dont la parole allait germer néanmoins et changer la face du monde. M. Renan remarque, à propos de l’impression que produit aujourd’hui la lecture des Épîtres de saint Paul et des Actes, que « les sectes sont sujettes à ces illusions d’optique ; pour elles, rien n’existe hors d’elles ; les événements qui se passent dans leur sein leur paraissent des événements intéressant l’univers. » Dans l’espèce, les événements dont il est question ici devaient, dans un avenir prochain, intéresser prodigieusement l’univers.

La description des lieux, des habitants et des mœurs au milieu desquels saint Paul eut à vivre est le principal relief du livre de M. Renan. Il n’y a rien de pareil dans notre littérature ; on croirait assister à ce qu’on lit ; c’est que l’historien des premières années du christianisme a parcouru les localités dont il parle, s’est entouré de tous les documents authentiques, connaît son sujet à fond, se l’est identifié, en a fait sa chose, et l’analyse comme un fait de conscience. Après cela, M. Renan a une personnalité, ou si l’on veut, un genre à lui, une vertu intime qui le fera parvenir à la postérité, mais provisoirement l’expose à des récriminations variées, dont il ne semble guère avoir souci. D’autre part, sa prétention de dire ce qu’il pense et ce qu’il sait, sans arrière-pensée, n’est pas propre à lui concilier la sympathie des catholiques. Il ne la recherche pas ; il serait même peu flatté de l’obtenir. De plus, il a un esprit aristocratique qui se heurte d’ordinaire aux doctrines qui ont cours. Rien ne lui importe que son opinion ; il n’a souci d’aucun parti, et, à certains égards, il peut être sûr d’encourir la haine d’adversaires venus des points les plus extrêmes de l’horizon. À proprement parler, ce livre est une étude du monde grec lors de l’avènement du christianisme, bien plus que le récit des événements qui amenèrent la conversion de la Grèce aux nouvelles doctrines. Comme tout cela était enterré dans des monuments inabordables au commun des lecteurs, tandis que les faits et gestes du christianisme primitif sont relativement mieux connus, il n’y a qu’à se féliciter du procédé. Les morceaux les plus remarquables sont ceux dans lesquels l’auteur décrit la Macédoine, la Grèce, spécialement Athènes et Corinthe, telles que les vit saint Paul ou du moins telles que les documents nous montrent ces grandes villes au moment de l’arrivée de l’apôtre. Paul à Athènes se trouva seul quelques jours. Cela ne lui était point arrivé depuis fort longtemps ; Sa vie avait été comme un tourbillon, et jamais il n’avait voyagé sans deux ou trois compagnons de route. Athènes était une chose unique au monde et, en tout cas, une chose totalement différente de ce que Paul avait vu jusqu’alors. Aussi son embarras fut-il extrême. En attendant ses compagnons, il se contenta de parcourir la ville dans tous les sens. L’Acropole, avec ce nombre infini de statues qui la couvraient et en faisaient un musée comme il n’y en eut jamais, dut surtout être l’objet de ses plus originales réflexions.

Athènes, bien qu’ayant beaucoup souffert de Sylla, bien que pillée comme toute la Grèce par les administrateurs romains et déjà dépouillée en partie par l’avidité grossière de ses maîtres, se montrait encore ornée de presque tous ses chefs-d’œuvre. Les monuments de l’Acropole étaient intacts. Quelques maladroites additions de détail, d’assez nombreuses œuvres médiocres qui s’étaient déjà glissées dans le sanctuaire du grand art, d’impertinentes substitutions qui avaient placé des Romains sur les piédestaux des anciens Grecs, n’avaient pas altéré la sainteté de ce temple immaculé du beau. Le Pœcile, avec sa brillante décoration, était frais comme au premier jour. Les exploits de l’odieux Secundus Carinas, le pourvoyeur de statues pour la Maison dorée, ne commencèrent que quelques années après, et Athènes en souffrit moins que Delphes et Olympie. Le faux goût des Romains pour les villes à colonnades n’avait point pénétré ici ; les maisons étaient pauvres et à peine commodes. Cette ville exquise était en même temps une ville irrégulière, à rues étroites, conservatrice de ses vieux monuments, préférant les souvenirs archaïques à des rues tirées au cordeau. Tant de merveilles touchèrent peu l’apôtre ; il vit les seules choses parfaites qui aient jamais existé, qui existeront jamais : les Propylées, ce chef-d’œuvre de noblesse ; le Parthénon, qui écrase toute autre grandeur que la sienne ; le temple de la Victoire sans ailes, digne des batailles qu’il consacra ; l’Erechtheum, prodige d’élégance et de finesse ; les Errhéphores, ces divines jeunes filles, au port si plein de grâce ; il vit tout cela, et sa foi ne fut pas ébranlée ; il ne tressaillit pas. Les préjugés du Juif iconoclaste, insensible aux beautés plastiques, l’aveuglèrent ; il prit ces incomparables images pour des idoles. « Son esprit, dit son biographe, s’aigrissait en lui-même, quand il voyait la ville remplie d’idoles. »

Ce laid petit Juif devait les détruire et l’art avec elles, ou du moins souffler le vent d’où viendrait leur destruction. La vie de saint Paul commence dans le volume de M. Renan intitulé : les Apôtres, et se continue au delà du volume intitulé Saint Paul. Elle sert ici de cadre aux descriptions de l’auteur. De temps en temps, il nous initie à ce que pense saint Paul des choses qu’il voit ou qu’on lui fait voir ; ailleurs, il nous conte les particularités de son existence matérielle : ainsi saint Paul était tapissier de son état, montait une boutique dans les villes où il devait faire un long séjour et fonder une chrétienté, une Église si l’on veut, c’est-à-dire une communauté de fidèles. Il travaillait, vendait sa marchandise et remplissait sa mission dans l’intervalle de ses travaux physiques. Quelquefois il acceptait des secours de quelque communauté déjà fondée. Peut-être ce genre de vie lui était-il commandé par les circonstances. L’oisiveté n’était permise qu’aux fonctionnaires dans le monde romain. D’autre part, on ne concevait point un voyageur qui ne voyageât pour trafiquer. La prédication chrétienne inaugurait une ère nouvelle en Occident. À aucune époque antérieure, on n’y avait vu ces prédicateurs ambulants qui pullulaient en Orient de temps immémorial et, sous le nom de moines, y constituaient une condition. Au commencement de notre ère, la prédication chrétienne introduisit dans tout le bassin de la Méditerranée un moyen de publicité nouveau et le plus important de ceux qui ont précédé l’imprimerie ; les missions furent un moyen révolutionnaire auquel l’Évangile dut en partie la conquête de la civilisation classique, et saint Paul est presque le fondateur de l’institution.


Paul (Paulus ou la conversion de saint), œuvre lyrique, musique de Mendolssohn-Bartholdy, écrite en partie à Dusseldorf et terminée en 1835. Cet oratorio est l’œuvre la plus importante du compositeur. Elle est souvent exécutée en Allemagne ; mais le public n’en connaît en France que de beaux fragments. Le livret allemand se compose de strophes poétiques, reliées entre elles par des périodes en prose, reproduisant les récits extraits des Actes des apôtres. La mort de saint Étienne est le sujet du prologue de l’oratorio. Le récit des persécutions exercées contre les disciples du Christ précède la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas et ses premières prédications. Dans la dernière partie, saint Paul dit adieu aux fidèles de Milet et d’Éphèse, en leur faisant un tableau des luttes de l’Église naissante. M. Maurice Bourges a traduit en vers français tout ce livret écrit en prose. La musique de cet ouvrage est d’une originalité hardie et puissante. L’expression et la couleur y dominent plus que la mélodie et l’unité de style. Les contrastes sont fréquents, l’instrumentation habile et savante. Des effets de sonorité nouveaux et d’un goût exquis ont élevé Mendelssohn au rang des premiers symphonistes. Parmi les morceaux les plus admirés, nous citerons en première ligne le chœur de soprani, accompagné par tous les instruments à vent et les timbales en trémolo dans la scène de la conversion de saint Paul, et le chœur : Gloire au malheureux qui souffre le martyre, dans la première partie. Mendelssohn a arrangé lui-même, pour le piano et à quatre mains, l’ouverture qui produit de l’effet. Nous donnons ici la superbe imprécation : Jérusalem ! Jérusalem ! qui décèle dans Mendelssohn un maître dramatique du premier ordre.

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Paul (saint). Iconogr. Le rôle considérable que saint Paul a joué dans l’établissement du christianisme est attesté par le grand nombre des images de cet apôtre qui remontent aux premiers siècles de notre ère, « On ne saurait douter, dit M. l’abbé Martigny, que dès le IVe siècle des images de saint Pierre et de saint Paul ne fussent répandues dans l’Église chrétienne. Eusèbe en avait vu plusieurs qui étaient exécutées en peinture (Hist. eccl., VII, 18). Il est parlé dans les Actes de saint Sylvestre de deux personnages que Constantin aurait vus en songe et qu’il reconnut dans les portraits de saint Pierre et de saint Paul que ce pontife avait placés sous ses yeux. Quelque parti que l’on prenne au sujet de la vision elle-même, on est en droit d’inférer de ce trait que l’Église romaine pos-